Homélies du Dimanche

« Mon âme aspire vers toi pendant la nuit, mon esprit te cherche dès le matin. » (Is 26.9)
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Re: Homélies du Dimanche

Message non lu par Normandt » sam. 02 juil. 2022, 13:08

C 14e Dimanche TO 3 Juillet 2022
Lc 10, 1-12.17-20 Ga 6, 14-18 Is 66, 10-14

Dans le livre d’Isaïe, le Seigneur nous dit: « Comme un enfant que sa mère console, ainsi, je vous consolerai. Oui, dans Jérusalem, vous serez consolés. » Dans tout l’Ancien Testament, Dieu ne cesse de nous offrir des images simples à comprendre et qui nous touchent profondément. Dieu veut nous consoler comme ‘une mère console son enfant’ qui est blessé.

La première réaction d’un parent à l’endroit de leur enfant qui s’est égratigné les genoux, c’est de le prendre et de le consoler. Nous y ressentons la tendresse, la délicatesse, la douceur d’un parent qui est présent et attentif à son enfant.

Oui, parfois nous nous sommes blessés ou nous avons blessé des personnes autour de nous. Parfois, nous portons de lourdes croix et nous ne savons pas comment nous en libérer. Mais Dieu nous invite à la confiance en Lui comme l’enfant qui se lance dans les bras de ses parents après s’être blessé.

Jésus est venu pour nous consoler, prendre la croix que nous portons et la transformer en grâces, en élan nouveau et en espérance de vivre dans la joie et la paix.

Dans le psaume, il est écrit la joie de Dieu qui veille sur ses enfants : « Venez, écoutez, (…) je vous dirai ce qu'il a fait pour mon âme. Béni soit Dieu, qui n'a pas écarté ma prière, ni détourné de moi son amour ! » Dieu n’écarte pas notre prière et il ne détourne pas de nous son Amour.
Il souhaite que nous lui partagions notre souffrance, que nous lui remettions nos peines et nos difficultés. Il veut changer nos nuages en ciel bleu, nos tornades en semailles, nos tempêtes en brises légères. Il nous demande simplement de placer notre confiance en lui et de le laisser nous aimer, de lui permettre de venir guérir en nous ce qui semble se refermer ou ce qui semble nous faire peur.

Notre vie se transformera comme l’été a laissé le soleil le réchauffer et lui permet de déployer son énergie pour nous offrir de la nourriture, des fruits et des légumes en abondance. Avec Jésus, plus nous nous rapprochons de son soleil bienfaisant, plus nous ressentons sa lumière venir transformer notre existence afin que nous devenions nourriture pour les uns avec et les autres.

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Dans l’Évangile selon saint Luc, Jésus nous dit : « La moisson est abondante, mais les ouvriers sont peu nombreux. Priez donc le maître de la moisson d'envoyer des ouvriers pour sa moisson. » C’est toujours possible de devenir des ouvriers dans la vigne de Dieu, dans le monde autour de nous, mais pour cela, nous sommes invités à nous approcher davantage de la Parole de Dieu et peut être même offrir nos services pour une nouvelle évangélisation.

Même si nous évangélisons, Jésus nous demande de prier pour nous et pour les évangélisateurs dans le monde. Les personnes dans le monde ont un réel besoin de savoir que Dieu les aime et qu’il veut les retrouver avec Lui afin de leur partager son Amour.

Nous pourrons chanter dans notre cœur l’acclamation que nous avons lu tantôt : « Que dans vos cœurs, règne la paix du Christ ; que la parole du Christ habite en vous dans toute sa richesse. » La Bonne Nouvelle de Jésus-Christ qui nous libère, casse nos chaines, ouvre nos prisons.

Êtres croyants c’est mettre nos talents et notre joie au service des autres. Êtres croyants, croyantes, c’est laisser passer Jésus au milieu de nous, c’est le laisser passer dans ma vie afin qu’il rayonne autour de nous. C’est placer ma confiance en Jésus pour que les autres découvrent la paix et la joie qui m’envahit et qu’ils en soient transformés jour après jour.

Nous reconnaissons que nous ne sommes pas parfaits, raison de plus de laisser passer celui qui est parfait dans notre vie pour le salut du monde et pour la gloire de Dieu.
Merci Seigneur de m'Aimer, merci pour ton Amour
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Re: Homélies du Dimanche

Message non lu par Normandt » sam. 09 juil. 2022, 11:53

C 15e Dimanche TO 10 Juillet 2022
Lc 10, 25-37 Col 1, 15-20 Dt 30, 10-14

C’est réconfortant de savoir que Dieu n’est pas un objet dans le lointain vide, ni insaisissable, qu’il n’est pas un être qui se tient plus loin que la limite de l’univers, qu’il ne se cache pas dans l’invisible nous laissant chercher sans jamais le trouver, il n’est pas un Dieu caché.

Le Seigneur parle à des personnes, il se rend présent dans leur cœur. Comme le Seigneur le dit à Moïse dans le livre du Deutéronome : « Elle est tout près de toi, cette Parole, elle est dans ta bouche et dans ton cœur afin que tu la mettes en pratique. » Déjà, dans l’Ancien Testament, Dieu a toujours élaboré des moyens et des projets pour se rendre présent à ses enfants. Dieu ose la relation avec nous. Dieu aurait pu demeurer distant, mais non, il s’est montré à nous, il est devenu l’un de nous en prenant notre chair, Homme lui-même, et vivre comme nous dans notre histoire.

Saint Paul, dans l’épitre aux Colossiens, nous raconte que : « Le Christ est l'image du Dieu invisible, le premier-né, avant toute créature : en lui, tout fut créé, dans le ciel et sur la terre. Les êtres visibles et invisibles, Puissances, Principautés, Souverainetés, Dominations, tout est créé par lui et pour lui. Il est avant toute chose, et tout subsiste en lui. » Il a tout créé et il aurait pu demeurer à l’écart de sa création. Après tout, lorsque nous avons terminé un travail, on aime bien se reposer.

Le septième jour, le jour du repos du Seigneur, il ne l’a pas considéré pour lui seul, il ne s’est pas contenté de la regarder tourner tout simplement. Le repos de Dieu s’est d’être dans sa création avec ses créatures et de vivre en relation avec eux. Le repos de Dieu c’est la satisfaction d’offrir son Amour aux êtres humains et à toutes les créatures sur terre.

C’est chaque fois le septième jour pour Dieu lorsqu’il regarde vers nous et constate que nous nous aimons les uns les autres, et pour réaliser notre amitié, nous prenions l’Amour de Dieu pour le partager. Partager des bonbons, le sac va se vider, mais partager l’Amour de Dieu et le sac sera toujours plein. Son Amour ne coûte rien et fait du bien à tout le monde, lorsqu’il est partagé.

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Quoi de mieux pour des parents qui reviennent d’une activité et retrouve leurs enfants qui ont passé leur temps à s’édifier les uns les unes et les autres. Plus encore, qu’un enfant vienne dire aux parents ce qu’il a appris de constructif et de positif pendant leur absence et surtout que leurs enfants se sont ennuyés d’eux. Ah là c’est le comble de la joie. Pour Dieu c’est pareil, s’il nous voit partager son Amour, il est au sommet de la joie.

Voici le commandement de Dieu, selon Jésus, dans l’Évangile de saint Luc : « Tu aimeras le Seigneur ton Dieu de tout ton cœur, de toute ton âme, de toute ta force et de tout ton intelligence, et ton prochain comme toi-même. » Pour aimer, nous devons apprendre à nous laisser aimer. Savoir que Dieu nous aime parfaitement et que les humains ne sont pas toujours parfaits à partager l’Amour de Dieu.

