Homélies du Dimanche

« Mon âme aspire vers toi pendant la nuit, mon esprit te cherche dès le matin. » (Is 26.9)
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Re: Homélies du Dimanche

Message non lu par Normandt » mar. 22 mars 2022, 14:07

Dimanche 20 Mars 2022 3e dimanche de Carême
Lc 13,1-9 Ex. 3,1-8a.13-15. / Ps 103(102),1-2.3-4.6-7.8.11. / 1 Co 10,1-6.10-12

Dans le livre de l’Exode, nous découvrons que Moïse a un malaise devant Dieu. C’est un peu la manière de penser en ce temps-là. C’était de coutume d’avoir une grande peur de Dieu. Et dès qu’une manifestation de Dieu était présente, la peur s’empara d’eux, comme pour Moïse :
« Moïse se voilà le visage car il craignait de porter son regard sur Dieu. »

Moïse avait peur de Dieu. Sa crainte était non fondée. La peur de Dieu s’est propagée longuement de génération en génération jusqu’en les années 1950. Mais, encore aujourd’hui, dans certains pays, cette peur continue.

Et c’est dommage, car il n’y a personne de plus doux et plus aimant que Dieu. Or, nous lui transmettons notre peur sur lui. Comme le dit le Psaume :
« Le Seigneur est tendresse et pitié. »

Jésus lance tout de même un message foudroyant aux personnes qui l’écoutent : « Si vous ne vous convertissez pas, vous périrez tous de même. »

Encore une fois, nous pourrions prendre ce passage de l’Écriture comme la vengeance de Dieu sur nous. Mais il n’en est rien. Jésus nous laisse libre et il exploite notre responsabilité. Il creuse dans nos intentions et il propose que nous changions de voie.

Ce que Jésus nous dit, c’est que ce n’est pas Dieu qui va nous détruire et nous conduire à la mort, mais c’est notre refus de nous laisser aimer par lui qui nous conduit au mal.

Parfois nous entendons : « Dieu est Amour, donc nous pouvons faire ce que nous voulons. » Mais dans la vérité, chaque personne est responsable de sa foi.

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La chance que nous avons maintenant est de savoir que Dieu est Amour. Mais nous avons toujours la responsabilité de ne pas sortir du sentier de l’Amour de Dieu.

Nous nous savons Aimés de Dieu, mais le péché et le mal nous guette. La conséquence de sortir de l’Amour de Dieu est le mal.

Reprenons cette phrase de Jésus : « Si vous ne vous convertissez pas, vous périrez tous de même. » C’est notre responsabilité de nous convertir. Nous éloigner de Dieu en pensant que tout est correct est une illusion, c’est l’erreur que font plusieurs personnes de notre temps.

Aujourd’hui, tout le monde peut pécher? Non! Personne ne peut pécher aujourd’hui comme hier. Ça n’a pas changé. Pécher, c’est s’éloigner de l’Amour de Dieu. Dire que Dieu nous laisse faire ce que nous voulons, c’est vrai, puisque nous sommes libres de faire ce que nous voulons, mais c’est à nous de vouloir l’Amour de Dieu ou de vouloir le mal et nous éloigner dans le péché.

Continuons chaque jour pendant ce temps de Carême de nous convertir et d’entrer à chaque instant dans la joie de l’Alliance de Dieu. En revenant à Dieu constamment, son Amour va nous envahir et Dieu lui-même nous aidera à nous éloigner du mal.

Trop souvent nous essayons de nous éloigner du mal et du péché, mais seul Jésus peut nous éloigner du mal et du péché. Seul avec Jésus nous vaincrons. Nous avons choisi la meilleure part avec Jésus. Nous préférons demeurer dans l’Amour de Dieu.
Merci Seigneur de m'Aimer, merci pour ton Amour
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Re: Homélies du Dimanche

Message non lu par Normandt » sam. 26 mars 2022, 12:59

C 27 Mars 2022 4e Dimanche Carême
Lc 15, 1-3.11-32 2Co 5, 17-21 Jos 5, 10-12

Si nous nous souvenons, le peuple d’Israël récriminaient contre Dieu parce qu’il les a conduit dans le désert et il semblait que Dieu ne s’occupait plus d’eux. Ils étaient dans le désespoir et ils commençaient à douter de la bonne humeur de Dieu ou même à se questionner si Dieu est réellement présent. Pas toujours simple de vouloir suivre Dieu.

Les humains vivent souvent cette désolation, tout de suite après qu’il soit arrivé un drame dans leur vie. Ça peut être le décès d’un être cher, la perte d’une maison, l’éloignement d’amis, puis il semble que notre monde personnel s’écroule. Il y a des personnes qui semblent passer au travers de ces situations mieux que d’autres, mais en général nous perdons nos moyens et nous nous écroulons. Nous sommes souvent devant le sentiment que nous ne pouvons faire davantage. C’est la catastrophe.

La majorité des personnes décideront de continuer leur vie. Une personne qui n’a pas eu l’occasion de croire en Dieu risque de s’effondrer plus longtemps. Par contre, une personne qui est en Dieu, va comprendre que Dieu est toujours présent, même si humainement tout semble confus. Avec Dieu rien n’est terminé, tout continue. Et là, il nous est offert des choix; demeurer écroulés ou bien nous relever.

C’est ce qui est raconté dans l’histoire de Josué. Dieu a soutenu les Israélites dans le désert avec la manne, puis lorsque le peuple s’est relevé et que la poussière est retombée, Dieu a retiré la manne puisque : « le lendemain de la Pâque, en ce jour même, ils mangèrent les produits de cette terre : des pains sans levain et des épis grillés. À partir de ce jour, la manne cessa de tomber, puisqu’ils mangeaient des produits de la terre. »

Dans l’Évangile de saint Luc, nous reconnaissons cette belle parabole des deux fils et du père. Un des fils n’est pas vraiment avec son père. Il ne semble même pas avoir un sentiment filial avec son père puisqu’il lui demande l’héritage et le quitte. Sans se douter, il quitte même la relation qu’il n’a jamais eue avec son père. Il part au loin et devient éleveur de cochons. Un éleveur de cochons ne peut pas se nourrir de son labeur. Nous savons que les Juifs ne mangent pas du porc. Donc, le fils se retrouve dans un désert comme pour le peuple Juif à la sortie de l’Égypte.

L’enfant mange les caroubes qui étaient la nourriture des cochons. Son Père des cieux le nourrit pendant qu’il attend qu’il revienne de tout cœur, pendant qu’il retrouve sa raison et reconnaisse que son père l’a toujours aimé, plus encore, il lui a toujours garanti sa liberté.

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Nous avons cette liberté. Combien de nos sœurs et de nos frères sont à l’extérieur de l’Église et notre Père continu de les nourrir.

Le fils aîné a eu de la difficulté à accepter son frère qui revient de loin. Il était nourri à la maison de son père, mais comme son frère qui revient, il n’avait pas eu une véritable et profonde relation avec son père. Le retour de son frère l’invite à se dépasser et à l’accueillir comme son père le fera.

Le père accueille le plus jeune de ses fils qui revient de loin sans aucun jugement, comme Dieu nous accueille dans le sacrement du pardon : « Le fils lui dit : 'Père, j’ai péché contre le ciel et envers toi. Je ne suis plus digne d’être appelé ton fils...' Mais le père dit à ses serviteurs : ‘Vite, apportez le plus beau vêtement pour l’habiller, mettez-lui une bague au doigt et des sandales aux pieds, allez chercher le veau gras, tuez-le, mangeons et festoyons, car mon fils que voilà était mort, et il est revenu à la vie ; il était perdu, et il est retrouvé.’ Et ils commencèrent à festoyer. » Mon fils est retrouvé, il est en vie et maintenant, nous pouvons vivre une vraie relation ensemble.

Saint Paul nous le confirme dans sa lettre aux Corinthiens : « Frères, si quelqu'un est en Jésus Christ, il est une créature nouvelle. Le monde ancien s'en est allé, un monde nouveau est déjà né. Tout vient de Dieu : il nous a réconciliés avec lui par le Christ, et il nous a donné le ministère de la réconciliation. » Si nous sommes réconciliés et communions davantage à la Vie de Jésus-Christ, nous entrons dans une vie nouvelle comme les fils et les filles avec le Père.

