Homélies du Dimanche

« Mon âme aspire vers toi pendant la nuit, mon esprit te cherche dès le matin. » (Is 26.9)
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Re: Homélies du Dimanche

Message non lu par Normandt » sam. 09 sept. 2023, 12:47

Dimanche 10 septembre 2023
23e Dim TO Mt 18, 15-20

Nous avons lu dans le livre d’Ézékiel : « Si tu avertis le méchant d'abandonner sa conduite (…) tu auras sauvé ta vie. » Imaginons comment cela doit être difficile pour Ézékiel de réussir à avertir quelqu’un de sa conduite et l’inviter à se convertir. C’est presqu’impossible.

Situons-nous dans le contexte d’aujourd’hui et imaginons que nous devons dire aux personnes autour de nous qui « semblent méchantes », de changer de voie, se convertir à Dieu, à son Amour.

Premièrement, comment juger qu’une personne est méchante? C’est certain que ces personnes vont nous regarder d’un drôle d’air et elles vont possiblement nous demander de quoi nous parlons. Ça c’est si ces personnes-là nous écoutent vraiment. Or, nous sommes dans un dilemme. Nous ne pourrons peut-être jamais aller vers une personne de cette manière. Du temps de Jérémie, de quelques millénaires passés, l’évangélisation était différente.

Jésus l’a dit qu’il y a beaucoup de joie dans le ciel lorsqu’une personne se convertit. Cette joie retombe sur la personne qui a aidé à convertir et sur celle qui se convertit. Ce que Dieu nous dit est totalement vrai.

Saint Paul nous rappelle la base de l’évangélisation : « Tu aimeras ton prochain comme toi-même. L'amour ne fait rien de mal au prochain. » Aimer, et se laisser aimer, l’amour, et toujours l’amour, est la base des commandements. Il n’y a rien de plus beau, de plus vrai, de plus simple et en même temps cela semble tellement difficile à appliquer autant dans notre vie que dans ce que nous observons autour de nous.

Jésus ne rend pas les choses plus simples : « Si ton frère a commis un péché contre toi, va lui faire des reproches seul à seul. » Il nous invite, tout comme Ézékiel, à aller vers la personne fautive et l’inviter à changer de manières.
Or, avant d’aller vers une personne, il est convenable que nous nous observions nous-mêmes. Sommes-nous aussi fautifs dans notre manière de faire avec les autres? Est-ce que nous faisons notre possible pour apporter le réconfort, la joie, la paix dans nos relations avec les autres?

De l’expérience acquise à vérifier la foi en nous, nous pouvons aussi aider un frère, une sœur à améliorer leur vie.

C’est sûr qu’il y a des personnes qui ont gravement péchées et qui vont se retrouver sur les nouvelles, par exemple. Plus le péché devient grave, plus il y a de risques que plusieurs personnes soient atteintes par le mal. C’est le cas avec les différentes guerres dans le monde présentement. Des innocentes victimes paient la note de la folie devant ces guerres.
Continuons d’aider quelqu’un dans la foi.

Jésus nous dit : « Tout ce que vous aurez lié sur la terre sera lié dans le ciel, et tout ce que vous aurez délié sur la terre sera délié dans le ciel. » Nous délions les personnes du mal, quand nous sommes attentifs à leurs besoins de base, dont la foi fait aussi partie. Nous lions les talents, les dons et charismes pour les offrir en gerbes de grâces à l’Esprit Saint. Nous délions les personnes du mal et nous lions la beauté de Dieu dans chaque personne. Nous relions (religion), nous créons des liens d’amour, de joie et de paix entre nous. L’anti-religieux (anti-religion) étant celui qui détruit les relations.

En vivant dans la paix, intérieurement, nous savons que Jésus est avec nous. En portant la paix dans nos différents milieux, Jésus nous aide à toucher le cœur des personnes autour de nous et cela peut conduire des personnes à vouloir connaitre Jésus davantage. Jésus nous le dit que lorsque nous devenons unis en son Nom qui est Amour, il est au milieu de nous. Il agit.

Continuons de garder Jésus au milieu de nous. Laissons Jésus nous le redire : « Quand deux ou trois sont réunis en mon nom, je suis là, au milieu d'eux. »
Merci Seigneur de m'Aimer, merci pour ton Amour
qui passe de mon coeur, au coeur de ma famille,
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Re: Homélies du Dimanche

Message non lu par Normandt » sam. 16 sept. 2023, 13:19

A Dimanche 17 septembre 2023
Si 27, 30 Rm 14, 7-9 Mt 18, 21-35

Dans le livre de Ben Sirac le Sage ou l’Ecclésiastiques, nous lisons se passage qui nous fait penser à cette partie de la prière du Notre Père : « Pardonne-nous nos offenses, comme nous pardonnons aussi à ceux qui nous ont offensés ».

Ben Sirac le mentionne comme ceci : « Pardonne à ton prochain le tort qu’il t’a fait ; alors, à ta prière, tes péchés seront remis. »

Ça nous fait penser à Saint Maximilien Kolbe, dont sa fête est le 14 août, la veille de l’Assomption de Marie.

Saint Maximilien Kolbe semble avoir compris ce que Jésus demande à Pierre. Il pardonne à tous les bourreaux dans son cœur. Pendant qu’il est captif dans un camp de concentration Nazi, il demande à l’un des bourreaux d’épargner un père de famille et de mourir à sa place.

Maximilien n’aurait jamais pu faire un tel geste s’il ne comprenait pas la loi du pardon de Jésus, s’il ne le vivait pas totalement.

Il a réalisé un acte de charité qui nous dépasse. Essayons de nous imaginer être à sa place. Qu’est-ce que nous aurions fait? Maximilien a offert sa vie pour qu’une famille soit réunie.

Jésus a offert sa vie sur la croix afin que la famille humaine soit complètement réunie. Rendons grâce à Jésus pour toutes les personnes dans le monde qui font des actes de charités et que notre cœur devienne de plus en plus semblable à celui de Jésus.

Souvent, nous portons en nous des blessures, des tristesses, de la haine aussi parfois, de la rancune et de la colère contre des personnes.

Pierre l’Apôtre ressentait déjà que le mal était présent dans le monde et chez les personnes autour de Jésus : « Pierre s'approche de Jésus pour lui demander : « Seigneur, lorsque mon frère commettra des fautes contre moi, combien de fois dois-je lui pardonner ? Jusqu'à sept fois ? » Jésus lui répond : « Je ne te dis pas jusqu'à sept fois, mais jusqu'à soixante-dix fois sept fois. »
C’est comme si Jésus lui disait : « Continue de pardonner Pierre, c’est la voie du salut et de la sainteté. »

Il est nécessaire de pardonner. Mais souvent nous entendons ici et là : « Pourquoi je lui pardonnerais, après ce que cette personne m’a fait?
Et c’est là que nous nous coinçons dans des murs. Nous ne l’avons pas digéré. Nous demeurons dans le passé. Nous sommes liés à un fil qui n’existe pas. Juste de refuser de pardonner un petit peu et nous portons le poids de ce refus sur nos épaules.

C’est fatiguant. Ça nous épuise, ça peut même nous conduire à un ‘burnout’. Nous ne sommes pas libres. Quand nous nous disons, je suis tanné, fatigué, c’est un signe que nous avons à remettre quelque chose à Jésus. Et même si nous ne savons pas c’est quoi, Jésus le sait lui. Nous lui remettons même ce dont nous ne savons pas quoi : « Je ne sais pas c’est quoi Jésus que j’ai, ce malaise que j’ai en ce moment, je te le remets. Merci Jésus de le prendre et j’accueille ton Amour qui passe dans ma vie, et qui continue jusqu’au cœur de la vie des autres. »

Jésus a la solution : Pardonne. Lâche prise de ce qui est inutile du passé.
Apprenons à tout remettre à Jésus. Pendant que nous lui offrons tout ce qui est contraire à l’Amour de la Trinité, Jésus nous remplis de son Amour. Chaque fois.