Jésus, avec la Parabole du Bon Samaritain, nous démontre que Dieu est comme nous. Jésus est le plus humain d’entre nous et il ne nous montre pas quelque chose qui est hors de notre portée, hors de notre nature. Il nous propose des actions simples pour le bien de chaque personne.

Dans le premier numéro du Catéchisme, nous lisons : « Dieu, infiniment Parfait et Bienheureux en Lui-même, dans un dessein de pure bonté, a librement créé l’homme pour le faire participer à sa vie bienheureuse. C’est pourquoi, de tout temps et en tout lieu, Il se fait proche de l’homme. Il l’appelle, l’aide à Le chercher, à Le connaître et à L’aimer de toutes ses forces. Il convoque tous les hommes que le péché a dispersés dans l’unité de sa famille, l’Église. Pour ce faire, Il a envoyé son Fils comme Rédempteur et Sauveur lorsque les temps furent accomplis. »
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Re: Homélies du Dimanche

Message non lu par Normandt » sam. 16 juil. 2022, 12:23

C 16e Dimanche TO 17 Juillet 2022 Lc 10, 38-42 Col 1, 24-28Gn 18, 1-10a


C’est quand même spécial de penser que nous pouvons offrir l’hospitalité à Dieu, puisqu’il a déjà tout. C’est ce que fait Abraham, bien malgré lui dans le premier livre de la Bible, la Genèse. Au moment le plus chaud de la journée, Abraham voit trois hommes : « qui se tiennent debout près de lui. Aussitôt, il court à leur rencontre et il se prosterne jusqu'à terre. » Abraham est persuadé d’être devant Dieu, puisqu’il se prosterne face contre terre, de manière précipitée, comme si tout son être devient transformé par la présence de Dieu.

Abraham dit: « Seigneur, si j'ai pu trouver grâce à tes yeux, ne passe pas sans t'arrêter près de ton serviteur. » Abraham ne veut pas laisser passer ce moment et aussi de laisser passer Dieu par insouciance. Il veut garder la Trinité près de Lui et il fait tout pour le garder avec lui. Nous entendons la résonnance des disciples d’Emmaüs : « Reste avec nous car il est tard. » Abraham c’est : « Ne passe pas sans t’arrêter. »

Il continue en disant : « Permettez que l’on vous apporte un peu d’eau, vous vous laverez les pieds, et vous vous étendrez sous cet arbre. Je vais chercher de quoi manger, et vous reprendrez des forces avant d’aller plus loin, puisque vous êtes passés près de votre serviteur ! »

Ils répondirent : « Fais comme tu l’as dit. » Abraham veut leur offrir de se laver les pieds. Attitude que Jésus reprendra, mais en lavant les pieds de ses Apôtres.

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Saint Paul aussi est un apôtre qui est totalement absorbé par Dieu. Tellement absorbé qu’il va dire : « le Christ est parmi vous, lui, l'espérance de la gloire ! » Jésus est au milieu de nous, Il est au centre de notre célébration, il est avec nous, encore plus présent que nous si nous lui laissons toute la place dans notre cœur, dans notre corps, dans notre vie.

Saint Paul continue : « Ce Christ, nous l'annonçons : nous avertissons tout homme, nous instruisons chacun en toute sagesse, afin de l’amener à sa perfection dans le Christ. » L’élan de saint Paul est de faire connaître Jésus, de l’annoncer, d’avertir le monde comme ça presse d’annoncer que nous sommes sauvés, que Jésus nous libère de la servitude, des fautes et du péché.

Nous avons acclamé, ensemble : « Heureux ceux qui ont entendu la Parole dans un cœur bon et généreux. » Ouvrir notre porte, laisser notre cœur être charmé de la présence de Dieu. C’est aussi ce que vit les deux sœurs, Marie et Marthe, par la parole de Jésus.

Nous connaissons leur histoire, Marthe fait du travail et elle est toute énervée parce que Marie reste assise devant Jésus et elle ne semble rien faire. Et Jésus lance à travers la pièce où les sœurs sont respectivement : « Marthe, Marthe, tu te donnes du souci et tu t’agites pour bien des choses. Une seule est nécessaire. Marie a choisi la meilleure part, elle ne lui sera pas enlevée. »

Choisir la meilleure part, que nous travaillions comme Marthe ou soyons contemplatives comme Marie, l’important c’est que notre cœur soit uni à celui de Jésus. Au fond, ce n’est pas tant ce qui est fait ou ce qui n’est pas fait dans l’invitation de Jésus, mais de toujours demeurer en présence de lui.

Quoique nous disions ou fassions cet été, apportons Jésus avec nous.
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Re: Homélies du Dimanche

Message non lu par Normandt » sam. 23 juil. 2022, 11:48

C 24 Juillet 2022, 17e Dimanche TO
Lc 11, 1-13 Col 2, 12-14 Gn 18, 20-32

Abraham est un homme qui est conscient de ce qui se passe dans sa ville. Il est aussi un homme qui se centre sur la volonté de Dieu. Essayer de garder les deux réalités en relation, les villageois et Dieu et il se rend compte que c’est passablement difficile.

Néanmoins, Abraham sait qu’il a une vocation d’unir le peuple à Dieu. Il entre dans un marchandage avec Dieu, il veut « faire une deal » avec Dieu. Le peuple est devenu tellement pécheur qu’Abraham sent que la ville va se perdre. Dieu ne condamne pas, c’est les humains qui se condamnent et Dieu constate. C’est comme lorsqu’il y a un feu dans la forêt, nous constatons qu’il y a le feu, le dommage est déjà fait par une insouciance ou par volonté de destruction. Dieu n’a pas mis le feu à la forêt, mais comme nous il se rend compte qu’un certain nombre d’hectares sont brûlés. Dieu ne se réjouit pas du péché, mais il en observe les dégâts.

C’est Abraham qui croit que Dieu punit le pécheur. Nous comprenons que Dieu ne punit pas le pécheur, la personne se punit elle-même. Or, nous n’avons pas à mettre le poids de notre péché sur les épaules de Dieu, mais de nous regarder et de changer de voie.

Dans le décompte d’Abraham, il craint que Dieu va détruire la ville. Mais, Dieu ne détruit pas. Qu’il y ait 50, puis 40, puis 30, puis, puis 20 et enfin 10 personnes qui croient et la ville sera épargnée. Parfois, dans certaines églises de notre diocèse, il n’y a que 10 profonds croyants dans les bancs, c’est signe que Dieu est présent dans la ville. Il peut aussi y avoir des croyants inconnus de nous dans la ville et cela porte aussi la ville. Juste 10 personnes et la ville est soutenue de prière. Nous comprenons l’importance de prier aujourd’hui afin que les valeurs et l’Amour de Dieu passe encore dans notre milieu.

Le Baptême est la lumière qui scintille sur le monde autour de nous. Saint Paul nous dit dans sa lettre aux Colossiens : « dans le baptême, vous avez été mis au tombeau avec le Christ et vous êtes ressuscités avec lui par la foi en la force de Dieu qui l'a ressuscité d’entre les morts. » Le Baptême est la force qui garde la ville vivante et sur la route vers l’éternité en Dieu.

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Continuer d’offrir les sacrements, même si peu la reçoivent, nous sommes à l’écoute de la volonté de Dieu et nous réalisons ce pour quoi Jésus est venu dans notre monde; le salut pour nos sœurs et nos frères.

L’importance de la prière aussi, du cœur à cœur avec Dieu, surtout dans le moment présent. Jésus a quelques prières dans les Évangiles et celle que nous connaissons le mieux, c’est celle du Notre Père.

Nous demandons d’être délivrés du mal. Dans le numéro 2854 du Catéchisme de l’Église Catholique, il est écrit : « En demandant d’être délivrés du (Mal) du Mauvais, nous prions également pour être libérés de tous les maux, présents, passés et futurs, dont il est l’auteur ou l’instigateur. » Si nous prions pour être délivrés du mal, nous aidons les personnes autour de nous. Nous avons une mission qui est unique et nous avons la grâce de le savoir que nous pouvons aider beaucoup de personnes simplement par la prière et en remettant tout, vraiment tout à Jésus.