Communions à la vie de Jésus et recevons le centuple par une relation véritable avec la Trinité.
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Re: Homélies du Dimanche

Message non lu par Normandt » sam. 02 avr. 2022, 13:14

C 3 Avril 2022 5e Dimanche Carême Jn 8, 1-11 Ph 3, 8-14 Is 43, 16-21

Notre vie est remplie de décisions à prendre. Nous sommes des personnes libres et nous devons faire constamment des choix. Parfois, les possibilités qui nous sont présentées sont simples à résoudre et parfois c’est très compliqué. Le Pape Jean XXIII nous disait : « Simplifions les choses compliqués et [surtout] ne compliquons pas les choses simples.

Isaïe partage une parole du Seigneur pour conduire à un nouvel exode, une nouvelle libération : « Le Seigneur dit : ne songez plus aux choses d’autrefois. Voici que je fais une chose nouvelle : elle germe déjà, ne la voyez-vous pas ? Oui, je vais faire passer un chemin dans le désert, des fleuves dans les lieux arides. » Jésus va nous ouvrir la route, balayer notre sentier vers la paix et la joie, vers la réalisation de notre liberté lorsque nous choisissons de le suivre et la liberté de demeurer en Jésus-Christ. Notre vie se transforme en Lui.

Prenons notre corps comme exemple. Nous ne nous occupons de rien et pourtant le sang se promène partout dans notre corps. Nous ne pouvons rien, nous n’avons pas la finesse du cerveau pour le fonctionnement de nos veines et pour irriguer notre corps (rf. Anthony de Mello). Nous laissons notre cerveau fonctionner et notre corps reçoit ce qui est nécessaire pour sa survie. Même au moment d’une blessure, le corps trouve les ressources pour le réparer. Et Dieu s’occupe de nous aussi dès que nous plaçons notre confiance en lui. Comme un bébé entre en confiance avec ses parents, nous pouvons entrer en confiance avec Dieu qui est tout Amour.

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Saint Paul continue dans le même sens dans la lettre aux Philippiens : « À cause de lui, [à cause de Jésus] j'ai tout perdu ; je considère tout comme des ordures, afin de gagner un seul avantage, le Christ, et, en lui, d’être reconnu juste, non pas de la justice venant de la loi de Moïse mais de celle qui vient de la foi au Christ, la justice venant de Dieu, qui est fondée sur la foi. » La foi au Christ. En cette année de la foi dans l’Église Catholique, nous sommes invités à entrer en relation avec la Trinité.

Nous savons combien de temps ça prend pour que nous considérions une personne comme une amie et même après des années l’amitié est fragile. Jésus est déjà notre ami, mais pour le connaître, nous entrons davantage en relation avec lui. Avoir foi dans un ami ça prend du temps, développer notre foi en Jésus-Christ dépend de nous. Si nous nous tenons loin de Jésus, nous sommes les grands perdants. Apprivoiser notre relation à Jésus est pour nous un retour à la base de notre foi, de ce pour quoi nous avons été créés, de vivre totalement dans l’Amour de Dieu.
Laisser ce qui est inutile et garder ce qui est bon du passé, vivre notre présent dans la liberté et tout remettre à Jésus est aussi un moyen efficace de nous rapprocher davantage de Jésus.

Jésus donne une leçon en aidant ses contemporains à rejeter ce qui emprisonne dans les lois du passé. Il leur montre que la loi de Moïse a été adaptée à la volonté des humains. Dieu ne peut pas vouloir une telle loi et Jésus leur en fait une démonstration là où il pense à l’être humain, à cette femme au lieu d’appliquer une loi sans âme.

Selon la loi de Moïse, ils doivent lapider les femmes condamnées de pécher. Il y a une injustice puisque les hommes sont protégés par cette loi au détriment des femmes. Ils pensent piéger Jésus, mais Jésus est totalement libre et il connaît le cœur humain. Jésus les ramène à la réflexion : « il se redresse et leur dit : « Celui d'entre vous qui est sans péché, qu'il soit le premier à lui jeter la pierre. » Ils sont tous partis.

C’est comme si Jésus disait que la nouvelle loi consiste en partie avec ce qui suit : « Va, et désormais ne pèche plus. » « Jésus se redresse et lui demande : « Femme, où sont-il donc ? Alors, personne ne t'a condamnée ? » Elle répond : « Personne, Seigneur. » Et Jésus lui dit : « Moi non plus, je ne te condamne pas. Va, et désormais ne pèche plus. »

Que le Corps divin de Jésus nous conduise à la liberté, à la vie en la Trinité.
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Re: Homélies du Dimanche

Message non lu par Normandt » sam. 09 avr. 2022, 12:46

C 10 Avril 2022 Dimanche Rameaux et Passion
Lc 22, 14-71; 23, 1-16.18-56nLc 19, 28-40 Ph 2, 6-11 Is 50, 4-7

Jésus est en route pour Jérusalem. Assis sur un âne, il signifie qu’il est roi. Salomon, le fils de David est aussi entré à Jérusalem assis sur un âne avant qu’il fût couronné roi. Imaginons qu’une personne va dans le parlement et s’assoie sur la chaise de François Legault. Cette personne sera questionnée. C’est ce que représente cette entrée triomphale de Jésus à Jérusalem.

Nul ne connaît vraiment Jésus. Même ses proches ne peuvent imaginer la royauté que Jésus se donne. Il entre comme un prophète, comme un roi.

Nous nous souvenons de toutes les images qu’un prophète peut faire pour annoncer la volonté de Dieu. C’est-à-dire que Dieu leur demandait de réaliser des choses étranges afin que le peuple change de voie et se convertisse.

Voici une image dont Yahvé se sert dans l’Ancien Testament dans le livre de Jérémie 11, 13 : « De même qu'une ceinture s'attache aux reins d'un homme, ainsi m'étais-je attaché toute la maison d'Israël. » Dieu représente son Amour par une ceinture autour de son peuple. Jésus représente sa royauté humaine et divine, en étant assis sur un âne.

Comme le peuple ne comprend pas Dieu dans l’Ancien Testament, le peuple ne peut pas comprendre pourquoi Jésus agit comme il le fait. Et c’est là que se joue le drame de l’humanité. Soyons davantage à l’écoute de Dieu Trinité.

L’important pour nous, c’est de suivre Jésus. Et chaque fois que ça ne va pas dans le monde, nous pouvons nous demander si nous sommes à l’écoute de Dieu Père, Fils et Saint Esprit. Même le Père a dit deux fois à propos de Jésus : « Écoutez-le. »

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Or, pour les personnes qui balancent les palmiers dans la joie, elles pensent peut être que Jésus a été envoyé de Dieu pour détrôner le roi d’Israël, combattre le roi d’Égypte et libérer Jérusalem. Ils n’ont pas idée de la réelle mission divine de Jésus.

Dans le livre d’Isaïe, il est annoncé la sentence que Jésus va recevoir : « J'ai présenté mon dos à ceux qui me frappaient, et mes joues à ceux qui m'arrachaient la barbe. Je n’ai pas caché ma face devant les outrages et les crachats. » Non, ils ne connaissent pas Jésus. Et nous, le connaissons-nous vraiment? Sommes-nous si près de son Amour? Si oui, nos épreuves trouveront un nouveau sens par notre confiance en Jésus.

Dans le texte de la Passion selon saint Luc, Jésus est confrontés aux personnes qui ne connaissent pas Dieu. Judas dit où se trouve Jésus, Pierre le renie, les chefs des prêtres de l’Ancien Testament, officiers de la garde du Temple et anciens le capturent : « les hommes qui gardent Jésus se moquent de lui et le rouent de coups. Ils lui ont voilé le visage, et ils l'interrogent [sous l’ordre de Pilate]: « Fais le prophète ! Qui est-ce qui t'a frappé ? » Et ils lancent contre lui beaucoup d'autres insultes. Pilate ne voit rien de mal en Jésus, puis Hérode le remet au peuple, afin de le faire crucifier.

