Homélies du Dimanche

« Mon âme aspire vers toi pendant la nuit, mon esprit te cherche dès le matin. » (Is 26.9)
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Re: Homélies du Dimanche

Message non lu par Normandt » sam. 09 oct. 2021, 14:02

Dimanche 10 octobre 2021 28e TO
Mc 10,17-30 Sg 7,7-11. / Ps 90(89),12-13.14-15.16-17. / Heb. 4,12-13. /.

Le livre de la Sagesse nous donne de bonnes idées. Il est écrit : « J’ai prié, et le discernement m’a été donné. J’ai supplié, et l’esprit de la Sagesse est venu en moi. »

Il nous offre deux moyens simples pour améliorer notre vie de foi. Le premier moyen est de prier. Prier nous permet d’entrer en relation avec Dieu. C’est la clef qui ouvre notre cœur et nous permet un dialogue avec Jésus. La prière permet aussi de voir plus clair dans notre vie.

Puisqu’elle nous uni à Dieu, nous recevons sa lumière pour mieux comprendre comment notre vie évolue. Nous recevons aussi les grâces que Dieu nous accorde en priant. Prier, c’est téléphoner Dieu et nous rappeler tous ses bienfaits, spécialement par le chapelet qui nous permet de revisiter les grands événements de la vie de Jésus.

Le deuxième moyen d’améliorer notre vie de foi est de demander à Dieu ce qu’il y a de meilleur pour nous et pour le prochain, pour la paroisse : « J’ai supplié, et l’esprit de la Sagesse est venu en moi. » Le mot « supplier » est souvent compris comme quelque chose que nous devons demander souvent en pensant que nous ne l’obtiendront pas. Les enfants le font souvent dans des causes perdues d’avance. Ils doivent apprendre et savoir ce qu’ils peuvent demander à leurs parents. Lorsque c’est clair et nécessaire, le parent va accepter leur demande.

Avec Dieu, c’est aussi à nous de bien cibler ce que nous demandons. Parce que Dieu ne peut que nous donner ce qu’il y a de meilleur pour nous. Dans la phrase, il est proposé de supplier pour recevoir l’esprit de Sagesse. Nous en avons tous et toutes besoin de l’esprit de Sagesse de Dieu. Or, si nous demandons une planche, nous ne demandons pas beaucoup. Si nous demandons la Sagesse à Dieu, nous demandons tout et Dieu nous l’offre, avant même que nous lui demandions.

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Encore faut-il que nous développions ce que nous recevons. Les meubles Ikea, arrivent dans un emballage prêt à assembler. La Sagesse de Dieu nous arrive avec l’emballage à développer en y portant une attention particulière. Nous pouvons tout demander à Dieu les grâces possibles, encore faut-il les recevoir pleinement et les mettre en pratique. Et pour le mettre en pratique, il est nécessaire de demeurer dans la prière afin de garder le contact avec Dieu pour nous améliorer continuellement dans la foi.

Saint Paul nous rappelle qu’elle est : « vivante, la parole de Dieu. » Dieu n’a qu’une seule Parole et elle nous garantit la vie, la joie et la paix dans notre maison, dans notre cœur. L’ultime Parole de Dieu est que nous soyons heureuses et heureux. Il nous offre tout gratuitement, et il ne nous reste qu’à cueillir ce qu’il nous présente. Que sa Sagesse nous remplisse totalement et notre vie va s’épanouir en Dieu.

Jésus nous offre une image surprenante lorsqu’il dit qu’il est : « plus facile à un chameau de passer par le trou d’une aiguille qu’à un riche d’entrer dans le royaume de Dieu. » Il donne l’exemple du chameau et du trou de l’aiguille pour nous montrer comment nous devons nous dépouiller de ce qui n’est pas nécessaire.

Avec Jésus, et en lui demandant la Sagesse et en recevant l’Eucharistie, nous obtenons la clef pour vivre le passage dans l’Amour de Dieu dès maintenant. Et il dit que c’est facile ‘pour le chameau de passer par le trou de l’aiguille’ lorsque le chameau est dépouillé de son fardeau.

Oui, avec Jésus c’est facile. Rien n’est plus simple que de vivre en Dieu lorsque nous trouvons les moyens de demeurer continuellement unis à lui par la prière et l’exercice d’activités qui augmentent la prière en nous et en nos sœurs et frères.
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Re: Homélies du Dimanche

Message non lu par Normandt » sam. 16 oct. 2021, 14:21

Dimanche 17 octobre 2021 29 TO

Mc 10,35-45 Is 53,10-11. Ps 33(32),4-5.18-19.20.22. Heb. 4,14-16.

Nous sommes de plein pied dans le mois de la mission. Et selon nos possibilités, selon notre capacité, il y a plusieurs manières d’entrer dans un mouvement de mission. Par la prière, le dévouement, l’entraide, la charité, les pèlerinages, l’adoration, le chapelet et plus encore, nous avons une multitude de moyens d’être en marche dans la présence de Dieu pour le monde.

La tentation est grande pour tout le monde de poser cette question à Jésus : « Maître, ce que nous allons te demander, nous voudrions que tu le fasses pour nous. »

C’est très tentant de demander à Jésus ce qu’il peut faire pour nous. C’est un peu moins tentant de nous demander ce que nous pouvons faire avec Jésus.

Nous le savons, Jean et Jacques veulent une place privilégiée près de Jésus. Non pas d’être en marche avec lui, mais plutôt lui dire ce qu’il devrait faire pour eux. Souvent nous entendons cette phrase : « Ne demandons pas ce que l’État ou l’Église peuvent faire pour nous, mais ce que nous pouvons faire pour l’État et l’Église. Ou plutôt ce que nous pouvons faire pour nos sœurs et frères.

Par la suite, Jésus leur dit ce qu’il faut faire pour augmenter dans la foi et frapper à la porte de l’éternité en Dieu : « Celui qui veut devenir grand parmi vous sera votre serviteur. » Jésus nous invite à être continuellement au service. Encore là, il est tentant d’être au service des mêmes personnes et de croire que nous avons réussis.

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Nous allons prendre le café avec les mêmes personnes, nous allons à la chasse et à la pêche avec les mêmes personnes, nous sommes continuellement entourés des mêmes personnes pour plusieurs travaux et activités. Nous sommes souvent aux mêmes tables avec les mêmes personnes. Il y a des tables dans des activités où les personnes sont toujours au même endroit. Ils sont toujours avec les mêmes personnes. Il serait bien de partager les expériences avec d’autres. Nous avons tous à apprendre de la grande histoire de vie de chaque personne.

Aller vers les autres n’est peut-être pas facile, c’est peut-être même exigeant, mais cela nous permet de découvrir des mondes nouveaux. S’il est vrai que voyager augmente la sagesse et la connaissance, c’est aussi vrai lorsque nous agrandissons notre cercle d’amis. Nous voyageons de l’intérieur, du cœur.

Nous devenons une plus grande famille lorsque notre famille s’agrandit avec les personnes dont nous avons oubliées qu’ils sont là, ou que nous n’avons pas même pensés à dialoguer avec eux.

Jésus ne demeurait pas au même endroit. Même si les Apôtres étaient avec lui, il ne leur permettait pas beaucoup de temps avec lui. Il était constamment sur le chemin à la rencontre de nouvelles personnes. Jésus était à la recherche des personnes qui sont aussi à la recherche de Dieu. Et, grâce à Jésus qui se promène d’une personne à l’autre, nous avons eu de profondes histoires à recevoir. Nous nous servons encore de ces histoires aujourd’hui.

Qui sait tous les beaux voyages intérieurs, de cœur à cœur avec ces personnes, qui nous permettrons de découvrir des richesses inouïes, non encore explorées.