Le catéchisme continu : « Dans cette ultime demande, l’Église porte toute la détresse du monde devant le Père. Avec la délivrance des maux qui accablent l’humanité [l’Église] implore le don précieux de la paix et la grâce (…). En priant ainsi, l’Église anticipe dans l’humilité de la foi la récapitulation de tous et de tout en Jésus. »

Notre mission est un témoignage, le témoignage de la vie en Jésus et le seul avec qui nous voulons vivre maintenant et pour l’éternité. Remettons tout à Jésus. Remettons le mal pour qu’il nous aide à découvrir un plus grand bien. Remettons-lui le bien pour le louer et le remercier.
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Re: Homélies du Dimanche

Message non lu par Normandt » sam. 30 juil. 2022, 12:45

C 31 juillet 2022, 18e Dimanche TO Lc 12, 13-21 Col 3, 1-5.9-11 Qo 1, 2; 2, 21-23

« Vanité des vanités, disait Qohèleth. Vanité des vanités, tout est vanité ! Un homme s’est donné de la peine ; il est avisé, il s’y connaissait, il a réussi. Et voilà qu’il doit laisser son bien à quelqu’un qui ne s’est donné aucune peine. » Nous vivons tous cette difficulté de laisser à une autre personne ce que nous faisons et d’apprendre à lui faire confiance.

Pour commencer l’année pastorale, il me semble que les textes de ce dimanche nous invitent à nous investir avec équilibre. Certaines personnes essaient de tout réaliser et elles sont tellement occupées à toutes sortes d’activités qu’elles ne se rendent pas compte qu’elles nuisent à leur santé. Il est toujours plus aisé de participer à la vie de l’Église à plusieurs que de laisser les tâches à une ou deux personnes.

Ensuite, ce qui nous vient au cœur c’est de bien équilibrer les lieux où nous dépensons de l’énergie. Quelles sont nos priorités? Est-ce que je peux offrir mes services davantage à l’Église ou il est mieux d’investir dans d’autres activités? Si je m’investis dans l’Église, est-ce que je réalise des activités qui vont me rapprocher de ma relation avec Jésus?

Ça semble simple, mais c’est bien d’y penser pour bien nous ajuster et de pouvoir nous investir dans quelque chose qui nous ressemble, qui tient compte de nos talents. Chaque personne a ses charismes propres. Il est aussi recommandé de demander à Jésus ce qui serait le mieux pour chaque personne.

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Nous pouvons aussi nous féliciter, parce que nous tenons le coup, malgré l’adversité de tout ce qui éloigne le monde des églises. Vous tenez bon et c’est tout à votre honneur. Vous avez reçu du courage et de la ténacité de Notre Seigneur. Gloire à Jésus!

Saint Paul nous dit dans sa lettre aux Colossiens : « Pensez aux réalités d’en haut, non à celles de la terre. » Que tout ce que nous accomplissons, toute les personnes que nous rencontrons, que nous soyons inspirés des réalités d’en haut. Les réalités de la terre sont bonnes et agréables, la cueillette des fruits comme la charité des personnes dans le monde, mais avec Jésus tout devient supérieur.

Un jour que Jésus était sur la montagne et qu’il ait enseigné la foule, lorsqu’est venu l’heure du repas, les Apôtres voulaient les retourner chez eux. Jésus leur avait dit : « Nourrissez-les vous-mêmes! » Et les 5000 personnes et + ont été nourris par Jésus lui-même. Comme s’il invitait les Apôtres à reconnaitre leur ressource, qui est Dieu.

Jésus nous dit aujourd’hui : « Qui donc m’a établi pour être votre juge ou l’arbitre de vos partages ? » Jésus n’est pas un juge comme on le pense. Il ne nous juge pas. Il nous laisse juger de ce que nous réalisons. Il nous laisse décider si nous voulons réellement partager les biens du royaume de Dieu ou si nous voulons les garder pour nous.

Demandons à Jésus de nous aider à reconnaître en nous ce que nous pouvons partager de lui, afin que son Cœur déborde en nous sur nos paroissiennes et nos paroissiens.

Comme les champs et les vallées regorgent de fruits et de légumes qui nous nourriront, que tous nos gestes et paroles regorgent de semences divines et de paroles bienfaisantes pour notre ville.

Cueillons les fruits du paradis et remplissons nos paniers d’espérance, de foi, de charité et aussi de prudence, de tempérance, de force et de justice, la force et la justice qui sont Amour de Dieu, et offrons-les à nos sœurs et frères, jeunes et moins jeunes, afin qu’ils découvrent eux aussi la beauté des champs divins de Dieu.
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Re: Homélies du Dimanche

Message non lu par Normandt » sam. 06 août 2022, 13:00

C 7 Août 2022, 19e Dimanche TO
Lc 12, 32-48 He 11, 1-2.8-19 Sg 18, 6-9 Être prêts.

Le livre de la Sagesse a été écrit quelques centenaires avant la venue de Jésus dans notre monde. Pour eux, Dieu c’est un être supérieur, lointain, qui dit quoi faire et ne pas faire. C’est parfois difficile de savoir comment situer Dieu, lorsqu’il n’a pas de visage et qu’il n’a pas encore démontré son identité.

Dans le livre, il y a un passage qui ne semble pas clair. Il est écrit : « En même temps que tu frappais nos adversaires, tu nous appelais à la gloire. » C’est curieux de penser que Dieu peut frapper nos adversaires surtout s’il est Amour.
Pour comprendre la Bible, il y a l’histoire humaine et Dieu se dit dans cette histoire.

L’histoire, c’est les êtres humains qui souvent ne sont pas humains par leurs gestes et leurs paroles. Par exemple, dire que Dieu frappe les ennemis, ce n’est pas très humain. C’est même un passage qui est contre la charité. Nous savons que Dieu ne peut pas frapper les humains qu’il a créés.

Nous comprenons que ce sont les humains qui pensent que Dieu frappe lorsque ce sont des personnes qui ont frappées. C’est important de distinguer ce qui vient de l’expérience et de l’écriture humaine dans la Bible.

La deuxième partie de la phrase est plus réaliste sur Dieu : « tu nous appelais à la gloire. » Dieu nous appelle pour nous donner sa gloire! Ça c’est Dieu. Et si nous reprenons cette phrase avec la compréhension que Dieu est Amour, voici ce que ça donne : ‘Pendant que les in-humains frappaient nos adversaires, tu nous invitais à la paix en continuant d’être présent avec ta gloire, avec ton Amour sur nous.’ Nous ne voyions pas ton Amour, or nous étions en guerre. Dieu ne sait rien faire d’autre qu’aimer, que de nous aimer.

Saint Paul en parle dans sa lettre aux Hébreux. Il déclare : « la foi est une façon de posséder ce que l’on espère, un moyen de connaître des réalités qu’on ne voit pas. » La foi c’est de posséder ce que nous espérons, l’Amour de Dieu, nous espérons l’Amour de Dieu qui est déjà là.

Nous ne voyons pas l’air que nous respirons et nous savons que c’est de l’air et s’il en manque nous allons étouffer. La vie, la joie, l’amour sont des réalités que nous ne voyons pas, mais que nous vivons en nous et que nous apercevons chez les autres.

Jésus disait à ses disciples : « Sois sans crainte, petit troupeau : votre Père a trouvé bon de vous donner le Royaume. Vendez ce que vous possédez et donnez-le en aumône. » Dieu nous donne le Royaume.