Qu’avons-nous fait de notre roi, qu’est-ce que nous faisons aujourd’hui de notre roi? Nous entrons dans la semaine sainte et c’est l’occasion d’observer dans notre vie ce qui n’est pas en accord avec les valeurs de Jésus et de renouer avec la charité, le respect, l’entraide et le renoncement aux choses inutiles.

Il n’y a pas une ou un premier ministre qui peut être maître de notre cœur.

Personne ne peut être maître de notre cœur. Laissons à Jésus être le roi de notre cœur. Apprenons à recevoir l’Amour de Dieu, à laisser Dieu nous aimer et partageons cet Amour entre nous. Mieux vaut partager l’Amour de Dieu que de refuser de le partager. Le refus de partager l’Amour de Dieu conduit à des injustices, des misères dans notre monde.

Recevons l’Amour de Dieu en recevant sa chair divine puis en partageant l’Amour qui est infini.
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Re: Homélies du Dimanche

Message non lu par Normandt » sam. 16 avr. 2022, 11:48

C Pâque 17 Avril 2022
Jn 20, 1-9 Col 3, 1-4 Ac 10, 34a.37-43

Réjouissons-nous. La lumière a jailli dans nos tombeaux vides. Avec la grâce de Dieu et d’un effort constant, pendant le Carême, nous avons tout remis à Jésus et nous lui avons demandé de venir nous libérer de tout ce qui nous encombraient et nous maintenaient en captivité. Nous permettons à Dieu de nous Aimer.

La lumière du Seigneur dans notre nuit nous permet de bien voir notre existence et de renaître d’un nouveau printemps qui va éclore en de nouvelles missions et de nouvelles réalisations.

Dans le livre des Actes, les Apôtres nous dévoilent qui est Jésus : « Jésus de Nazareth, Dieu lui a donné l’onction d’Esprit Saint et de puissance. Là où il passait, il faisait le bien et guérissait tous ceux qui étaient sous le pouvoir du diable, car Dieu était avec lui. Et nous, nous sommes témoins de tout ce qu’il a fait dans le pays des Juifs et à Jérusalem. Celui qu’ils ont supprimé en le suspendant au bois du supplice, Dieu l’a ressuscité le troisième jour. »

Dieu a voulu que nous soyons en alliance avec lui comme les fiancés s’offrent mutuellement leur amour, l’Amour qu’ils ont reçus de Dieu. Dieu est décidé, il veut nous rassembler dans son Amour. Jésus s’est offert lui-même pour nous offrir la meilleure nourriture, divine, dans l’Eucharistie. Mangeons de bonnes choses à l’Autel de la Parole et de l’Eucharistie. Dieu nous invite à nous garder loin du mal et vivre dans la joie des enfants de Dieu.

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Saint Paul nous écrit comme aux Colossiens : « Pensez aux réalités d’en haut, non à celles de la terre. En effet, vous êtes passés par la mort, et votre vie reste cachée avec le Christ en Dieu. Quand paraîtra le Christ, votre vie, alors vous aussi, vous paraîtrez avec lui dans la gloire. »

Dans l’Évangile de Saint Jean, Marie-Madeleine, Pierre et Jean cherchent Jésus. Dans l’Évangile selon saint Luc il y a ce passage unique : « Pourquoi cherchez-vous le Vivant parmi les morts ? » Pourquoi recherchons-nous Jésus dans les choses inutiles du passé? Pourquoi parlons-nous de beaucoup de choses futiles et mortes au lieu de parler de la vie du Ressuscité? Pourquoi nous nous intéressons à plein de choses et nous laissons Jésus de côté.

Pierre et Jean courent ensemble vers la direction de Jésus. Mais, Jésus est sorti du tombeau, il est Ressuscité. Pierre et Jean se remémorent possiblement tout ce que Jésus leur a dit pendant qu’il était avec eux. Puissions-nous accueillir davantage Jésus dans notre cœur. Permettons à Jésus de nous Aimer.

Croyons que Jésus est Vivant, qu’Il est toujours à nos côtés, que Jésus veut être connu et aimé comme il nous connaît et qu’il nous aime. Nous avons ce qu’Il y a de plus beau, de plus réel à offrir autour de nous chaque jour; l’Amour de Jésus, l’Amour du Père, l’Amour de l’Esprit Saint.

Le Pape François nous a offert une méthode pour la foi : ‘Marcher’, ‘Édifier l’Église’ et ‘témoigner de Jésus-Christ’. Que notre Mère Marie marche sur la route avec nous, une route de vie, d’espérance, de foi et de charité. Édifions notre Église par des gestes et des paroles convenables et annonçons au monde que Jésus est parmi eux aussi, que Jésus Aime chaque personne. Laissons-nous Aimer de Jésus.
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Re: Homélies du Dimanche

Message non lu par Normandt » sam. 23 avr. 2022, 12:55

C Dimanche 7 Avril 2013
2e Dimanche de Pâque. Jn 20, 19-31 Ac 5, 12-16 Ap 1, 9-11a.12-13.17-19

Nous sommes au lendemain de la résurrection. Pâque signifie que tout est transformé, la mort est balayée du revers de la main et anéanti. Pour le Christ, il est vainqueur des tentations et du mal. Est-ce que nous croyons que le mal, la peur, la mort sont vaincu par le Christ? Comme Thomas, est-ce que nous avons osé demander à Jésus d’être présent dans notre vie?

Dans le livre des Actes des Apôtres, notre premier Pape Pierre est tellement transformé par la présence du Christ dans sa vie qu’il n’a qu’à passer près de personnes malades qui gisent sur des lits ou des brancards et son ombre les guérit : « La foule accourait aussi des villes voisines de Jérusalem, en amenant des gens malades ou tourmentés par des esprits impurs. Et tous étaient guéris, » comme il est écrit. Pierre est devenu comme un autre Christ. Ce qui est raconté est très semblable à notre Seigneur Jésus-Christ. L’Esprit Saint est en lui et il est très actif.

Dans l’Évangile selon Saint Jean, il est raconté que les portes sont verrouillées, dont Pierre et Jean s’y trouvent à l’intérieur. Ils ont peur des Juifs et ils ne savent plus tellement où ils en sont. De ce qu’ils ont vu, de celui qu’ils ont connu, de ce qu’ils ont touché du Verbe de la Vie (rf Jean ou Pierre) et dans lequel ils avaient mis tellement de confiance, il est mort, quoique quelques personnes leur ont raconté que Jésus était vivant. Pierre et Jean sont même allés au tombeau pour constater que le linceul était bien roulé, que le tombeau est bien vide.

Tous les apôtres ne sont pas habitués aux apparitions de Jésus, puisqu’ils vont le prendre pour un fantôme dans un autre Évangile : Selon l’Évangile « Jésus vint, et il était là au milieu d'eux. Il leur dit : « La paix soit avec vous ! » Ça a dû faire du bien d’entendre la voix de Jésus dire : « La paix soit avec vous ! » « Après cette parole, il leur montra ses mains et son côté. Les disciples sont remplis de joie en voyant le Seigneur. » Tous les Apôtres ont vu ses mains et son côté transpercé. Tous sauf un.

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L’Apôtre Thomas est possiblement parti pêcher, ou bien il est allé au marché pour acheter de la nourriture ou il avait un téléphone à faire. Mais il n’est pas avec les Apôtres. Pendant ce temps, Jésus répand sur les Apôtres son souffle et il leur dit : « La paix soit avec vous ! De même que le Père m’a envoyé, moi aussi, je vous envoie. » « Recevez l'Esprit Saint. » Ils reçoivent le Saint Esprit. Quelle grâce de recevoir le Saint Esprit. Nous l’avons reçu, pour la plupart, au moment du Baptême et de la confirmation. Le Saint Esprit nous envoie en mission. Et chaque jour nous pouvons demander à l’Esprit de Dieu de nous habiter afin que nous portions des fruits en abondance.

Après avoir reçu le saint Esprit, Jésus leur dit : « À qui vous remettrez ses péchés, ils seront remis ; à qui vous maintiendrez ses péchés, ils seront maintenus. » Or, pour remettre ou retenir les péchés, il faut absolument être sous la grâce du Saint Esprit. Et souvenons-nous que Jésus a dit de pardonner 70x 7x.