Chaque fois que nous remettons à Jésus ce qui nous remonte de négatif dans la pensée, offrons-lui et remercions-le de nous guérir et de guérir la ou les personnes de la fermeture qui s’est graduellement formée pour devenir un mur. Oui, guérir aussi la ou les personnes, puisque nous leur avons envoyé des pensées et des regards négatifs pendant des semaines, voire des années.

Quelle que soit la raison de notre malaise, de notre mal, remettons tout à Jésus. Soyons libres maintenant. Laissons-nous Aimer de la Trinité. Accueillons l’Amour de Dieu en nous.
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Re: Homélies du Dimanche

Message non lu par Normandt » sam. 23 sept. 2023, 13:32

A Dimanche 24 septembre 2023 25e TO
Mt 20, 1-16 Ph 1, 20c-24.27a Is 55, 6-9

Dans le livre d’Isaïe, nous avons lu: « Cherchez le Seigneur tant qu'il se laisse trouver. » C’est très vrai que nous sommes appelés à nous joindre à Dieu. Lorsque nous sommes en marche avec Jésus, notre existence devient plus simple, nous entrons dans une plus grande paix et nous devenons comblés, parce que l’Amour de Dieu est toujours au rendez-vous.

La deuxième partie de cette phrase est moins évidente : « Cherchez le Seigneur tant qu'il se laisse trouver. » « Tant qu’il se laisse trouver » ce qui veut dire : ‘Jusqu’au moment où il se laissera trouver, où il se laissera toucher le Cœur.’ C’était une manière de comprendre Dieu. Et encore aujourd’hui, nous pensons que Dieu est souvent éloigné de nous et que nous devons tout faire pour le rejoindre. Nous pensons que nous devons le chercher parce que, des fois, il ne semble pas b’en b’en présent.

Au fond de notre coeur, nous savons que Dieu est là, mais c’est nous, qui souvent, nous ne sommes pas au rendez-vous. Nous pensons que nous devons chercher constamment Dieu que nous pensons absent, mais c’est nous qui sommes occupés ailleurs.

Nous nous laissons aller à toutes sortes de pensée, d’activités qui nous gardent éloignées d’une relation véritable avec Dieu. Or, c’est nous qui sommes éloignés. Mais, le Seigneur se laisse trouver chaque fois que nous y sommes attentifs, puisqu’il est toujours avec nous.

Saint Paul a une phrase clef à nous partager : « Vivre, c'est le Christ. » Cette affirmation est majeure. Nous pourrions dire : ‘vivre c’est respirer’. Vivre, c’est la vie de Dieu en nous, c’est l’Amour de Dieu en nous, puisque Dieu est Amour. C’est la réalité. Nous respirons, parce que notre corps s’est habitué à respirer. Nous n’avons qu’à laisser nos poumons continuer à respirer.

Mais c’est encore plus vrai de dire : « Vivre, c’est le Christ. » C’est Dieu qui nous a donné la vie et la possibilité de respirer. Notre vie s’épanouira, dans la foi, dans la mesure où nous serons de plus en plus en relation de cœur avec Jésus. Respirer est devenu simple pour nous, être en relation avec Jésus est encore à améliorer.

Continuons de nous rapprocher de Jésus au point de vivre de son Esprit Saint sur nous et dans notre corps, dans notre existence, pour nous et pour tous et toutes. Nous sommes invités à faire confiance, à accueillir l’Esprit du Père et du Fils plutôt que de le chercher.

Un simple exemple : nous devons chercher nos produits au magasin, si nous voulons survivre. Chercher pour nous, est devenue une habitude. Mais se laisser trouver par Dieu et l’accueillir est une œuvre dont nous ne terminerons pas de pratiquer et de nous améliorer, parce que nous savons que Jésus est le seul chemin du salut.

Communier à l’Eucharistie devrait être chaque fois un rappel pour nous à laisser Dieu prendre sa place dans notre vie, un rappel à nous recentrer sur Dieu et l’accueillir encore davantage. Après avoir reçu Jésus dans l’Eucharistie, nous pouvons dire : « Je vis, mais ce n’est plus moi, c’est le Christ qui vit en moi. (Voir Galates 2, 20) » « Vivre, c’est le Christ, nous dit saint Paul aujourd’hui ».

Ce qui est merveilleux avec la parabole dont Jésus nous partage, c’est que, pour une rare fois, ce n’est pas Dieu qui doit partir à la recherche des ouvriers, ce sont les ouvriers qui s’approchent de Jésus pour avoir une « job », du travail. Encore une fois, l’importance de nous rapprocher de plus en plus de Jésus est de première importance. Nous ne serons jamais assez près de Jésus, nous n’arriverons jamais assez tôt pour nous offrir à lui et à sa mission... et l’accueillir, le recevoir.

Et Jésus ne nous parle pas de n’importe quel travail. Il nous envoie à un seul endroit : « Allez à ma vigne, vous aussi, et je vous donnerai ce qui est juste. » Jésus nous envoie à la vigne pour y œuvrer. Dans la vigne, nous sommes invités à placer les branches sur la vigne, sur le Cœur de Dieu. Et le plant, ou plutôt la personne, commencera à recevoir la sève de Dieu.

Nous sommes des bâtisseurs, des bâtisseuses de ponts entre les personnes et Dieu. Permettre à Dieu de nous trouver et inviter les personnes à trouver Dieu, c’est la plus belle des missions qui existe dans le monde entier. Nous sommes des privilégiés de savoir que nous sommes invités à œuvrer dans la vigne de Dieu. Et Dieu nous donne un salaire équitable, son Amour à 100%... recevons-le.
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Re: Homélies du Dimanche

Message non lu par Normandt » sam. 30 sept. 2023, 13:20

A Dimanche 1 octobre 2023 26e TO
Mt 21, 28-32 Ph 2, 1-11 Ez 18, 25-28

Le but premier de notre existence de chaque jour est de nous convertir à Jésus. Et Ézékiel nous invite simplement à changer les mauvaises habitudes que nous avons prises au cours de la dernière année ou au cours de notre vie et de les transformer en des pensées et des efforts positifs de changement.

Le Psaume nous propose de toujours revenir à Dieu. Que ce soit le matin, l’après-midi, le soir et la nuit, et quand nous nous réveillons la nuit, de profiter de chaque occasion pour replacer notre cœur en union avec le Cœur de Jésus et de vivre en et selon l’Amour de Dieu.

Dans le Psaume, nous avons lu : « Seigneur, enseigne-moi tes voies, fais-moi connaître ta route. Dirige-moi par ta vérité, enseigne-moi, car tu es le Dieu qui me sauve. » Seul Dieu me sauve. Et nous savons que Dieu est le Dieu qui sauve toute l’humanité. Tout le monde sur la terre a le même Dieu.

Le début de la phrase est : « Seigneur, enseigne-moi tes voies ». La route que tu me montres est facile à suivre, le sentier est très étroit, donc je ne peux pas me perdre ni d’un bord ni de l’autre. Fais que je demeure dans ton sentier, fais que je suive ta lumière dans la nuit et dans le jour et que ton soleil m’éclaire dans les multiples décisions que je dois prendre, fais que je puisse toujours choisir le vrai du faux, le bon du mauvais, le bien du mal.

