Homélies du Dimanche

« Mon âme aspire vers toi pendant la nuit, mon esprit te cherche dès le matin. » (Is 26.9)
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Re: Homélies du Dimanche

Message non lu par Normandt » sam. 04 févr. 2023, 14:19

A Dimanche 5 février 22 5e TO Mt 5, 13-16 1 Co 2, 1-5 Is 58, 7-10

Dans le livre d’Isaïe, il est écrit : « Partage ton pain avec celui qui a faim, accueille chez toi les pauvres sans abri, couvre celui que tu verras sans vêtement, ne te dérobe pas à ton semblable. Alors ta lumière jaillira comme l’aurore, et tes forces reviendront vite. Devant toi marchera ta justice, et la gloire du Seigneur fermera la marche. » Tout y est. Tu recevras la Lumière de Dieu, elle ‘jaillira en toi comme l’aurore’, et « la gloire de Dieu t’accompagnera. » La lumière de Dieu est avec nous chaque fois que nous vivons la conversion.

Il y a là un moyen vraiment efficace pour demeurer continuellement en relation avec Dieu. Être en relation avec Dieu est aussi important que d’être en relation avec l’air que nous respirons. Et plus que l’air que nous respirons, Dieu doit avoir sa place dans notre vie et autour de notre vie. Nous sommes invités à ressentir les mouvements de Dieu comme nous ressentons la brise ou le vent plus fort sur nous.

Mais Dieu peut être encore plus près de nous et en nous. Nous pouvons l’accueillir dans chaque fibre, dans chaque cellule de notre être. Comme ça, où que nous allons, quoi que nous fassions, quel que soit le péché que nous avons, avec des repentirs sincères, Dieu sera avec nous dans le combat ou tout simplement dans la joie et l’émerveillement.

Nous pouvons vivre une relation avec Dieu aussi importante que toutes les grandes personnes dans l’histoire de la Bible et tous les saintes et saints.
« Comme les disciples s'étaient rassemblés autour de Jésus, sur la montagne, il leur disait : « Vous êtes le sel de la terre. » Jésus nous dit que nous sommes le sel de la terre. Nous le savons, lorsque nous salons nos aliments, ils prennent du goût.

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Si Jésus nous dit que nous sommes le sel de la terre, c’est que nous sommes rendus à son goût. Pas trop salés, sans manque de sel. Or, cela nous ramène à ce que Jésus soit naturellement dans notre vie afin que nous prenions goût à lui et que nous goûtions bons, de lui, pour le monde.

Prendre goût à Jésus, c’est vraiment lui offrir toutes les occasions de prendre toute la place dans notre vie. Si nous n’avons jamais expérimenté la demande de Jésus dans notre vie, il est temps de le faire. Car Jésus seul peut nous guérir, nous placer sur la bonne voie, nous maintenir dans la paix et la joie, malgré les épreuves et les maringouins qui piquent l’été.

Offrir le goût du sel ajusté à Jésus au monde ne peut pas donner de meilleure saveur. Tout ce que nous faisons avec Jésus est pour le monde une bénédiction. Nous devenons des messagers du bon sel, de la bonne nouvelle.

Et le sel a une autre propriété qui est indispensable pour certains peuples. Il conserve les aliments. Et qu’est-ce que Jésus souhaite faire avec nous sinon de nous conserver en lui, de nous conserver pour la mission. Jésus nous invite librement à nous conserver en lui, à recevoir la bonne quantité de sel pour que le monde goûte sa présence en nous.

Si nous avons trop de sel c’est parce que nous avons fait de notre vie spirituelle, une vie trop centrée sur nous. Si nous n’avons pas assez de sel, nous sommes invités à nous tourner vers Jésus, à marcher avec lui, à nous laisser aimer et guider par lui pour la gloire de Dieu et le salut du monde.

Que Jésus continue de nous appeler à être ce bon goût du sel, équilibré, et de la lumière qui se pose sur chaque personne, sur toutes les personnes, sans exception, sur notre route. Prions aussi pour que notre évêque continue d’être plein de sel, et plein de la Lumière du Seigneur, afin de nous aider à ne pas déraper sur la route qui mène à Jésus.
Merci Seigneur de m'Aimer, merci pour ton Amour
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Re: Homélies du Dimanche

Message non lu par Normandt » sam. 11 févr. 2023, 11:04

A Dimanche 12 février 23
6e TO Mt 5, 17-37 1 Co 2, 6-10 Si 15, 15-20

Quels beaux passages de sagesse dans le livre de Ben Sirac le Sage. Ces quelques passages nous sont transmis pour notre plus grande joie: « Si tu le veux, tu peux observer les commandements, il dépend de ton choix de rester fidèle. » Ça c’est Dieu, il nous dit : « Si tu le veux » et « il dépend de ton choix pour rester fidèle. » Ce n’est pas aux autres, c’est à chacun de nous de demeurer fidèle et unir notre vie à celle de Jésus. Nous sommes totalement libres, nous sommes totalement responsables de notre foi personnelle.

Puis l’auteur de Ben Sirac le Sage continue : « La vie et la mort sont proposées aux hommes, l'une ou l'autre leur est donnée selon leur choix. » Selon le choix de chaque personne la vie leur est proposée par Dieu et la mort demeure un choix personnel. Ce choix pour la mort n’est rien d’autre que le refus de l’Amour de Dieu, le refus de se laisser aimer de Dieu, le refus de l’accueillir et de permettre que circule cet immense Amour que tout le monde attend. C’est ce qui conduit au vide, au mal et au final à la mort.

Puis cette troisième phrase qui nous permet de méditer aussi et de l’approfondir à notre guise. Dieu : « n'a commandé à personne d'être impie, il n'a permis à personne de pécher. » Dieu ne commande rien qui soit destructeur pour nous et pour notre prochain : « Il n’a permis à personne de pécher. » Il ne permet à personne de pécher. Il ne donne même pas la permission à quiconque de pécher. Le péché n’est pas un choix de Dieu. Dieu ne prend pas cette responsabilité de nous imposer quoi que ce soit. Nous sommes libres comme l’air, libre comme des enfants de Dieu. C’est à nous de bien discerner.

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Davantage, nous devrions être reconnaissants pour les valeurs et les balises que nos parents nous ont léguées non pas comme des atteintes à notre liberté mais comme des gestes d’amour de leur part. Les enfants sont précieux pour eux. Et même si les parents ne sont pas parfaits, ils veulent le meilleur pour leur famille.

Saint Paul l’a bien compris lorsqu’il le mentionne aux Corinthiens : « C'est bien de sagesse que nous parlons devant ceux qui sont adultes dans la foi, mais ce n'est pas la sagesse de ce monde, la sagesse de ceux qui dirigent ce monde et qui vont à leur destruction. » Nous sommes divertis... Pendant que nous cherchons la réalité. Le monde nous diverti. Il y a toutes sortes de moyens, et ils sont de plus en plus complexes ces moyens de nous sortir de notre engagement envers Dieu. Le seul qui peut nous conduire à la réalité c’est Jésus. Le seul qui peut nous garder avec lui, c’est Jésus.

Tantôt, lorsque nous avons lu l’Acclamation à l’Évangile, nous avons dit : « Tu es béni, Père, Seigneur du ciel et de la terre tu as révélé aux tout-petits les mystères du Royaume ! »

Dans l’Évangile selon saint Mathieu, Jésus rappelle ce que le mal produit, sans l’Amour de Dieu, ça produit la division, l’incompréhension, le mal être, le malheur. Quand l’Amour est coupé, le résultat est le mal.

Nous sommes des êtres qui avons besoin de l’Amour de Dieu. Suivons Jésus et laissons-nous aimer de Dieu pour un monde plus ajusté à la volonté de Dieu sur nous. La seule route de vérité et de vie.
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Re: Homélies du Dimanche

Message non lu par Normandt » sam. 18 févr. 2023, 14:44

A Dimanche 19 février
23 Mt 5, 38-48 1 Co 3, 16-33 Lv 19, 1-2.17-18

« Le Seigneur adressa la parole à Moïse : « Parle à toute l'assemblée des fils d'Israël ; tu leur diras : Soyez saints, car moi, le Seigneur votre Dieu, je suis saint. »

Voici ce qu’en dit saint John Henry Newman, un cardinal du 19e siècle, au sujet de la sainteté de Dieu : « Les sentiments de sacré sont-ils des sentiments chrétiens ou non ? Ce sont les sentiments que nous aurions, et à un degré intense, si nous avions la vision du Dieu souverain. Ce sont les sentiments que nous aurions si nous " réalisions " sa présence. Dans la mesure où nous croyons qu’Il est présent, nous devons les avoir. Ne pas les avoir, c’est ne point réaliser, ne point croire qu’Il est présent » (Newman, Parochial and Plain Sermons, v. 5, Sermon 2 [Westminster 1967] : pp. 21-22) CEC 2144.
Le cardinal Newman semble placer sur le même palier le fait de croire et le fait de réaliser. Pour croire, nous devons réaliser ce qui est de Dieu. Réaliser que Dieu est saint ouvre la porte du croire en Dieu. Ils sont de la même réalité.