Demandons à l’Esprit Saint de nous aider à ouvrir nos horizons et à oser aller de l’avant en créant de nouveaux liens avec de nouvelles personnes.
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Re: Homélies du Dimanche

Message non lu par Normandt » sam. 23 oct. 2021, 14:20

Dimanche 24 octobre 2021 30e TO
Mc 10,46-52 Jér. 31,7-9. / Ps 126(125),1-2ab.2cd-3.4-5.6. / Heb. 5,1-6. /.

Il y a quelque chose qui nous pousse lorsque nous réalisons que Jésus est quelqu’un de spécial, quelqu’un d’unique. Il y a en nous comme un appel qui surpasse tous les appels.

Une personne qui vit une conversion tout d’un coup, comme ça s’est produit pour saint Paul, aura beaucoup de difficulté à comprendre ce qui se passe sur le moment.

Celui qui se laisse prendre par Jésus entre dans ce qu’il y a de plus naturel, ce qu’il y a de plus réel. Lorsque nous laissons Dieu nous surprendre, nous devenons davantage nous-mêmes. Et c’est ce qui est surprenant, parce que nous ne sommes parfois pas habitués d’être nous-mêmes.

Sans nous en rendre compte, nous avons été des personnages au cours du temps qui ne nous ressemblait pas. Nous avons portés des masques et nous sommes devenus des acteurs, simplement pour être reconnu et acceptés des autres.

C’est visible et nous en avons un bel exemple lorsqu’Elvis Presley était le chanteur de l’heure, le chanteur le plus populaire. Combien d’hommes ont pris sa chevelure et ses favoris comme si cela allait augmenter la qualité de leur personne.

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Les femmes aussi et les jeunes femmes aujourd’hui ont leurs idoles qui chantent. En voyant leur linge, elles pensent se définir dans un genre, mais s’oublient en portant le costume d’une autre personne. Il y a un attrait à porter le linge des stars. Les stars font beaucoup d’argent avec cette gloire éphémère. Les parfums, les vêtements, les chevelures, tout devient objet de marqueting juste pour ressembler à leurs idoles.

Mais lorsque nous devenons nous-mêmes, nous vivons davantage dans une liberté, une liberté qui nous permet de rencontrer Dieu en Jésus. Nous ouvrons la porte à l’Amour de Dieu. Puis Dieu nous aidera à devenir davantage nous-mêmes.

Dans l’Évangile, nous lisons l’histoire de Bartimée, un aveugle qui mendiait. Il était assis au bord du chemin :
« Quand il entendit que c’était Jésus de Nazareth, il se mit à crier : « Fils de David, Jésus, prends pitié de moi ! »

Bartimée se met à crier. Normalement, lorsque nous rencontrons une personne, nous sommes un peu plus réservés. Mais avec Jésus, Bartimée crie ce qu’il a dans le cœur. Ou bien, le cœur ne peut plus retenir la joie et l’amour qu’il porte et il s’élance vers Jésus. Le cœur n’a qu’une place où il est bien et c’est en Dieu, en Jésus. Ensuite, nous aimons les autres de l’Amour de Dieu, bien sûr, mais le lieu naturel de notre cœur est dans le Cœur de Jésus.

Il a aussi une demande. Jésus n’a pas dit un seul mot, que Bartimée lui fait une demande : « Fils de David, Jésus, prends pitié de moi ! »

Jésus, prends pitié de nous! Pourrions-nous dire dans notre cœur : « Jésus, prend soin de nous, reçoit-nous, transforme nous. » Je nous laisse quelques secondes pour le dire dans notre cœur : « Jésus, prend soin de nous, reçoit-nous, transforme nous, guéris-nous. Ramène ma vie à toi. Fais que je puisse me convertir pour de vrai. Jésus, je te laisse m’Aimer. »

Aide-moi à retrouver la vue comme Bartimée. Que je vois le monde comme toi tu le vois Jésus. Aide-moi à réaliser mes prières pour mes enfants et leurs descendances. Viens toucher et transformer le cœur de mes enfants, petits-enfants, ma famille, mes amis. Ouvre leur cœur pour qu’ils puissent te connaitre comme Bartimée et que leur cœur explose de joie et d’amour!

Que l’humanité ouvre son cœur à toi, Jésus.

Merci Jésus d’entendre notre prière. Merci Jésus d’être avec nous présentement et de nous aider à ouvrir notre cœur et à nous laisser Aimer de toi.
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Re: Homélies du Dimanche

Message non lu par Normandt » sam. 30 oct. 2021, 13:30

B Dimanche 31 octobre 21 31e TO

Dt 6, 2-6 Mc 12, 28b-34 He 7, 23-28

Nous sommes assis sur une mine de trésors. Dans le livre du Deutéronome, nous avons un moyen pour être heureux : « Israël, tu écouteras, tu veilleras à mettre en pratique ce qui t'apportera bonheur et fécondité, dans un pays où ruissellent le lait et le miel, comme te l'a promis le Seigneur, le Dieu de tes pères. » En gros, ça nous dit : ‘Écoute et met en pratique ce qui t'apportera bonheur et fécondité.’

Premièrement, écoute. Écoute tout ce qui est de Dieu Trinité et non pas tout ce qui se dit de Dieu un peu partout. Jésus nous a donné son Église Catholique pour que nous ayons des enseignements, des sacrements et l’Eucharistie. Écoute ce qui te conduira à la Sainte Trinité pour l’éternité.
Deuxièmement, met en pratique. Met en pratique ce que tu apprends, découvre, ce qui t’émerveille dans la foi en Jésus-Christ par le Saint Esprit. Met en pratique tout ce qui va te permettre d’avancer dans la foi et ce qui rendra ton entourage plus saint et plus divin.

Ensuite, il y a ce bout de texte que nous connaissons et qui est à méditer régulièrement : « Écoute, Israël : le Seigneur notre Dieu est l'Unique. Tu aimeras le Seigneur ton Dieu de tout ton cœur, de toute ton âme et de toute ta force. »

C’est tout un enseignement en quelques phrases. Il y a : « Écoute » Écoute signifie sois attentif à ce que j’ai à te dire : « Le Seigneur notre Dieu est l’Unique. » Notre Dieu est Un Dieu Unique en Trois personnes.

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Puis la douce recommandation pour notre conversion : « Tu aimeras le Seigneur ton Dieu de tout ton cœur, de toute ton âme et de toute ta force. » Aime le Seigneur ton Dieu. Aimes Dieu Trinité puisqu’Il est Amour et il veut trouver comme un joyau son Amour en toi. Et surtout laisses-toi Aimer de Dieu. Car comment aimer Dieu si tu n’aimes pas la personne qu’il a créée, toi? Dieu t’a créé Amour. Aime-toi en l’Amour de Dieu. Cet Amour rejaillira sur d’autres.

« Tu aimeras le Seigneur ton Dieu de tout ton cœur, de toute ton âme et de toute ta force. » ‘De tout ton cœur, de toute, ton âme, de toute ta force.’ Ouvres ton cœur à la Présence de Dieu. Remets ton âme entre ses mains et il te redonnera la force, tout spécialement dans le Sacrement du Pardon où tu es lavé de ton péché.

Dans l’Évangile selon saint Marc, nous retrouvons un Scribe qui a tout compris : « Fort bien, Maître, tu as raison de dire que Dieu est l'Unique et il n'y en a pas d'autre que lui. L'aimer de tout son cœur, de toute son intelligence, de toute sa force, et aimer son prochain comme soi-même, vaut mieux que toutes offrandes d’holocaustes et de sacrifices. »

Aimer et se laisser Aimer de Dieu vaut plus que : « toutes offrandes d’holocaustes et de sacrifices » que nous pouvons réaliser de nous-mêmes et qui sont souvent des pertes d’énergie. Mais il y a une offrande et un sacrifice qui plaît à Dieu. L’Offrande du Fils sur l’Autel pour notre salut.
Saint Ambroise nous dit : « Le corps du Christ dans le sacrement est vraiment la chair du Christ. Ce sacrement est donc vraiment le sacrement de sa chair.