Dieu nous a donné le Baptême et grâce à ce Baptême nous sommes saintes et saints. Le plus difficile est de demeurer saintes et saints. Puis, il nous dit de vendre ce que nous avons et le donner en aumône. Oui, il y a les biens matériels, mais il a déjà été écrit dans le livre d’Isaïe (55,1): « Vous tous qui avez soif, venez vers l'eau, même si vous n'avez pas d'argent, venez, achetez et mangez; venez, achetez sans argent, sans payer, du vin et du lait.

« Venez, acheter sans argent. » C’est spécial ça. Acheter sans argent. Revenons à ce que Jésus nous dit : « Vendez ce que vous avez et donnez-le en aumône. » Vendre c’est aussi donner gratuitement. Nous pouvons offrir gratuitement ce que nous avons reçu de Dieu dans notre cœur.

Amitié, partage, charité, reconnaître la beauté du cœur de l’autre, voir Jésus en elle, en lui, reconnaître et accepter l’Amour de Dieu et le partager entre toutes les personnes que nous rencontrerons.

Soyons vigilants et prêts. Recevons tout de Dieu gratuitement et comme les champs ne retiennent pas les fruits ni les légumes, ne retenons pas l’Amour de Dieu captif en nous et partageons-les amplement, gratuitement.
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Re: Homélies du Dimanche

Message non lu par Normandt » sam. 13 août 2022, 12:56

C 14 Août 2022, 20e Dimanche TO
Lc 12, 49-53 He 12, 1-4 Jr 38, 4-6.8-10

Lorsque nous travaillons avec d’autres personnes, lorsque nous vivons dans un groupe avec d’autres personnes, dès qu’il y a des personnes autour de nous, habituellement nous vivons des belles expériences, mais il peut y avoir aussi des contradictions entre les points de vue, entre les idées et les réalisations.

Les relations sont riches de sens lorsque chaque personne pense à tout le monde : « Pendant le siège de Jérusalem, les princes qui tenaient Jérémie en prison dirent au roi Sédécias : « Que cet homme soit mis à mort : en parlant comme il le fait, il démoralise tout ce qui reste de combattant dans la ville, et toute la population. Ce n’est pas le bonheur du peuple qu’il cherche, mais son malheur. » Cet officier a son point de vue propre et il veut éliminer les personnes qui n’ont pas le même point de vue que lui. Or, Jérémie est placé en prison, dans une citerne, pour mourir.

Une chance qu’il y a d’autres personnes qui savent reconnaitre la vérité : « Un officier du palais vint trouver le roi : « Mon Seigneur le roi, ce que ces gens-là ont fait au prophète Jérémie, c'est mal ! » Et le roi accepte de ressortir Jérémie de la citerne. Ce texte nous démontre comme la ligne est mince entre condamner et comprendre une personne.

Le péché est la cause première de toutes les injustices, de tous les manques d’amour comme c’est mentionné par saint Paul dans le livre aux Hébreux : « Débarrassés de tout ce qui nous alourdit – en particulier du péché qui nous entrave si bien –, courons avec endurance l’épreuve qui nous est proposée, les yeux fixés sur Jésus, qui est à l’origine et au terme de la foi.

Renonçant à la joie qui lui était proposée, il a enduré la croix en méprisant la honte de ce supplice, et il siège à la droite du trône de Dieu. » Débarrassons-nous du péché et gardons les yeux fixés sur Jésus-Christ.

Jésus nous dit une phrase assez étonnante dans l’Évangile selon saint Luc : « Pensez-vous que je sois venu mettre la paix dans le monde ? Non, je vous le dis, mais bien plutôt la division. »

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Jésus qui est tout Amour pour nous, nous dit qu’il vient placer dans le monde la division. Jésus vient nous diviser? Nous pourrions nous demander s’il parle le même langage que nous. Lorsque nous lisons un passage de la Bible, nous devons toujours garder en mémoire que Dieu est Amour et rien d’autre qu’Amour.

Jésus est la Parole qui nous divise, mais de quoi? Sa Parole est une épée à deux tranchants, pas comme un couteau, mais comme un mur de grâce devant le mur du péché. Il divise en nous de ce qui n’est pas de Dieu Trinité.

Si nous voyons une bagarre, quelle est notre première intention? De diviser les deux personnes afin que la bagarre cesse. Or Jésus fait exactement ça et il nous dit qu’il ne peut pas instaurer la paix si nous sommes pris avec le péché. Or, Jésus divise en chaque personne, Jésus divise en nous le péché de la paix.

Si nous laissons Jésus entrer dans notre vie, nous lui permettons un lieu de paix et nous plaçons notre confiance en Jésus afin d’être libérés du péché et demeurer dans la paix. La division dont Jésus parle doit être instauré avant que la paix s’installe en nous.

Après le réponds du Psaume que voici : « Seigneur, viens à mon secours ! » nous lisons du Psaume 39 : « D'un grand espoir j'espérais le Seigneur : il s'est penché vers moi pour entendre mon cri. » Ce cri est la réalisation que je suis pécheur. Ce cri c’est de reconnaître que je fais trop d’efforts qui n’apportent rien et que je ne me laisse pas aimer de Dieu et des autres, ce cri c’est de penser que je peux tout gérer par mes propres moyens.

Le Psaume nous dit de quoi Dieu nous sépare afin de nous ramener à la paix de notre Baptême : « Il m'a tiré de l'horreur du gouffre, de la vase et de la boue ; il m'a fait reprendre pied sur le roc, il a raffermi mes pas. »

Remettons-nous en confiance dans les bras de Dieu comme l’enfant se laisse prendre par ses parents.
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Re: Homélies du Dimanche

Message non lu par Normandt » sam. 20 août 2022, 13:10

C 21 Août 2022, 21e Dimanche TO
Lc 13, 22-30 He 12, 5-7.11-13 Is 66, 18-21

Dieu est Amour et il est comme nous. Il veut que tout le monde le sache afin de pouvoir partager son trop grand Amour. Dans le livre d’Isaïe, Dieu parle à son peuple : « Je viens rassembler toutes les nations, de toute langue. Elles viendront et verront ma gloire. » Dieu nous dit que nous verrons sa gloire. Ce qui est la qualité suprême de Dieu, c’est l’Amour. Il ne sait rien faire d’autre qu’aimer. Sans aucune condition, sa gloire c’est la manifestation de son Amour pour toutes personnes. Si Dieu aime sans condition, quel est notre but dans cette relation avec Dieu? C’est de nous laisser aimer.

À la fin de l’hiver, la saison qui vient c’est le printemps. Lorsque le soleil se rapproche de la neige, la neige fuit. La neige ne peut pas tenir sous le soleil de printemps. La neige ne se fond pas elle-même, elle a besoin du soleil et d’autres éléments de la nature comme le vent. Pour nous c’est pareil, nous ne sortons pas de nos péchés par nos efforts, aussi étrange que cette idée puisse paraître.

D’ailleurs, nous en avons l’expérience, plus nous nous efforçons de sortir du péché, plus nous avons l’impression d’entrer plus à fond dans nos fautes. C’est que le péché n’est pas parti. Nous ne pouvons pas éliminer le péché par nos propres forces. Nous ne pouvons pas éliminer le péché en travaillant dessus. Il ne fera que se remémorer dans notre mémoire.

Puisque nous ne pouvons rien pour l’enlever, seul Dieu Trinité peut réaliser la paix en nous. C’est comme ça que nous reviendrons de toutes les nations et que nous conduirons les autres personnes à Dieu, comme il est écrit dans le livre d’Isaïe : « Ils les conduiront jusqu'à ma montagne sainte, à Jérusalem, comme les fils d'Israël apportent l'offrande, dans des vases purs, au temple du Seigneur. » En plaçant notre vie en Dieu, nous allons apporter le monde au Seigneur dans des vases purs.

