cmoi a écrit : ↑sam. 11 févr. 2023, 7:45
D'où l'importance d'avoir reçu avant un descriptif exact de ce qu'est la foi et des péchés, sans quoi on génère dès le commencement de l'appartenance à l'Eglise des situations bancales qui donneront un "coeur partagé" ou ... l'apostasie.
Un cœur tiède ou une doctrine hérétique sont deux autres issues possibles…
cmoi a écrit : ↑sam. 11 févr. 2023, 7:45
La réception du sacrement de baptême demande d'avoir la foi, et la douleur au moins imparfaite des péchés mortels commis.
Sans quoi le caractère ineffaçable serait reçu, mais non la rémission des péchés ni la grâce sanctifiante.
La seule issue ultérieure pour la validité du baptême suppose que l'empêchement soit levé par la contrition parfaite, ou le sacrement de pénitence.
Je m’étonne que personne ne rebondisse en s’interrogeant sur ce qui se passera sans cette issue ou même avec.
Car ce n'est pas par manque de facultés... Alors... ?
Manque de goût pour la vérité ? Peur de la vérité? Ou "trop facile", vous savez trop bien déjà la réponse? J'ai des doutes...
Du coup je vous pose la question (à tout lecteur) : selon vous, cette personne en attendant, sera-t-elle ou non sauvée (=en état de grâce) ?
(C’est tout de même un sujet important, non ? Bien plus que tous les autres !)
- Si votre réponse est « non » : alors elle ira de sacrilège en sacrilège tout en croyant vivre une vie de chrétien modèle.
Si vous réponse est « oui », alors elle continuerait à commettre des péchés graves sans le savoir et à se dire chrétienne, mais que se passera-t-il quand elle réalisera (si cela arrivera un jour... !) que c’est le cas ? Elle pourrait ne pas être d’accord (objection de conscience) et rendre le repentir « hors sujet » !
Cela ne finirait-il pas par rendre l’enseignement catholique comme indésirable, « ajoutant des péchés » là où il n’y en aurait pas sinon et « durcissant » l’exigence pour être sauvé !
Cela devrait intéresser les tradis, vu l’importance qu’ils accordent à un « catéchisme sérieux », voyant (pas à tort) dans une certaine part d’ignorance du mal une forme de culpabilité insidieuse et « communautaire » et se révoltant contre une certaine façon de prôner la miséricorde qui revient à faire une impasse sur la foi.
Mais quelles seraient vos réponses ? Et comment "allez-vous plus loin" dans l'analyse ? (A supposer que vous l'estimiez nécessaire...)
L’Eglise en a bien une : êtes-vous sûrs que c’est la vôtre ?
C'est vous qui voyez...