Le Seigneur Jésus le proclame lui-même : Ceci est mon corps. Avant la bénédiction par les paroles célestes, [c’est du pain et du vin] Après la consécration, c'est son corps que l'on désigne. Lui-même parle de son sang. Avant la consécration, on parle autrement ; après la consécration, on nomme le sang. Et tu dis : «Amen», c'est-à-dire : « C'est vrai. » Ce que la bouche prononce, que nous le reconnaissions. Ce que la bouche exprime, que le cœur en ait la conviction. »

Dans cette Eucharistie, reconnaissons ce que nous vivons, ce que nous recevons. Et comme l’a dit Saint Augustin : « Deviens ce que tu reçois, le Corps du Christ. »
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Re: Homélies du Dimanche

Message non lu par Normandt » sam. 06 nov. 2021, 13:11

Homélie Dimanche 7 novembre 21 32e TO
Mc 12,38-44 1 Rois 17,10-16. / Ps 146(145),7.8-9a.9bc-10. / Heb. 9,24-28

Pierre a déjà dit à Jésus : « Seigneur, vers qui irions-nous ? Tu as les paroles de la vie éternelle » Jn 6, 68. Nous avons mille et une choses à réaliser. Nous pensons à plusieurs choses en même temps. Il nous est proposés aussi des aventures, des voyages, des sorties.

Mais, comme Pierre le mentionne, il n’y en a qu’un qui nous offre : « les paroles de la vie éternelle ». Où allons-nous? Quel est le but principal de notre vie? Pour nous, dans cette église, nous sommes choyés, nous avons tout. Nous avons Jésus, le Père, le Saint-Esprit, nous avons Marie, les Apôtres, les saintes et les saints, les anges et les archanges, nous avons des frères et des sœurs qui partagent la même foi, nous les voyons le dimanche, nous avons tout! Nous recevons le trésor de l’Église et ce trésor contient tout ce dont nous est nécessaire. Qu’est-ce que nous pouvons demander de plus?

Nous pouvons nous demander si nous avons réussis à rejoindre des personnes en dehors de la messe du dimanche. Sûrement que nous y avons pensé, que nous avons osé parler de Jésus là où nous ne le ferions pas avant. Nous pouvons nous féliciter d’y déployer les efforts.

Jésus a « les paroles de la vie éternelle » Et nous poser cette question. Seigneur Jésus : ‘À qui d’autre irions-nous’.

Pour les personnes qui ne sont pas avec nous le dimanche, qu’est-ce que nous pouvons faire de plus avec elles. Est-ce que nous pouvons changer notre manière de parler de l’Église?

Est-ce que nous croyons que Jésus a placé cette Église dans notre vie et que Jésus est le seul que nous avons à suivre et à vanter ses mérites?

Est-ce que Jésus est vraiment important dans notre vie et croyons-nous que Jésus est ce qu’il y a de plus important pour les personnes dans le monde?
Être chrétiens, c’est de chercher tous les moyens disponibles pour offrir la foi, reçue de Dieu, à d’autres personnes qui ne sont pas à l’église, qui ne sont pas dans notre cercle de sœur et de frères.

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C’était la seule mission de Jésus au milieu de nous. Jésus n’avait pas d’autre but que de transmettre le message de Vie, d’Amour, de Vérité de Dieu. Jésus n’a pas cessé d’interpeller les personnes sur sa route. Il nous invite à plus d’audace, à trouver plus de moyens pour évangéliser.

La veuve dont parle Jésus, qui dépose tout son avoir, tout son être dans le trône du Temple, elle a compris que seul Dieu est la raison majeure de notre existence et il est la réponse à la fin de nos jours. Oui, nous devons soutenir les églises bâtisses avec de l’argent, mais nous devons soutenir l’Église davantage de la foi, de notre expérience, du message de Jésus à transmettre.

Beaucoup de personnes cherchent Jésus, mais elles ne trouvent pas les personnes pour les y conduire.

L’Église est le sommet de ce que Dieu nous offre pour toucher notre cœur et le cœur des autres. Croyons-nous assez pour vouloir transmettre Jésus aux plus jeunes générations?

Ensuite, nous aurons à penser à les soutenir et les former pour qu’elles deviennent les prochaines générations qui vont transmettre la foi. Qu’est-ce que nous répondons à Jésus?

Soyons de plus en plus attentifs, attentives aux personnes sur notre route et essayons de trouver de nouvelles manières de leur parler de Jésus. Laissons-nous inspirer par Jésus pour toucher le cœur des personnes.
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Re: Homélies du Dimanche

Message non lu par Normandt » sam. 13 nov. 2021, 15:26

Dimanche, 14 novembre 21 33e TO
Mc 13,24-32 Dn 12,1-3. / Ps 16(15),5.8.9-10.11. / Heb. 10,11-14.18

Encore dernièrement, nous entendons des personnes parler des tribulations des fins dernières. Selon cette idée, il y aurait des jours de noirceur et qu’ensuite une grande tribulation envahira le monde et ce sera la fin des temps ou la fin d’un temps.

Cette prophétie de malheur circule assez librement de génération en génération. Saint Paul parlait déjà de fins dernières. L’Ancien Testament le mentionne aussi. Mais qu’en est-il réellement? Possiblement que Paul pensait qu’avant de mourir, il verrait le retour de Jésus.

Mais Jésus n’est pas revenu comme Paul l’avait imaginé. Encore une fois, Dieu a son plan et nous ne sommes pas toujours au courant de ce que Dieu réalise et comment il le réalise.

Or, ce qui est certain, c’est que Jésus semble ne pas être revenu encore. Alors, encore aujourd’hui, il y a des personnes qui pensent que Jésus va revenir, qu’il y aura une grande tribulation de crainte, de noirceur, que ce sera l’épouvante sur la terre. Mais ces signes ont toujours été là.

Revoyons cette manière de penser plus sobrement. Les tribulations, la crainte, la peur, fait partie de toutes les générations, sans exception. Nous vivons des temps de détresse de souffrances et aussi des temps de paix.

Trop souvent nous attendons Jésus, même si nous savons qu’il est déjà présent dans l’Eucharistie, lorsqu’il est présent dans la Messe, dans nos cœurs, dans sa Parole. Nous disons bien que Jésus reviendra dans la prière du Gloire au Père : « Au Dieu qui vient pour les siècles des siècles. » Mais, nous disons aussi qu’il est et qu’il était. Nous sommes là aujourd’hui en ce moment. Nous ne sommes plus dans le hier et nous ne sommes pas encore dans le demain. Nous sommes dans le maintenant avec Dieu qui est là, en ce moment. Puisque Dieu nous donne la vie en ce moment, il est avec nous en ce moment.

Et les tribulations sont surtout chacune de nos conversions. Chaque fois que nous revenons à Dieu, nous devons laisser tomber quelque chose, nous devons passer au travers de ce qui nous garde captif. Chaque nuit, nous dormons dans une certaine noirceur et le matin nous nous éveillons devant le soleil. Or, le Soleil de Dieu est toujours présent avec nous et il veille sur nous. Entrons dans la confiance la plus totale des enfants de Dieu. Laissons-nous Aimer de Dieu.