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J’entends déjà les murmures : ‘Mais nous ne sommes pas parfaits, parfaites, nous ne sommes pas saintes et saints, nous ne sommes pas des vases purs. Oui et non. Oui, nous sommes saints et saintes grâce à notre Baptême. Nous sommes des vases purs seulement si nous plaçons notre confiance en Dieu. En plaçant notre confiance en Jésus, la neige sur notre cœur fond au contact de son soleil. Le contact régulier avec Jésus nous ramène à la sainteté de notre Baptême.

Saint Paul, dans sa lettre aux Hébreux nous dit : « Mon fils, ne néglige pas les leçons du Seigneur, ne te décourage pas quand il te fait des reproches. »

Si Dieu est Amour, ses reproches sont doux comme le miel. Ce qui est amer, c’est le péché. Pour guérir de la morsure du serpent, il faut entailler l’endroit dans la chair afin que le venin soit complètement enlevé. Ça, ça fait mal. Mais Dieu est doux comme le miel comparativement au couteau dans la chair.

Jésus a de ces phrases qui nous font vraiment creuser nos méninges : « Il y a des derniers qui seront premiers, et des premiers qui seront derniers. » Dans le Royaume de Dieu, il n’y a pas d’importance. ‘Premiers, derniers’, ‘derniers’, ‘premiers’. Pas d’importance. Nous sommes tous et toutes égaux en Dieu, remplis totalement d’amour jusqu’aux bords, nos vases bien remplis. Reste à nous d’accueillir l’Amour.

Continuons de marcher à la suite de Jésus et émerveillons-nous de tout ce qu’il réalisera dans chacune de nos vies. Laissons à la Trinité le loisir de nous aimer sans mesure. Nous marcherons dans la paix comme des enfants qui s’abandonnent dans les bras de Marie. Marie nous transportera à Dieu.
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Re: Homélies du Dimanche

Message non lu par Normandt » sam. 27 août 2022, 13:15

C 28 août 2022, 22e Dimanche TO
Lc 14, 1a.7-14 He 12, 18-19.22-24a Si 3, 17-18.20.28-29

Ben Sirac le Sage nous parle aujourd’hui d’humilité. Ah l’humilité : « Mon fils, accomplis toute chose dans l'humilité, et tu seras aimé plus qu'un bienfaiteur. » Accomplir toute chose dans l’humilité. C’est la base de la foi, de son éveil à son accomplissement. Pour habiter l’humilité, nous sommes invités à développer l’observation.

Être à l’écoute de l’autre, des autres. Savoir trouver Jésus dans leur cœur, savoir aimer Jésus en chaque personne. Se décentrer de son nombril, des possessions en nous pour nous tourner humblement dans la direction de celui qui peut me guérir, Jésus, et me reconnecter sur la réalité de mes sœurs et de mes frères.

Cette guérison du coeur se trouve dans l’humilité. Humilité devant les autres, devant moi-même et devant mon Créateur. Ben Sirac continue : « Plus tu es grand, plus il faut t'abaisser : tu trouveras grâce devant le Seigneur. » S’abaisser, ce n’est pas crouler sous les autres, c’est devenir humble, reconnaître que les êtres humains sont des merveilles de Dieu et que Dieu est le maître de ces merveilles.

Tout nous dépasse. Le reconnaître, c’est placer les autres là où ils sont, dans le Cœur de Dieu. Quand nous nous approchons de Dieu, nous reconnaissons que nous sommes très petits. Le cœur d’enfant s’émerveille devant la Création et devant les créatures de Dieu. Il observe la beauté de l’être humain et il remet les difficultés à Jésus.

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Jésus nous dit dans l’Évangile selon saint Luc : « Quiconque s'élève sera abaissé ; qui s'abaisse sera élevé. » Qui s’élève dans la volonté et la sagesse de Dieu, s’abaisse devant la splendeur de la présence de Dieu dans le prochain. Il entre en relation avec Jésus et il découvre Jésus dans la vie et le cœur des autres.

Jésus nous élève dans sa Lumière afin que nous voyions clair dans notre vie et que cette Lumière jaillisse, s’abaisse sur les autres.

Puis Jésus termine sa phrase en disant la même réalité : « Quiconque s'élève sera abaissé ; qui s'abaisse sera élevé. » La deuxième partie est la même réalité : « Qui s'abaisse sera élevé. » S’abaisser devant Dieu. « Si nous voulons tenir debout devant les personnes, apprenons à nous mettre à genoux devant Dieu. » Or, s’élever en Dieu et s’abaisser devant, Dieu, c’est exactement pareil.

Nous nous abaissons devant Dieu, pour reconnaître sa Royauté dans notre vie. Jésus est Seigneur de notre existence et nous le reconnaissons comme tel.

Notre abaissement devant Jésus est un témoignage d’humilité, un témoignage de foi pour les autres. Nous affirmons par tout notre être qu’il n’y a personne de supérieur à Jésus.

Nous nous élevons en Jésus, puisque son Amour nous soulève et nous conduit dans la réalité.

Abaissons-nous devant Jésus, élevons-nous en Jésus et l’humilité va devenir notre sœur dans la foi.
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Re: Homélies du Dimanche

Message non lu par Normandt » sam. 03 sept. 2022, 12:10

C 4 Se22 23e Dim TO
Lc 14, 25-33 Phm 1, 9b-10.12-17 Sg 9, 13-18

Le livre de la Sagesse nous dévoile la profondeur de l’Esprit de Dieu. Difficile d’imaginer que Dieu puisse être totalement en nous sauf pour le péché. Nous sommes habitués à notre environnement, notre église, notre maison et ce qu’il y a autour de nous, soit dans nos loisirs, à la maison ou au travail. Le livre de la Sagesse en fait mention : « Nous avons peine à nous représenter ce qui est sur terre, et nous trouvons avec effort ce qui est à notre portée; ce qui est dans les cieux, qui donc l’a découvert? »

Nous devons faire l’effort de nous lever le matin, et nous rendre à la cafetière est parfois pénible. Tous les objets familiers nous sont offerts chaque jour, autour de nous. Mais peu de personnes vont penser à faire le signe de la Croix en se levant afin d’offrir la journée à Jésus qui nous entre dans la maison du Père.

Le livre de la sagesse nous invite à faire un pas de plus : « C'est ainsi que les chemins des habitants de la terre sont devenus droits ; c'est ainsi que les hommes ont appris ce qui te plaît et, par la Sagesse, ont été sauvés. » Nous sommes invités à retrouver ce qui plaît à Dieu Trinité. C’est de trouver à chaque instant le visage du Christ en soi afin de retrouver le Père dans l’Amour de l’Esprit Saint.

Pensons à toutes les fois que Dieu s’est manifesté dans notre vie. Aussi loin que je me souvienne, c’est la lumière qui m’a fasciné. Ma mère avait appris avec les sœurs dans l’hôpital à être très propre. Et je me souviens encore bébé, puisque j’étais dans mon petit lit avec les barreaux qui m’empêchent de tomber, je me souviens bébé de m’être placé le front accoté dans les barreaux pour regarder la lumière dans le plancher de ma chambre. C’est la première manifestation spirituelle dont je me souviens. Quelle a été votre première manifestation spirituelle qui vous a dévoilé le visage du Christ en vous? Moi, c’est le Christ Lumière.

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Ensuite, ce fût le Christ Joie. Aussi loin que je me souvienne, la joie m’a habité profondément. C’est le Christ joie. J’avoue que le Christ Amour, je ne m’en souviens pas, puisque mes parents, et peut-être même mes frères et mes sœurs me l’ont transmis. Aujourd’hui, je médite sur le Christ Amour. Le Christ Amour m’habite. Plaire à Dieu, c’est découvrir les différents visages du Christ en moi. Je vous invite à faire cet exercice cette semaine. Trouver le visage du Christ au fond de vous.