En ce sens, la prochaine phrase du Psaume vient appuyer nos demandes : « Dirige-moi par ta vérité, enseigne-moi, car tu es le Dieu qui me sauve. » Fais que je reçoive ta vérité et que je laisse de côté tous les mensonges qui me parviennent de partout. Nous lui demandons, mais nous devons aussi accueillir l’aide de Dieu.

Jésus nous offre, par cette parabole, à prendre le temps de bien peser ce qu’il nous demande et ce qu’il nous invite à réaliser pour le salut du monde : « 'Mon enfant, va travailler aujourd'hui à ma vigne.' Celui-ci répondit : 'Je ne veux pas.' Mais ensuite, s'étant repenti, il y alla.’ » Parfois, nous sommes sur les breaks, mais le discernement et la sagesse de Dieu fait son chemin dans notre cœur. Puis, après plusieurs hésitations, nous décidons que la meilleure mission est d’aller à la vigne du Seigneur. Cette vigne est l’invitation à la plus grande récolte, éternelle. Le soin et la récolte des âmes, chaque jour.

Laissons la parole à saint Paul : « S'il est vrai que, dans le Christ, on se réconforte les uns les autres, si l'on s'encourage dans l'amour, si l'on est en communion dans l'Esprit, si l'on a de la tendresse et de la compassion, alors, pour que ma joie soit complète, ayez les mêmes dispositions, le même amour, les mêmes sentiments ; recherchez l'unité. »

Après avoir constamment travaillé à la conversion chaque jour, nous sommes invités à partager notre foi avec les autres. Nous devenons de plus en plus de véritables militants joyeux de la propagation de l’Amour de Dieu lorsque nous pouvons partager son Amour sans retenue.

Et seul l’Amour de Dieu accueilli, offert et reçu entre nous, nous conduira à davantage d’unité dans la foi. Tant que c’est Jésus qui nous rassemble dans son Amour, nous avons la garantie que nous aurons tout ce dont nous avons besoin pour continuer, ensemble, la mission d’Amour tellement nécessaire pour notre monde aujourd’hui.
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Re: Homélies du Dimanche

Message non lu par Normandt » sam. 07 oct. 2023, 13:17

Dimanche, 8 octobre 2023
A 27 TO Mt21,33-43 Ph4,6-9 Is5,1-7

Tous les services qui sont dans l'Église sont des œuvres d’un seul maître, Jésus. Et, nous sommes libres d’aller à la vigne de Dieu.

Il y a deux réalités desquelles nous pouvons méditer. La première réalité, c'est le Seigneur qui guide son Église. La deuxième réalité, c'est que nous sommes invités l’observer œuvrer dans son Église.

Commençons avec la deuxième réalité; Dans l'Évangile, Jésus est assez précis quant aux intentions qu'auront les personnes contre ceux et celles qui ont décidés d'œuvrer dans l'Église, en son Nom: « Quand arriva le moment de fruits, il envoya ses serviteurs auprès des vignerons pour se faire remettre le produit de la vigne. Mais les vignerons se saisirent des serviteurs, frappèrent l'un, tuèrent l'autre, lapidèrent le troisième. »

Pour attirer des personnes dans notre église, il est nécessaire d’avoir un langage réel et juste sur la réalité de l’Église. Permettons à Jésus de parler à travers nous, aux autres. Si nous voulons du changement, avançons avec Jésus et prions-le. Comme promis par Jésus, l’Esprit Saint va guider l'Église et nous qui sommes dedans.

La partie la plus importante de la parabole et qui nous réconforte, c'est Dieu qui veille sur sa vigne. Sauf que, parfois, Jésus n’est pas le bienvenu: « « Finalement, il leur envoya son fils, en se disant : ‘Ils respecteront mon fils.’ Mais, voyant le fils, les vignerons se dirent entre eux : ‘Voici l'héritier : venez ! tuons-le, nous aurons son héritage !’ »

L’Église ressemble à l’Héritier, l’Église est à l’image de Jésus, mais des personnes risquent de perdre la lumière et peuvent sortir du plan de la Trinité.

Jésus nous dit : « N'avez-vous jamais lu dans les Écritures : La pierre qu'ont rejetée les bâtisseurs est devenue la pierre d’angle. C'est là l'œuvre du Seigneur, la merveille sous nos yeux ! Aussi, je vous le dis : Le royaume de Dieu vous sera enlevé pour être donné à un peuple qui lui fera produire ses fruits. »

La pierre angulaire ne changera jamais. Jésus reste le même. La Sainte Église ne tombera jamais puisqu'elle sera donnée: « à un peuple qui lui fera produire ses fruits. » Ceux et celles qui produisent du fruit dans l'Église sont sous l'ombre de l'Esprit Saint. Être missionnaires, c’est offrir l’Amour de Dieu et le recevoir.

Le premier octobre, c'était la fête de la petite Thérèse de l'Enfant-Jésus et de la Sainte-Face. Elle est docteure et patronne des missions. Et nous sommes dans le mois de la mission. Je nous laisse méditer sur des extraits qu'elle nous a laissée:
« Ô Face Adorable de Jésus, seule Beauté qui ravit mon coeur, daigne imprimer en moi ta Divine Ressemblance, afin que tu ne puisses regarder l'âme de ta petite épouse sans te contempler Toi-même. »

« Je veux passer mon Ciel à faire du bien sur la terre. Après ma mort je ferai tomber une pluie de roses. »

« Toi seul, ô Jésus, peux contenter mon âme, car jusqu'à l'infini, j'ai besoin d'aimer. »

« Mon ciel est de rester toujours en sa présence, de l'appeler mon Père et d'être son enfant. »

« Pour moi, la prière, c’est un élan du cœur, c’est un simple regard jeté vers le Ciel, c’est un cri de reconnaissance et d’amour au sein de l’épreuve comme au sein de la joie ; enfin c’est quelque chose de grand, de surnaturel, qui me dilate l’âme et m’unit à Jésus. »

« Je te ressemblerai, Jésus... Laisse en moi la Divine empreinte de tes Fruits remplis de douceurs et bientôt, je deviendrai sainte. Vers toi j'attirerai les cœurs. »

Pendant cette Eucharistie, remettons nos inquiétudes à Jésus, et Dieu nous aidera à trouver les solutions. Que Dieu continue de nous guider pour savoir ce qui lui plaît, ce qui est juste, ce qui est réalisable afin que son Église soit toujours à son image et à sa ressemblance.
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Re: Homélies du Dimanche

Message non lu par Normandt » sam. 14 oct. 2023, 13:35

A Dimanche 15 octobre 2023 27e TO
Mt 22, 1-14 Ph 4, 12-14.19-20 Is 25, 6-10a

Nous savons que nous sommes en paix lorsque l’équilibre se réalise entre notre vie et Dieu. Mais lorsque nous n’avons pas la paix, nous avons un signe que quelque chose perturbe cette paix.

Lorsque nous regardons les champs en octobre, nous observons un champ qui est en paix. C’est le silence, c’est un retour à la paix. Ce champ a passé plusieurs mois à vivre plusieurs transformations. Au début du printemps, les semences vivent une transformation radicale. Au cœur de ces semences, il y a une pression immense à briser la coquille qui est demeurée captive pendant l’hiver.

Puis, nous pouvons voir les petites pousses commencer à poindre et cela nous remplis d’espérance. Bien sûr, le temps qu’il fera, la quantité de pluie auront leur rôle à jouer pour la qualité des tiges qui poussent. À ce moment, l’humain est complètement à la merci des éléments de la nature.

Plus ça va, plus il y a du mouvement. La petite semence se montre dans le champ. Ensuite, elle découvre qu’elle n’est pas la seule à grandir. Lorsque nous regardons un champ d’avoine, les pousses deviennent légions. Toujours dans la paix, ce travail se fait silencieux entre la terre et le ciel.