Saint Paul nous invite à une extrême prudence. Si nous pensons avoir tout réglé, si nous pensons que nous sommes déjà sages, nous avons choisi de sortir du chemin de la réalité, le chemin de croire totalement en Dieu : « Que personne ne s'y trompe, nous dit saint Paul : « si quelqu'un parmi vous pense être un sage à la manière d'ici-bas, qu'il devienne fou pour devenir sage. » Si pour nous, tout est réglé d’avance, nous pouvons dire que nous voguons à la dérive puisque nous aurons choisi de suivre notre volonté et non pas celle de Dieu. Remettons notre vie dans la sagesse de Dieu. Laissons-nous baigner dans sa paix et dans sa miséricorde.

Nous devons croire que Dieu n’a pas encore dit son dernier mot. Dieu n’est pas limité, il est infiniment rempli de grâces pour nous. Ne plaçons pas de limite à son Amour.

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C’est peut-être nous qui le bloquons lorsque nous pensons que notre manière d’être ou notre vie est parfaitement ajusté à la volonté de Dieu. Nous devons nous laisser encore déranger par le Saint Esprit, nous devons ouvrir à nouveau notre cœur et laisser la flamme de l’Esprit Saint nous régénérer, nous transformer à nouveau. Dès que nous pensons avoir réussi, disons-nous que nous ne faisons que commencer.

Il est écrit dans le Psaume : « Bénis le Seigneur, ô mon âme, bénis son nom très saint, tout mon être ! » Redémarrons en bénissant Dieu : « Bénis le Seigneur, ô mon âme, et reconnais tout ce que tu as reçu, gratuitement. Entre dans sa sainteté, en ce moment, maintenant, et laisse-toi enseigner à nouveau par sa sagesse.

Jésus nous dit : « Vous serez parfaits comme votre Père céleste est parfait. » Et nous le savons trop bien, nous ne sommes pas parfaits, nous ne pouvons pas réussir. Mais avec Dieu, oui, nous pouvons réussir, peut-être pas selon notre plan, mais selon le plan universel d’Amour de Dieu. Plus nous allons nous plonger dans son Cœur, plus notre vie se transformera à son goût. Nous n’avons pas à sembler parfaits pour les autres, nous avons à nous laisser transformer à la perfection dans la sagesse de Dieu. Jésus est le seul qui nous conduira à la perfection.

C’est tout un défi de revenir chaque jour et de nous dire que nous ne réussissons pas ce que nous devons véritablement réussir. Mais, dans le tout petit peu que nous offrons à Jésus, mais qui est tout de même des efforts considérables de notre part afin de tenir le peuple de l’Église vivant, avec l’effort de nos petits gestes et attitudes, Jésus continue de nourrir son peuple, sa famille, son Église.

Recevons tout de Dieu. Nous avons grandement besoin de recevoir Dieu. Il doit réaliser son œuvre de salut dans le monde, il doit guider son peuple, son Église, sa famille à la sainteté. Jésus, nous voulons devenir des saintes et des saints et nous te donnons la permission de nous modeler par ta main droite et conduire toutes les personnes qui nous entourent à la sainteté.
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Re: Homélies du Dimanche

Message non lu par Normandt » sam. 25 févr. 2023, 13:45

A Dimanche 26 février 23 1er Carême
Mt 4, 1-11 Rm 5, 12-19 Gn 2, 7-9; 3, 1-7a

Nous avons tous et toutes vécus l’expérience de devoir choisir entre deux aliments au restaurant ou entre deux objets, lequel serait le meilleur objet des deux pour ce dont j’ai besoin et selon mes moyens. Lorsque nous allons dans une ville pour la première fois et que nous allons à un marché précis, le jeu des choix est là.

Comme être humain, les choix sont nombreux chaque jour. L’heure du lever, l’heure du coucher. Quand il fait noir nous allumons la lumière et avant de dormir, nous éteignons la lumière, en plein jour nous n’avons pas besoin de lumière. Enfin, les choix sont infinis pendant notre vie.

De tous les choix dont nous avons à concrétiser, il un en a un qui est de la plus grande importance, le premier, le vital de tous les choix : Dieu ou le mal.
Dans le livre de la Genèse, Dieu dit à propos des fruits de l’arbre de la connaissance du bien et du mal : 'Vous n'en mangerez pas, vous n'y toucherez pas, sinon vous mourrez.' » Et « Le serpent dit à la femme : « Pas du tout ! Vous ne mourrez pas ! »

Si nous entrons à pieds joints dans ces deux affirmations de Dieu et du serpent, nous comprenons, que le cœur du sujet est l’orgueil de penser connaître sans être inspirés de Dieu. Ne cherchez pas la connaissance, laissez l’Intelligence de Dieu vous enseigner, c’est ce que nous pourrions entendre en écho. Ne vous pensez pas supérieurs car Dieu est le somment de la réalité et de la vérité. Ne vous confrontez pas à Dieu, ce serait vous faire illusion, se serait entrer dans le mensonge que vous êtes des dieux. Si vous vous placez au-dessus de Dieu, votre royaume croulera, vous vous éloignerez de la source, vous verrez ce qui n’est pas bien de voir, vous vous éloignerez de Dieu, de son Amour et vous ouvrirez les portes vers le mal.

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Dieu recherche davantage des personnes qui sont justes, honnêtes, vraies, qui sont eux-mêmes, qui ne se prennent pas pour d’autres.

Saint Paul parle d’un seul qui est pécheur, Adam, et qui a conduit tous les autres au péché. Si nous voulons être un peu plus réalistes, nous constatons sans cachette, que nous sommes pécheurs et pécheresses, tous sans exception.

Alors, il serait aisé de remettre la faute sur Adam et Ève, mais serions-nous en train de jouer le jeu de l’accusation des autres sans nous regarder nous-mêmes dans le miroir? Est-ce que nous pouvons reconnaître que nous avons fait des choix qui n’étaient pas dans le sens du bien? Que souvent nous nous sommes éloignés de l’Amour de Dieu, consciemment et parfois inconsciemment?

Nous devons nous retourner vers Dieu et lui demander son pardon. Car sinon, comme une plaie s’aggrave si elle n’est pas soignée, le mensonge du péché s’aggrave si nous ne sommes pas pardonnés. Une plaie à l’intérieure de notre corps ne se voit pas. Une plaie liée au péché est encore plus subtile. La plaie du péché s’aggrave à notre insu. C’est la raison pour laquelle nous devons être attentif à ce que nous disons et à ce que nous faisons afin de nous assurer de bien cibler nos travers et nos fautes et les remettre à Jésus afin qu’il nous lave, nous purifie et nous redonne la sainteté que nous avons reçu à notre Baptême.

Jésus est celui qui nous guérit. Personne d’autre ne peut nous offrir la guérison totale comme lui. Il a détruit la cause du péché et le combat avec le Mal. Jésus nous a garanti la vie éternelle. Mais pour que cette guérison de Jésus soit effective en nous, nous devons, nous aussi, vouloir que Jésus enlève le mal en nous. Et cela n’est possible que par la confession de nos fautes.

Le Mal antique qui a assaillie Jésus à la limite de sa 40e journée au désert, est aussi le Mal antique qui nous guette. Il a attaqué Jésus de front et Jésus nous offre trois réponses à méditer : « L’homme ne vit pas seulement de pain, mais de toute parole qui sort de la bouche de Dieu. » Nous devons nous nourrir de l’Eucharistie et de la Parole de Dieu. Savoir discerner ce qui vient de Dieu au cœur de notre vie. Jésus dit aussi : « Tu ne mettras pas à l'épreuve le Seigneur ton Dieu. » Dieu, nous ne pouvons le tromper, jamais. C’est une perte de temps, c’est une perte d’énergie, c’est une perte de sens de penser tromper Dieu.