Saint Paul nous pousse de l’avant. Il dit à Philémon, dans la 2e lecture : « si donc tu estimes que je suis en communion avec toi, accueille-le comme si c’était moi. » Accueille l’esclave qui a l’image de Jésus en lui. L’invitation qui nous est proposée c’est d’accueillir l’autre comme il est, comme elle est pour y découvrir le visage de Jésus. Quel est pour moi, le visage de Jésus dans les personnes qui m’entourent, dans les groupes qui m’entourent?

Dans toutes les situations, le Christ m’apprend un visage de Lui : « Pour ton serviteur, que ton visage s’illumine. » C’est ce que nous venons de proclamer dans l’Acclamation à l’Évangile. Ta volonté Seigneur est que je découvre ton visage en moi et en les autres. Observons bien, c’est le chemin idéal pour découvrir Dieu.

Dans l’Évangile de saint Luc, des foules suivront Jésus. Mais Jésus leur dit quelque chose qui semble nous surprendre : « Si quelqu'un vient à moi sans me préférer à son père, sa mère, sa femme, ses enfants, ses frères et sœurs, et même à sa propre vie, il ne peut pas être mon disciple. » Nous devons dépasser ce qui nous entoure et même notre corps pour aller au cœur des choses. Sinon, nous n’aimons que ce qui est extérieur. Jésus nous dit, si vous aimez seulement ceux et celles qui vous aiment, vous ne faites pas grand-chose d’extraordinaire. Nous nous sommes habitués au confort des relations. Nous n’osons plus aller vers les autres, vers les étrangers.

Jésus nous dit qu’apprendre à aimer c’est de le trouver Lui, avant tout, son visage en chaque personne, les beautés de Dieu en chaque personne, et toute nos barrières tomberont. Puis nous aimerons chaque personne réellement, avec cœur, avec joie, avec amour, à l’image de Dieu.
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Re: Homélies du Dimanche

Message non lu par Normandt » sam. 10 sept. 2022, 12:04

C 11 Se22 24e Dim TO
Lc 15, 1-32 1Tm 1, 12-17 Ex 32, 7-11.13-14

Dans le texte de l’Exode, Moïse cherche le Cœur de Dieu. Il est tellement aveuglé par le péché de son peuple, à répétition, il en a tellement souffert, qu’il ne peut établir de différence entre le péché du peuple et la miséricorde de Dieu.

Moïse pense que, pour un peuple si infidèle, Dieu va éliminer ce peuple de la planète. C’est très mal connaître Dieu. Dieu ne peut avoir aucune autre intention que l’Amour, il n’est qu’Amour. Alors, pourquoi Moïse craint que Dieu peut éliminer son peuple? C’est que Moïse pense que Dieu pense comme lui, que Dieu pense la même chose que Moïse. Et ce n’est absolument pas possible que Dieu pense comme nous.

Nous avons des tiraillements, des tentations, des pertes de sens, des éloignements de l’Amour de Dieu qui vient à rendre confus même notre manière de penser. Notre manière de penser est altérée, aveuglée par le mal.

Moïse reçoit donc ce message de Dieu, mais seulement comme Moïse le reçoit : « ma colère va s'enflammer contre eux et je vais les exterminer! Mais, de toi, je ferai une grande nation. » Dieu semble dire, je vais engloutir ce peuple et avec toi nous allons faire une grande nation. Comment faire une grande nation, s’il ne reste pas de peuple?

Maintenant, évaluons ce texte. Dieu est Amour. C’est saint Jean l’Évangéliste qui nous le confirme. Donc il ne peut pas vouloir éliminer son peuple, jamais. Moïse interprète que oui. Si Dieu ne peut pas éliminer son peuple, comment va-t-il convertir son peuple? Dieu n’a au fond pas besoin de convertir son peuple, puisque le péché va tellement engloutir le peuple, qu’il n’aura pas le choix, un moment donné, de se retourner vers Dieu. Et Dieu n’aura qu’à ouvrir les bras, comme d’habitude.

Si un enfant est tombé dans la boue et pleure, le parent va le prendre pareil dans ses bras. Ensuite, le parent va le laver. Dieu prend le peuple qui est dans la boue et qui pleure, Il le console et ensuite Il le lave.

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Est-ce que cela veut dire qu’il n’y a pas de conséquence au péché? Absolument pas. Parce que le péché est toujours un éloignement de l’Amour de Dieu. Cet éloignement de Dieu fait mal. Et le péché fait mal. Par le péché la personne se fait du mal et souvent très mal. La seule décision de la personne d’aller vers le mal lui cause des maux. C’est ça d’être infidèle à l’Amour de Dieu, se laisser aller au mal et c’est nous qui souffrons.

Saint Paul dit à Timothée et à nous : « Le Christ Jésus est venu dans le monde pour sauver les pécheurs ; et moi, je suis le premier des pécheurs. » Reconnaître que c’est nous qui sommes pécheurs et non pas Dieu qui nous punit est un grand pas dans la foi et saint Paul l’a découvert. Dieu aime, Jésus aime.

Dans l’Évangile selon saint Luc, Jésus nous raconte la belle parabole du fils qui revient à la maison. Encore une fois, ce n’est pas le père qui est parti ailleurs, c’est le fils ou la fille.

Le père dans la parabole dit au fils qui demeure à la maison et à nous en même temps : « 'Toi, mon enfant, tu es toujours avec moi, et tout ce qui est à moi est à toi. Il fallait bien festoyer et se réjouir ; car ton frère que voilà était mort, et il est revenu à la vie ; il était perdu, et il est retrouvé ! »

Autant pour le fils à la maison et pour le fils qui s’est éloigné que pour nous, le Père est toujours là. La preuve, c’est qu’il reçoit, bras ouvert, le fils qui revient à la maison.

C’est à nous, là où nous sommes, en ce moment, de dire au Père : « je veux trouver tous les moyens possibles de demeurer près de la maison, près de la Parole et de l’Eucharistie qui me nourrit de l’Amour et de la vie éternelle, près de mes sœurs et frères qui font leur possible pour toujours demeurer près de toi, près de ta Parole qui est Sagesse, tendresse, paix, joie, espérance, etc. C’est notre responsabilité, c’est à nous de voir, et de revenir constamment dans la maison du Père. » Ici, dans l’église.
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Re: Homélies du Dimanche

Message non lu par Normandt » sam. 17 sept. 2022, 13:21

C 18 Septembre 2022 25e Dimanche TO
Lc 16, 1-13 1Tm 2, 1-8 Am 8, 4-7

Lorsque nous méditons profondément les textes de la Bible, très souvent nous découvrons des textes qui sont très actuels et réalistes pour aujourd’hui. Du livre d’Amos, ce passage est percutant : « Nous allons diminuer les mesures, augmenter les prix, et fausser les balances. »

Je ne sais pas si vous êtes comme moi, mais sur les étages des épiciers, il y a eu deux phénomènes depuis près de cinq ans. Nous savons que pour beaucoup de nourriture, de linge, de choses nécessaires, les prix ont presque doublés. Premièrement, il y a eu la hausse des prix.

Puis, nous pouvons observer qu’il y a eu une bonne quantité d’articles qui ont diminués de grosseur, mais qui sont demeurés au même prix.

Un propriétaire d’un Tim Horton me disait que s’il augmentait de seulement un cent le prix de sa tasse de café, il pourrait devenir rapidement millionnaire, avec la quantité de cafés vendus.

Pendant que l’un devient millionnaire, d’autres paient pour. La société paie pour, mais les plus démunis sont ceux et celles qui n’ont plus de moyens pour survivre. Pourtant la ligne est mince entre survivre et devenir riche, un cent du café.