Ensuite, vient le temps de la moisson qui servira à nous nourrir. Les arbres donneront de leurs fruits, les champs nous offrira la nourriture. Nous recevons en abondance.

Vous avez sûrement deviné qu’il y a un rapport à faire entre le champ qui nourrit une multitude de personnes et les efforts que nous réalisons de notre côté, afin d’améliorer le monde autour de nous en leur proposant des valeurs et la foi, qui est Amour en Jésus.

Avec la conversion de notre vie chaque jour et ensemble, nous sommes en mission pour l’évangélisation, que nous réalisons très souvent à l’insu des autres. Nous sommes en mouvement dans le monde et nous apportons beaucoup autour de nous.

Ce que nous offrons aux autres est une nourriture qui est de la plus grande qualité, lorsqu’elle est directement reçue du Cœur de Dieu. Et c’est une beauté de voir tous les efforts que nous déployons, à distribuer ce que nous recevons chaque dimanche et chaque jour par nos prières, notre relation avec Jésus.

Cela n’est pas écrit dans les livres. Nous ne voyons pas tout ce que nous réalisons au jour le jour, nous ne voyons pas tout ce que les autres ici font dans leur réalité quotidienne, mais comme le champ remplis d’avoine, ensemble, nous sommes une présence d’Amour dans le monde.

Comme le champ qui vit ses transformations et dont nous recueillons ses produits, nous rendons grâce à Dieu pour tout ce que nous recevons. C’est aussi le moment de nous féliciter d’être en marche avec Jésus et d’offrir ce que nous recevons de meilleur aux autres.

Rendons grâce à Dieu pour la confiance qu’il nous fait et tout ce qu’il nous offre à partager aux autres. Je remercie Dieu avec vous et Dieu nous le rendra au centuple. Nous sommes en mission avec Jésus, puisque la réelle Mission est la sienne. Continuons avec Jésus.

Ce que Jésus nous demande, c’est de l’accueillir dans notre vigne et dans notre champ, de l’inviter avec nous partout où nous allons. Laissons-le nous convertir et convertir le cœur des personnes. Invitons les personnes autour de nous au banquet de Dieu, à son Eucharistie. Permettons à Jésus de nous aider, puisque c’est sa Mission.
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Re: Homélies du Dimanche

Message non lu par Normandt » sam. 21 oct. 2023, 12:29

A dimanche 22 octobre 2023
Mt 22, 15-21 1Th 1, 1-5b Is 45, 1.4-6a

Souvent, nous entendons aujourd’hui que toutes les religions sont semblables. Pas nécessairement. Parce que s’il y a des différences entre les personnes et qu’elles forment une religion, les religions sont aussi différentes.
D’ailleurs, nous choisissons souvent les personnes avec qui nous aimons être en relation, c’est vrai aussi pour la religion que les gens choisissent.

Cependant, il y a un seul Dieu pour l’humanité, comme c’est écrit dans le livre d’Isaïe : « Je suis le Seigneur, il n’en est pas d'autre : hors moi, pas de Dieu. » Un Dieu, plusieurs religions, une multitude de personnes.

Dieu est le même pour le monde entier, il ne change pas, mais nous pouvons le voir ou le penser de manière différente. C’est bien et en même temps, cela peut causer des difficultés par notre manière de comprendre Dieu.
Souvent, j’aime dire : « Si les zèbres avaient à peinturer Dieu, ils le peintureraient avec des lignes noires et blanches ».

Nous avons la tendance à peindre Dieu comme nous pensons qu’il est et non pas comme il est. Discernons entre ce qui vient de Dieu de ce qui n’est pas de lui. Et cela est vrai aussi pour toutes les religions, les personnes.
Saint Paul parle de l’importance de connaître le vrai Dieu, afin de transmettre la vérité sur lui :
« En effet, notre annonce de l'Évangile n'a pas été, chez vous, simple parole, mais puissance, action de l'Esprit Saint, pleine certitude. »

La transmission de la Parole de Dieu et la connaissance de Jésus passe par le Saint Esprit, puisque seul le Saint Esprit connait réellement Dieu.
Assurons-nous d’être certain que lorsque nous parlons de Dieu que nous sachions de qui nous parlons et non pas simplement de ce que nous avons entendu. Osons revisiter notre apprentissage.

Posons-nous cette question, par exemple. Puisque Dieu est Amour, et nous le croyons, est-ce que Dieu nous ferait du mal? Bien sûr que non. Faisons le tri de ce qui est bon et de ce qui est moins bon, le vrai du faux, la vérité du mensonge. Rendons à Dieu ce qui est à Dieu.

Pour l’argent, cela va à César lorsque nous payons les impôts, par exemple. C’est le côté pratique. Nous rendons au policer notre permis de conduire. Nous transmettons aux enfants notre connaissance.

Rendons à Dieu notre action de grâce pour son Amour et pour tout le bon et le bien qui vient de lui. Et c’est de ça que nous devrions parler lorsque nous parlons de Dieu. À la banque nous parlons d’argent, avec Dieu et de Dieu, nous parlons d’Amour infini, d’Amour vrai, réel, pur.

Les disciples des pharisiens et les sympathisants d’Hérode viennent poser une question à Jésus. Leur question est remplie de vérité sur Jésus. Mais, c’est étrange qu’ils ne se rendent pas compte de la vérité dans leur question. Ils disent à Jésus : « Maître, nous le savons : tu es toujours vrai et tu enseignes le chemin de Dieu en vérité; tu ne te laisses influencer par personne, car ce n’est pas selon l’apparence que tu considères les gens. »

Jésus est vrai et il enseigne le vrai chemin de Dieu. Il ne se laisse influencer par personne, car il ne fait pas de différence entre les gens. C’est impressionnant que des personnes comprennent les vérités sur Jésus et ils cherchent quand même à tromper Jésus en lui posant la question sur les impôts.

Jésus les invite à se questionner sur la question qu’ils lui posent. Jésus est vrai et l’impôt est à César. Jésus enseigne le chemin de Dieu. Jésus est juste avec tout le monde. Remettons ce qui est de Dieu à Dieu et rendons lui grâce pour son Amour que nous recevons gratuitement, sans payer.
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Re: Homélies du Dimanche

Message non lu par Normandt » sam. 28 oct. 2023, 13:31

A dimanche 29 octobre 2023 30e Dim TO
Mt 22, 34-40 1Th 1, 5-10 Ex 22, 20-26

Lorsque nous sommes devant le Saint Sacrement, il y a des bougies qui sont près de Jésus. La flamme des bougies se balancent au gré des brises de vent. C’est la danse entre la brise du vent et la bougie. Et nous savons que ces bougies sont très faciles à éteindre.

S’il y a quelque chose dont nous devons être très prudent, c’est de ne pas brimer l’élan de la foi des personnes. Quoique l’Amour de Dieu est en nous à 100%, la foi est comme une petite bougie, avec une petite flamme.

Dieu nous offre la lumière de la foi. Mais quelqu’un peut brusquement passer près de nous ou souffler sur notre flamme (foi) et l’éteindre. Nous-mêmes, nous pouvons l’éteindre si nous ne sommes pas prudents. La foi que nous portons comme une flamme est fragile. Nous devons revenir à Dieu, et nous laisser éclairer par lui.

Parfois quelqu’un va l’éteindre ou nous allons l’éteindre. À ce moment, qui pourra nous l’allumer à nouveau sinon par un retour à l’Esprit Saint? Qui nous a donné l’Amour, sinon Dieu? Revenons continuellement à la source, revenons constamment à l’Eucharistie, afin de nous assurer que nous ne nous éloignions pas de la source lumineuse de l’Amour.