Puis, Jésus termine et dit : « Arrière, Satan ! car il est écrit : C’est le Seigneur ton Dieu que tu adoreras, à lui seul tu rendras un culte. » Que notre vie soit totalement tournée vers Dieu, chaque jour, et nous allons devenir des vrais disciples du Christ. Laissons à Dieu toute la place dans notre cœur, dans notre vie et nous serons soutenus aux moments d’épreuves, dans les moments les plus pénibles, et dans les moments de découragement.

Dieu est et Dieu sera toujours près de nous, avec nous tant que nous voudrons qu’il y soit. Dieu est notre salut.
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Re: Homélies du Dimanche

Message non lu par Normandt » ven. 03 mars 2023, 13:29

A Dimanche 5 mars 2023
2e Carême Mt 17, 1-9 2Tm 1, 8b-10 Gn 12, 1-4a

Dieu dit à Abraham dans le livre de la Genèse : « Je bénirai ceux qui te béniront ; celui qui te maudira, je le réprouverai. » (Réprouverai : Rejeter et destiner aux peines éternelles.) Si une personne en méprise une autre, sera-t-elle heureuse? Est-il possible d’être heureuse lorsqu’elle blesse une personne? Maintenant, nous pouvons relire cette phrase : « Je bénirai ceux qui te béniront; celui qui te maudira, je le réprouverai. » Nous savons que Dieu ne peut pas maudire, ce n’est absolument pas dans sa nature. Mais ce texte a été écrit comme ça.

Mépriser une personne continuellement, est-ce que cela peut conduire jusqu’à maudire? C’est toujours possible. Alors, si une personne maudit, elle risque de se maudire aussi elle-même parce qu’elle n’est pas du tout sur la bonne route, sur le bon chemin. La réponse finale serait bien davantage, la personne va se maudire si elle maudit les autres, elle n’aurait pas besoin de Dieu pour arriver à son but. Elle est capable de se caler elle-même.

Saint Paul nous permet de reprendre courage, de nous relever et de placer notre confiance en Dieu quel que soit la souffrance qui nous tenaille: « Avec la force de Dieu, prends ta part de souffrance. » Saint Paul parle de la force de Dieu, ensuite il parle de la souffrance. Très bonne pédagogie. Il est important de demander la force de Dieu chaque fois que nous en avons besoin. Pas tant pour que Dieu se réveille et qu’il agisse finalement, mais nous lui demandons la force parce qu’il est nécessaire de nous le rappeler à nous qu’elle est toujours avec nous. Nous oublions très souvent les grâces que Jésus nous accorde pour notre bien-être.

Ensuite, saint Paul termine en nous disant : « prends ta part de souffrance. » Ce bout de phrase peut être vu de deux manières. Certaines personnes vont le comprendre par : « il faut que j’en prenne plus, il faut que j’en fasse plus, quitte à ce que je souffre plus, parce que c’est ça que Dieu me demande. » Et trop souvent nous pouvons partir avec nos idées de vouloir tout faire et ne pas léguer à d’autres une part dans la mission, une part dans le travail à accomplir pour le royaume de Dieu sur terre. Penser comme ça ce n’est pas très réaliste, parce que, nous sommes beaucoup plus fragiles et faibles que nous pouvons l’imaginer.

La deuxième manière de comprendre le sens que saint Paul pourrait y placer, c’est qu’avec la souffrance que nous vivons déjà, il n’est pas nécessaire d’en demander davantage, mais surtout de ne pas baisser les bras et de continuer la route, un jour à la fois.

Puis, nous unissons les deux parties de la phrase de saint Paul. Comme conclusion, c’est toujours mieux si nous continuons notre route du mieux que nous le pouvons, malgré nos souffrances et en plus nous demandons la force de Dieu et surtout, d’être conscients saintement que sa force est effectivement avec nous. Là, nous venons de nous situer dans de meilleures dispositions pour bien avancer dans la vie. Nous serons moins enclins à vérifier avec un microscope les erreurs des autres et nous nous améliorerons sur le plan spirituel et humain de notre existence. La première charité commence par soi, et avec de la pratique elle se transmettra autour de soi.

Le récit de la Transfiguration est un passage suave, surtout avec les deux autres textes qui nous sont donnés par l’Église aujourd’hui. La Transfiguration de Jésus nous offre une scène vraiment importante et nous permet, avec les Apôtres, de goûter un peu au ciel, quoique nous savons, par les épreuves que nous sommes encore bien sur terre.

Jésus permet à trois Apôtres seulement de goûter et de participer à un échange de sainteté entre Jésus, Moïse et Éli. Pourtant, Moïse et Éli, ça fait des siècles qu’ils sont décédés, mais ils sont là. Comment comprendre cette scène spéciale et inédite de l’histoire de l’humanité.

Nous entrons dans une nouvelle étape sur le chemin de la sainteté. Si Jacques, Jean et Pierre sont là, avec Jésus, pour voir le ciel s’ouvrir, c’est qu’ils sont prêts spirituellement à vivre une si profonde révélation. Non seulement ils se sont détournés des erreurs des autres, non seulement ils ont pris la peine de suivre Jésus et de se laisser transformer par lui, ils sont rendus à une évolution certaine de leur foi d’être privilégiés d’une rencontre aussi sublime du ciel, pendant qu’ils sont encore sur terre.

Ils ne s’en doutent pas, mais ils sont placés devant la réalité de la résurrection. Et puisque Dieu n’a pas de temps, ne vit pas dans le temps, Éli et Moïse sont déjà sous le règne de Dieu. La résurrection prochaine de Jésus est déjà l’espérance de leur montée dans le Royaume de Dieu.

Cette scène n’est pas inventé, elle est bien écrite, tellement bien écrite que les Apôtres ont entendus Moïse et Éli parler avec Jésus et ils les ont vu.

Tout le temps du Carême et spécialement aujourd’hui, c’est pour nous rappeler l’Amour que Jésus a eu pour nous, avec ce qu’il a subi pour nous dont nous repasserons son histoire de manière plus concentré dans la semaine sainte, tout ce que Jésus a réalisé afin de nous conduire au salut, avec un effort de sainteté chaque jour, de nous laisser aimer de Dieu. Jésus nous promet la vie éternelle et il nous ouvre la porte aujourd’hui, sur ce que cela signifie, par la scène de la Transfiguration.
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Re: Homélies du Dimanche

Message non lu par Normandt » sam. 11 mars 2023, 13:26

A Dimanche 12 mars 2023 3e Carême
Jn 4, 5-42 Rm 5, 1-2.5-8 Ex 17, 3-7

Le peuple d’Israël récrimine contre Moïse : « Pourquoi nous as-tu fait monter d'Égypte ? Était-ce pour nous faire mourir de soif avec nos fils et nos troupeaux ? » C’est un passage classique. Lorsque nous n’avons pas ce que nous voulons, très souvent nous récriminons sur les autres. Comme les hommes et les femmes d’Israël, nous avons pris l’habitude ou nous prenons l’habitude de vivre dans un environnement qui peut conduire à une sécurité maximale, à des habitudes qui ne sont plus à démanteler.

Le peuple d’Israël était heureux en Égypte. Ils ne se rendaient pas compte que Pharaon profitait d’eux, qu’il les avait soumis à son idéologie, à sa soif d’égoïsme et d’orgueil. Il profitait du peuple de plus en plus, le peuple devenait un état d’esclaves, mais ils étaient nourris, il se pensaient bien.

Moïse cria vers le Seigneur : « Que vais-je faire de ce peuple ? Encore un peu, et ils me lapideront ! » Pendant qu’ils sont dans le désert, ils tournent en rond. Preuve qu’une personne aussi peut tourner en rond parce qu’elle a été habituée de réaliser ce que le premier commandant demande, comme Pharaon. Le peuple n’a pas pris le temps d’évaluer sa situation. Travailler, manger et dormir étaient devenus les presque seules réalités de ce peuple.

Être soumis à l’esclavage humain peut sembler porter en soi un sentiment de sécurité, mais c’est complètement le contraire.

Parce que, avouons-le, ce serait naturel d’être soumis, mais à Dieu seulement, pas à des humains. Parce que trop souvent l’égoïsme et l’orgueil prennent le dessus et étouffent les personnes autour et les rendent comme des marionnettes.

Or, le peuple d’Israël n’est pas sorti de son état de marionnettes. Il n’a pas réalisé, ou n’a pas réussi à se dégager suffisamment de son passé pour retrouver sa liberté, surtout sa liberté en Dieu.

Moïse est assez libre, assez lucide pour demander à Dieu de l’aide : « Que vais-je faire de ce peuple ? Encore un peu, et ils me lapideront ! » Faut dire que Moïse a toujours eu une relation avec Dieu. Il a toujours travaillé avec Dieu. Mais, il y a des personnes qui ne sont jamais contentes, qui vont démontrer à Moïse qu’elles ne veulent pas leur liberté, tandis que Moïse ne fait que vouloir les sortir de leur mauvaise expérience en Égypte.