Saint Paul aussi a une prière qui est très actuelle : « J’encourage, avant tout, à faire des demandes, des prières, des intercessions et des actions de grâce pour tous les hommes, pour les chefs d’État et tous ceux qui exercent l’autorité, afin que nous puissions mener notre vie dans la tranquillité et le calme, en toute piété et dignité. Cette prière est bonne et agréable à Dieu notre Sauveur, car il veut que tous les hommes soient sauvés et parviennent à la pleine connaissance de la vérité. »

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Faisons surtout des actions de grâces. Remercions Dieu pour la grâce d’accueillir ses grâces. Notre prière est importante pour tous les responsables dans notre société. Elles sont un moyen efficace pour toucher les cœurs et changer les consciences.

Jésus nous dit selon l’Évangile de saint Luc : « Vous ne pouvez pas servir à la fois Dieu et l'Argent. » L’argent n’est pas toujours mal, nous en avons aussi besoin, mais Jésus le donne en exemple comme un mal, si l’argent, le matériel et les ressources sont un moyen de déresponsabiliser, de nous éloigner de notre devoir envers les autres, oui c’est un mal.

La mère de Jean-Marie Vianney, le futur Curé d’Ars, lorsqu’il était jeune, elle accueillait régulièrement une personne pauvre à sa table. Un jour elle a accueilli un saint sans le savoir. Cet homme était rempli de puces, il mangeait les miettes qui tombaient des tables, il était un homme de la rue. Benoît Labre est devenu saint. Benoît, en plus, lorsqu’il quêtait, du peu qu’il recevait, il partageait aux autres personnes pauvres de la rue.

Jésus nous dit aussi : « Celui qui est digne de confiance dans la moindre chose est digne de confiance aussi dans une grande. » Prenons exemple sur Benoît Labre et offrons ce qui nous est possible pour l’édification des enfants de Dieu dans notre région, là où nous sommes.

Si chaque personne fait un peu autour d’elle, d’autres auront le nécessaire pour vivre; prière, accueil, partage, amitié, amour, reconnaissance, écoute des personnes dans les différents besoins qui sont les leurs.

Et nous savons que l’influence de l’Église au fil des temps aura aidé les personnes de notre société à être charitables et conscients de la souffrance et des nécessités des personnes dans le monde, écoles, hôpitaux, services sociaux, psychologues, animateurs pastorales, parents passeurs de foi dans leur famille.
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Re: Homélies du Dimanche

Message non lu par Normandt » sam. 24 sept. 2022, 13:08

C 25 Se22 26e Dim TO
Lc 16, 19-31 1Tm 6, 11-16 Am 6, 1a.4-7

« Couchés sur des lits d’ivoire, vautrés sur leurs divans, ils mangent les agneaux du troupeau, les veaux les plus tendres de l’étable ; ils improvisent au son de la harpe, ils inventent, comme David, des instruments de musique ; ils boivent le vin à même les amphores, ils se frottent avec des parfums de luxe, mais ils ne se tourmentent guère du désastre d’Israël! » Le livre d’Amos est tellement actuel.

Actualisons cette parole : Devant le téléviseur à regarder des tours d’Ivoire, des rutilantes voitures, des bijoux qui aveuglent, des palais. Nous regardons des personnes en compétitions qui cherchent à battre le record du plus glouton mangeur du plus grand nombre de hot dog, nous observons une personne lancer une pieuvre sur la patinoire à Détroit pendant une partie de hockey, nous observons les compagnies déverser des polluants, de l’acide, de l’uranium, du plutonium, de l’huile, des toxines de toutes sortes dans les cours d’eau, des trous dans la croute terrestre et des barrages hydro électriques qui changent le cours de l’eau sur la planète.

Beaucoup, ne font qu’acheter en plus grand nombre, mais combien ne s’arrêtent pas pour changer un tant soit peu ses habitudes de vies. Il ne s’agit pas de tout arrêter, mais de bien mesurer ce que nous pouvons réaliser et avec quoi nous pouvons le réaliser.

« Ils ne se tourmentent guère du désastre d'Israël ! » Ils ne se tourmentent guère du désastre de la planète, de la nature et de la race humaine. Nous pouvons tout de même nous consoler qu’il y ait quelques gouvernants qui cherchent à rendre la planète habitable, dans un souci de mieux être pour tout le monde.

Nous pouvons tous et toutes aider au changement. S’il y a un signe des temps qui est important pour aujourd’hui, c’est le danger de patauger dans des excès de toutes sortes.

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Nous pouvons nous demander si saint Paul a lu le livre du prophète Amos, mais il tombe à point avec cette phrase remplis de sagesse : « Toi, homme de Dieu, recherche la justice, la piété, la foi, la charité, la persévérance et la douceur. » Cherchons à être juste et au service de Dieu. Cela nous demande un travail plus grand puisque nous sommes dans un pays qui offre de multiples possibilités, des richesses indescriptibles, des sécurités mais qui sont, en réalité, très fragiles.

La vraie richesse, celle à chercher toute notre vie se trouve dans ce passage de saint Paul aux Corinthiens : « Jésus Christ s'est fait pauvre, lui qui était riche, pour qu'en sa pauvreté vous trouviez la richesse. (2 Co 8, 9) » Jésus, qui est Dieu, qui a toutes les raisons de se péter les bretelles, qui n’aurait besoin de rien d’autre que sa divinité, que sa royauté, que son statut de Dieu, Jésus est celui qui nous montre comment être humain. Dieu seul est humain. Trop souvent les humains sont inhumains en pensées, en paroles et en gestes. Jésus seul a la solution pour un monde plus juste, un monde plus vrai, un monde plus réel, fraternel et humain.

La parabole de Jésus dans l’Évangile selon saint Luc décrit exactement la même réalité. Lazare est riche et il ne se rend plus compte des personnes autour de lui. Tout ce qui compte c’est sa personne. Il décède, puis il ne peut plus rien faire pour personne. Et c’est lui qui est le plus à plaindre, parce que les actes de charité qu’il aurait pu faire l’auraient aidé à devenir saint.

Pourtant, il y a des riches qui donnent de leur temps, de leurs ressources aux indigents et de leurs ressources spirituelles. J’en ai connu.

Mère Térésa dit que : « si nous ne pouvons nourrir cent personnes, commençons par en nourrir une seule, » non seulement de la nourriture et du matériel, mais aussi de la foi. Si chaque personne devient consciente de ce que mère Térésa dit, imaginons comment la réalité changerait autour de nous.
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Re: Homélies du Dimanche

Message non lu par Normandt » sam. 01 oct. 2022, 12:18

C 27e Dimanche TO 2 octobre 2022
Lc 17, 5-10 2Tm 1, 6-8.13-14 Ha 1, 2-3; 2, 2-4

Nous avons beaucoup à demander à l’Esprit Saint. Nous nous souvenons de cette Parole de Jésus : « Demandez et vous recevrez. » Que l’Esprit Saint augmente notre foi, notre vie de prière, notre élan du cœur à partager pleinement ce que nous recevons de Dieu.

Dans le livre d’Habacuc, il est écrit : « Pourquoi me fais-tu voir le mal et regarder la misère ? » Cette question est sur les lèvres de la majorité des humains de tous les temps. Bien oui, Seigneur, pourquoi je vois toutes ces injustices, ce mal, et les innocents mourir être traumatisés à vie et mourir ? Pourquoi tu ne fais rien ?

C’est tout à fait normal de se poser la question, de ne pas être satisfaits de ce que nous voyons, entendons, des détresses, des peurs, des angoisses lorsqu’il devrait y avoir plein de possibilités, de chances, de réalisations, mais elles se perdent et s’anéantissent souvent. Nous sommes tout à fait normaux de nous poser ces questions. Pourquoi Seigneur?

C’est parce que nous devenons chrétiennes et chrétiens. Nous devenons un peu plus comme Dieu lorsque nous constatons que la réalité de notre monde n’est pas comme Dieu le souhaite. Nous recevons de Dieu son Amour, sa paix, sa joie, son espérance et en contrepartie, nous observons, jour après jour, aux nouvelles, ce qui détruit des possibilités et des grâces de Dieu.