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Jésus lui-même parle des grandes tribulations : « En ces jours-là, après une pareille détresse, le soleil s’obscurcira et la lune ne donnera plus sa clarté ; les étoiles tomberont du ciel, et les puissances célestes seront ébranlées. Alors on verra le Fils de l’homme venir dans les nuées avec grande puissance et avec gloire. » Ce langage de l’Évangéliste Marc est seulement pour signifier qu’il y a une manifestation de Dieu. Que Dieu est présent.

Marc utilisait le langage de ses ancêtres lorsqu’ils parlaient de Dieu qui se manifeste à l’humanité. Les gens en avaient peur. Nous retrouvons le même langage dans l’Ancien Testament et aussi dans l’Apocalypse.

Lorsque Dieu nous rejoint, notre existence est ébranlée, ce qui est une joie au lieu d’une peur, nous vivons une transformation entre qui nous étions avec nos faiblesses, notre orgueil pour être transformés en une plus grande confiance et une transformation en profondeur. Ça ébranle la personne, tout simplement. Le printemps renaît en nous, comme les feuilles repoussent sur l’arbre après l’hiver.

Dieu nous ébranle, mais seulement pour nous rendre meilleurs en lui, avec lui. Pour nous, il y a le combat entre le bien et le mal, puis la guérison et ensuite, la marche décisive à la suite de Jésus qui est notre Roi et le Roi de l’univers.

Continuons de nous laisser ébranler par Dieu et de nous laisser transformer en profondeur pour devenir des saintes et des saints. Lorsque nous permettons à Jésus de passer dans notre vie, son Amour transforme tout.
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Re: Homélies du Dimanche

Message non lu par Normandt » sam. 20 nov. 2021, 15:19

Dimanche 21 novembre 21 Solennité du Christ, Roi de l'Univers
Jn 18,33b-37 Dn 7,13-14. / Ps 93(92),1ab.1c-2.5. / Apoc. 1,5-8

Daniel nous raconte sa vision : « Je voyais venir, avec les nuées du ciel, comme un Fils d’homme ; il parvint jusqu’au Vieillard, et on le fit avancer devant lui. » Daniel nous parle du Père comme d’un Vieillard et de Jésus comme le Fils d’homme qui avance vers lui. Ça ressemble beaucoup à une cérémonie qui se passe dans le Royaume de Dieu.

Daniel continue: « Et il lui fut donné domination, gloire et royauté ; tous les peuples, toutes les nations et les gens de toutes langues le servirent. Sa domination est une domination éternelle, qui ne passera pas, et sa royauté, une royauté qui ne sera pas détruite. » À Jésus, il lui fut donné domination.

Lorsque nous parlons de simples humains et que nous leurs ajoutons le mot « domination » nous avons beaucoup de raisons de le craindre. Mais pour Dieu, il n’en est pas ainsi. Sa domination et son autorité sont les effets de l’Amour Pur, Réel, Vrai. Imaginons le plus grand Amour et nous comprendrons un peu ce qu’est la réelle domination de Dieu, puisque son Amour est à l’infini du plus grand amour que nous pouvons imaginer.

L’autorité et la domination de Dieu vient avec une douceur extrême. D’ailleurs, si nous observons la vie de Jésus, il n’a fait que vouloir nous conduire à l’Amour de Dieu par ses paroles et par ses gestes. Il aurait pu se défendre avec l’autorité qu’il avait sur ses Apôtres et qu’a-t-il fait? Lors de sa capture, Pierre a coupé l’oreille d’un subalterne. Et Jésus a demandé à Pierre de se calmer. Puis, Jésus a recollé l’oreille sur la tête du malheureux.

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Le Père et le Saint Esprit ne font rien de plus et rien de moins que Jésus. La Trinité est Amour. Et l’Amour de Dieu est la seule domination que nous ayons besoin. L’Amour de Dieu est la seule domination qui nous est nécessaire. C’est un baume sur nos blessures, c’est un parfum de guérison, c’est Dieu qui nous demande d’aimer et c’est lui qui aime en nous et par nous. Son Amour veut passer par nous pour rejoindre toutes les personnes de notre paroisse.

C’est cela la gloire et la royauté de Jésus. C’est ce qui fait qu’il est Roi. Sa gloire est tout simplement son Amour qui brille en nous. Dans les films et dans le monde, nous voyons souvent la gloire avec des bracelets d’or, des limousines, des châteaux flamboyants, mais l’Amour de Dieu est tout autre. La gloire de Dieu est sobre mais significative, elle est brillante mais non aveuglante, elle est Amour non écrasant. L’Amour de Dieu ne nous pèse pas, sinon ce n’est pas de l’Amour.

Qui ne voudrait pas d’un tel Roi. Jésus est le Roi que nous observons en nous et dans les autres. Nous pouvons réaliser un grand nombre d’activités dans l’église, mais si nous ne pensons pas à évangéliser les autres qui ne sont pas dans l’église, nous sommes dans une église qui ne brille pas, dans une église qui s’éteint.

La première mission des chrétiens et des chrétiennes, c’est de porter un message de paix, d’espérance d’Amour reçu de Dieu, aux autres.

Pilate, dans l’Évangile, ne semble pas trop savoir ce qu’il dit à Jésus. C’est à nous demander si notre perception de Jésus est saine, claire et honnête. Voyons-nous Jésus comme il est ou comme nous pensons qu’il est?

Lorsque Pilate di à Jésus : « Alors, tu es Roi? » Il ne le demande pas à Jésus pour l’adorer, mais pour le condamner. Poser la question à Jésus : « Alors, tu es Roi? » cela a deux sens. Premier sens : « Si tu dis que tu es Roi, c’est normal que certains Juifs veuillent ta mort. » Et la deuxième manière serait de voir Jésus comme le Roi de l’humanité et de l’univers, comme Dieu. Jésus est Dieu.

Et pour chacun chacune de nous, quelle est la royauté de Jésus pour nous? Qui est le Jésus Roi de ma vie? Est-il réellement le Roi de ma vie ou l’homme comme d’autres hommes dont je dois me méfier? Prenons un peu de temps, des jours, des semaines pour méditer quel est le Jésus que nous avons fabriqués pour nous et quel est le Jésus qui devrait être réellement notre Roi!
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Re: Homélies du Dimanche

Message non lu par Normandt » sam. 27 nov. 2021, 15:18

Dimanche 28 novembre 21 1er Avent
Lc 21,25-28.34-36 Jér. 33,14-16. / 1 Thess. 3,12-13.4,1-2

Saint Paul nous ouvre bien la porte de la première semaine de l’Avent : « Que le Seigneur vous donne, entre vous et à l’égard de tous les hommes, un amour de plus en plus intense et débordant, comme celui que nous avons pour vous. » Il nous souhaite un Amour intense et débordant. Qui ne voudrait pas vivre un tel Amour?

C’est ce qui nous est offert d’ici Noël, mais aussi pour la continuité de notre vie. C’est notre premier souhait que de recevoir l’Amour débordant de Dieu. Au plus profond de nous, c’est ce à quoi nous aspirons.

La deuxième partie de cette phrase de Paul est plus engageant : « un amour de plus en plus intense et débordant, comme celui que nous avons pour vous. » Paul est convaincu qu’il aime de l’Amour de Dieu. Même s’il reconnait ses limites, il sait que l’Amour débordant de Dieu doit passer par sa vie pour rejoindre toutes les personnes, sans exception.

Prenons quelques secondes pour demander à Dieu de rejoindre le cœur des personnes de nos familles, nos amis et l’humanité.

Jésus, viens toucher le cœur de toutes les personnes que je porte en moi, et aussi les personnes que je ne connais pas et qui ont tellement besoin de ton Amour. Merci Seigneur Jésus!