Saint Paul, dans l’épitre aux Romains parle du véritable orgueil. C’est normal, en Dieu tout est bon. Il dit : « Nous qui sommes devenus justes par la foi, nous voici en paix avec Dieu par notre Seigneur Jésus Christ, lui qui nous a donné, par la foi, l’accès à cette grâce dans laquelle nous sommes établis ; et nous mettons notre fierté dans l’espérance d’avoir part à la gloire de Dieu. »

« Dieu a fait de nous des justes par la foi. » Avec notre foi en Dieu, nous devenons des justes, nous devenons des ajustés à la volonté de Dieu. Comme un bébé lève les bras pour que ses parents le prennent, la foi nous élève afin que Dieu nous prenne sur son cœur et nous console. Et saint Paul termine ce passage par ceci : « Nous mettons notre fierté dans l’espérance d’avoir part à la gloire de Dieu. »

Nous apercevons la différence entre l’orgueil du peuple d’Israël à vouloir demeurer dans ses règles et ses habitudes figées, qui ne voient plus Dieu, et ce que saint Paul nous dit. L’orgueil doit trouver son sens en Dieu. J’ai beau avoir tout fait pour l’Église, avoir passé des heures à ne pas dormir, je n’ai encore rien d’accompli si cet orgueil n’est pas placé dans le cœur de Dieu.

Si les personnes me louent, je dois être prudent de ne pas le laisser me monter à la tête. Rien de tout cela ne m’appartient. La vrai félicité, la vrai joie c’est de voir des personnes se tourner vers Jésus et non pas vers moi. Comme pour Moïse, des personnes peuvent vouloir nous lapider, mais nous ne sommes pas la cause première de leur insatisfaction, de leur mécontentement. Chaque personne doit se situer devant Dieu, chaque personne doit revenir à Dieu et lui demander à nouveau de prendre leur vie en main, de lui donner totalement, sans regarder en arrière.

Jésus est venu nous sortir de nos fâcheuses expériences. Dieu a offert de l’eau au peuple d’Israël et Jésus nous offre de l’eau vivifiante. Mais comme pour la Samaritaine, dans l’Évangile de saint Jean, il nous est difficile d’aller recevoir cette eau de Dieu. Notre perception de Dieu est asséchée, elle est brouillée par toutes sortes de choses. La Samaritaine, ça lui a pris un certain temps avant de découvrir en elle que la vraie soif est là, devant elle.

Elle voit premièrement en Jésus un homme qui cherche à parler à une femme. Elle prend le pari de l’écouter et elle découvre qu’il est à son goût, il la rejoint, mais elle ne sait pas trop comment il fait pour la rejoindre. Il semble être plus qu’un homme. Jésus lui dit : « Donne-moi à boire. » Et elle le sait trop bien qu’elle est là pour puiser de l’eau. Ce n’est pas commun pour une Samaritaine de donner de l’eau à un Juif, connaissant le conflit entre son peuple et les Juifs. Elle lui dit : « Seigneur, je vois que tu es un prophète ! » Elle continue de s’éveiller à la réalité de Jésus.

La Samaritaine n’a pas donné d’eau du puits de Jacob à Jésus. Puis son cœur s’est ouvert, son cœur s’est transpercé de l’intérieur, elle lui a offert l’eau et le sang de son cœur, par l’ouverture de celui-ci à l’appel de Jésus. Jésus a eu ce qu’il demandait. Pas une personne qui lui a rappelé les déboires de son passé et elle s’est ouverte à la réalité de Jésus. Le fruit de sa conversion s’est manifesté lorsqu’elle est allée annoncer sa découverte à tout le village.

Suis-je assez converti pour porter Jésus aux autres? Est-ce que je peux laisser passer Jésus davantage? Voilà les questions qui peuvent nous habiter dans les semaines à venir. Méditons le chemin que Jésus parcours et qui le conduira à la Croix.
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Re: Homélies du Dimanche

Message non lu par Normandt » sam. 25 mars 2023, 13:14

A Dimanche 26 mars 2023
5e Carême Jn 11, 1-45 Rm 8, 8-11 Ez 37, 12-14

Il est écrit dans le livre d’Ézéchiel : « Vous saurez que Je suis le Seigneur, quand j’ouvrirai vos tombeaux et vous en ferai remonter, ô mon peuple ! »

C’est quelque chose qui, à première vue, est inconcevable pour bien des personnes, mais Dieu peut ouvrir nos tombeaux et nous en faire sortir.

Nous voyons la fin d’une personne arriver et nous disons qu’elle va mourir. Nous savons que nous ne lui parleront plus, qu’elle ne va pas être avec nous, après son départ. Nous faisons une belle cérémonie dans le plus grand respect et nous lui disons au revoir.

Lorsque nous disons ‘au revoir’ nous disons que nous espérons encore revoir cette personne, c’est comme si il doit y avoir autre chose. Si les chenilles peuvent devenir des papillons, si le grain tombé en terre peu se transformer et offrir des plantes, si un œuf qui semble inanimé peut donner un petit oiseau, pourquoi pour nous, il n’y aurait rien d’autre. Nous sommes conscients de ces retours à la vie, or il doit y avoir plus.

Et Dieu nous le dit, même si ça peut être difficile à croire pour certaines personnes que notre vie continuera corps et âme : « Vous saurez que Je suis le Seigneur, quand j’ouvrirai vos tombeaux et vous en ferai remonter, ô mon peuple ! » C’est comme si Dieu nous disait : ‘Je vous aime assez, je vous ferai passer la frontière de la vie comme vous la voyez à la vie comme moi je la vois. Je suis la résurrection et la vie.’ Ce que nous voyons aller dans le tombeau, continue pour Dieu. Nous vivons un nouveau passage.

Saint Paul le dit clairement dans sa lettre aux Romains : « Si l’Esprit de celui qui a ressuscité Jésus d’entre les morts habite en vous, celui qui a ressuscité Jésus, le Christ, d’entre les morts donnera aussi la vie à vos corps mortels par son Esprit qui habite en vous. » Combien de personnes dont nous avons entendu dire qu’elles semblaient savoir qu’elles étaient rendus de l’autre côté ou qu’elles allaient partir bientôt? Combien de personnes prises entre la vie et l’éternité reviennent et racontent qu’elles ont vu une lumière? Combien de personne disent voir des êtres lumineux ou des parents pendant qu’elles sont à leur dernier souffle? Nous ne pouvons pas vérifier pas plus que la chenille ne sait rien du papillon, mais à recueillir autant d’histoires comme celles-là, nous pouvons avoir une idée que la vie continue dans le Cœur de Dieu.

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Pendant notre vie sur terre, nous sommes invités à choisir l’Amour de Dieu et laisser Dieu nous garder du mal. Nous avons la chance de déjà préparer notre visite dans le Royaume des cieux. Des saintes et des saints ont vécu le ciel sur la terre. Sainte Thérèse d’Avila se demandait pourquoi elle n’est pas morte pendant son extase. Et Bienheureuse Marie de l’Incarnation qui se demandait aussi comment elle a fait pour ne pas mourir en voyant la Trinité. Des fois, nous nous sentons tellement en paix, que nous avons l’impression de ne plus être ici, même avec notre corps, nous devenons tellement légers. Ce sont fort possiblement des signes de la vie éternelle promise.

Et dernièrement, nous avons eu la Transfiguration où Moïse et Éli sont présents avec Jésus. Les Apôtres les voient et les entendent en conversation avec Jésus.

Aujourd’hui, nous avons le très beau texte de Lazare qui est mort depuis quelque jours et placé dans un tombeau. Ses sœurs Marie et Marthe n’ont plus d’espoir. Pour elles, c’est fini. Jésus qui est en chemin dit à ses Apôtres : « Lazare, notre ami, s'est endormi ; mais je m'en vais aller le tirer de ce sommeil. » Le mot ‘endormi’ est tellement important. C’est le même mot qui est utilisé pour parler de la mort de Marie. Elle s’est ‘endormie’. Et normalement, lorsque nous nous réveillons, nous revenons au jour. Alors Jésus va prouver qu’il est le jour nouveau de notre réveil, après que nous nous serons endormis.

