La bénédiction au moment de la communion
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Re: La bénédiction au moment de la communion
Ce n'est pas un problème de toute façon, qu'une personne reste à sa place dans l'église ou s'avance en ayant croisé les bras. Et la bénédiction est toujours bonne à prendre, Il y aurait quand même mauvaise grâce à ronchonner pour une bénédiction donné au type de bonne volonté qui remet les pieds dans l'église pour la première fois depuis 1967 !
Re: La bénédiction au moment de la communion
Parfois, le prêtre esquisse un signe de croix sur le front du communiant aux bras en croix. Dans quel registre le classeriez vous, ademimo ? Le plus souvent, c'est un signe de croix à distanceademimo a écrit : ↑dim. 02 janv. 2022, 21:51Non. On ressort communié (spirituellement).
Communion spirituelle / bénédiction : deux choses très distinctes qui n'ont rien à voir.
Communier spirituellement, c'est communier spirituellement.
Recevoir une bénédiction, c'est recevoir une bénédiction.
C'est clair ?
Re: La bénédiction au moment de la communion
Oui, bien sûr, on peut rester assis et avoir la foi. J'ai fait aussi, notamment parce que j'étais assise là où la file de communion m'aurait amenée devant un laïc, et ça me faisait trop bizarre de me faire bénir par un laïc, je ne sais pas si c'est à juste titre ou pas.
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Re: La bénédiction au moment de la communion
C'est une bénédiction...Ombiace a écrit : ↑lun. 03 janv. 2022, 4:16Parfois, le prêtre esquisse un signe de croix sur le front du communiant aux bras en croix. Dans quel registre le classeriez vous, ademimo ? Le plus souvent, c'est un signe de croix à distanceademimo a écrit : ↑dim. 02 janv. 2022, 21:51
Non. On ressort communié (spirituellement).
Communion spirituelle / bénédiction : deux choses très distinctes qui n'ont rien à voir.
Communier spirituellement, c'est communier spirituellement.
Recevoir une bénédiction, c'est recevoir une bénédiction.
C'est clair ?
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Re: La bénédiction au moment de la communion
Je vois qu'on ressent la même chose. Oui, ça fait bizarre. Du coup, recevoir la communion des mains du laïc, ça fait bizarre aussi.Alizee a écrit : ↑lun. 03 janv. 2022, 11:23Oui, bien sûr, on peut rester assis et avoir la foi. J'ai fait aussi, notamment parce que j'étais assise là où la file de communion m'aurait amenée devant un laïc, et ça me faisait trop bizarre de me faire bénir par un laïc, je ne sais pas si c'est à juste titre ou pas.
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Re: La bénédiction au moment de la communion
Oui !ademimo a écrit : ↑mar. 04 janv. 2022, 5:51Je vois qu'on ressent la même chose. Oui, ça fait bizarre. Du coup, recevoir la communion des mains du laïc, ça fait bizarre aussi.Alizee a écrit : ↑lun. 03 janv. 2022, 11:23Oui, bien sûr, on peut rester assis et avoir la foi. J'ai fait aussi, notamment parce que j'étais assise là où la file de communion m'aurait amenée devant un laïc, et ça me faisait trop bizarre de me faire bénir par un laïc, je ne sais pas si c'est à juste titre ou pas.
Chez nous,de plus en plus de personnes se trouvent dans la file d'attente de communion du prêtre...
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Re: La bénédiction au moment de la communion
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Re: La bénédiction au moment de la communion
Je pense que nous essayons au maximum de respecter les gestes barrières.
Pendant toute la messe les paroissiens gardent leur masque, dans les files qui se présentent à l'autel , on garde une certaine distance entre nous.
A l'arrivée devant l'autel, nous sommes séparés de 2 à 3 m de la droite sur la gauche afin de recevoir la communion, et là seulement nous
retirons nos masques, et le remettons aussitôt après avoir reçu la communion.
Nous revenons à nos places par les files latérales, afin qu'il y ait le moins de croisement possible.
La messe dure pas loin de 15 minutes de plus, justement à cause du processus de sécuritè, mais c'est vrai...ce n'est pas parfait.
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Re: La bénédiction au moment de la communion
Je ne vois pas comment on peut éviter le contact physique en communiant. Il y a forcément un contact tactile. Ce doit être un vrai nid à virus !Trinité a écrit : ↑mar. 04 janv. 2022, 20:49Je pense que nous essayons au maximum de respecter les gestes barrières.
