Sur le chemin à la suite de Jésus, dans la vie spirituelle, il y a un tournant qu’il n’est pas si facile de décrire. Même si elle est vécue comme une vraie rupture, celui qui l’entend « de l’extérieur » peut avoir l’impression qu’on joue sur les mots.
Quelle différence en effet y a-t-il entre se donner à Dieu et L’accueillir ?
Entre des œuvres pour Dieu et des œuvres de Dieu ?
Voici une citation que je trouve très éclairante, et magnifique.
Cordialement,
Griffon.
Cité par l’Abbé Bernard Peyrous dans « L’itinéraire de la vie spirituelle – Comment vivre avec Dieu ».Joseph de Guibert, théologien jésuite a écrit :Aimer Dieu, le louer, se fatiguer, se tuer même à son service, autant de choses qui attirent les âmes religieuses ; mais mourir totalement à soi-même, obscurément dans le silence de l’âme, se détacher, se laisser déprendre à fond par la grâce, de tout ce qui n’est pas pure volonté de Dieu, voilà l’holocauste secret devant lequel reculent la plupart des âmes, le point exact où leur chemin bifurque entre une vie fervente et une vie de haute sainteté.
Mais aussi par Jean Lafrance dans « Ma vocation, c’est l’amour »
et par José Fernandez de Retana Arostegui dans « Entrer dans la contemplation ».