Ce passage du Psaume est à point venu : « Je t'aime, Seigneur, ma force : Seigneur, mon roc, ma forteresse, Dieu mon libérateur, le rocher qui m'abrite, mon bouclier, mon fort, mon arme de victoire ! »

Seigneur, ma force, qui garde ma foi solide, / Seigneur, mon roc sur lequel ma foi s’appuie, / Seigneur, ma forteresse, toi qui entoures ma foi, / Seigneur Jésus, mon libérateur de tout ce qui veut éloigner ma foi de toi, / Seigneur le rocher qui m’abrite, comme une grotte contre les tornades, les tempêtes de neige, / Seigneur, mon bouclier contre mes ennemis intérieurs et extérieurs, / Seigneur, tu es ma brise de victoire, grâce à ton Amour. Jésus, nous voulons garder notre foi dans ton Amour.

Saint Paul donne un moyen pour nous protéger contre n’importe quoi qui peut nous sortir du bon sentier vers Dieu, afin de garder notre foi vivante : « Vous vous êtes convertis à Dieu en vous détournant des idoles, afin de servir le Dieu vivant et véritable ». Il n’y a qu’un seul Dieu véritable pour l’humanité. Pour garder notre foi vivante, nous suivons Jésus, nous nous unissons à sa pensée, à sa volonté, à sa personne.

Nous sommes aussi en mission, afin de partager la flamme de notre foi, l’Amour de Dieu. Nous voulons que Jésus soit notre flamme, pour qu’il la transmette par notre personne aux autres. Nous voulons garder la flamme de Jésus dans notre vie et nous voulons que d’autres deviennent enflammées de la même flamme. C’est ce que Jésus souhaite que nous accomplissions.

Saint Jean écrit : « Celui qui aime est né de Dieu : il connait Dieu. » (Bis) C’est beau et bien. Dès que nous aimons, dès que nous laissons passer l’Amour de Dieu par notre vie, nous connaissons Dieu. C’est trop simple ce que saint Jean nous dit. Aimer, c’est connaitre Dieu. Aimer, c’est permettre à la flamme de la foi de briller, à l’Amour de Dieu de circuler de cœur en cœur.

Puis, Jésus pourra nous dire à la fin de nos jours : « Tu as aimé du Seigneur ton Dieu en ton cœur, en ton âme et en ton esprit et tu te laisses aimer de lui. Tu permets à Dieu d’aimer ton prochain et tu t’es laissé aimer de l’Amour de Dieu dans les autres. Connaitre Dieu, c’est se laisser Aimer de lui. Tu as aussi appris à te laisser Aimer de mon Amour.
Merci Seigneur de m'Aimer, merci pour ton Amour
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Re: Homélies du Dimanche

Message non lu par Normandt » sam. 04 nov. 2023, 13:37

Dimanche 5 novembre 2023
Mt 23, 1-12 Th 2, 7-13 Malachie 1 et 2

Lorsque nous lisons les recommandations qui sont de Dieu dans la Bible, nous constatons qu’ils servent toujours à nous éviter des problèmes.
Avouons-le, une personne qui ne sait pas qu’elle fait du mal, elle est bien mal prise. Mais une personne qui aime faire le bien et être bonne, lorsque le mal se présente, elle fait tout son possible pour l’éviter ce mal. C’est ce qui semble ressortir de la première lecture. Parfois on pense qu’on bénit les personnes, mais avec les mots qu’on utiliser, c’est plutôt le contraire.
La deuxième lecture de saint Paul est plus réjouissante.

« Voici pourquoi nous ne cessons de rendre grâce à Dieu : quand vous avez reçu la parole de Dieu que nous vous faisions entendre, vous l’avez accueillie pour ce qu’elle est réellement, non pas une parole d’hommes, mais la parole de Dieu qui est à l’œuvre en vous, les croyants. »

Cela prend du discernement pour comprendre ce qui est réellement mal et ce qui est réellement bien. Aujourd’hui, il y a une tendance d’inverser les proportions, mais en bout de compte, ce sont les personnes qui se blessent davantage. Par exemple, lorsque nous disons : Il n’y a pas de mal à se faire du bien. Le mal et le bien ne vont pas ensemble. Pour bien saisir la différence entre le mal et le bien nous pouvons le dire de cette manière :
Il y a du mal à se faire du mal, il y a du bien à se faire du bien. Partager l’Évangile, l’Évangile qui est Jésus, partager l’Amour de Dieu est l’ultime voie, l’ultime voix du chrétien. Ce dont nous nourrissons les autres, c’est avec ces paroles que nous nous nourrissons.

Dans l’Évangile, Jésus semble faire un résumé des deux premiers textes
Cette phrase est d’à-propos lorsque Jésus parle de certains scribes et pharisiens. : « Tout ce qu’ils peuvent vous dire, faites-le et observez-le. Mais n’agissez pas d’après leurs actes. » Il semble qu’il y a encore ce genre d’attitude aujourd’hui dans le monde. Alors, nous ne pouvons pas nous fier sur certaines personnes selon leurs actions ou selon leurs paroles, mais nous pouvons garder ce qu’ils recommandent de bien. Car, au bout du compte, c’est à chaque personne de discerner et de se responsabiliser pour devenir de meilleures chrétiennes, de meilleurs chrétiens.

Et même dans nos pensées, il y a de ses phrases qui sont très négatives et nuisibles. Le soir, assoyons-nous et pensons à ces phrases que nous disons dans la journée et transformons-les. Il y a du bien à vivre dans la joie, la paix et la vérité
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Re: Homélies du Dimanche

Message non lu par Normandt » sam. 11 nov. 2023, 13:53

A 32 TO 12no23
Mt 25, 1-13 1Th 4, 13-18 Sg 6, 12-16

Il semble qu’il y a des choses dans la vie qui ne se partagent pas. Dans l’Évangile, ce sont les vierges sages qui ne peuvent pas partager leur huile pour ajouter de la lumière aux autres filles, qui souhaitent aussi aller aux noces et voir l’époux.

« Au milieu de la nuit, il y eut un cri : ‘Voici l’époux ! Sortez à sa rencontre.’ Alors toutes ces jeunes filles se réveillèrent et se mirent à préparer leur lampe. Les insouciantes demandèrent aux prévoyantes : ‘Donnez-nous de votre huile, car nos lampes s’éteignent.’ Les prévoyantes leur répondirent : ‘Jamais cela ne suffira pour nous et pour vous, allez plutôt chez les marchands vous en acheter.’ »

Comment concilier la sagesse et décider de ne pas partager ce que nous avons aux autres. Pourquoi, lorsque Jésus n’a pas cessé de nous parler et de nous vanter la justice et la charité, semble-t-il fait-il volte-face et nous inviter à ne pas partager de l’huile avec d’autres?

Jésus, nous le savons, ne peut pas nous demander quelque chose contraire à sa volonté. L’Amour de Dieu est unique et sera toujours donné à tous et à toutes. Donc, Jésus, comme nous le connaissons, essaie de nous dire autre chose. Nous ne pouvons pas tout partager. Il y a de ces choses qui ne se partagent pas.

L’attention constante à Jésus et le suivre pendant notre vie est sûrement dans l’intention de Jésus. Lorsque nous tenons notre cœur uni au Cœur Sacré de Jésus, c’est quelque chose que nous ne pouvons pas donner aux autres, nous le vivons. Cela dépend du « oui » de chaque personne et de vivre une relation avec Jésus, tout simplement.