Pendant toute la messe les paroissiens gardent leur masque, dans les files qui se présentent à l'autel , on garde une certaine distance entre nous.
A l'arrivée devant l'autel, nous sommes séparés de 2 à 3 m de la droite sur la gauche afin de recevoir la communion, et là seulement nous
retirons nos masques, et le remettons aussitôt après avoir reçu la communion.
Nous revenons à nos places par les files latérales, afin qu'il y ait le moins de croisement possible.
La messe dure pas loin de 15 minutes de plus, justement à cause du processus de sécuritè, mais c'est vrai...ce n'est pas parfait.
Franchement je ne comprends pas. La communion devrait être interdite tant que la pandémie continue. D'autant plus qu'elle n'a absolument rien de nécessaire (sauf à Pâques, et même à Pâques, il suffirait d'une dispense décidée par l'Eglise tant qu'on est dans cette situation).
Sous l'Ancien régime, on donnait à communier aux lépreux à l'aide de longues spatules. Peut-être qu'on devrait s'en inspirer.
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Re: La bénédiction au moment de la communion
Le pouce et l'index du ministre de la communion n'ont pas à toucher la paume de la main du communiant. Cela fait une spatule très efficace.
Heureux ceux qui savent rire d'eux-mêmes. Ils n'ont pas fini de s'amuser !
- Jean-Mic
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Re: La bénédiction au moment de la communion
Petit rappel sur les manières de recevoir la communion.
SI le geste de recevoir le Corps du Christ dans la bouche, de se laisser nourrir comme un petit enfant, est très beau et très signifiant, il n'est pas le seul dans la longue tradition de l'Église.
Recevoir le Corps du Christ dans la main est attesté dans l'Église depuis les temps les plus anciens, et par les auteurs les plus éminents, dans toutes les régions de la Chrétienté naissante ; pour n'en citer que quelques-uns parmi les Pères et Docteurs de l'Église : saint Jérôme (347-420, à Rome et à Jérusalem), saint Augustin (354-430, à Milan et à Carthage), saint Jean Chrysostome (344-407, à Antioche et à Constantinople), et bien sûr saint Cyrille de Jérusalem (315-387, à Jérusalem et à Constantinople) qui écrit en 365 : « Quand donc tu approches [pour communier], ne t’avances pas les paumes des mains étendues, ni les doigts disjoints ; mais fais de ta main gauche un trône pour ta main droite puisque celle-ci doit recevoir le Roi, et, dans le creux de ta main, reçois le corps du Christ en disant : “Amen.” »
Rappelons aussi à toutes fins utiles que lors de l'institution de l'Eucharistie, le Christ ne donne son Corps à ces disciples ni dans la main, ni sur la langue, mais que chacun se sert dans le plat présent sur la table. De même, la coupe de son Sang passe de main en main (comme aujourd'hui chez les Juifs lors du shabbat). Enfin, il est plus que probable que cette manière de communier dans une corbeille qui passait de main en main fut pratiquée par les tout-premiers chrétiens, aux temps apostoliques.
NB : Cela nous éloigne du sujet de départ, à savoir la bénédiction au moment de la communion !
SI le geste de recevoir le Corps du Christ dans la bouche, de se laisser nourrir comme un petit enfant, est très beau et très signifiant, il n'est pas le seul dans la longue tradition de l'Église.
Recevoir le Corps du Christ dans la main est attesté dans l'Église depuis les temps les plus anciens, et par les auteurs les plus éminents, dans toutes les régions de la Chrétienté naissante ; pour n'en citer que quelques-uns parmi les Pères et Docteurs de l'Église : saint Jérôme (347-420, à Rome et à Jérusalem), saint Augustin (354-430, à Milan et à Carthage), saint Jean Chrysostome (344-407, à Antioche et à Constantinople), et bien sûr saint Cyrille de Jérusalem (315-387, à Jérusalem et à Constantinople) qui écrit en 365 : « Quand donc tu approches [pour communier], ne t’avances pas les paumes des mains étendues, ni les doigts disjoints ; mais fais de ta main gauche un trône pour ta main droite puisque celle-ci doit recevoir le Roi, et, dans le creux de ta main, reçois le corps du Christ en disant : “Amen.” »
Rappelons aussi à toutes fins utiles que lors de l'institution de l'Eucharistie, le Christ ne donne son Corps à ces disciples ni dans la main, ni sur la langue, mais que chacun se sert dans le plat présent sur la table. De même, la coupe de son Sang passe de main en main (comme aujourd'hui chez les Juifs lors du shabbat). Enfin, il est plus que probable que cette manière de communier dans une corbeille qui passait de main en main fut pratiquée par les tout-premiers chrétiens, aux temps apostoliques.