Je nous invite à méditer cette prière à l’Esprit Saint d’ici jusqu’au dimanche de la Pentecôte.

Viens, Esprit Saint, en nos cœurs, et envoie du haut du ciel un rayon de ta lumière. Viens en nous, Père des pauvres, viens, dispensateur des dons, viens, lumière de nos cœurs. Consolateur souverain, hôte très doux de nos âmes, adoucissante fraîcheur. Dans le labeur, le repos; dans la fièvre, la fraîcheur; dans les pleurs, le réconfort. Ô lumière bienheureuse, viens remplir jusqu'à l'intime le cœur de tous tes fidèles. Sans ta puissance divine, il n'est rien en aucun homme, rien qui ne soit perverti. Lave ce qui est souillé, baigne ce qui est aride, guéris ce qui est blessé. Assouplis ce qui est raide, réchauffe ce qui est froid, rend droit ce qui est faussé. À tous ceux qui ont la foi et qui en toi se confient, donne tes sept dons sacrés. Donne vertu et mérite, donne le salut final, donne la joie éternelle. Amen.

Recueillons-nous pour demander notre salut lorsque nous avancerons pour recevoir le Pain de Vie.
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Re: Homélies du Dimanche

Message non lu par Normandt » sam. 30 avr. 2022, 12:53

C Dimanche 1 Mai 2022 3e Dim Pâques
Jn 21, 1-19 Ac 5, 27b-32.40b-41 Ap 5, 11-14 Évangéliser avec prudence

Lorsque nous commençons à être missionnaires pour le Christ, nous entrons dans une nouvelle évangélisation qui n’est pas fait de mains d’hommes, mais d’un élan du Cœur de Dieu. Nous sommes invités à entrer dans cet élan.

Entre la théorie qui nous parvient du passé et la pratique qui se vit dans le présent, nous avons besoin d’un bon conseiller afin de bien entamer la mission. Qui de mieux que le Saint Esprit. Seul le Saint Esprit connaît le cœur des personnes, seul le Saint Esprit peut nous guider pour bien annoncer la Parole aux personnes de notre temps.

Ces personnes ont leurs fragilités, leurs questionnements, leurs blocages qui sont alimentés par des événements plus ou moins positifs. De là l’importance de demander constamment à l’Esprit Saint ce qui convient de dire ou de partager aux personnes autour de nous.

Les persécutions peuvent venir de l’incompréhension des personnes, mais aussi de notre incompréhension à bien connaître les personnes à qui nous nous adressons.

Dans le temps de saint Paul, ils ne se posaient pas tellement la question à savoir s’ils tiennent compte de leur entourage. Le but était d’évangéliser et d’annoncer la bonne nouvelle coûte que coûte. Les Apôtres dérangent tellement le gouvernement qu’ils : « comparaissaient devant le Conseil suprême. Le grand prêtre les interrogea : « Nous vous avions formellement interdit d’enseigner au nom de celui-là, et voilà que vous remplissez Jérusalem de votre enseignement. »

La fougue des Apôtre fait craindre les autorités. Bien sûr, il y a toutes sortes de manières d’évangéliser, mais le Saint Esprit demeure notre meilleur allié puisque le Saint Esprit est charité, respect, partage. Il nous invite à méditer sa présence, puis d’annoncer la Bonne Nouvelle que Jésus est Vivant dans notre vie.

Une question importante surgit des responsables du Temple : « Vous voulez donc faire retomber sur nous le sang de cet homme ! » Ils craignaient que le peuple se révolte contre aux. Je pense que pour évangéliser aujourd’hui, nous sommes invités à rejoindre les cœurs. D’ailleurs c’est Jésus qui convertit les cœurs. Évangélisons avec prudence.

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Nous lisons dans le livre de l’Apocalypse : « Moi, Jean, j’ai vu : et j’entendis la voix d’une multitude d’anges qui entouraient le Trône, les Vivants et les Anciens ; ils étaient des myriades de myriades, par milliers de milliers. Ils disaient d’une voix forte : « Il est digne, l’Agneau immolé, de recevoir puissance et richesse, sagesse et force, honneur, gloire et louange. »

Ils étaient des millions, des centaines de millions, plutôt, ils étaient innombrables. Seul Dieu connaît la quantité de personnes qui sont au ciel. Comme Jean l’annonce, nous sommes invités à rendre gloire et honneur à l’Agneau immolé puisqu’il nous a garanti la vie éternelle, l’amour éternel, la fin de la mort. Et c’est cette espérance qui nous unit les uns avec les autres.

Les Apôtres sont allés à la pêche et nous, nous avons nos d’activités. Jésus a pris les apôtres comme ils étaient; des pécheurs. Jésus nous prend exactement comme nous sommes, selon nos talents et nos habitudes de vies. Jésus n’a pas changé les Apôtres et il ne nous change pas non plus. Il envoie les apôtres comme ils sont et ils nous envoient comme nous sommes.

Le reflexe que nous avons besoin ce n’est pas d’arrêter nos activités, mais de transformer nos activités avec la présence de l’Esprit Saint. Accomplissons tout avec la présence de l’Esprit Saint et Jésus va développer sa parole en nous afin de réjouir les personnes autour de nous. Comment ? Comme Jésus l’a fait lorsqu’il est embarqué dans la barque des apôtres. Il n’a pas dit beaucoup. Il a parlé seulement après que les apôtres aient signifié là où ça n’allait pas. Les apôtres avaient peur et Jésus a calmé la tempête.

Combien de personnes autour de nous nous partagent leurs malaises. Nous pouvons leur apporter réconfort, paix, joie et espérance. Surtout, prier dans notre cœur Jésus, le Saint Esprit, Marie lorsque nous sommes avec ces personnes. Et même avant de les rencontrer.

Il y a des personnes qui me disent : ‘Je vais rencontrer telle personne et je trouve ça difficile’. La solution : Envoie l’Esprit Saint sur la rencontre avant et pendant son déroulement. Observe le travail du Saint Esprit. En observant l’Esprit Saint œuvrer, nous apprenons.

Offrons toutes nos rencontres et toutes les personnes au Saint Esprit pendant la présentation des offrandes.
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Re: Homélies du Dimanche

Message non lu par Normandt » sam. 07 mai 2022, 12:11

C 8 Mai 2022 4e Dimanche de Pâques
21 Jn 10, 27-30 Ac 13, 14.43-52 Ap 7, 9.14b-17

Après la résurrection de Jésus, les Apôtres sont laissés à eux-mêmes, mais ils ne sont pas seuls. Jésus a déjà soufflé son Esprit sur eux et ils sont envoyés dans le monde pour rejoindre toutes les nations, langues et peuples. Le Seigneur avait aussi choisi les personnes qui pouvaient être les meilleurs envoyés pour leur temps, comme Pierre, Jean et Paul.

Aujourd’hui, là où nous sommes, chaque personne est appelée à transmettre la Bonne Nouvelle de notre salut en Jésus-Christ. Nous sommes les personnes dont Jésus a besoin pour notre temps et son Esprit va nous guider et nous partager ce qu’il veut que le monde entende.

La seule difficulté c’est de savoir si nous sommes vraiment à l’écoute de Jésus. Pour cela, nous devons devenir ses disciples. Le Pape François, que Dieu nous a donné, est pour aujourd’hui. Le Saint Esprit lui donne tous les moyens pour réussir sa mission.

Nous avons la mission de prier pour notre nouveau Pape, de le soutenir par notre vie de foi ancrée dans le Cœur du Christ, fidèles au sacrement de notre Baptême. Nous pensons ne pas pouvoir être de vrais disciples? Nous ne sommes pas parfaits? L’important c’est de demeurer près de Jésus. Et lui nous guidera. Acceptons de ne pas être parfait et de nos imperfections le Seigneur va nous surprendre.