Marthe a confiance que Lazare ressuscitera au dernier jour. Mais Jésus va la surprendre, car en réalité Jésus, lui-même, est ce jour : « Moi, je suis la résurrection et la vie. Celui qui croit en moi, même s’il meurt, vivra ; quiconque vit et croit en moi ne mourra jamais. Crois-tu cela ? » « Même s’il meurt vivra. » Mourir et vivre. Or, faudrait peut voir d’une manière différente la question de : ‘mourir’. Si après la mort nous vivons, alors la mort n’est qu’un passage de la vie comme nous la connaissons à la Vie comme Dieu l’a conçu.

Notre passage dans le Royaume de Dieu peut ressembler à notre « oui » à Dieu, aujourd’hui. Si nous avons confiance que Dieu est avec nous aujourd’hui, ça veut dire qu’il est toujours avec nous. Entrons dans la Vie de Dieu aujourd’hui et nous commencerons à goûter dès maintenant aux joies, à l’Amour éternel de Dieu. Nous pouvons le vivre déjà, nous l’avons déjà reçu le jour de notre Baptême, nous n’avons qu’à revenir à la source de notre Baptême. Entrons dans la Vie de Dieu dès maintenant. Cela ne veut pas dire que notre vie ici est fini, mais cela nous permet de goûter, dès maintenant, de ressentir dès maintenant, de vivre dès maintenant, dans le moment présent, la vie de Dieu dans sa Lumière et dans son Amour.

Chaque ‘oui’ de chaque jour nous permet d’entrer dans le Royaume de Dieu. Nous avons l’impression de ne pas le voir en ce moment, mais un jour nous verrons clairement à la lumière de Jésus dans la lumière de la résurrection au milieu de toutes les saintes et de tous les saints déjà rassemblés pour la fête éternelle.
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Re: Homélies du Dimanche

Message non lu par Normandt » sam. 01 avr. 2023, 13:11

A Dimanche 2 Avril 2023 Rameaux
Mt 21, 1-11 Mt 26, 14-75; 27, 1-66 Ph 2, 6-11 Is 50, 4-7

L’entrée à Jérusalem que nous avons lu au début de cette messe est habituellement une scène réservée au futur roi. Cette entrée messianique de Jésus qui ressemble beaucoup à l’entrée à Jérusalem de Salomon, cette entrée messianique de Jésus est troublante pour le roi en place. Ponce Pilate est directement visé par cette exultation du peuple.

Comme pour Salomon, Jésus entre sur le dos d’un âne, comme pour Salomon le monde est en liesse, comme pour Salomon Jésus est de la descendance de David, comme pour Salomon, les gens chantent le chant réservé au Roi : « Hosanna au fils de David ! Béni soit celui qui vient au nom du Seigneur ! Hosanna au plus haut des cieux ! »

« Comme Jésus entrait à Jérusalem, l'agitation gagna toute la ville ; on se demandait » Écoutez-bien ce qui est dit ici : « Qui est cet homme ? » Et les foules répondaient : « C'est le prophète Jésus, de Nazareth en Galilée.

Cela nous conduit directement au Psaume 24 (23) lorsque David danse autour de l’Arche d’Alliance et arrive à la porte de Jérusalem. Voici la liturgie qu’il avait composée pour l’entrée : « 7. Portes [de Jérusalem], levez vos frontons, élevez-vous, portails antiques, qu'il entre, le roi de gloire! 8. Qui est-il, ce roi de gloire? C'est Yahvé, le fort, le vaillant, Yahvé, le vaillant des combats. »

Nous le lisons régulièrement dans le Bréviaire : « Qui est-il, ce roi de gloire?

C'est Yahvé, le fort, le vaillant, Yahvé, le vaillant des combats. » Et nous avons lu dans le texte de saint Mathieu au moment même de l’entrée de Jésus à Jérusalem, assis sur un âne : « Qui est cet homme ? » Et les foules répondaient : « C'est le prophète Jésus, de Nazareth en Galilée. »

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Pilate a peur de Jésus. Il ne connaît pas Jésus. Il s’en est fait une idée, mais il ne sait rien de Jésus. Il ne peut pas savoir. Et cette entrée donne toutes les raisons, encore une fois, à Ponce Pilate de vouloir éliminer Jésus de son entourage. Dans sa tourmente, il embarquera de nombreuses personnes, toutes unies à sa cause de détruire Jésus.

Que de différences entre les deux, Ponce Pilate et Jésus! Ponce Pilate craint vraiment pour sa job de roi. Il se sent directement attaqué par un autre qui entre comme un roi à Jérusalem. Il s’attend à ce que Jésus détruise son royaume terrestre. Il tient à ses biens, il tient à sa royauté et il tient à sa personne. Il ne pourra accepter qu’un autre homme se déclare roi!

Il fera chercher Jésus en pleine nuit, ce n’est plus le jour, c’est la nuit. Selon la coutume il fait martyriser Jésus comme il a été écris dans le livre d’Isaïe et rappelé dans les Évangiles : « J'ai présenté mon dos à ceux qui me frappaient, et mes joues à ceux qui m'arrachaient la barbe. Je n’ai pas caché ma face devant les outrages et les crachats. »

Puis ils lui ramènent Jésus qui n’est plus reconnaissable. Pilate est très troublé, puisqu’il remarque que Jésus n’a rien pour se défendre, il n’a ni bataillon, ni armée. Il est complètement démuni. Pilate a de quoi être mêlé. Il voyait Jésus comme un roi, mais il a devant lui un roi qui n’a absolument rien, aucune défense, aucune violence, libre des convoitises de ce monde.

Pilate ne se peut plus. Alors il demande à la foule rassemblée de libérer Jésus. Et la foule ne veut rien entendre, alors Barrabas sera libéré à la place de Jésus. Nous voyons dans Barrabas les ravages du péché en l’homme. Mais, Jésus est venu pour le libérer, lui aussi. Pour libérer même Barrabas? Et dans cette image de Barrabas, c’est aussi nous que Jésus libère? Jésus libère l’être humain de son péché?

Malgré la tristesse de cette scène, la souffrance qui est vécu par Jésus, malgré un monde qui le laisse tomber, peut-être sauf pour quelques-uns qui le connaissent véritablement, qu’il a touché lors de son passage et bien sûr Marie, nous avons toutes les raisons d’être des chrétiens heureux. Jésus nous libère. Mais parfois nos chaines nous font encore mal et nous avons l’impression d’être encore attachés, mais non, parce que Jésus nous libère. Il a porté sa Croix, la croix de l’humanité et il s’est laissé crucifier par amour pour nous.

Alors, nous sommes libres et nous avons tous et toutes les bonnes raisons de nous réjouir de l’entrée de Jésus à Jérusalem. Nous pouvons louer et acclamer haut et fort, au cœur d’une liesse éternelle, Jésus qui entre sur le dos d’un âne dans la Ville Éternelle et chanter le chant réservé à notre Roi :
« Hosanna au fils de David ! Béni soit celui qui vient au nom du Seigneur ! Hosanna au plus haut des cieux ! »
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Re: Homélies du Dimanche

Message non lu par Normandt » sam. 08 avr. 2023, 13:31

Dimanche de Pâque

Réjouissons-nous. La lumière a jailli de nos tombeaux vides. Avec la grâce de Dieu et d’un effort constant, pendant le Carême, nous avons tout remis à Jésus et nous lui avons demandé de venir nous libérer de tout ce qui nous encombraient et nous maintenaient en captivité.

La lumière du Seigneur dans notre nuit nous permet de bien voir notre existence et de renaître d’un nouveau printemps qui va éclore en de nouvelles missions et de nouvelles réalisations.

Dans le livre des Actes, les Apôtres nous dévoilent qui est Jésus : « Jésus de Nazareth, Dieu lui a donné l’onction d’Esprit Saint et de puissance. Là où il passait, il faisait le bien et guérissait tous ceux qui étaient sous le pouvoir du diable, car Dieu était avec lui. Et nous, nous sommes témoins de tout ce qu’il a fait dans le pays des Juifs et à Jérusalem. Celui qu’ils ont supprimé en le suspendant au bois du supplice, Dieu l’a ressuscité le troisième jour. » Dieu a voulu que nous soyons en alliance avec lui et revenir libérés dans son Amour.