NB : Cela nous éloigne du sujet de départ, à savoir la bénédiction au moment de la communion !
Dernière modification par Jean-Mic le mer. 05 janv. 2022, 13:19, modifié 1 fois.
Heureux ceux qui savent rire d'eux-mêmes. Ils n'ont pas fini de s'amuser !
Re: La bénédiction au moment de la communion
En théorie, les mains du ministre ne touche pas la paume du fidèle ou la bouche de celui-ci. De fait, ce n'est pas toujours comme ça que ça se passe....
En même temps, on n'a pas observé de cluster généré lors d'une messe, ou s'il y en avait un, ce serait très compliqué à prouver.
Ceci dit, récemment je me suis abstenue de communier parce que le curé qui consacre sans masque, vivait en ménage à la cure avec 2 personnes testées positives, en tant que non vacciné il aurait dû rester à la maison mais il est sorti avec un simple auto-test. Cela ne m'inspirait pas confiance.
En même temps, on n'a pas observé de cluster généré lors d'une messe, ou s'il y en avait un, ce serait très compliqué à prouver.
Ceci dit, récemment je me suis abstenue de communier parce que le curé qui consacre sans masque, vivait en ménage à la cure avec 2 personnes testées positives, en tant que non vacciné il aurait dû rester à la maison mais il est sorti avec un simple auto-test. Cela ne m'inspirait pas confiance.
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Re: La bénédiction au moment de la communion
C'est un peu du chipotage.
Le "ministre de la communion" commence par prendre la coupe que vient de toucher le célébrant : première transmission possible. Ensuite, il plonge sa main pour saisir une à une les Saintes Hosties pour les poser dans la main du communiant. Même s'il parvient - ce qui demande une certaine adresse - à ne pas toucher la main du communiant, le virus a quand même potentiellement pu se promener partout sur les hosties pour atterrir sur les mains du communiant et - encore mieux - dans sa bouche.
Donc, oui, communier en ce moment, c'est s'exposer au virus, de toute façon, et participer à sa propagation.
Et je ne parle même pas de la communion sur la langue qui est, en principe, interdite (enfin, en tout cas c'est le cas dans mon diocèse).
Encore une fois, je le répète : communier n'est pas une obligation.
Le "ministre de la communion" commence par prendre la coupe que vient de toucher le célébrant : première transmission possible. Ensuite, il plonge sa main pour saisir une à une les Saintes Hosties pour les poser dans la main du communiant. Même s'il parvient - ce qui demande une certaine adresse - à ne pas toucher la main du communiant, le virus a quand même potentiellement pu se promener partout sur les hosties pour atterrir sur les mains du communiant et - encore mieux - dans sa bouche.
Donc, oui, communier en ce moment, c'est s'exposer au virus, de toute façon, et participer à sa propagation.
Et je ne parle même pas de la communion sur la langue qui est, en principe, interdite (enfin, en tout cas c'est le cas dans mon diocèse).
Encore une fois, je le répète : communier n'est pas une obligation.
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Re: La bénédiction au moment de la communion
Il faudrait au minimum que le "ministre de la communion" et tous les communiants portent des gants chirurgicaux.
Là, les gestes barrière seraient respectés, et la communion serait parfaitement sanitaire.
Là, les gestes barrière seraient respectés, et la communion serait parfaitement sanitaire.
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Re: La bénédiction au moment de la communion
Bonsoir ademimo,
Le problème est que la messe est basée essentiellement sur la communion , par la participation des fidèles à celle-ci.
Alors dans l'hypothèse ou la communion n'est plus possible,il ne s'agirait plus en assistant à la messe que de voir uniquement le prêtre communier,
en commémoration du message de Jésus.
Même s'il garde toute sa valeur symbolique, je pense que la messe en elle même perdrait de sa crédibilité.
Le problème est que la messe est basée essentiellement sur la communion , par la participation des fidèles à celle-ci.
Alors dans l'hypothèse ou la communion n'est plus possible,il ne s'agirait plus en assistant à la messe que de voir uniquement le prêtre communier,
en commémoration du message de Jésus.
Même s'il garde toute sa valeur symbolique, je pense que la messe en elle même perdrait de sa crédibilité.
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