Jésus est là pour tout le monde, mais ce n’est pas tout le monde qui se donne des moyens pour rencontrer Jésus. Selon le livre des Actes, lorsque nous ne pouvons pas évangéliser des personnes près de nous, allons ailleurs à la recherche d’autres personnes. Souvent nous entendons que dans les familles et avec ses propres enfants ce n’est pas facile, mais cela nous ouvre la porte pour rejoindre d’autres personnes. Si nous rejoignons d’autres personnes, eux rejoindront possiblement vos enfants un jour. Ne perdons pas espoir, plaçons notre confiance en Jésus. De cette manière nous aurons partout des vocations qui annonceront la bonne nouvelle. Postières, ingénieurs, médecins, écoliers, chaque personne peut transformer le monde.

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Il y a encore de la place au ciel comme nous l’a transmis saint Jean dans l’Apocalypse : « Moi, Jean, j’ai vu : et voici une foule immense, que nul ne pouvait dénombrer, une foule de toutes nations, tribus, peuples et langues. Ils se tenaient debout devant le Trône et devant l’Agneau, vêtus de robes blanches, avec des palmes à la main. » « Avec des palmes à la main » c’est la fête éternelle des palmiers. Jésus est dans son Royaume et il est le Roi.

Une foule d’un nombre infini est déjà au ciel et il y a de la place pour une autre foule immense. Dans l’Évangile de Saint Jean, Jésus dit : « Mes brebis écoutent ma voix ; moi, je les connais, et elles me suivent. Je leur donne la vie éternelle »

(Jn 10, 27-30) Demeurons près de Jésus, et notre vie deviendra Sainte comme Jésus le veut. Il ne s’agit pas d’être parfaits dans tout, mais de bien réaliser ce que nous pouvons réaliser.

Et si des personnes s’éloignent du Christ ou font des erreurs de passage, nous sommes invités à ne pas suivre ces personnes, mais nous avons la responsabilité de demeurer dans le Christ. C’est notre responsabilité.

Jésus l’a dit aux Juifs et il nous le dit aussi : « Je suis le Bon Pasteur (le vrai berger). » « Mes brebis écoutent ma voix ; moi je les connais, et elles me suivent. Je leur donne la vie éternelle : jamais elles ne périront, personne ne les arrachera de ma main. » Personne ne peut nous enlever de la main de Jésus, sauf nous-mêmes. Nous sommes les seuls qui pouvons nous éloigner de l’Amour de Dieu. Demeurer dans la Vie du Christ nous garantit la force et le courage nécessaire pour vivre dans le Christ à la fin de notre passage sur terre.

Jésus continue : « Mon Père, qui me les a données, est plus grand que tout, et personne ne peut les arracher de la main du Père. Le Père et moi, nous sommes UN. » Rien ne peut nous arracher à Dieu, si nous demeurons en Lui.

Profitons de la Présence du Christ dans le Pain et le Vin afin de redire notre « oui » à sa volonté d’Amour sur nous et en nous.
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Re: Homélies du Dimanche

Message non lu par Normandt » sam. 14 mai 2022, 12:01

C 15 Mai 2022 5e Dimanche de Pâque
Jn 13, 31-33a.34-35 Ap 21, 1-5a Ac 14, 21b-27

Saint Paul dit à Barnabé quelque chose que nous n’aimons pas trop entendre. Oui, nous voulons devenir saintes et saints, mais parfois nous aimerions éviter toutes les difficultés sur la route. Nous ne sommes pas différents des personnes dans le monde, eux aussi ne souhaitent pas avoir trop de difficultés dans leur vie, encore moins des montagnes à gravir. Voici ce que Paul lui dit : « Il nous faut passer par bien des épreuves pour entrer dans le royaume de Dieu. »

Si nous suivons le cheminement de Paul dans ses voyages missionnaires, il avait déjà bien des épreuves avant de le dire à Barnabé. Et selon lui, il semble devoir passer par ces épreuves pour entrer dans le royaume. Mais j’oserais dire que ce ne sont pas les épreuves qui nous garantissent la vie éternelle. Les épreuves nous les avons, que nous suivions Jésus ou non.

Ce qui devrait être notre attitude devant l’épreuve ce n’est pas d’en vouloir davantage, mais bien de savoir comment passer au travers. Jésus, lorsqu’il prit sa Croix et notre Croix sur ses épaules, il ne s’est pas abaissé devant l’épreuve, mais il s’est réjoui de pouvoir la porter avec nous.

Après l’épreuve vient la résurrection, après l’acceptation de l’épreuve, la paix revient. Les épreuves sont transformées et soutenues par la foi en Jésus-Christ.

C’est impressionnant lorsque nous regardons les trois derniers papes que le Seigneur nous a confié, Jean-Paul II, Benoît XVI et François, à quel point ils ont laissé une réalité plus aisée pour entrer les deux pieds dans une mission qui les dépasse, responsables de la foi et de la vertu de toutes personnes. Les épreuves viennent et passent, mais la foi en Jésus-Christ nous transforme et nous permet de demeurer avec lui pour l’éternité.

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Dans le livre de l’Apocalypse, Jean nous raconte la vision qu’il reçoit : « J’entendis une voix forte qui venait du Trône. Elle disait : « Voici la demeure de Dieu avec les hommes ; il demeurera avec eux, et ils seront ses peuples, et lui-même, Dieu avec eux, sera leur Dieu. » Dieu lui-même sera avec nous. Il est déjà avec nous. Gardons notre regard tourné vers le Christ et nous entrerons dans la demeure de Dieu qui aura accueilli toutes les personnes de bonne volonté et qui auront mis leur confiance dans le Christ et son Esprit Saint.

Jean continue de nous transmettre le message qu’il entend : « [Dieu] essuiera toute larme de leurs yeux, et la mort ne sera plus, et il n’y aura plus ni deuil, ni cri, ni douleur : ce qui était en premier s’en est allé. » Dieu n’a pas fait deux créations, mais nous avons refusé la création de Dieu en nous éloignant de son Alliance. La promesse d’Alliance de Dieu avec nous tient toujours. La première création disparaîtra, celle qui a été marqué par le péché et de laquelle nous avons été sauvés par la mort et la résurrection du Christ. Dieu le Père nous attend les bras ouverts et le Cœur en Feu, d’un Amour Infini.

Jésus nous offre un ‘commandement nouveau’ qui n’est pas si nouveau que ça. Ce commandement a toujours existé. Mais c’est quand même curieux qu’après quelques millénaires, Jésus doit nous le dévoiler. Nous ne l’avons pas découvert de nous-mêmes. Peut-être que ça se vivait entre certaines personnes, mais personne ne l’avait mis par écrit : « Comme je vous ai aimés, dit Jésus, vous aussi aimez-vous les uns les autres. » Quel est le chemin sûr qui nous conduit dans la Demeure de Dieu? « Comme je vous ai aimés, aimez-vous les uns les autres. »

Mais, nous ne pouvons aimer comme il faut si nous ne recevons pas l’Amour de la Trinité, si nous ne sommes pas en relation avec la Trinité. Nous devons découvrir et accueillir l’Amour de la Trinité en nous.

Le monde a besoin de découvrir tout l’Amour que Dieu déverse dans les cœurs. Devenons des êtres de lumières qui propagent, comme des semeurs, tout l’Amour de Dieu que nous avons reçu.
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Re: Homélies du Dimanche

Message non lu par Normandt » sam. 21 mai 2022, 11:47

C 22 Mai 2022 6e Dimanche Pâques
Jn 14, 23-29 Ac 15, 1-2.22-29 Ap 21, 10-14.22-23

Cette phrase dans le livre des Actes des Apôtres vient nous interpeller aujourd’hui : « Certains des nôtres, comme nous l’avons appris, sont allés, sans aucun mandat de notre part, tenir des propos qui ont jeté chez vous le trouble et le désarroi, nous avons pris la décision, à l’unanimité, de choisir des hommes que nous envoyons chez vous, avec nos frères bien-aimés Barnabé et Paul, eux qui ont fait don de leur vie pour le nom de notre Seigneur Jésus Christ. » Je pense que nous avons ici une matière à réflexion.

Nous le savons, le langage des personnes dans le monde qui ne viennent pas à l’Église et notre langage sont à deux extrémités. Nous devons apprendre à nous rejoindre au centre. Parfois, ils ne comprennent rien à notre réalité, parfois ils pensent nous connaître et parfois l’information qu’ils reçoivent déçoit et éloignent davantage des personnes dans le monde sans même qu’ils se posent des questions sur la réalité de l’Église. C’est tout un défi. Souvent j’ai demandé aux paroissiens de prier pour les personnes dans les médias, surtout pour les journalistes.