Plus Dieu nous offre le doux miel de sa vérité, plus dans notre ventre le goût devient amer avec ce qui nous est présenté dans le monde. Nous sommes sur la bonne voie. Au moins, il y a des personnes qui sont conscientes d’observer la différence entre la réalité de Dieu et ce que le monde fait de ce qu’il a reçu.

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Dieu ne cause pas la détresse dans le monde, mais Dieu est patient pour que le monde se convertisse. Dieu n’a pas créé la détresse, il est Amour et il a créé des humains capables d’aimer. La misère, ce n’est pas Dieu qui la dépose dans le monde, ce sont toutes les personnes qui ne sont pas à l’écoute de la volonté de Dieu qui se causent cette misère. Dieu ne nous fait pas souffrir, ce sont des gestes inhumains par manque de foi qui conduisent aux maux des personnes jour après jour. Dieu ne nous a jamais dit de nous haïr, de nous faire souffrir. Il n’a pas dit à des personnes de tuer.

Nous avons encore beaucoup à demander au Saint Esprit afin que ce monde change de voie et soit à l’écoute de la Trinité. C’est compréhensible que nous ne comprenons pas que Dieu soit si bon et qu’il y ait autant de mal dans le monde. C’est que Dieu est réellement bon, mais les humains recouvrent la bonté de Dieu en se tournant vers le mal. Ces personnes nous donnent l’impression que Dieu veut le mal, mais en réalité Dieu n’est pas dans le mal, le mal est incompatible avec la réalité de Dieu.

Or, la peur, l’angoisse ne viennent pas de Dieu comme saint Paul nous le mentionne dans sa lettre à Timothée : « Ce n'est pas un esprit de peur que Dieu nous a donné, mais un esprit de force, d'amour et de pondération. »

Mais, est-ce que le monde accueille ce que Dieu leur a donné, ou bien beaucoup ne font que l’enfouir au fond d’eux-mêmes. La foi est une grâce de Dieu que nous recevons gratuitement pour notre bien et le bien de tous et toutes.

Continuons de laisser la foi et l’Amour de Dieu en nous émerger pour que ça paraisse afin de redécouvrir le cadeau que nous portons, le cadeau dont nous sommes invités à partager, le feu de l’Amour qui consume sans brûler.

Dans l’Évangile selon saint Luc, les Apôtres disent au Seigneur : « Augmente en nous la foi ! » Jésus, permet-nous de dégager ce qui est camouflé, ce qui a enterré notre foi au point de penser que tu es la cause des maux et des peines sur la terre. Que la foi en nous s’éveille à notre connaissance, à notre conscience pour que nous l’observions briller dans la nuit des personnes qui n’ont pas découvert la foi. Que ta lumière Jésus en tous et toutes brille pour tout le monde.
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Re: Homélies du Dimanche

Message non lu par Normandt » sam. 08 oct. 2022, 12:11

C 28e Dimanche TO 9 Octobre 2022
Lc 17, 11-19 2Tm 2, 8-13 2R 5, 14-17

La première orientation de notre diocèse c’est Jésus-Christ. Jésus nous sauve, Jésus nous guérit du mal, Jésus nous montre l’unique chemin dont il vaut la joie de prendre, Jésus, tu nous Aimes.

Dans le livre des Rois, Naaman est guéri. Comme il est mentionné : « Le général syrien Naaman, qui était lépreux, descendit jusqu'au Jourdain et s'y plongea sept fois, pour obéir à la parole d'Élisée ; alors sa chair redevint semblable à celle d'un petit enfant : il était purifié ! » ‘Ensuite il croit au Dieu d’Israël.’ Il n’est pas écrit qu’il eut la foi, mais il guérit, et par la suite il a cru. Parfois, nous croyons après avoir vu, après l’avoir vécu.

Dans la deuxième lettre transmis à son ami Timothée, saint Paul nous dit une phrase surprenante : « Si nous rejetons Jésus, lui aussi nous rejettera. » Remarquons que saint Paul met en premier : « Si nous le rejetons. » La première condition pour ne pas entrer dans le salut est de rejeter Dieu, de rejeter Jésus. Si nous rejetons Jésus, nous nous fermons à son Amour. Nous formons une barricade qui sera difficile à surmonter.

Tout de suite après, Paul nous dit que Jésus : « aussi nous rejettera. » Je crois moins dans cette deuxième partie. Nous devons nous situer à deux mille ans d’aujourd’hui et essayer de comprendre la manière dont Paul nous parle. Nous savons que Jésus ne peut pas nous rejeter, il va toujours frapper près du cœur de chaque personne. Nous sommes invités à lui ouvrir encore aujourd’hui. Demandons la conversion du cœur à Jésus, aujourd’hui et chaque jour.

Or, Jésus ne peut pas nous rejeter, il est toujours avec nous et saint Paul nous dit : « si nous le rejetons. » C’est nous qui risquons de le rejeter. Lorsque nous prenons une roche dans notre main et que nous la rejetons, la roche n’est plus dans notre main. Si nous rejetons Jésus, est-ce qu’il sera encore dans notre cœur ? Oui. Mais dans notre pensée, nous croirons que nous l’avons rejeté. Nous aurons l’impression que Jésus n’est plus avec nous. Mais il l’est toujours avec nous. Saint Paul veut dire que si nous le rejetons, nous nous fermons, nous prenons la responsabilité de ne plus garder Jésus avec nous.

C’est une pensée humaine de croire que Jésus va aussi nous rejeter. Nous entendons ça chez les jeunes, parfois. ‘Tu ne veux plus jouer avec moi, je ne te parle plus.’ Mais cinq minutes après, les deux enfants continuent de jouer ensemble, grâce à la réconciliation. La réconciliation c’est accepter d’aimer malgré les situations difficiles, c’est continuer d’accepter la volonté d’Amour de Dieu.

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Comme conclusion à la pensée de saint Paul, Jésus ne peut pas nous rejeter puisqu’il est Amour. Nous pouvons toujours revenir et hop! Jésus est présent. Mais, plus longtemps nous nous tenons éloignés de Jésus, plus nous laissons échapper l’Amour que nous portons en nous et plus ça devient difficile pour nous.

Dans le récit selon saint Luc, dix lépreux sont guéris et un seul revient vers Jésus. Un seul. La foi est quelque chose qui se garde par l’effort constant de vouloir accueillir Jésus. Plus nous nous approchons de Jésus, par tous les moyens mis à notre disposition, prière, messe, jeûne, pardon, aimer et se laisser aimer, plus nous devenons libres, plus nous sentons que nous avons de l’aide d’en haut. S’approcher de Jésus et Jésus est là.

Mais, dès que nous devenons tièdes, dès que nous tournons le dos à Jésus, dès que nous l’oublions, nous le rejetons pendant un jour, deux jours, une semaine, un mois, ça va vite, nous sommes comme des personnes qui ralentissent leur vitesse de marche et cela peut aller jusqu’à arrêter de marcher dans la foi. Dix lépreux sont guéris et un seul revient à Jésus.

Rien de plus simple que de suivre Jésus et y revenir continuellement, mais rien de plus difficile lorsque nous commençons à placer une distance entre lui et nous.

Demandons à Jésus de nous aimer chaque jour et nous verrons que la vie sera toujours de plus en plus belle et réelle, ce que beaucoup d’entre nous avons déjà expérimenté. Soyons en action de grâce pour tout ce qu’il nous offre, l’Amour, la vie, le monde, la nature.
Merci Seigneur de m'Aimer, merci pour ton Amour
qui passe de mon coeur, au coeur de ma famille,
de mes amis et de l'humanité.

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