Chaque personne est unique et leur relation avec Dieu est aussi unique. Si les autres recherchent Dieu et le reçoivent, ils vont aussi saisir que c’est le seul passage, afin d’entrer dans le Royaume de Dieu. Mais si les personnes sont insouciantes, elles ne verront pas, pire encore, elles ne comprendront pas qu’elles puissent être sauvés par le Christ. Et lorsque l’Époux arrivera, elles seront ailleurs, dans le passé ou le futur.

Qui va leur dire? Où sont les pasteurs humains qui vont leur dire que Dieu les Aime?

Puisque nos lampes sont pleines, quel est le message que nous pouvons dire aux personnes de l’Amour de Dieu. Et en plus nous savons que l’Amour de Dieu ne s’explique pas. Saint Jean nous dit que Dieu est Amour. Nous le croyons que Dieu est Amour. C’est la première partie.

Ensuite, nous avons à accepter l’Amour de Dieu en nous. Cela semble aller de soi, mais pas tant que ça. Pour cela, nous sommes invités à tout remettre à Jésus, vraiment tout. Et à permettre à Dieu de nous Aimer. Nous retrouvons Dieu dans le présent, lorsque nous sommes en paix et dans la joie. La paix, la joie et l’Amour, c’est Dieu en nous. La vie en nous est l’Amour de Dieu.

Puis, nous ressentons l’élan de l’Amour de Dieu en nous. Cet élan, c’est l’Amour qui passe par notre cœur pour toucher le cœur de chaque personne que nous rencontrons. Le savoir c’est permettre à Dieu d’être Amour en nous et autour de nous.

La prière c’est ce moment où nous avons confiance en Dieu et nous lui remettons tout ce qui est positif et négatif.

Vivre le moment présent est une joie intense. Souvent nous l’appelons « le vide » et nous y pensons trop en nous disant que c’est très difficile et compliqué. Mais c’est nous qui le compliquons, puisque ce vide, c’est la paix et le moment présent.

Il ne reste qu’à le dévoiler aux personnes autour de nous. Quelle est la plus grande joie que tu as vécue? L’Amour de Dieu est à l’infini de la plus grande joie que tu as vécue.

Chaque fois que nous découvrons les beautés de Dieu dans une personne et que nous leur disons, chaque fois cela augmente l’huile de la vie, de la paix, de la joie et en Premier, de l’Amour de Dieu en la personne.

C’est beau la joie qui est en toi, c’est beau la paix qui est en toi, c’est beau l’Amour de Dieu qui est en toi.

Recevons l’Amour de Dieu à 100% dans l’Eucharistie et portons-le à chaque personne sur la route. Permettons à Dieu en nous de rayonner hors de nous. Cela demande simplement de le savoir que Dieu est en nous et qu’il rayonne hors de nous.
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Re: Homélies du Dimanche

Message non lu par Normandt » sam. 18 nov. 2023, 14:27

A Dimanche 19 novembre 2023
Mt 25, 14-30 1Th 5, 1-6 Pr 31, 10-13.19-20.30-31

Aujourd’hui, il est question des efforts que nous déployons pour demeurer solides dans la foi. Dans la lecture des Proverbes, nous lisons : « Une femme parfaite, qui la trouvera ? Elle est précieuse plus que les perles ! » La vaillance chez la femme et chez l’homme, c’est une grâce dont nous avons la chance d’observer. Nous louons ces personnes pour le travail et le bien qu’elles réalisent où l’Amour de Dieu passe par leur cœur.

Il y a une différence entre une personne qui se donne avec équilibre et une personne qui se donne jusqu’à l’épuisement. Si l’équilibre d’une personne est loué, l’épuisement d’une personne fait craindre pour sa santé et la santé des personnes autour d’elle. Si elle est trop exigeante avec elle-même combien plus elle sera trop exigeante avec les autres?

Nous savons que nous pouvons faire fructifier nos talents un jour à la fois et progressivement. Lorsque nous pensons à sainte Thérèse de Lisieux dans son cloître, nous savons qu’elle n’était pas appelée à faire les milles pas chaque jour pour rejoindre des personnes sur les routes de la vie. Par contre, elle portait au Seigneur toutes les personnes à qui elle pouvait penser.

Elle priait pour le bien de l’Église et pour les prêtres. C’était sa mission. En plus, pour la garder occupée, elle avait ses tâches quotidiennes. Si ce n’était pas pour le froid cuisant de l’hiver dans un cloître sans chauffage, en Europe, la petite Thérèse aurait vécu plus longtemps. Elle est décédée de tuberculose.

Si ce n’était de la reconnaissance des sœurs à son endroit, sa vie aurait été autant sainte mais non pas connue de millions de personnes.
Combien de personnes autour de nous dont nous pouvons dire avec beaucoup de justesse qu’elles sont saintes. Ces personnes avaient un but particulier qui très souvent a échappé à beaucoup de personnes.

Quel est ce but si particulier que les saintes personnes ont? Ce n’est pas tant le travail qu’elles font que de la manière qu’elles le font. Ce n’est pas tant la quantité de travail qui est remarqué.

C’est surtout le talent qui est déployé. Or, une personne peut faire beaucoup de choses, mais le plus important est sa relation à Dieu. Parce que Dieu est celui qui nous offre les talents et il est le seul qui peut les faire fructifier en nous.

Ce que les saintes et les saints ont de si remarquable est leur relation à Jésus. Avant tout le talent qu’une personne peut disposer, c’est la relation à Jésus qui domine. Placer notre confiance en Jésus nous permet de recevoir exactement ce dont nous avons besoin pour la mission.

Nous n’avons pas à tous faire pareil, nous sommes en mission lorsque notre mission vient de Jésus et que nous déployons les talents que Jésus nous offre pour la mission. Quelle que soit la mission. Thérèse s’était réservée à Dieu dans une clôture, dont elle ne sortirait jamais.

Elle vivait dans un lieu de prière et d’adoration. Elle vivait déjà la béatitude qu’elle retrouverait aussi à son entrée au ciel. Elle vivait des moments uniques avec Dieu dans le silence. Quelle grâce de se laisser aller à la bienveillance de Dieu et de placer toute sa confiance en lui. Ça c’est du talent.

Cela dit, nous avons tous et toutes du talent lorsque nous laissons à Jésus le soin de guider notre journée, chaque journée.

Remarquons dans ce qui suit ce que Jésus dit que la personne a reçu ses 5 talents. Elle n’a rien fait pour recevoir ses talents, mais c’est avec Jésus qu’elle les a faits fructifier : « Celui qui avait reçu les cinq talents s'avança en apportant cinq autres talents et dit : ‘Seigneur, tu m’as confié cinq talents ; voilà, j’en ai gagné cinq autres.’ Son maître lui déclara : ‘Très bien, serviteur bon et fidèle, tu as été fidèle pour peu de choses, je t’en confierai beaucoup ; entre dans la joie de ton seigneur.’ »

Cette personne était déjà dans la joie de son maître. Et le Seigneur vient lui confirmer que la joie va demeurer éternellement. Demandons encore à Jésus de nous dévoiler nos talents et entrons dès maintenant dans la joie de notre Roi. Recevons la joie, la paix et l’Amour de Dieu dans l’Eucharistie.
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Re: Homélies du Dimanche

Message non lu par Normandt » sam. 25 nov. 2023, 13:50

A dimanche 26 novembre 2023 Christ Roi
Mt 25, 31-46 1Co 15, 20-26.28 Ez 34, 11-12.15-17

La première lecture tirée du livre d’Ézéchiel est très réconfortante. Dieu dit qu’il va s’occuper lui-même de ses brebis. Dieu s’occupe lui-même de nous. Il nous dit : « C’est moi qui ferai paître mon troupeau, et c’est moi qui le ferai reposer, – oracle du Seigneur Dieu. La brebis perdue, je la chercherai ; l’égarée, je la ramènerai. Celle qui est blessée, je la panserai. Celle qui est malade, je lui rendrai des forces. »

Dieu s’occupe de nous. Il n’a que ça à faire, s’occuper de nous. Et c’est à nous de lui permettre de veiller sur nous, de nous retrouver, de nous aider à sortir des endroits où nous avons possiblement errés, où nous avons possiblement sorti de la route qui mène au salut. Parfois, nous nous égarons dans des sentiers qui nous éloignent de l’Amour de Dieu, surtout à vouloir trop en faire, mais Dieu fait tout pour nous ramener à sa suite.