Jésus nous dit dans l’Évangile selon saint Jean : « Je vous laisse la paix, je vous donne ma paix ; ce n’est pas à la manière du monde que je vous la donne. Que votre cœur ne soit pas bouleversé ni effrayé. » Jésus nous offre sa paix. Le pape François nous le rend.

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L’information liée à l’Église et à l’élection d’un pape est vitale pour le monde entier. Les médias doivent être le plus juste et le plus réel possible. Le pape François l’a souligné : « Un remerciement particulièrement chaleureux va à ceux qui ont su observer et présenter ces événements de l’histoire de l’Église en tenant compte de la perspective plus juste dans laquelle ils doivent être lus, celle de la foi. Les événements de l’histoire demandent presque toujours une lecture complexe, qui parfois peut aussi comprendre la dimension de la foi. »
Puis notre Saint-Père François ajoute que l’Église est de nature spirituelle : « [Les événements de l’Église] répondent à une logique qui n’est pas principalement celle des catégories, pour ainsi dire, mondaines, et justement pour cela il n’est pas facile de les interpréter et de les communiquer à un public vaste et varié.

En effet l’Église, tout en étant certainement aussi une institution humaine, historique, avec tout ce que cela comporte, n’a pas une nature politique, mais essentiellement spirituelle : elle est le saint Peuple de Dieu [la famille de Dieu], qui marche vers la rencontre avec Jésus Christ. C’est seulement en se mettant dans cette perspective qu’on peut rendre pleinement raison de ce que l’Église catholique accomplit. »

En tout simple, l’Église Catholique se comprend par sa dimension de foi dans l’histoire et non pas comme une dimension politique. Pour comprendre l’Église, une personne, un journaliste doit absolument avoir la foi.

Continuons de prier pour que les journalistes se convertissent et aient davantage de foi afin de parler de manière réaliste de notre Église et de la réalité du monde dans le monde aussi. Que la relation de chaque personne dans le monde s’unisse avec la Trinité.
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Re: Homélies du Dimanche

Message non lu par Normandt » sam. 28 mai 2022, 9:37

C 29 mai 2022
7e Dimanche Pâque Lc 24, 46-53

Dans le livre des Actes des Apôtres, Paul nous annonce ce que Jésus a transmis aux Apôtres : « Vous allez recevoir une force quand le Saint-Esprit viendra sur vous ; vous serez alors mes témoins à Jérusalem, dans toute la Judée et la Samarie, et jusqu’aux extrémités de la terre. »

Nous pouvons être des témoins de la résurrection jusqu’aux extrémités de la terre. Nous avons une belle mission et nous savons que Jésus est venu pour nous conduire à la vie éternelle. Il a aussi dit que lorsqu’il sera élevé entre ciel et terre, sur la Croix, il attirera tout à lui. Et nous voulons qu’il nous attire dans son Royaume.

Dans le livre aux Hébreu, Paul nous encourage à tenir dans la foi et continuer à vouloir nous unir en Jésus. Il dit : « Avançons-nous donc vers Dieu avec un cœur sincère et dans la plénitude de la foi, le cœur purifié de ce qui souille notre conscience, le corps lavé par une eau pure. Continuons sans fléchir d’affirmer notre espérance, car il est fidèle, celui qui a promis. »

Jésus est fidèle et il va nous attirer, il attire tout le monde à lui. Si Jésus attire tout le monde à lui, comme cela doit être difficile pour les personnes qui refusent son Amour! Continuons notre route vers la cité éternelle. Nous vivons déjà dans le Royaume de Dieu, parce que nous accueillons Jésus dans notre cœur.

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Dans l’Évangile selon saint Luc, il nous raconte ce qui s’est produit après que Jésus a vécu l’Ascension et qu’il les a envoyés évangéliser partout dans le monde. Les apôtres : « se prosternèrent devant lui, puis ils retournèrent à Jérusalem, en grande joie. Et ils étaient sans cesse dans le Temple à bénir Dieu. »

Les apôtres étaient dans une « grande joie ». Leur mission a trouvé tout son sens. Maintenant, tout ce que Jésus leur a dit, tout ce qu’il a réalisé avec les apôtres, ce qu’il leur a enseigné prend une nouvelle valeur, et c’est la bonne nouvelle à annoncer.

Ils allaient continuellement dans le temple pour bénir, louer et remercier Dieu. C’est exactement le but de venir à la messe, bénir, louer et remercier Dieu pour tant d’Amour, pour tout ce qu’il nous donne de bon, de bien, de vrai, de réel dans notre vie. Nous remercions Dieu pour sa bonté envers nous et nous recevons dans la Parole et l’Eucharistie tout ce qui est nécessaire pour continuer sur la route qui mène au Cœur de Dieu.

Le Psaume nous rappelle de continuer dans la foi et dans la joie : « Tous les peuples, battez des mains, acclamez Dieu par vos cris de joie ! Car le Seigneur est le Très-Haut, le redoutable, le grand roi sur toute la terre.

Dieu s’élève parmi les ovations, le Seigneur, aux éclats du cor. Sonnez pour notre Dieu, sonnez, sonnez pour notre roi, sonnez !

Car Dieu est le roi de la terre : que vos musiques l’annoncent ! Il règne, Dieu, sur les païens, Dieu est assis sur son trône sacré. »

Que Dieu nous bénisse d’une manière spéciale.
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Re: Homélies du Dimanche

Message non lu par Normandt » sam. 04 juin 2022, 12:14

C 5 juin 2022 Dimanche de la Pentecôte
Jn 14, 15-16.23b-26 Rm 8, 8-17 Ac 2, 1-11

Un des attributs à l’Esprit Saint est d’être invisible à nos yeux de chair. Impossible de l’avoir à l’œil. Il est discret, intérieur, sage, intelligent. Il est constamment avec nous et en nous, même si nous ne le reconnaissons pas. Nous n’avons qu’à lui permettre d’ouvrir notre cœur. Même s’il a toujours été là, il devient visible au milieu de notre cœur lorsque nous accueillons sa Présence.

Les Apôtres ont vécu les dernières années avec Jésus. Ils l’ont suivi partout où il allait. Jésus était devenu leur ami, leur frère, leur maître puis finalement leur Seigneur comme l’a professé Pierre : « Seigneur, à qui irions-nous? Tu as les paroles de la vie éternelle. » (Jn 6, 68) Puis, ils ont vécu l’incompréhension de la Croix. Ils étaient déboutés, ne sachant pas trop comment rabouter tous les événements. Ils étaient impressionnés et se pensaient seuls.

La consolation de Jésus est venue lorsqu’il a soufflé sur les Apôtres et il a dit : « Recevez l'Esprit Saint. (Jn 20,22) » Cela est écrit dans l’Évangile selon saint Jean. Ceci est raconté par les Apôtres le jour de la Pentecôte dans le livre des Actes : « Soudain il vint du ciel un bruit pareil à celui d'un violent coup de vent : toute la maison où ils se tenaient en fut remplie. Ils virent apparaître comme une sorte de feu qui se partageait en langues et qui se posa sur chacun d'eux. »

Les Apôtres n’ont plus à se sentir seuls. Ils sont maintenant conscients que le Saint Esprit les accompagne dans leur mission.

Accepter d’être émerveillés par le Saint Esprit. Accepter de Lui laisser de l’espace en nous, accepter de l’accueillir dans notre vie et soudain, au moment venu, nous goûterons sa présence, nous entrerons dans la mouvance de l’Esprit et nous apprendrons le langage de Dieu. Au fil des ans, si nous continuons de le laisser entrer, il nous guidera sur une route qui nous ressemblera de moins en moins, mais cette route ressemblera à Dieu de plus en plus, puisque nous serons ses envoyés.

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Avec l’Esprit Saint, nous entrons dans la vraie vie, celle qui doit nous conduire à la réalisation de notre sainteté et en même temps sur le chemin qui nous conduit à édifier l’Église et témoigner du Christ, selon le plan proposé par notre Saint Père François; cheminer, grandir dans la foi, édifier l’Église et témoigner du Christ.

