Mon père
Trois ans après la promulgation du MP « Summorum Pontificum », quel est à votre avis le bilan à tirer de son application ? Comment interpréter les réactions tièdes, voir parfois glaciales, de certains évêques (notamment français) à ce texte du Souverain Pontife ? À quoi pouvons-nous nous attendre dans les années à venir ?
Bien à vous
Christophe
La réception du Motu Proprio « Summorum Pontificum »
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- Christophe
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La réception du Motu Proprio « Summorum Pontificum »
« N'ayez pas peur ! » (365 occurrences dans les Écritures)
- Père Hubert Vallet
- Sacerdos
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Re: La réception du Motu Proprio « Summorum Pontificum »
Vaste question, à laquelle je ne peux apporter qu'un petit bout, très local, de réponse. Il est bon (juste, et normal) d'appliquer ce texte pour qu'il puisse produire ce pour quoi il est fait, à savoir la croissance de l'unité dans l'Eglise. Quant à savoir si, quand, et comment l'objectif est atteint, c'est une autre affaire. Pour dire autrement: obligation de moyen (le Motu Proprio), inconnue de résultat.
Concrètement, au niveau du secteur pastoral que je connais, certainement l'autorisation accordée (en pleine communion avec mon évêque, cela va sans dire) fut bonne; va-t-elle faire grandir le sens de l'Eglise, et chez ceux qui viennent à la messe sous cette forme, et à ceux qui n'y vont pas: rien de certain! Mais j'espère quand même!
Concrètement, au niveau du secteur pastoral que je connais, certainement l'autorisation accordée (en pleine communion avec mon évêque, cela va sans dire) fut bonne; va-t-elle faire grandir le sens de l'Eglise, et chez ceux qui viennent à la messe sous cette forme, et à ceux qui n'y vont pas: rien de certain! Mais j'espère quand même!
Père Hubert Vallet
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- Tribunus plebis
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Re: La réception du Motu Proprio « Summorum Pontificum »
Il serait intéressant de voir quelles sont les raisons profondes qui amènent certains évêques à ne pas appliquer le Motu Proprio de notre Saint Père.
Bien sûr il peut y avoir des raisons "idéologiques" - excusez moi du mot - mais il en est sans doute d'autres plus pratiques.
Bien sûr il peut y avoir des raisons "idéologiques" - excusez moi du mot - mais il en est sans doute d'autres plus pratiques.
- Père Hubert Vallet
- Sacerdos
- Messages : 19
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Re: La réception du Motu Proprio « Summorum Pontificum »
Je vous rappelle que le Motu proprio vise précisément à rapatrier à la décision du curé la célébration de la messe selon la forme extraordinaire. Il est vrai, en bonne ecclésiologie, que je ne vois pas un curé prendre cette décision sans l'accord explicite de son évêque.
En tout cas, à mon avis, une des raisons de la non mise en oeuvre est la pauvreté de l'Eglise, comprise ici sous l'angle du petit nombre de prêtres diocésains aptes à célébrer la messe selon la forme extraordinaire. Or, il me paraît très important, là encore pour des raisons ecclésiales que le célébrant ne soit pas un spécialiste liturgique venu d'ailleurs, mais bien un prêtre diocésain, à qui une mission pastorale complète est confiée dans le diocèse. De la sorte, la vie liturgique reste étroitement connectée à l'Eglise. La pauvreté signifie aussi que lorsqu'on a la charge, par exemple, de 21 clochers, les dimanches matin sont généralement bien occupés...
Une autre raison, triste, peut être l'existence d'une pression locale anti-application, au nom d'une prétendue fidélité au concile Vatican II.
En tout cas, à mon avis, une des raisons de la non mise en oeuvre est la pauvreté de l'Eglise, comprise ici sous l'angle du petit nombre de prêtres diocésains aptes à célébrer la messe selon la forme extraordinaire. Or, il me paraît très important, là encore pour des raisons ecclésiales que le célébrant ne soit pas un spécialiste liturgique venu d'ailleurs, mais bien un prêtre diocésain, à qui une mission pastorale complète est confiée dans le diocèse. De la sorte, la vie liturgique reste étroitement connectée à l'Eglise. La pauvreté signifie aussi que lorsqu'on a la charge, par exemple, de 21 clochers, les dimanches matin sont généralement bien occupés...
Une autre raison, triste, peut être l'existence d'une pression locale anti-application, au nom d'une prétendue fidélité au concile Vatican II.
Père Hubert Vallet
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