Jésus s’offre lui-même pour nous servir la meilleure nourriture, divine, dans l’Eucharistie. Mangeons de bonnes choses à l’Autel de la Parole et de l’Eucharistie. Dieu nous invite à nous garder loin du mal et vivre dans la joie des enfants de Dieu. Saint Paul nous écrit comme aux Colossiens : « Recherchez les réalités d’en haut : c’est là qu’est le Christ, assis à la droite de Dieu. Pensez aux réalités d’en haut, non à celles de la terre. En effet, vous êtes passés par la mort, et votre vie reste cachée avec le Christ en Dieu. Quand paraîtra le Christ, votre vie, alors vous aussi, vous paraîtrez avec lui dans la gloire. »

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Saint Paul nous le confirme dans l’Épitre aux Romains : « Nous le savons : l'homme ancien qui est en nous a été fixé à la croix avec lui pour que cet être de péché soit réduit à l'impuissance, et qu'ainsi nous ne soyons plus esclaves du péché. »

Saint Paul ajoute : « Nous le savons : ressuscité d'entre les morts, le Christ ne meurt plus ; sur lui la mort n'a plus aucun pouvoir. Car lui qui est mort, c'est au péché qu'il est mort une fois pour toutes ; lui qui est vivant, c'est pour Dieu qu'il est vivant.

Dans l’Évangile de Saint Jean, Marie-Madeleine, Pierre et Jean cherchent Jésus. Dans l’Évangile selon saint Luc il y a ce passage unique : « Pourquoi cherchez-vous le Vivant parmi les morts ? » Pourquoi recherchons-nous Jésus dans les choses inutiles du passé? Pendant le temps du Carême, nous avons tout remis cela à Jésus.

Croyons que Jésus est Vivant, qu’Il est toujours à nos côtés, que Jésus veut être connu et aimé comme il nous connaît. Dieu nous Aime. Nous avons ce qu’Il y a de plus beau, de plus réel à offrir autour de nous chaque jours; l’Amour de Jésus, l’Amour du Père, l’Amour de l’Esprit Saint.

Que notre Mère Marie marche sur la route avec nous, une route de vie, de joie, d’amour, de charité. Allons de l’avant avec de bonnes pensées qui se traduiront en gestes et paroles de paix et de joie et annonçons au monde que Jésus est parmi eux.
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Re: Homélies du Dimanche

Message non lu par Normandt » sam. 15 avr. 2023, 12:23

A Dimanche 16 avril 2023 2e Pâque
Jn 20, 19-31 1P 1, 3-9 Ac 2, 42-47

Il est écrit dans le livre des Actes des Apôtres : « Les frères étaient assidus à l’enseignement des Apôtres et à la communion fraternelle, à la fraction du pain et aux prières. » Ah, les premiers jours de notre conversion. J’imagine que nous nous en souvenons. Pour moi, c’est comme si c’était hier.

Il y a des moments de notre vie où nous nous sommes approchés de Dieu. Il y a d’autres moments de notre vie où nous nous sommes éloignés. Ces deux tensions sont réelles surtout si nous sommes attentifs à ce que nous vivons à l’intérieur.

Je vous invite à vous souvenir des moments de conversion ou de nouvelle conversion que vous avez vécus, de revenir à la base, à ce premier Amour avec Dieu. L’Amour de Dieu qui continue chaque jour, à chaque instant.

Et comme saint Paul nous le décrit, dans les premiers moments où nous étions conscients que la messe était importante, que les enseignements étaient nécessaires pour notre foi et de participer aux prières nous aidait à comprendre que notre salut est important, nous ressentions vivement la présence de Dieu en nous.

Demandons à Jésus de nous ramener à la base de notre première conversion, de notre premier amour avec Dieu, de la lune de miel spirituel dans laquelle nous étions naturellement plongés.

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Nous sommes aussi invités à continuer notre conversion chaque jour, à nous recentrer sur le nécessaire, à demander à Jésus si nous le suivons réellement ou bien nous sommes nous éloignés un peu. Redécouvrons l’importance de notre premier amour conscient avec Dieu.

Alors, nous pourrons redire avec saint Pierre : « Béni soit Dieu, le Père de Jésus Christ notre Seigneur : dans sa grande miséricorde, il nous a fait renaître grâce à la résurrection de Jésus Christ pour une vivante espérance, pour l'héritage qui ne connaîtra ni destruction, ni souillure, ni vieillissement. » Voulons-nous recevoir sa grâce? Avons-nous assez soif de retrouver Jésus au cœur de notre cœur?

Nous permettre un temps de quelques jours pour nous recentrer sur Jésus et sur la qualité de notre foi nous aide à rentrer à nouveau dans la promesse de la résurrection. Vivre la résurrection dès à présent en redonnant toute la place à Jésus dans notre vie et lui redonner notre confiance.

Dans l’acclamation, nous lisons : « Heureux celui qui croit sans avoir vu ! » Et ailleurs dans l’évangile de saint Luc, il est écrit le contraire: « Heureux les yeux qui voient ce que vous voyez ! » (Lc 10, 23b) Revenons à ce qui nous a conduit à Jésus ou comment une personne a réussi à nous conduire à Jésus.

Et continuons de trouver des manières de rejoindre les personnes dans le monde et leur annoncer la Bonne Nouvelle.
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Re: Homélies du Dimanche

Message non lu par Normandt » sam. 22 avr. 2023, 13:06

A Dimanche 23 avril 2023 3e Pâque
Lc 24, 13-35 1 P 1, 17-21 Ac 2, 14.22b-33

Saint Pierre, en plein discours à des personnes de Judée sur la mort et la résurrection de Jésus, lance comme dans une exultation, dans un élan de joie : « Mon cœur est en fête, et ma langue exulte de joie ; ma chair elle-même reposera dans l’espérance. » Saint Pierre vit dans sa chair la grâce du moment présent et la présence du Saint Esprit dans sa vie.

Puis, il se tourne vers Jésus dans son cœur et il dit : « Tu m’as appris des chemins de vie, tu me rempliras d’allégresse par ta présence. » Nous pouvons nous aussi nous tourner vers Jésus et le remercier pour tant de merveilles qu’il a faites dans notre vie, qu’il fait maintenant et qu’il continue de réaliser jusqu’au jour où nous serons rendus à la porte de la résurrection.
En continuant de parler à la foule Pierre dit : « Élevé par la droite de Dieu, il a reçu du Père l’Esprit Saint qui était promis, et il l'a répandu sur nous, ainsi que vous le voyez et l’entendez. » Vous voyez et vous entendez l’Esprit Saint passer à travers nous pour vous instruire, leur dit Saint Pierre. C’est comme si Pierre veut que ces personnes comprennent que c’est le Saint Esprit qui parle à travers lui pour leur faire connaitre la grâce que Jésus a laissé au monde par son passage et sa résurrection d’entre les morts.

Nous pouvons ajouter ce que vit l’auteur du psaume 15. L’exultation est apparente dans le texte et nous pouvons goûter à cette même grâce du Saint Esprit : « Mon cœur exulte, mon âme est en fête. Tu m’apprends le chemin de la vie : devant ta face, débordement de joie ! À ta droite, éternité de délices ! »

Puis Pierre précise davantage et il donne la raison de notre salut : « Vous le savez : ce qui vous a libérés de la vie sans but que vous meniez à la suite de vos pères, ce n'est pas l'or et l'argent, car ils seront détruits ; c'est le sang précieux du Christ, l'Agneau sans défaut et sans tache. » Jésus est la raison de notre salut.

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La promesse que Jésus avait fait avant sa résurrection est venue assommer les deux disciples d’Emmaüs lors de la crucifixion et la mort de Jésus. Jésus a été crucifié et les deux disciples reviennent à Jérusalem la tête dans les épaules avec la possibilité amère que tout ce que Jésus a dit ne fût que de la poussière, des paroles envolées dans le vent. Ils étaient très déçus.

Pourtant, Jésus marche avec eux et ils ne l’ont pas reconnu. Ils disent à Jésus ce qu’ils pensaient humainement : « Nous, nous espérions que c’était lui qui allait délivrer Israël. » Ils n’avaient pas saisi ce que Jésus leur disait avant sa mort et comment la résurrection à venir éclairerait ses paroles.

Puis voyant qu’ils n’avaient pas compris, Jésus leur raconte : « Partant de Moïse et de tous les Prophètes, il leur interpréta, dans toute l’Écriture, ce qui le concernait. » Comme c’est important de suivre les enseignements de l’Église pour mieux comprendre qui est réellement Jésus et qu’il est venu pour nous sauver et nous ramener à la vie éternelle.

Ils l’ont invité à souper avec eux, car le jour déclinait : « Quand il fut à table avec eux, ayant pris le pain, il prononça la bénédiction et, l’ayant rompu, il le leur donna. Alors leurs yeux s’ouvrirent, et ils le reconnurent, mais il disparut à leurs regards. Ils se dirent l’un à l’autre : « Notre cœur n’était-il pas brûlant en nous, tandis qu’il nous parlait sur la route et nous ouvrait les Écritures ? »

D’abord, nous sommes invités à suivre l’enseignement de l’Église et d’approfondir ce que la Bible dit de Jésus. Ensuite, nous sommes invités à l’Eucharistie. Jésus est autant présent avec nous au cœur de l’Eucharistie qu’il l’a été avec les disciples d’Emmaüs lors de son repas avec eux.