Jésus a fait une promesse, il est Dieu et il la tient comme saint Jean nous le rapporte : « Moi, je prierai le Père, et il vous donnera un autre Défenseur qui sera pour toujours avec vous : l'Esprit de vérité. » Le Père nous Aime, qu’on le reçoive ou non.

La condition que Jésus nous révèle pour recevoir l’Esprit Saint, l’Esprit de vérité, de sagesse, de discernement et tous ses vertus, ses dons et charismes, c’est de nous laisser Aimer de Jésus, comme nous disait le pape François lorsque la canonisation des 10, dont Marie Rivier et Charles de Foucault : « Laissez-vous Aimer de Jésus. » Nous laisser Aimer de Jésus et demeurer fidèle à ses commandements, c’est lui permettre d’aimer les personnes autour de nous. Le Fruit de l’Amour de Dieu c’est l’amour, le bonheur.

Le bonheur est le signe que nous sommes sur la route. Nous pouvons souffrir, pleurer, parfois désespérer, mais le fruit dans notre cœur est le bonheur si nous suivons Jésus et ses commandements. Le Saint Esprit nous offre gratuitement tout ce qui est nécessaire à notre salut et au salut du monde… si nous embarquons. Si nous voulons suivre Jésus et reconnaître la présence de l’Esprit Saint en nous sous le regard de tendresse et attentionné du Père.

Aujourd’hui, encore une fois, demandons au Saint Esprit de continuer de nous transformer afin que notre vie devienne de plus en plus amour dans l’Amour, dans le Cœur de Dieu.
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Re: Homélies du Dimanche

Message non lu par Normandt » sam. 11 juin 2022, 14:14

C Dimanche 12 juin 2022 Sainte Trinité
Jn 16, 12-15 Rm 5, 1-5 Pr 8, 22-31 Dieu est Amour.

C’est facile de comprendre la Sainte Trinité. Nous avons besoin d’un seul mot pour décrire la Sainte Trinité : Amour. La Trinité c’est l’Amour. Saint Jean l’a compris, il l’a vécu et il a suivi celui qui est l’Amour et qui nous dévoile la relation entre la Trinité. Dans la première lettre de saint Jean, chapitre 4, versets 8 et 16, il nous dit : « Dieu est Amour. » Dans le verset 7, il conclut : « Bien-aimés, aimons-nous les uns les autres, puisque l'amour est de Dieu et que quiconque aime est né de Dieu et connaît Dieu. » Verset 13 et 14 : « il nous a donné de son Esprit. « Et nous, nous l’avons contemplé et nous attestons que le Père a envoyé son Fils comme Sauveur du monde. » Les Apôtres ont contemplé de leur vivant Jésus qui est le visage du Père.

L’Amour devrait être très simple à comprendre, mais nous le compliquons. Il serait intéressant que nous passions la semaine à nous demander : ‘Qu’est-ce que moi je place sous le mot ‘amour’ sous le mot ‘aimer?’ Qu’est-ce que j’aime le plus? Jean nous dit que Dieu est Amour, et nous le croyons, et puisqu’il nous a créés et il nous a créés à son image, c’est que nous sommes Amour? Dieu doit nous avoir créé Amour. Puisque Dieu nous donne la vie, nous avons aussi l’Amour en nous. Et qu’est-ce que nous cherchons toute notre vie ? L’amour, le bonheur.

Dans l’Évangile de saint Jean, il est écrit : « Tout ce que possède le Père est à moi ; voilà pourquoi je vous ai dit : L’Esprit reçoit ce qui vient de moi pour vous le faire connaître. » L’Esprit nous fait connaître l’Amour. Nous sommes créés Amour, mais il nous est difficile d’accepter et de nous laisser aimer de Jésus, du Père et de l’Esprit Saint. « Acceptons de nous laisser Aimer de Dieu », nous disait le pape François lors de la canonisation des 10 dont Marie Rivier et Charles de Foucault.

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Parfois des personnes disent : ‘j’aime trop’. Il est impossible d’aimer trop comme il est impossible d’aimer peu. Et l’Amour avec lequel on aime est toujours l’Amour de Dieu. Ou, ils vont dire l’amour me fait mal. L’Amour ne fait pas de mal, puisque « l’Amour est » comme « Dieu est » comme le « Fils est ». Dieu a dit à Moïse : « Je Suis » Jésus a dit : « Je Suis. » Être et Amour, c’est la même réalité pour Dieu. On ne peut pas avoir mal au cœur à cause de l’Amour puisque le mal et l’Amour ne vont pas ensemble. L’Amour c’est l’Amour et le mal c’est le mal. Le mal que nous ressentons est l’éloignement de l’Amour de Dieu.

C’est le mal dans le monde, c’est le mal qu’une personne nous fait qui nous fait mal. C’est le mal qui fait mal au cœur, jamais l’Amour ne fait de mal au cœur. Une personne qui se laisser aller au mal refuse de plus en plus l’Amour. Se tenir éloigné de l’Amour conduit au mal.

Si nous nous approchons de l’Amour de Dieu, nous nous éloignons du mal. Si nous nous approchons du mal, si nous refusons l’Amour de Dieu, si nous nous éloignons de l’Amour de Dieu, le manque va nous faire mal. S’éloigner de l’Amour fait mal.

Imaginons qu’un enfant de sept ans s’est perdu dans un centre d’achats et il ne retrouve pas ses parents. Il va ressentir de la peine, ensuite il va craindre les personnes autour de lui, puis il pourrait paniquer et se sentir très mal. Son mal est l'éloignement de ses parents. Ses parents ne sont pas loin, mais il n’est pas avec eux.

Saint Paul aux Romains va dans le même sens : « L’amour de Dieu a été répandu dans nos cœurs par l’Esprit Saint qui nous a été donné. » L’Esprit Saint est Amour, il nous transmet continuellement son Amour. Mais nous avons la possibilité de nous en détourner et cela est le drame de beaucoup de personnes. Apprenons aux personnes qu’elles sont Aimés de Dieu, à se laisser Aimer de Dieu. Laissons-nous aimer de Dieu et nous n’aurons jamais besoin de dire que nous cherchons l’Amour. Pas besoin de chercher l’Amour, nous l’avons gratuitement. Lorsque nous cherchons l’Amour, nous sommes comme cet enfant perdu dans le centre d’achat, nous perdons nos repères.

Nous croyons que la Trinité est Amour, croyons aussi que nous sommes Aimés. Nous n’avons pas besoin de chercher l’Amour, nous avons besoin de l’accueillir de Dieu, de le chérir, puis permettre à Dieu de toucher le cœur de chaque personne. L’Esprit Saint ne peut que nous conduire à l’Amour.

Alléluia. Alléluia. Dieu! Amour ! Éternel et Présent ! Alléluia !
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Re: Homélies du Dimanche

Message non lu par Normandt » sam. 18 juin 2022, 12:44

C Saint Sacrement 19 Juin 2022
Lc 9, 11b-17 1Co 11, 23-26 Gn 14, 18-20

Melkisédek est un personnage important de l’Ancien Testament qui est considéré par l’Église une « figure du Christ » CEC 58. Habituellement, un prêtre offrait un animal en sacrifice pour les péchés d’un peuple. Pour Melkisédek, il offre le pain et le vin. C’est normal que l’Église fasse un lien entre lui et Jésus. Il est roi de Salem, ce qui veut dire roi de paix.