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Puis Paul continue : « Qu’il affermisse vos cœurs, les rendant irréprochables en sainteté devant Dieu notre Père, lors de la venue de notre Seigneur Jésus avec tous les saints. Amen. » Nous pouvons aussi dire cette prière pour les personnes dont nous voulons que Dieu les touche : « Qu’il affermisse vos cœurs, les rendant irréprochables en sainteté devant Dieu notre Père, lors de la venue de notre Seigneur Jésus avec tous les saints. Amen. »

Comme pour notre cœur à nous, nous voulons que tous les cœurs s’affermissent et deviennent irréprochables en sainteté devant Dieu.

Que notre cœur vive de la promesse d’Amour infini de Dieu. Osons demander tout ce qu’il y a de mieux à Dieu pour que le monde devienne meilleur. Que notre cœur rayonne de l’Amour de Dieu sur le monde.

Jésus nous dit : « Redressez-vous et relevez la tête, car votre rédemption approche. » Lorsque nous faisons notre possible pour faire connaitre Jésus, nous pouvons relever notre tête et être confiant que nous serons membres de la rédemption de Jésus qui approche. Nous serons transformés dans l’Amour de la Trinité.

Ensuite, Jésus nous offre le moyen de continuer à cheminer dans l’Amour de la Trinité : « Restez éveillés et priez en tout temps : ainsi vous aurez la force d’échapper à tout ce qui doit arriver, et de vous tenir debout devant le Fils de l’homme. »

C’est certain que lorsque nous dormons, nous ne sommes pas réveillés. Mais être éveillés en dormant c’est d’avoir offert notre nuit à Jésus. Et au réveil, nous offrons notre journée à Jésus.

Pour échapper aux situations difficiles, demeurons dans la prière et soyons constamment conscients que Jésus est avec nous, partout. Gardons Jésus, Marie et Joseph dans toutes nos activités et nous verrons le monde se transformer pour un monde meilleur, un monde qui entre dans la joie de la promesse de Dieu.
Merci Seigneur de m'Aimer, merci pour ton Amour
qui passe de mon coeur, au coeur de ma famille,
de mes amis et de l'humanité.

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Re: Homélies du Dimanche

Message non lu par Normandt » sam. 04 déc. 2021, 15:06

Dimanche 5 Décembre 2021 2e de l'Avent
Lc 3,1-6 Baruch 5,1-9. / Ps 126(125),1-2ab.2cd-3.4-5.6. / Ph. 1,4-6.8-11

« Il s'en va, il s'en va en pleurant, il jette la semence ; il s'en vient, il s'en vient dans la joie, il rapporte les gerbes. » Combien de fois pendant notre vie nous pouvons dire ces paroles du livre des Psaumes. « Il s'en va, il s'en va en pleurant, il jette la semence ; il s'en vient, il s'en vient dans la joie, il rapporte les gerbes. » Le cheminement conduit vers la lumière, vers la joie, chaque jour et plus spécialement pendant ce temps de l’Avent.

En ce 2e Dimanche de l’Avant, nous prenons conscience des instants dans notre vie où nous avons de la difficulté à placer notre confiance en Dieu et à vivre le présent. Nous en prenons conscience parce que remonte en nous la nostalgie des années passés avec notre famille, nos amis ou toutes sortes de raisons qui s’entrecroisent. C’est le moment de rendre grâce à Dieu pour tout ce que nous avons vécu de bien, de bon, de vrai dans notre vie et aussi un moment propice pour pardonner des personnes et nous pardonner à nous-mêmes.

Dans le livre de Baruch il est écrit : « Debout, Jérusalem ! tiens-toi sur la hauteur, et regarde vers l'orient : vois tes enfants rassemblés du levant au couchant par la parole du Dieu Saint ; ils se réjouissent parce que Dieu se souvient. » Ça nous fait penser à un autre passage : ‘Jérusalem, quitte ta robe de tristesse, Jérusalem, chante et danse pour ton Dieu!’

Chantons dans notre cœur et dansons de vivre la paix du moment présent. Nous remettons tout à Dieu pour que Jésus puisse naître dans la paix de notre cœur. Que Dieu nous libère encore pour recevoir Jésus en notre vie.

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« Dans ma prière, nous confie saint Paul, je demande que votre amour vous fasse progresser de plus en plus dans la pleine connaissance et en toute clairvoyance pour discerner ce qui est important.

Ainsi, serez-vous purs et irréprochables pour le jour du Christ, comblés du fruit de la justice qui s’obtient par Jésus Christ, pour la gloire et la louange de Dieu. »
L’Amour qui nous vient de Dieu. Que notre cheminement dans la foi nous encourage dans notre marche pour rencontrer le Seigneur. Puissions-nous discerner ce que nous avons le plus besoin pour demeurer en Dieu.

Jésus vient pour nous offrir la vie, la vérité et il veut que nous demeurions dans le chemin qui nous conduit là où les saintes et saints nous ont précédé, dans le Royaume de Dieu. Gardons notre cœur à l’écoute de la volonté de Dieu, comme Marie a son cœur collé au Cœur de Jésus présentement. Joseph aussi a le cœur collé sur Jésus.

Notre espérance est en l’Enfant Jésus. Nous sommes émerveillés avec Marie et Joseph qui vivent en sa Présence, où Dieu ose prendre place dans le ventre de la Vierge pour venir nous libérer des esclavages et nous montrer comment avancer libres et confiants vers le salut promis.

« À travers le désert, [la] voix [de Jean le Baptiste] crie : Préparez le chemin du Seigneur, rendez droits ses sentiers. » Préparons notre cœur, laissons tomber ce qui nous retient d’avancer entiers et confiants vers la nuit de Noël, libérés des esclavages, dans la paix et la joie. Nous avons le droit d’être heureuses, heureux dans notre cœur même si parfois des situations nous conduit vers la souffrance.

Lorsque nous avancerons pour communier, pensons que nous sortons de l’Égypte, de nos esclavages, de nos habitudes, de ce qui nous retenait, des illusions, des idoles de toutes sortes, sortons de l’Égypte et marchons dans l’allée comme si nous traversions la Mer Rouge vers le pays où coulent le lait et le miel, la rive de notre salut. Préparons notre coeur pour recevoir l’Eucharistie.
Merci Seigneur de m'Aimer, merci pour ton Amour
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Re: Homélies du Dimanche

Message non lu par Normandt » sam. 11 déc. 2021, 17:33

Dimanche 12 décembre 2021 3e de l'Avent
Lc 3,10-18 Soph. 3,14-18a. / Is 12,2-3.4bcd.5-6. / Philip. 4,4-7

Nous ne pouvons pas imaginer toute la joie que peut contenir notre vie à savoir que notre Sauveur, le Seigneur dont nous voulons suivre, est le sommet de l’espérance de notre monde. Imaginons la plus grande joie qui existe et encore nous n’avons pas saisi l’éclat saisissant de la joie. L’Amour de Dieu est à l’infini de la plus grande joie que vous avons vécu jusqu’ici.

Dans le livre de Sophonie, nous lisons : « Pousse des cris de joie, fille de Sion ! Éclate en ovations, Israël ! Réjouis-toi, de tout ton cœur bondis de joie, fille de Jérusalem ! » Cette fille de Sion, c’est Marie. Cette fille de Jérusalem a toutes les raisons de se réjouir, de tressaillir d’allégresse. Elle porte le Sauveur.

Souvent, au travail, lorsque je souriais, des personnes me disaient : ‘pourquoi tu souris’ comme si mon sourire était suspect ou que je cachais quelque chose. Si nous sourions au travail, certains patrons pensent que nous n’avons pas assez de travail et ils vont nous en donner davantage. Par contre, si les employés montrent qu’ils sont sous le poids de leur travail, c’est signe qu’ils en ont assez, ils ne peuvent pas en supporter davantage.