Quelle grâce de savoir que Dieu est constamment à notre recherche. Il aime nous trouver, il est avec nous déjà. Et il est avec chaque personne sans distinction, de la plus pauvre à la plus à l’aise. Nous n’avons qu’à nous rendre disponible et à le laisser nous rejoindre, puis nous transformer, puis nous laisser Aimer. Plus nous laissons à Dieu le soin de nous prendre en main, de nous aimer, plus nous allons être transformés et ressembler à son Amour.

Relisons le Psaume sans le répond : « Le Seigneur est mon berger : je ne manque de rien. Sur des prés d’herbe fraîche, il me fait reposer. Il me mène vers les eaux tranquilles et me fait revivre ; il me conduit par le juste chemin pour l’honneur de son nom.

Si je traverse les ravins de la mort, je ne crains aucun mal, car tu es avec moi : ton bâton me guide et me rassure. Tu prépares la table pour moi devant mes ennemis ; tu répands le parfum sur ma tête, ma coupe est débordante.

Grâce et bonheur m’accompagnent tous les jours de ma vie ; j’habiterai la maison du Seigneur pour la durée de mes jours. »

Plus nous allons nous approcher de Jésus, mieux notre vie va se transformer et nous deviendrons l’être humain que Dieu a créé.

Jésus est notre soleil dont nous pouvons nous approcher sans voyager et sans payer. Nous laisser illuminer par Jésus nous permet de voir mieux dans notre vie et dans ce qui nous entoure. De toute manière nous sommes toujours devant Jésus. Il ne suffit que de l’accueillir.

Voici ce qui est dit dans l’Évangile : « Quand le Fils de l'homme viendra dans sa gloire, et tous les anges avec lui, alors il siégera sur son trône de gloire. Toutes les nations seront rassemblées devant lui. » Le mal qui peut se trouver caché dans notre vie, nous pouvons le remettre à Jésus et il nous éclairera de sa lumière.

Comme ça nous devenons de plus en plus libres, de plus en plus joyeux, sachant que Jésus nous ramène vie. Avec cette transformation et à laisser Jésus être le Roi de notre vie, cela nous permet de le porter aux autres, par nos actions, par nos paroles et par notre prière et notre confiance en Jésus.

Lorsque Jésus passe dans notre vie, il y a une transformation évidente. Et les personnes autour de nous peuvent reconnaître en nous ce que Jésus dit : « J'avais faim, et vous m'avez donné à manger ; j'avais soif, et vous m'avez donné à boire ; j'étais un étranger, et vous m'avez accueilli ; j'étais nu, et vous m'avez habillé ; j'étais malade, et vous m'avez visité ; j'étais en prison, et vous êtes venus jusqu'à moi !' »

Continuons de permettre à Jésus de nous servir son Amour et de le servir à nos sœurs et frères, même si parfois nous pensons que ça ne donne rien. Et à notre grande surprise nous entendrons Jésus nous dire dans notre cœur, dès maintenant : « Venez, les bénis de mon Père, recevez en héritage le Royaume. »
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Re: Homélies du Dimanche

Message non lu par Normandt » sam. 09 déc. 2023, 14:26

B Dimanche 10 Décembre 2023 2e Avent
Mc 1, 1-8 2P 3, 8-14 Is 40, 1-5.9-11

Ce deuxième dimanche de l’Avent nous invite à préparer notre cœur. Mais comment? Comment préparer notre cœur? Comment nous préparons-nous pour recevoir Dieu?

Imaginons que nous attendons un enfant. Toute notre attention se porte sur l’être qui va venir. C’est spécial, parce que nous ne le voyons pas, mais nous sommes conscients qu’il est dans le ventre de maman. Même si nous ne le voyons pas, nous vivons une grande joie. Nous imaginons bien à quel point les parents sont dans la joie.

Notre cœur se prépare à recevoir cet enfant. Nous continuons à réaliser ce que nous faisons, mais notre attention est différente, nous vivons quelque chose de plus, de remarquable. Ce petit enfant retient notre attention. Il devient notre préoccupation principale.

De la même manière, notre être est tourné vers Dieu. Mais est-ce que nous attendons Dieu autant qu’un bébé? Peut-être que oui, peut-être que non. Et c’est en ce moment que nous sommes invités à nouveau à nous recentrer sur la naissance prochaine de Dieu au cœur de notre monde. Non seulement il est Dieu qui est au-dessus de nous, mais notre Dieu est un Dieu au milieu de nous. Présentement, il est au milieu de nous dans le ventre de Marie.

Prenons souvent le temps d’ici la naissance de Jésus, de nous recentrer sur le ventre de Marie et entrons dans sa joie et dans la joie des anges et des saintes et saints au ciel comme des personnes attentives à Dieu, ici sur terre.

Écoutons dans notre cœur ce que Dieu nous dit déjà. Prenons un exemple dans le Psaume suggéré aujourd’hui : « Ce qu'il dit, c'est la paix pour son peuple. » Ce que Dieu nous dit, c’est la paix pour nos familles. Dieu veut la paix dans le monde pour toutes les familles, pour chacun de nous.

Saint Pierre ajoute : « C’est pourquoi, bien-aimés, en attendant cela, faites tout pour qu’on vous trouve sans tache ni défaut, dans la paix. »

« Sans tache ni défaut. » Laissons-nous nettoyer par le Saint Esprit. Trouvons des manières de laisser aller certaines choses conscientes ou inconscientes qui nous gardent enchainées. Devenons plus libres pour le jour où le Seigneur viendra tout refaire en neuf, en nous. Ouvrons-nous à la Lumière de Dieu. Ouvrons-nous à la joie de Dieu. Ouvrons-nous à la vie et à l’Amour de Dieu. Revenons de tout cœur pour entrer dans le Cœur de Dieu.

Saint Marc nous rappelle ce passage du prophète Isaïe. « Voix de celui qui crie dans le désert : Préparez le chemin du Seigneur, rendez droits ses sentiers. » Préparons le chemin du Seigneur dans notre cœur, dans notre être. Offrons à Dieu tous les moyens de trouver sa place dans notre cœur.

Cela veut aussi dire de trouver Dieu dans le cœur de nos frères et sœurs que nous rencontrons chaque jour sur le chemin. Nous sommes invités à offrir la joie et la paix à tout le monde et à le recevoir pleinement.

Nous avons besoin de tous les éléments de l’Amour de Dieu pour continuer à espérer contre toute espérance dans notre monde. La paix, la joie, l’Amour, l’espérance, nous avons besoin de tout cela pour continuer sur une route aplanie avec nos sœurs et frères, avec Dieu.

En ce temps de l’Avent, continuons d’accepter que Dieu trouve sa place dans notre vie, chaque jour, comme des parents qui attende joyeusement l’arrivé de leur bébé.
Accueillons en nous Jésus comme Marie l’a accueilli en elle.
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Re: Homélies du Dimanche

Message non lu par Normandt » sam. 16 déc. 2023, 13:55

B 17 Décembre 2023 3e Avent
Jn 1,6-8.19-28 1Th 5,16-24 Is 61,1-2a.10-11

Nous préparer le cœur, nous conduit à la joie.