Continuons de rechercher tout ce que Jésus dit et ce que la Bible dit de lui. Plus nous allons approfondir notre relation avec Jésus, plus nous allons approfondir notre foi en Jésus, plus nous allons découvrir les grâces de Dieu dans notre vie. Que l’Esprit Saint nous enflamme le cœur d’Amour.
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Re: Homélies du Dimanche

Message non lu par Normandt » sam. 29 avr. 2023, 12:53

A Dimanche 30 avril 2023 4e Pâque
Jn 10, 1-10 1 P 2, 20b-25 Ac 2, 14a.36-41

Dans le livre des Actes, les Apôtres sont réunis avec d’autres personnes. Pierre leur dit : « Convertissez-vous, et que chacun de vous soit baptisé au nom de Jésus Christ pour le pardon de ses péchés ; vous recevrez alors le don du Saint-Esprit. » Pierre commence en disant que nous avons besoin de conversion. Notre foi débute lorsque nous acceptons de nous laisser convertir par Jésus, que notre vie s’oriente vers lui.

Dans le catéchisme au numéro 1426, il est écrit. Le combat de chaque jour : « est celui de la conversion en vue de la sainteté et de la vie éternelle à laquelle le Seigneur ne cesse de nous appeler (cf. DS 1545 ; LG 40). » Nous sommes au milieu d’un combat entre ce qui nous garde attaché à la terre et notre élévation vers la réalité de la vie éternelle. Nous nous attachons à pleins de choses sur terre lorsque nous sommes plutôt invités à entrer dans la Joie et l’Amour de Dieu en devenant plus simples, plus libres, plus vrais.

Le Baptême est la base de la foi. Nous sommes toujours invités à revenir et prier le Baptême que nous avons reçus. Au numéro 401 du catéchisme : « l’Église donne le Baptême pour la rémission des péchés même aux petits enfants qui n’ont pas commis de péché personnel (cf. Cc. Trente : DS 1514). » Au numéro 14, il nous est dit de partager la foi que nous avons reçus : « Ceux qui par la foi et le Baptême appartiennent au Christ doivent confesser leur foi baptismale devant les hommes (cf. Mt 10, 32 ; Rm 10, 9). » Partageons notre foi aux autres.

Ensuite, Pierre parle de l’importance du pardon des péchés, de la réconciliation avec Dieu régulièrement. Dans le catéchisme au numéro 234, il nous est dit : « Toute l’histoire du salut n’est autre que l’histoire de la voie et des moyens par lesquels le Dieu vrai et unique, Père, Fils et Saint-Esprit, se révèle, se réconcilie et s’unit les hommes qui se détournent du péché " (DCG 47). » Cette dernière phrase contient la raison et la nécessité du pardon en Dieu. Dieu essaie de toutes les manières de nous rappeler à lui et lorsque nous entrons librement et avec volonté dans la vie de Dieu Trinité, il se révèle à nous : « se réconcilie et s’unit les hommes qui se détournent du péché " (DCG 47). » La clef est de se détourner du péché. C’est la marche à suivre que Pierre nous offre afin de demeurer dans la paix du cœur chaque jour de notre vie.

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Et Pierre termine sa phrase comme ceci : « Vous recevrez alors le don du Saint-Esprit. » Il ne nous est pas demandé beaucoup afin de recevoir le Saint Esprit.

M Dans le numéro 153 du catéchisme : « Pour prêter cette foi, l’homme a besoin de la grâce prévenante et aidante de Dieu, ainsi que des secours intérieurs du Saint-Esprit. Celui-ci touche le cœur et le tourne vers Dieu, ouvre les yeux de l’esprit et donne ‘à tous la douceur de consentir et de croire à la vérité’ " (DV 5). Pour vivre de la foi, nous avons besoin du secours du Saint Esprit qui en retour touche notre cœur et le tourne vers Dieu. Le consentement, notre accord d’entrer dans la vie de Dieu se fait alors aisément. Demandons constamment au Saint Esprit d’éclairer notre vie chaque jour.

En embarquant plus profondément dans le Cœur de Dieu, nous pourrons comprendre encore mieux ce que Jésus veut dire lorsqu’il nous dit que le bon Berger s’occupe de ses brebis : « Quand il a conduit dehors toutes ses brebis, il marche à leur tête, et elles le suivent, car elles connaissent sa voix. » Nous reconnaissons Jésus dans la mesure où nous suivons ces étapes que saint Pierre nous a recommandé.

Nous convertir, ensuite vivre le Baptême, nous convertir encore, ensuite recevoir le pardon de Dieu dans la confession, et nous convertir encore pour accueillir chaque jour le Saint Esprit qui nous aide à nous convertir. Comme ça, nous entendrons la voix de Jésus qui nous appelle à la conversion de son Amour et à le suivre constamment.

Nous ne voudrons plus aller ailleurs, nous ne voudrons plus nous éloigner de Jésus si nous pratiquons la simple recommandation de saint Pierre. Conversion, Baptême, confession des péchés, Eucharistie et le Saint Esprit sera de plus en plus dans notre vie, puisque nous lui ouvrirons la porte.

Ce dimanche, qui est aussi le dimanche vocations, nous invite à entrer dans cet élan de mission que Jésus est venu instaurer.
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Re: Homélies du Dimanche

Message non lu par Normandt » sam. 06 mai 2023, 12:12

A Dimanche 7 ma23 5e Pâque
Jn 14, 1-12 1 P 2, 4-9 Ac 6, 1-7

Saint Pierre nous dit: « Approchez-vous du Seigneur Jésus : il est la pierre vivante rejetée par les hommes, mais choisie et précieuse devant Dieu. » Des personnes ont pensé éliminer Jésus, mais Jésus est toujours avec nous, il est Ressuscité! il est Vivant! Jésus est Dieu et il nous invite chaque jour à le reconnaître comme notre Seigneur et Sauveur personnel et le Seigneur et Sauveur de l’humanité.

Saint Pierre nous invite à entrer dans la mission que Jésus veut pour nous. Pierre nous dit : « Vous aussi, comme pierres vivantes, entrez dans la construction de la demeure spirituelle, pour devenir le sacerdoce saint et présenter des sacrifices spirituels, agréables à Dieu, par Jésus Christ. »
Entrons « dans la construction de la demeure spirituelle ». Dieu veut que nous aidions à construire la vie spirituelle dans notre vie et dans la vie des personnes.

Pour cela, nous avons lu dans les Actes ce que les Apôtres veulent faire pour demeurer fidèles à la Parole et à la prière. Ils ont choisi de l’aide afin de répandre plus efficacement la Bonne Nouvelle. Ils ont choisi des personnes qui peuvent réaliser beaucoup sur le terrain et préparer tout ce qui est nécessaire pour rendre la tâche plus facile aux Apôtres. Et les Apôtres concluent : « En ce qui nous concerne, nous resterons assidus à la prière et au service de la Parole. »

Ils mettaient tout en commun et ils priaient ensemble, partageaient le pain ensemble. Ils veulent garder le souffle de l’Esprit Saint présent dans la vie des personnes et afin de continuer la même mission ensemble.

Nous sommes invités à entrer davantage en communion avec Jésus. Jésus est le même pour tous les membres. Nous sommes différents mais Jésus est le même pour nous. Sommes-nous avec Jésus? Voulons-nous continuer à être avec Jésus, malgré nos doutes et nos craintes? Voulons-nous œuvrer avec Jésus dans la joie, l’Amour de Dieu et la paix, qui est la semence du Cœur de Jésus dans une terre agricole fertile et généreuse. Nous pouvons dire : Venez cueillir les grâces que le Saint Esprit a déposées dans ma vie et dans la vie de nos sœurs et de nos frères!

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Le pape François nous dit : « La foi déplace les montagnes. Nous ne devons jamais nous laisser piéger par le pessimisme. » Le pessimisme est un moyen pour ne pas avancer. Le pessimisme est un piège. Nous ne nous en rendons pas compte. Lorsque nous sommes pessimistes, nous ajoutons de la peine à notre vie. Le pessimisme est un signe qui nous indique que ça ne va pas et c’est le temps de nous rapprocher de Jésus… de laisser Jésus nous aimer, laisser la joie passer afin d’aimer notre prochain comme ils sont. Il pleut! Les canards et les poissons sont heureux. Ils sont dans la béatitude avec toute cette eau. Ils sont heureux même s’il pleut.