Le sourire n’est pas assez valorisé dans notre monde. Nous lui attribuons trop souvent des motifs négatifs. Nous entendrons parfois cette remarque. Cette personne-là ne devrait pas sourire, je sais que ça ne va pas bien dans sa vie. Nous pouvons donc percevoir le sourire comme un mensonge.

Le sourire qui vient du cœur est signe d’une joie autre, d’une joie supérieure, d’une joie entière qui vient de Dieu. Il serait bien de trouver des moyens d’encourager le sourire dans le monde. Un jour, au travail, un patron me pose la question : « Pourquoi Normand es-tu toujours souriant? » Sans trop y réfléchir, ma réponse fut surprenante : ‘Si tout le monde était souriant sur la planète, il n’y aurait pas de misère.’ Je savais que ma joie posait question à mon entourage. Cela ne veut pas dire que je n’ai pas des moments de souffrances, d’inquiétude, de peine comme tout le monde, mais je ressens au cœur de mon être une joie profonde. Ce n’est donc pas parce que je rirais des autres non plus.
Parfois, j’ai tellement de joie que ça devient insupportable. Je ne suis pas capable de le prendre. Je l’offre à Jésus pour une autre personne ou je lui demande de me le garder pour plus tard.

« Pousse des cris de joie, fille de Sion ! Éclate en ovations, Israël ! Réjouis-toi, tressaille d'allégresse, fille de Jérusalem ! » Pourquoi en serait-il autrement? Si nous croyons que Dieu est Amour et que la manifestation de l’Amour est la joie, nous devons porter davantage attention à cette joie qui jaillit de notre cœur.

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Pendant une partie de sport, lorsque notre équipe compte, nous poussons des cris de joie ! Pourquoi est-il légal de nous réjouir dans nos arénas et que nous sommes étouffés de le faire lors de situations simples de notre vie comme pour un résultat scolaire, une nouvelle réalisation, pour un effort de prière et de partage? Il y a tellement d’occasions de laisser notre joie paraître… tout cet Amour de Dieu que nous portons dans notre cœur.

Saint Paul nous dit : « Soyez toujours dans la joie du Seigneur ; je le redis : soyez dans la joie. » Soyons toujours dans la joie ou au moins laissons toujours paraître notre joie. Cela n’empêche pas les 5 % de notre vie qui ne va pas, mais nous avons le droit de vivre notre joie. « En toute circonstance, priez et suppliez, tout en rendant grâce, pour faire connaître à Dieu vos demandes, » continue saint Paul. Dans la joie, travaillons avec le Seigneur.

Si Saint Jean Baptiste préparait la foule à la venue de notre Seigneur Jésus, nous pouvons préparer les cœurs par notre joie contagieuse. Nous n’avons pas à développer notre joie, nous n’avons qu’à la trouver dans notre cœur et la laisser jaillir sur toutes les personnes qui nous entourent. Nous sommes saturés de joie et ce qui nous fait mal, c’est de ne pas laisser notre joie sortir, ou que les autres ne l’accueillent pas.

La présence de Jésus en Marie est la joie de Joseph et Marie et aussi notre plus grande joie à nous puisque notre joie c’est Dieu. Jésus est porteur de la joie. Jésus nous invite au bonheur.

Pendant cette Eucharistie, puissions-nous laisser notre joie se répandre comme une rosée afin que le monde autour de nous puisse croire en une vie plus belle et remplie d’espérance.

Pendant le partage de la paix tantôt, je vous invite à ressentir la joie de Dieu vous envahir.
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Re: Homélies du Dimanche

Message non lu par Normandt » sam. 18 déc. 2021, 14:06

Dimanche 19 décembre 2021 4e de l'Avent
Lc 1,39-45 Michée 5,1-4a. / Ps 80(79),2ac.3b.15-16.18-19. / Heb. 10,5-10

Que notre cœur rayonne de la foi de Marie qui porte Jésus et devant la promesse de notre salut en lui : « Il se dressera et il sera leur berger par la puissance du Seigneur, par la majesté du nom du Seigneur, son Dieu. Ils habiteront en sécurité, car désormais il sera grand jusqu’aux lointains de la terre, et lui-même, il sera la paix ! »

La paix qui donne la joie, c’est de savoir que notre Seigneur et Berger sera celui qui nous conduira dans le royaume de Dieu. Il nous veut vivants pour l’éternité.
Il vient lui-même nous donner l’espérance et nous montrer la route à suivre pour obtenir la sainteté. Nous avons tout en Jésus, nous recevons tout en lui.

Comme Marie est attentive à ce qui se passe en elle, comme elle est tournée vers son intérieure et en relation intime avec Jésus, nous sommes aussi invités à garder notre attention sur Jésus pour soutirer le maximum de sa promesse à nous conduire à la sainteté. Il est le seul qui peut le réaliser en nous.

Assurons-nous de le garder avec nous pendant ce temps de réjouissance et d’en parler avec notre famille, simplement. Par exemple, en disant : « C’est la fête de Jésus! » « J’ai amélioré la crèche cette année. » « On lève notre verre à Jésus! » Des petites phrases simples aident à rendre Jésus présent pendant les festivités de Noël.

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Comme il est mentionné dans l’Évangile, Marie est en marche et elle porte avec joie la bonne nouvelle dans sa famille : « Marie se mit en route et se rendit avec empressement vers la région montagneuse, dans une ville de Judée. Elle entra dans la maison de Zacharie et salua Élisabeth. »

Nous sommes en route aussi avec les préparatifs de la fête de Noël. Pensons de porter Jésus en nous dans les magasins, dans l’auto, dans la cuisine, dans les préparations des décorations. Profitons-en pour réciter davantage de prières pendant ce temps de réjouissance.

Demandons aussi à Jésus de bénir les membres de notre famille. Merci Jésus de bénir les membres de ma famille. Merci de toucher leur cœur. Donne-leur de goûter ta présence.

Merci Jésus de rejoindre ma famille en ce moment. Merci de venir les remplir de ton Amour, de ta joie, de ta bienveillance. Merci Jésus pour tout ce que tu fais pour ma famille en ce moment.

Passons le temps de la Naissance de Jésus… avec Jésus.
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Re: Homélies du Dimanche

Message non lu par Normandt » sam. 25 déc. 2021, 14:09

Dimanche 26 décembre 2021 Sainte Famille
Lc 2,41-52 1Sam. 1,20-22.24-28. / Ps 84(83),2-3.5-6.9-10. / 1 Jn 3,1-2.21-24

Combien de fois entendons-nous aujourd’hui : « Je ne veux pas forcer mon enfant à aller à l’église. » Les parents vont forcer l’enfant à apprendre à parler et à marcher. Ils vont forcer l’enfant à aller dormir et à se lever le matin. Ils vont forcer l’enfant à les suivre. Ils vont aussi forcer l’enfant à la pratique le sport et à aller à l’école.

À l’école, l’enfant est assis pendant environ 6 heures par jour. Et ce sera comme ça pendant toutes ses études. Assis, écouter, écrire. Forcer l’enfant de cette manière, nous savons que c’est important pour lui. Or, nous n’avons pas l’impression de le forcer, mais nous croyons l’encourager. C’est un geste d’amour envers l’enfant, de la part des parents.

Mais il n’est pas question de forcer l’enfant à aller à l’église. Pourtant, s’il y a un lieu où cela est majeur pour l’éveil de la conscience de l’enfant, c’est bien à l’église, à écouter les paroles de sagesse de Dieu et de le recevoir dans l’Eucharistie, savoir pardonner, savoir vivre en communauté, s’avoir s’arrêter, découvrir le silence et prier Dieu. L’église est un endroit silencieux pour apprendre à écouter Dieu dans notre cœur. Et toute personne qui suit véritablement Jésus, redonne dans la communauté de manière admirable.