Isaïe reçoit et partage ce que Dieu lui dit : « L’esprit du Seigneur Dieu est sur moi parce que le Seigneur m’a consacré par l’onction. Il m’a envoyé annoncer la bonne nouvelle aux humbles, guérir ceux qui ont le cœur brisé, proclamer aux captifs leur délivrance, aux prisonniers leur libération, proclamer une année de bienfaits accordée par le Seigneur. » Par cette prophétie, Isaïe annonce la venue de notre Seigneur dans notre monde. Le Seigneur est le seul qui saura guérir les cœurs brisés.
L’Ancien Testament est le livre qui nou
s partage le mieux l’espoir du peuple d’Israël de rencontrer un jour le Messie. La première mission qui convenait au peuple d’Israël était de constamment se préparer le cœur pour le Sauveur annoncé par Isaïe.

Cette réalité est encore vraie aujourd’hui. Nous sommes invités à nous préparer le cœur pour la venue de Notre Seigneur et Sauveur. La première mission de tous chrétiens et chrétiennes est de nous préparer le cœur, afin d’en faire une demeure pour la présence de Dieu. Nous n’avons pas à craindre notre Dieu, qui est Amour. Au fond, notre être ne fait que gémir tant que nous ne recevons pas entièrement Dieu dans notre vie. Nous gémissons tant que Dieu n’est pas entièrement accueilli par nous.

Notre vie entière est une préparation à recevoir Dieu totalement dans notre vie. Dieu ne peut pas être seulement un être de passage pour nous, il ne peut pas seulement être un invité qui repart de notre vie, il ne peut pas être seulement un besoin, lorsque ça va mal dans notre vie.

Dieu ne peut pas être à moitié présent en nous. Dieu doit obtenir une présence permanente dans notre vie. Il veut que nous l’accueillions à 100%, rien de moins. Et notre cœur guérira de l’éloignement, du vide et de la peur.

La préparation de notre cœur est nécessaire, chaque jour. Marie est vraiment le modèle d’avoir laissé pleinement la place à Jésus dans tout son être. Elle s’exclame avec raison et foi : « Mon âme exalte le Seigneur. J'exulte de joie en Dieu, mon Sauveur ! Désormais tous les âges me diront bienheureuse! Dieu comble de bien les affamés, il renvoie les riches les mains vides. Il se souvient de son Amour, de la promesse faite à nos pères en faveur d’Abraham et de sa race à jamais. »

Marie a ouvert grand son cœur et Joseph en était le témoin privilégié de la sainteté de Marie. Ils sont dans la joie!

Marie nous invite au même accueil, pour accueillir la vie et la joie de Dieu. Nous allons dire que nous ne pouvons pas porter Jésus dans notre ventre comme Marie, mais nous pouvons porter Dieu en nous. Comme Marie, comme Joseph et comme tous les saintes et saints, nous avons en nous tout le nécessaire pour accueillir la présence de Dieu. La lumière et la joie peuvent aussi passer par notre vie, dès que nous les voulons.

Jean Baptiste avait aussi le cœur ouvert à Dieu. Il annonce que Jésus est la Lumière du monde. La lumière de Dieu passe dans notre vie dès que nous la souhaitons. Saint Jean l’Évangéliste témoigne de Jean Baptiste en ces mots : « Cet homme n'était pas la Lumière, mais il était là pour rendre témoignage à la Lumière. »

Voilà notre mission qui semble double, même si elle est unique : Accueillir Dieu dans notre vie et rendre témoignage de sa Lumière et de sa joie dans le monde. Permettre à Dieu de rendre son témoignage par notre vie. C’est le meilleur moment, pendant ce temps de réjouissance, pendant cette descente vers la crèche, où nous découvrirons l’Enfant qui y sera déposé, c’est le meilleur moment, de rendre témoignage de notre foi à notre famille et à nos amis par la présence de la Lumière de Dieu en nous et en la partageant simplement par nos actions, nos paroles et nos prières.
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Re: Homélies du Dimanche

Message non lu par Normandt » sam. 30 déc. 2023, 14:38

Homélie du dimanche 31 Décembre 2023 B Sainte Famille
Lc 2,22-40 Hé 11,8.11-12.17-19 Gn 15,1-6.21,1-3

Aujourd’hui, c’est la fête de la Sainte Famille. Et l’Église nous propose Marie, Joseph et Jésus comme modèles. Nous pouvons imaginer comment la Sainte Famille a vécu. Joseph est charpentier. Il travaille le bois et il est très gentil. Il est un homme qui est présent à Marie et à Jésus. Il aime tellement Marie. Joseph veille sur la famille et il lui offre sécurité et soutien.

Marie, Mère de Dieu, veille sur Jésus et Joseph. Elle a porté Jésus et elle l’a offert au monde, aussi aux Roi Mages et aux Bergers, à ses amis et à ses voisins, voisines. Marie préparait la nourriture simplement, du pain, de l’huile, du lait et de la viande. Et elle présentait une belle table à Jésus et Joseph.

Ensemble, Marie et Joseph, ont vu grandir Jésus. Ils lui ont enseigné comme à tous les enfants de son âge. Jésus a appris et il a continué à grandir en sagesse et en grâce.

Jésus, dans la Sainte Famille a apporté avec lui la douceur. Il devait aussi être espiègle et il devait courir et chanter. Comme tous les enfants, il a fait des découvertes intéressantes. J’aurais aimé être là pour voir Jésus grandir.

La Sainte Famille est la famille exemplaire. L’Église nous l’offre aujourd’hui pour méditer sur la sainteté familiale. Dans les situations les plus simples de la vie, la Sainte Famille était discrète et rendait service aux personnes de leur village. C’était une famille qui priait et qui vivait la joie et l’Amour de Dieu.

Bon, on va dire que je peins la Sainte Famille avec un pinceau qui est trop beau et avec des couleurs qui sont trop belles. Mais en réalité, ce qui est beau dans une famille, c’est justement ce qui est simple, spécialement avec le cœur de personnes qui s’aiment de l’Amour de Dieu.

C’est sûr que personnellement, ce n’est pas simple d’essayer d’être aussi bons que Marie, Joseph et surtout Jésus, mais nous avons besoins de modèles de foi. Ils sont des personnes que nous pouvons suivre comme exemple.

Comme pour Anne et Syméon de l’Évangile, nous continuons de vivre une vie bonne, vraie et réelle, afin que nous aussi nous soyons unis à la Sainte Famille et à tous les saintes et saints. Nous voulons être avec eux éternellement.
Demandons à Dieu en cette veille du jour de l’an d’entrer davantage dans l’élan de foi qui nous garde uni à lui, de laisser ce qui peut nous avoir blessé ou déçu et de vivre la nouvelle année remplis d’espérance pour un monde plus beau, un monde plus en paix, un monde plus réel.

Pardonnons aux membres de nos familles et créons de nouveaux ponts entre nous. Devenons créatifs à répandre le bien et le bonheur en grande quantité. Devenons des êtres de lumières sous le regard bienveillant de Dieu et rendons-lui grâce pour tout ce qu’il fait et réalise pour nous.

Jésus est notre Consolateur. Il est la Bonne Nouvelle, il est Dieu et il est au milieu de nous.

Que Marie, Mère de Dieu, nous accompagne en cette nouvelle année, à la suite de Jésus.

Que Dieu vous bénisse, toutes les personnes de votre famille et vos amis, spécialement les personnes qui sont le plus éloignées…
Merci Seigneur de m'Aimer, merci pour ton Amour
qui passe de mon coeur, au coeur de ma famille,
de mes amis et de l'humanité.

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