Oui, bien sûr. Mais ce n'est pas (exclusivement) psychologique. C'est parce que le fruit d'une bonne confession n'est pas seulement la Grâce Sanctifiante, mais aussi la grâce sacramentelle. Il s'agit d'un type spécial de la cathégorie des grâces actuelles (en langage byzantin on dit charismes travaillantes). Ou "travailleuses" plutôt, je ne sais pas comment traduire cela. Ces grâces ne sont pas offertes par la confession, mais par tous les Sacrements et sacremantaux. La spécificité de la grâce sacrementelle de la Confession est justement de nous armer mieux contre les péchés. La même chose est obtenue par la Communion, à seule différence que par la Communion on obtient une arme non-spécifique (c'est à dire utilisable contre tous les péchés), tandis que par la Confession on se munie mieux contre les péchés confessés. C'est pourquoi la Communion aussi a un caractère salvifique, chose que nous savons déjà depuis l'Évangile se Saint Jean.
Un prêtre disait, en forme poétique, une fois lors d'un sermon que l'âme est comme tombée dans la Mer Morte par le péché originel. Le Baptême offre une corde de sauvetage au naufragé. Malheureusement, cette corde est coupée par le péché mortel. C'est la Confession qui réalise un noeud, de manière que la connexion est rétablie. Mais, ayant un noeud, la corde devient un peu plus courte qu'avant que le péché mortel la coupe. De cette façon, plus il y a de noeuds, plus l'âme se rapproche de son Sauveur. J'ai retenu cette image qui me semble fort intuitive et je vous la donne comme je l'ai reçue.