Donc, nous encourageons l’enfant à aller à l’école, mais nous le forçons à aller à l’église. Les parents devraient commencer à dire aux enfants : « Nous t’encourageons à aller à l’église, parce que c’est bon pour toi.

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Mais il y a encore plus difficile que de conduire un enfant à l’église et c’est de lui faire manger des légumes.

Le rôle de la famille chrétienne catholique est de conduire son enfant à l’église d’une manière naturelle. Peu importe si l’enfant court dans l’église, l’important est qu’il soit là. Nous ne sommes plus habitués de voir des enfants courir. Si nous vivions dans des familles avec de nombreux enfants, nous serions habitués. Ce n’est plus le cas. Et voir un enfant bouger dans l’église nous distrait.
Le silence dans l’église lui apprendra le silence. Par contre, ne pas l’accueillir dans l’église et nous perdons des générations qui ne sont plus évangélisées.

Joseph et Marie sont obéissants lorsqu’ils portent Jésus au temple, huit jours après sa naissance, pour le présenter à Dieu. En général, toutes les familles font ça encore aujourd’hui. Dès qu’elles le peuvent, elles conduisent l’enfant à l’église pour le faire Baptiser.

Puis à douze ans, Jésus trouve tout naturel d’aller visiter la maison de Dieu pour l’apprivoiser. Jésus est : « assis au milieu des docteurs de la Loi : il les écoute et leur pose des questions, et tous ceux qui l’entendent s’extasient sur son intelligence et sur ses réponses. » Dieu est au milieu des humains, dans son temple.

À douze ans, les adolescents recherchent leur identité et leurs racines personnelles. Ils ont aussi à découvrir qui est l’auteur de leur vie. Dieu est l’ultime racine de la vie. Il est important de le connaitre. Encourager un enfant à connaitre Dieu, c’est lui permettre de ne pas être seul lorsqu’il vivra une épreuve. C’est lui permettre d’être reconnaissant à Dieu de lui permettre de réaliser du bien.

Marie et Joseph pensaient vivement que Jésus était perdu. Les villes ne sont jamais loin du désert. Et la crainte est vive de penser que leur enfant aurait pu entrer dans le désert. Aussi, un enfant ne devait pas être dans le temple, à moins peut-être s’il est le premier né du grand-prêtre du temple, comme le jeune Samuel et son père Éli. Le jeune Samuel dormait dans le temple. Or, Jésus, de famille noble et descendant de David, ne semble pas être le fils d’un grand prêtre. Par contre, ce que ses parents ne savent pas, c’est que Jésus est le Grand-Prêtre de tous les temps.

Mais cela sera découvert plus tard après avoir étudié la vie de Jésus. Nous savons maintenant que la place de Jésus est dans le temple, éternellement. Il est notre Grand-Prêtre aujourd’hui qui offre sa vie sur l’Autel et qui consacre lui-même le pain et le vin.
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Re: Homélies du Dimanche

Message non lu par Normandt » sam. 01 janv. 2022, 15:08

C Dimanche 2 Janvier 2022
Mt 2, 1-12 Ep 3, 2-3a.5-6 Is 60, 1-6

« Debout, Jérusalem ! Resplendis : elle est venue, ta lumière, et la gloire du Seigneur s'est levée sur toi. » Debout tous les humains, debout (paroisse), « Resplendis : elle est venue, ta lumière, et la gloire du Seigneur s'est levée sur toi. » Notre Lumière brille en Jésus le Roi de notre cœur.

« Voici que les ténèbres couvrent la terre, et la nuée obscure couvre les peuples. Mais sur toi se lève le Seigneur, sur toi sa gloire apparaît. » Ce qui nous est offert dans le monde n’est pas si évident à discerner et choisir. C’est difficile de savoir ce qui est vrai et réel de ce qui ne l’est pas.

Pour voir clair, nous devons plonger dans le Cœur de Jésus, si nous voulons échapper à la manière de penser des femmes et des hommes d’aujourd’hui qui prônent que la vie humaine est réduite à être des humains de consommation et de compétition. Cela provoque la peur de la vérité et de la réalité. Cette peur n’est pas de Dieu.

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Aujourd’hui, nous sommes devant trois scènes importantes. La première, [[dans le coin gauche]], nous retrouvons Hérode le Grand qui est forcené, dans son monde sans valeurs humaines, qui ne pense qu’à lui; un roi qui vit seul dans son château et qui ose lancer une offensive contre des enfants de deux ans et moins.

Hérode veut détruire la vie de Jésus, parce qu’il craint de perdre sa royauté sur un monde qu’il pense posséder.

Dans la deuxième scène, en plein centre des deux autres, Jésus est endormi dans sa mangeoire. Marie et Joseph sont près de lui et la chaleur des animaux le gardent au chaud. Jésus vient pour dominer, avec Amour.

Saint Paul nous le déclare : « Dieu (…) par révélation, m'a fait connaître le mystère du Christ. » Connaître le mystère du Christ, connaître le Christ et demeurer dans le Christ, c’est la base de notre vie.

Dans le coin droit, dans la troisième scène, des rois, prêtres païens de la tribu de Maggi, ils vivent un passage. Il est écrit qu’ils ont été guidés par une étoile, mais une étoile ne peut pas guider des personnes aussi clairement. Il doit y avoir plus. Les Rois Mages devaient déjà être en recherche du sauveur de l’humanité. Ils ont été guidés dans leur cœur.

Normalement, l’or, l’encens et la myrrhe était des cadeaux offerts aux rois de la terre, par obligation. Le peuple n’a pas d’autre choix que de leur remettre. Ce qui est particulier avec Jésus c’est qu’il n’a rien demandé et il les a reçus. Ces rois mages ont suivi leur cœur. Et dans leur cœur quelque chose leur a dit que Jésus est le Sauveur du monde. Tous les grands livres de science et les étoiles ne leur ont pas appris ça.

Les Rois Mages nous ressemblent beaucoup. Ils doivent choisir dans leur cœur qui ils veulent servir. Ils sont premièrement confrontés à la réalité d’Hérode, mais ils ne demeurent pas avec Hérode. Non seulement Hérode ne peut pas connaître les plans de Dieu, il essaie de passer par les Mages pour avoir des réponses.

Si nous cherchons Jésus, il se laisse trouver. Les personnes qui cherchent comme Hérode ne trouveront pas Jésus. Hérode ne l’a pas trouvé. Les Mages ont trouvé Jésus et ils l’ont adoré.

Lorsque nous trouvons Jésus, nous pouvons resplendir de sa Lumière, vibrer dans son Amour et demeurer avec Lui pour l’éternité. Comme pour les Rois Mages, nous devons décider entre Jésus, qui est au Centre, ou Hérode dans le coin gauche. Trouver Jésus, c’est accueillir sa Lumière, son Amour et le partager entre nous, c’est espérer pour une monde plus beau, une vie qui a du sens, une vie de confiance et de foi en Jésus.

Pendant cette Eucharistie, remettons à Jésus tout ce qui nous coupe de l’Amour et plongeons-nous dans le Cœur de Jésus-Enfant afin de grandir avec Lui en sagesse, en profondeur et en grâce.
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Re: Homélies du Dimanche

Message non lu par Normandt » sam. 08 janv. 2022, 13:40

C Dimanche 9 Janvier 2022 Baptême du Seigneur
Lc 3, 15-16.21-22 Tt 2, 11-14 ; 3,4-7 Is 40, 1-5.9-11

Dans le livre d’Isaïe, il y a déjà un avant-goût du prophète Jean Baptiste qui annonce le Baptême qui s’en vient : « Une voix proclame : « Dans le désert, préparez le chemin du Seigneur ; tracez droit, dans les terres arides, une route pour notre Dieu. » Saint Jean sera en effet la voix qui crie dans le désert et qui invite le monde entier à la conversion du cœur et au Baptême. Ensuite l’Esprit Saint nous baptise dans le Feu.