Dans le Catéchisme de l’Église Catholique, au numéro 1333, il est écrit : « Au cœur de la célébration de l’Eucharistie il y a le pain et le vin qui, par les paroles du Christ et par l’invocation de l’Esprit Saint, deviennent le Corps et le Sang du Christ. Fidèle à l’ordre du Seigneur l’Église continue de faire, en mémoire de Lui, jusqu’à son retour glorieux, ce qu’il a fait la veille de sa passion : " Il prit du pain... ", " Il prit la coupe remplie de vin... ". En devenant mystérieusement [divinement] le Corps et le Sang du Christ, les signes du pain et du vin continuent à signifier aussi la bonté de la création. Ainsi, dans l’Offertoire, nous rendons grâce au Créateur pour le pain et le vin (cf. Ps 104, 13-15), fruit " du travail de [de nos mains] ", mais d’abord " fruit de la terre " et " de la vigne ", dons du Créateur. L’Église voit dans le geste de Melchisédech, roi et prêtre, qui " apporta du pain et du vin " (Gn 14, 18) une préfiguration de sa propre offrande (cf. MR, Canon Romain 95 : " Supra quæ "). »

« La présentation des oblats à l’autel assume le geste de Melchisédech et confie les dons du créateur entre les mains du Christ. C’est le Christ qui, dans Son sacrifice, mène à la perfection toutes les tentatives humaines d’offrir des sacrifices », mentionne le numéro 1350

Seul le Christ peut se consacrer lui-même puisqu’il est Dieu. Seul le Christ peut en même temps être le Grand-Prêtre qui consacre à travers ses paroles lorsqu’elles sont dites par le prêtre.

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« C’est le même Prêtre, le Christ Jésus, dont en vérité le ministre (le prêtre) tient le rôle. Si, en vérité, celui-ci est assimilé au Souverain Prêtre (Jésus), à cause de la consécration sacerdotale qu’il a reçue, il jouit du pouvoir d’agir par la puissance du Christ lui-même qu’il représente (virtute ac persona ipsius Christi) (Pie XII, enc. " Mediator Dei ") » ajoute Pie XII dans l’Encyclique MediatorDei. Catéchisme 1548.

Dès le moment de la fondation de l’Église, saint Paul transmet aux Corinthiens ce qu’il a reçu des Apôtres et annonce les paroles de Jésus à la Dernière Cène : « j’ai moi-même reçu ce qui vient du Seigneur, et je vous l’ai transmis : la nuit où il était livré, le Seigneur Jésus prit du pain, puis, ayant rendu grâce, il le rompit, et dit : « Ceci est mon corps, qui est pour vous. Faites cela en mémoire de moi. » Après le repas, il fit de même avec la coupe, en disant : « Cette coupe est la nouvelle Alliance en mon sang. Chaque fois que vous en boirez, faites cela en mémoire de moi. » Ainsi donc, chaque fois que vous mangez ce pain et que vous buvez cette coupe, vous proclamez la mort du Seigneur, jusqu’à ce qu’il vienne. »

Puis Jésus, dans l’Évangile selon saint Luc, multiplie le pain pour rassasier la foule. Nous y voyons une belle image de Dieu qui nourrit son peuple et qui démontre qu’il y en a assez pour toutes les personnes qui ont faim. C’est le signe de l’Église qui continue à offrir le pain de la vie à toutes les personnes qui entre dans le mystère que le Christ nous a offert. Jésus ne vérifie pas qui est là, il offre la nourriture.

Prenons le temps d’apprécier ce que nous recevrons, en grande quantité, de nous unir au Christ et à tous les Autels sur la terre qui célèbrent le mystère du pain de la Vie. Adorons notre Seigneur qui se rendra présent sur l’Autel et unissons-nous à tous les adoratrices et adorateurs du monde entier. Ce petit pain contiendra Dieu totalement. Dieu est l’infiniment Amour et il vient pour nous nourrir par le Christ qui se rend présent afin de nous purifier, nous sanctifier et nous guider toujours plus près de la sainteté, plus près de Dieu pour l’éternité.
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Re: Homélies du Dimanche

Message non lu par Normandt » sam. 25 juin 2022, 11:56

C 13e Dimanche TO 26 juin 2022
Lc 9, 51-62 Ga 5, 1.13-18 1R 19, 16b.19-21

Cheminer dans la foi n’est pas quelque chose que nous réalisons une fois dans notre vie et qu’ensuite nous balayons en dessous du tapis, ou bien que nous la formions à notre image.

Ce qu’Élisée demande à Élie est très risqué. Ils sont deux amis qui avancent dans la même direction. Ils ont une croyance en Dieu et leur lien d’amitié est fondé sur le roc de Dieu. Mais, Élisée demande à aller, avec une : « paire de boeufs pour les immoler, les faire cuire avec le bois de l'attelage, et les donner à manger aux gens. » Élie lui dit de partir et faire ce qu’il a à faire.

Partir comme ça implique une foi vraiment solide en Dieu, sinon nous risquons de perdre rapidement tous les efforts que nous avons déployés pour réussir un cheminement de foi respectable. Il n’y a qu’un chemin qui conduit à Dieu, [tous les autres nous éloignent]. C’est pour ça que le fil est si mince entre la foi généreuse et la perte progressive de la foi.

Élisée n’oublie pas Dieu et l’ami que Dieu a placé sur sa route. Son ami Élie est comme un Apôtre qui suit Jésus. Élie est un homme d’expérience et il a une foi inébranlable. Pour Élisée, suivre Élie est sacré. Ensuite, Élisée se lève, part à la suite d'Élie et se met à son service. L’attitude de tous chrétiens et chrétiennes, avant notre volonté propre, c’est de se mettre au service du Christ avec nos amis, nos sœurs et nos frères.

Si nous avons des demandes précises que nous voulons soumettre à l’Église, soumettons-les premièrement à l’Esprit Saint, sinon nous risquons de vouloir faire notre volonté et non pas la volonté de Dieu. Acceptons ce que Dieu nous demande de réaliser aujourd’hui et chaque jour et nous marcherons à la suite de Jésus sur le chemin de la sainteté comme Élie et Élisée qui n’ont qu’une idée en tête, faire la volonté de Dieu.

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Saint Paul est très précis dans sa lettre aux Galates : « Vous avez été appelés à la liberté. Mais [que cette liberté ne soit pas un prétexte pour satisfaire votre égoïsme ; au contraire, mettez-vous, par amour, au service les uns des autres. »] … par Amour de Dieu, au service les uns des autres. Nous ne devons pas satisfaire nos égoïsmes. Si nous voulons quelque chose de nouveau dans l’Église, est-ce pour nous ou pour suivre Jésus? Est-ce que nous prions assez le Saint Esprit pour qu’Il nous éclaire ou bien nous voulons absolument que Dieu réponde à nos désirs?

Le jour où toute l’Église priera pour obtenir la sagesse de comprendre sa mission, l’Église va se remplir de monde, puisque Jésus pourra toucher les cœurs à nouveau. Pas des cœurs qui demeurent fermées s’ils n’ont pas ce qu’ils veulent, mais des cœurs ouverts parce que ces personnes ont compris que Dieu est la solution pour tout, puisqu’il est l’Amour. Cessons de frapper sur les murs de l’Église et montrer notre mécontentement partout et acceptons de nous convertir pour de vrai en plaçant notre confiance dans le Saint Esprit et nous mettre en marche à la suite de Jésus.

Quelqu’un dit à Jésus : « Je te suivrai, Seigneur ; mais laisse-moi d’abord faire mes adieux aux gens de ma maison. » Jésus lui répondit : « Quiconque met la main à la charrue, puis regarde en arrière, n’est pas fait pour le royaume de Dieu. » Voulons-nous rester collés à ce que nous souhaitons de différents dans l’Église ? [Jésus va nous laisser aller.] Et lorsque nous voulons que l’Église soit comme si, que des personnes soient comme ça, selon notre goût, c’est clair que nous nous braquons contre l’Esprit Saint et que nous empêchons un grand nombre de personnes de revenir à l’Église. S’il y a autant de volontés propres dans l’Église et hors les murs de l’Église, ne cherchons pas pourquoi il y a des éloignements de l’Église. Le Christ n’est pas en première place.

Les deux histoires aujourd’hui d’Élie, Élisée et celui qui demande à Jésus de s’éloigner nous garantit que si nous voulons suivre la politique du monde, non seulement nous nous éloignons de Jésus dans l’Église ici, mais nous éloignons des personnes de l’Église. Demeurons dans l’Amour de Dieu. Permettons à Dieu de nous Aimer.
Merci Seigneur de m'Aimer, merci pour ton Amour
qui passe de mon coeur, au coeur de ma famille,
de mes amis et de l'humanité.

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