Lorsque nous prions, nous passons par-dessus ces situations désagréables et nous améliorons notre relation avec les autres lorsque nous portons aussi la joie en nous. Prier, c’est rendre grâce à Dieu dans toutes les circonstances joyeuses ou malheureuses de notre vie. Avec Jésus dans notre vie, continuons de laisser transformer notre vie et améliorer la vie des autres.

Jésus dit à Philippe : « Celui qui m'a vu a vu le Père. » Lorsque nous sommes en présence du Fils, nous sommes en présence du Père et de l’Esprit Saint. Notre vie se transforme à leur contact, notre cœur devient trinitaire et nous réalisons l’Amour que Dieu a pour son peuple, qui que soit ce peuple, qui que nous soyons.

L’Amour de Dieu n’a pas de frontières, sauf si le cœur de l’humain ne l’accueille pas et s’enferme. La seule frontière à laquelle Dieu peut se buter, c’est notre refus de le laisser passer. Dieu respecte la liberté et il ne force personne. Laissons l’Amour de Dieu passer dans notre vie, laissons l’amour de nos sœurs et de nos frères passer dans notre vie pour rejoindre le cœur des humains. Aimer Dieu, c’est se laisser Aimer de lui et lui permettre d’Aimer nos sœurs et frères à travers nous. Nous sommes une famille en Dieu et Dieu nous Aime.
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Re: Homélies du Dimanche

Message non lu par Normandt » sam. 13 mai 2023, 12:34

A Dimanche 14 mai23 6e Pâque
Jn 14, 15-21 1 P 3, 15-18 Ac 8, 5-8.14-17

Nous sommes toujours dans le temps de Pâque, le temps de l’Esprit Saint, le temps de la fondation de l’Église.

« Les Apôtres, restés à Jérusalem, apprirent que la Samarie avait accueilli la parole de Dieu. Alors ils y envoyèrent Pierre et Jean. » Les Apôtres constatent que la Samarie commence à être évangélisée. Et ils envoient Pierre et Jean pour aller raffermir les Samaritains dans leur foi.

Comme il est écrit : « À leur arrivée, ceux-ci prièrent pour ces Samaritains afin qu'ils reçoivent l’Esprit Saint ; en effet, l'Esprit n'était encore descendu sur aucun d'entre eux : ils étaient seulement baptisés au nom du Seigneur Jésus. » La première chose que Pierre et Jean font, c’est de prier pour les Samaritains. Nous pouvons tellement par la prière. La prière casse les murs, touche le cœur, transforme les vies, la prière conduit les personnes à Jésus qui les conduit à son tour à la maison du Père, dès maintenant. Nous pouvons être dès maintenant dans la maison du Père avec Jésus. Ici, dans l’église, nous sommes dans la maison de Dieu.

« Alors Pierre et Jean imposèrent les mains » des Samaritains « et ils reçurent l’Esprit Saint ». Remarquons que Jésus avait créé des liens avec deux Samaritains pendant qu’il était avec nous sur terre. Il avait aidé un Samaritain qui était blessé et laissé sur le bord de la route. Jésus l’a relevé et l’a conduit à l’auberge pour qu’il puisse se reposer et reprendre force et vigueur. Ils imposent les mains, ils placent leurs mains sur les Samaritains et ils prient pour eux sur place. Ce geste est très simple et il rejoint le cœur de la personne. Ils demandent aussi le Saint Esprit sur ces personnes. Ils ont reçu le Saint Esprit et ils sont entrés dans la construction de l’Église, ils sont entrés dans la communion avec les chrétiens et avec Jésus.

Jésus nous l’avait dit avant d’aller vers le Père : « Moi, je prierai le Père, et il vous donnera un autre Défenseur qui sera pour toujours avec vous : l'Esprit de vérité. » Il nous invite à recevoir le Saint Esprit. Et lorsque nous l’avons reçu, Jésus ajoute : « Le monde ne peut le recevoir, car il ne le voit pas et ne le connaît pas. »

Chaque personne de l’humanité reçoit les grâces de Dieu. La seule chose, c’est quelle ne le sait pas. Nous sommes sur leur route afin de les inviter à accueillir l’Amour de Dieu dans leur vie et en vivre pleinement, à chaque seconde.

Avec la dernière phrase de Jésus, nous revenons au début comme pour les Samaritains : « Je ne vous laisserai pas orphelins, je reviens vers vous. » Jésus ne nous laisse pas orphelin, il nous laisse son Esprit qui nous guide et nous enseigne. Demeurons dans son Amour.
Merci Seigneur de m'Aimer, merci pour ton Amour
qui passe de mon coeur, au coeur de ma famille,
de mes amis et de l'humanité.

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Re: Homélies du Dimanche

Message non lu par Normandt » sam. 20 mai 2023, 12:17

A Dimanche 21 Mai23 Ascension
Jn 17, 1-11a 1P 4, 13-16 Ac 1, 12-14

Image

Rien n’est plus simple que ce que Jésus nous dit aujourd’hui : « De toutes les nations faites des disciples, baptisez-les au nom du Père, et du Fils, et du Saint-Esprit. » « Faites des disciples. » Trouvons des moyens simples pour que des personnes se convertissent et deviennent croyantes en Jésus-Christ. Jésus nous demande seulement ça.

Ce qui est plus difficile est de nous convertir et de trouver les moyens pour que des personnes adhèrent progressivement à Jésus. Aujourd’hui n’est pas différent qu’au moment où Jésus a donné sa mission aux Apôtres. Le monde dans lequel nous sommes n’est pas différent non plus. Il a toujours la même soif, le même désir de trouver un sens à leur vie, de découvrir le véritable Amour. La réelle conversion est de recevoir l’Amour de Dieu et le laisser être dans notre vie.

L’Amour, les valeurs et le sens de la vie se trouvent en Dieu et nulle part ailleurs.

Jésus est ressuscité et les preuves ont été nombreuses de sa présence. Il s’est présenté à Marie-Madeleine, aux Apôtres, aux disciples d’Emmaüs, à saint Paul, entre autres, peut-être même à quelques-uns de nous. Jésus a voulu que nous sachions que la vie continue éternellement.

Après nous avoir invités à faire des disciples et à conduire le monde au Baptême, Jésus nous demande de leur offrir toutes les valeurs que l’Église enseigne. Il nous dit : « Apprenez-leur à garder tous les commandements que je vous ai donnés. » Les commandements sont basés sur les valeurs de Dieu.

Les observer nous assure des grâces et de la miséricorde de Dieu. Tous les commandements sont des recommandations pour demeurer en Dieu, dans son Amour.

Les valeurs sont aussi tout le bien que nous réalisons autour de nous. Nos gestes et nos paroles adaptés à la volonté de Dieu rayonnent et attirent les personnes vers le Royaume de Dieu. Seul l’Esprit Saint peut, en nous et par nous, offrir ce que Dieu demande, transmettre les valeurs et l’amour que le monde a tant besoin, maintenant, et à chaque instant.

Nous sommes invités à enseigner les bases de notre foi. Pour ce faire, voulons approfondir les réalités de la foi, chaque jour, afin d’acquérir de l’expérience.

Ensuite, nous pouvons transmettre mieux ce que nous avons reçus. Reste que sainte Thérèse d’Avila a dit que la foi se vit avec le gros bon sens. Le gros bon sens, c’est justement demeurer nous-mêmes et porter ce que nous avons, ce que nous vivons de meilleur aux autres.

Puis Jésus termine sa phrase avec assurance et pour nous rassurer, après son Ascension, de sa présence continue avec nous. Il nous dit : « Moi, je suis avec vous tous les jours jusqu'à la fin du monde. » Est-ce que nous nous rendons compte que Jésus est avec nous en ce moment?

Est-ce que nous lui demandons régulièrement ce qu’il veut pour moi, pour nous, pour les autres à chaque jour, chaque matin?

Demandons à Jésus de transformer notre vie chaque jour, prions Jésus d’augmenter notre foi, prions Jésus pour que notre vie plonge dans les valeurs du Baptême, le Baptême qui est la porte ouverte sur le Royaume de Dieu, dans l’éternité.

Remercions Jésus de nous garder dans la grâce du Baptême, de faire de nous des saintes et des saints en ce moment et pour l’éternité.
Merci Seigneur de m'Aimer, merci pour ton Amour
qui passe de mon coeur, au coeur de ma famille,
de mes amis et de l'humanité.

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