Selon le catéchisme de l’Église Catholique au numéro 1116, les sacrements sont des: « " Forces qui sortent " du Corps du Christ (cf. Lc 5, 17 ; 6, 19 ; 8, 46), toujours vivant et vivifiant, [des] actions de l’Esprit Saint à l’œuvre dans son Corps qui est l’Église, les sacrements sont "les chefs-d’œuvre de Dieu" dans la nouvelle et éternelle Alliance.

1127 Célébrés dignement dans la foi, les sacrements confèrent la grâce qu’ils signifient (cf. Cc. Trente : DS 1605 et 1606). Ils [Les sacrements] sont efficaces parce qu’en eux le Christ lui-même est à l’œuvre : c’est [le Christ] qui baptise, c’est Lui qui agit dans ses sacrements afin de communiquer la grâce que le sacrement signifie. Le Père exauce toujours la prière de l’Église de son Fils qui, dans l’épiclèse de chaque sacrement, exprime sa foi en la puissance de l’Esprit. Comme le feu transforme en lui tout ce qu’il touche, l’Esprit Saint transforme en Vie divine ce qui est soumis à sa puissance.

1128 Un sacrement est célébré conformément à l’intention de l’Église, la puissance du Christ et de son Esprit agit en lui et par lui, indépendamment de la sainteté personnelle du ministre. Cependant, les fruits des sacrements dépendent aussi des dispositions de celui qui les reçoit. » La personne qui reçoit le Baptême est devenue une sainte personne. Le but dans sa vie est de demeurer dans cette sainteté.

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Saint Paul nous dit que : « La grâce de Dieu s’est manifestée pour le salut de tous les hommes. » Sans exception, toute personne est invitée à être Baptisée dans la mort de Jésus-Christ afin de ressusciter avec Lui. Pour être présent dans le Christ, nous devons devenir semblables à Lui. Nous devons déployer des efforts pour demeurer dans son Amour.

Dans l’Évangile de saint Luc, il est dit : « L’Esprit Saint, sous une apparence corporelle, comme une colombe, descendit sur Jésus, et il y eut une voix venant du ciel : « Toi, tu es mon Fils bien-aimé ; en toi, je trouve ma joie. » Au moment de notre Baptême, Dieu nous voit en son Fils et il nous dit aussi : « Toi, tu es mon Fils bien-aimé ; [C’est toi ma fille], en toi, je trouve ma joie. » Nous lui ressemblons, dans la pureté, le jour de notre Baptême.

Terminons avec ces paroles de saint Grégoire de Nazianze. « Le Baptême est le plus beau et le plus magnifique des dons de Dieu... »

Pendant cette Eucharistie, demandons à Jésus de renouveler en nous la grâce de notre Baptême. Continuons de suivre Jésus afin de devenir davantage comme Lui. Permettons au Christ de refléter autour de nous la sainteté de notre Baptême.
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Re: Homélies du Dimanche

Message non lu par Normandt » sam. 15 janv. 2022, 14:05

C 16 Janvier 2022 2e Dimanche TO Jn 2, 1-11 1Co 12, 4-11 Is 62, 1-5

Bien avant la naissance de Jésus, dans le livre d’Isaïe, Dieu a prévu une rencontre qui allait transformer notre vision de la relation entre l’humanité et Dieu à jamais. L’Amour de Dieu est dans notre âme. Nous n’avons qu’à le reconnaître.

Des personnes se sont éloignées de Dieu en croyant qu’il n’est pas présent, qu’il est lointain, qu’il n’est même pas là pour nous et cela est le mensonge dans lequel une personne peut tomber.

Imaginons qu’un enfant est dans un centre-d’achat et qu’il pense que ses parents ne sont plus là, simplement parce que l’enfant ne les voit pas. Il ressent leur amour, mais puisqu’il ne les voit pas, l’enfant se dirait : ‘J’ai la preuve qu’ils ne sont pas là, puisque je ne les vois pas!’ Les parents sont mieux de le retrouver vite.

Souvent nous pensons que Dieu n’est pas là, mais Dieu est totalement présent avec nous. Cherchons-le avec le cœur et Dieu se laisse trouver. Nous le reconnaissons tout spécialement dans les dons et les grâces qu’Il nous accorde gratuitement.

Saint Paul les a découvert ces grâces parce qu’il vit uni à Dieu. Il nous dit : « Les dons de la grâce sont variés, mais c'est le même Esprit. Les services sont variés, mais c’est le même Seigneur. Les activités sont variées, mais c’est le même Dieu qui agit en tout et en tous. »

Les grâces se dévoilent par le bien, le beau et le vrai dans le monde. La guignolée des médias, les intervenants et intervenantes en soins de santé, enfin tout ce qui peut aider une personne est lié aux grâces et dons que Dieu nous accorde.

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Assistance aux personnes dans la pauvreté, attention aux personnes persécutées, avoir une conscience des personnes qui ne vivent pas leur vie naturellement et s’enlisent dans la drogue ou autre chose. Ainsi de suite.

Se laisser aimer par Dieu transforme réellement notre vie. Si nous ressentons que nous reculons, c’est le meilleur moment de voir ce qui pourrait nous aider dans notre vie de foi et surtout trouver des moyens pour nous rapprocher de Dieu.

Dieu est l’Alliance dans laquelle nous voulons vivre. Il l’a prédit dans le livre d’Isaïe et il réalise ce qu’il dit. Jésus confirme à nouveau qu’il est Dieu puisqu’il n’est pas soumis au temps comme nous. Il ne fait rien de précipité et rien en retard. Il réalise tout à point et d’une manière parfaite.

Dans l’Évangile aujourd’hui, nous avons lu l’histoire des Noces de Cana. Dans le passage avec sa Mère Marie, c’est difficile de comprendre exactement ce que Jésus veut dire, puisqu’il a répondu à la manière de Dieu et non pas d’une manière humaine. Marie lui dit que la fête manque de vin, la fête manque de joie, d’allégresse, et Jésus répond : « Femme, que me veux-tu ? Mon heure n'est pas encore venue. »

Le terme de « femme » signifie que Jésus parle à l’humanité qui attend désespérément le salut. Et si Jésus dit que son ‘heure n’est pas encore venue’, il ne dit pas que cela se produira dans une heure ou tel jour de la semaine, il parle de l’heure de Dieu. Pour Jésus, tout se réalisera au moment où cela se réalisera. Il a un plan pour libérer l’humanité du péché et seul Dieu peut le réaliser.

Les Noces de Cana préfigurent le Festin des Noces de l’Agneau, le repas éternel que nous vivons déjà par l’Eucharistie où toute la réalité du ciel est réunie en nous. Le récit des Noces de Cana commence avec le début des signes du salut de Jésus, le début de sa mission officielle que Marie a peut-être ressenti, puisqu’elle est présente pour le vivre avec Jésus, comme il est écrit : « Tel fut le commencement des signes que Jésus accomplit. C'était à Cana de Galilée. Il manifesta sa gloire, et ses disciples crurent en lui. » Jésus manifeste la gloire de Dieu en Lui.

Pendant cette Eucharistie, que Dieu nous comble du vin de la joie, de l’amitié, de la fraternité et que notre vie entre dans l’allégresse éternelle, dès maintenant. Comme Marie nous le recommande, essayons de faire le mieux possible ce que Jésus nous demande dans notre cœur.
Merci Seigneur de m'Aimer, merci pour ton Amour
qui passe de mon coeur, au coeur de ma famille,
de mes amis et de l'humanité.

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