Forme extraordinaire : Confiteor, un ou deux?

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Toto
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Forme extraordinaire : Confiteor, un ou deux?

Message non lu par Toto » mar. 12 févr. 2013, 23:10

Bonjour,

J'ai assisté à certaines célébrations en forme extraordinaire comportant un deuxième Confiteor, avant la Communion ; à l'inverse, un prêtre que je connais a dit que cette pratique était déconseillée par je ne sais trop quelle instance ecclésiastique.
Qui croire?

Merci pour votre aide

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Re: Forme extraordinaire : Confiteor, un ou deux?

Message non lu par Invité » mar. 12 févr. 2013, 23:25

Bonjour,

Il est vrai que j'ai souvent lu/ entendu parler de ce second Confiteor, mais je ne l'ai jamais entendu!
Le réflexe que j'ai est de dire qu'au plus tard en 1962, il n'était plus d'actualité...

Pour ce qui est de la logique de la liturgie, un deuxième Confiteor n'a de sens que si les fidèles sont considérés comme "absents" des prières au bas de l'autel (et de fait, ils chantent l'introït pendant ce temps).

Bon Carême!

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Re: Forme extraordinaire : Confiteor, un ou deux?

Message non lu par AdoramusTe » mer. 13 févr. 2013, 0:14

Toto a écrit :Bonjour,

J'ai assisté à certaines célébrations en forme extraordinaire comportant un deuxième Confiteor, avant la Communion ; à l'inverse, un prêtre que je connais a dit que cette pratique était déconseillée par je ne sais trop quelle instance ecclésiastique.
Qui croire?
Selon les normes de 1962, il n'y en plus qu'un.
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Re: Forme extraordinaire : Confiteor, un ou deux?

Message non lu par archi » mer. 13 févr. 2013, 7:31

AdoramusTe a écrit :
Toto a écrit :Bonjour,

J'ai assisté à certaines célébrations en forme extraordinaire comportant un deuxième Confiteor, avant la Communion ; à l'inverse, un prêtre que je connais a dit que cette pratique était déconseillée par je ne sais trop quelle instance ecclésiastique.
Qui croire?
Selon les normes de 1962, il n'y en plus qu'un.
Effectivement, le "2e Confiteor" (qui est en fait le 3e puisqu'il y en a 2 pendant les prières au bas de l'autel, celui du prêtre et celui des servants) a été supprimé dans le missel de 1962 alors qu'il figurait dans les éditions précédentes.
Cependant, c'est une coutume légitime qui s'est maintenue dans certains endroits.
Donc qu'il soit récité ou non, pas de problème.

In Xto,
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Re: Forme extraordinaire : Confiteor, un ou deux?

Message non lu par Toto » ven. 15 févr. 2013, 23:17

Je vous remercie pour vos réponses.

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Re: Forme extraordinaire : Confiteor, un ou deux?

Message non lu par PaxetBonum » sam. 16 févr. 2013, 9:50

J'avais cru comprendre que l'une des raisons de l'instauration de ce second Confiteor des fidèles étaient pour demander pardon pour nos manquements à la messe en cours de célébration, et ce juste avant la communion.

Quelqu'un connait-il la justification exacte de ce second Confiteor des fidèles ?
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Re: Forme extraordinaire : Confiteor, un ou deux?

Message non lu par archi » sam. 16 févr. 2013, 10:54

PaxetBonum a écrit :J'avais cru comprendre que l'une des raisons de l'instauration de ce second Confiteor des fidèles étaient pour demander pardon pour nos manquements à la messe en cours de célébration, et ce juste avant la communion.

Quelqu'un connait-il la justification exacte de ce second Confiteor des fidèles ?
J'avais pour ma part cru comprendre que le Confiteor des fidèles est là... parce que les fidèles ne récitent pas d'autre Confiteor! Pendant les prières au bas de l'autel, le prêtre et le ou les servants d'autel récitent chacun le leur à voix basse. Pendant ce temps, les fidèles entendent l'introit si la messe est chantée, ou un léger murmure si c'est une messe basse.
La forme "dialoguée" de la messe lue, où les fidèles récitent le Confiteor avec le servant, est d'apparition récente (début XXe Siècle).

Quant à savoir exactement pourquoi et comment il a disparu du missel édité en 1962... aucune idée. Et à vrai dire, je me demande s'il figurait vraiment dans les éditions antérieures, ou bien si c'était tout simplement une coutume.

D'ailleurs, à l'origine, le rite de communion des fidèles ne fait pas partie du missel, il me semble. D'où le fréquent double emploi avec la communion du prêtre.

Soit dit en passant, il y a de magnifiques prières dans le rite de communion du prêtre, dont je trouve qu'elles ne perdraient pas à être proclamées par tous à voix haute (voilà comment on aurait pu rendre l'ancien missel plus "participatif" sans en démolir la substance...):
Seigneur Jésus Christ, Fils du Dieu vivant, selon la volonté du Père et avec la coopération de l'Esprit Saint, Vous avez donné, par Votre Mort, la vie au monde ; que Votre Corps et Votre Sang sacrés me délivrent de mes péchés et de tout mal : faites moi demeurer toujours attaché à Vos commandements, et ne permettez pas que je sois jamais séparé de Vous, Qui vivez et régnez avec le Père et le Saint Esprit, Dieu pour les siècles des siècles. Amen.

Que la communion à Votre Corps et à Votre Sang, Seigneur Jésus Christ, Que j'ose recevoir malgré mon indignité, n'entraîne pour moi ni jugement ni condamnation; mais, par Votre miséricorde, qu'elle serve de soutien et de remède à mon esprit et mon corps. Vous, Qui vivez et régnez avec le Père et le Saint Esprit, Dieu pour les siècles des siècles. Amen.

Je prendrai le Pain du ciel, et j'invoquerai le Nom du Seigneur.

Seigneur, je ne suis pas digne[...](x3)

Que rendrai-je au Seigneur pour le bien qu'Il m'a fait ? Je prendrai le Calice du salut et j'invoquerai le Nom du Seigneur. J’invoquerai le Seigneur en le louant, et je serai sauvé de mes ennemis.
Le début de ce rite me fait quelque peu penser à la sublime prière des fidèles avant la communion dans la liturgie byzantine de St Jean Chrysostome:
Je crois, Seigneur, et je confesse que tu es en vérité le Christ, le Fils du Dieu vivant, venu dans le monde pour sauver les pécheurs, dont je suis le premier.

Je crois encore que ceci même est ton Corps très pur et que ceci même est ton Sang précieux. Je te prie donc : aie pitié de moi et pardonne-moi les fautes volontaires et involontaires, commises en paroles, en actes, sciemment ou par inadvertance, et rends-moi digne de participer, sans encourir de condamnation, à tes Mystères très purs pour la rémission des péchés et la Vie éternelle. Amen.

À ta Cène mystique, Fils de Dieu, reçois-moi aujourd’hui ; je ne révélerai pas le Mystère à tes ennemis et je ne te donnerai pas le baiser de Judas, mais comme le larron, je te confesse : souviens-toi de moi, Seigneur, quand tu viendras dans ton Royaume.

Que la participation à tes saints Mystères, Seigneur, ne me soit ni jugement, ni condamnation, mais la guérison de mon âme et de mon corps. Amen.
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Re: Forme extraordinaire : Confiteor, un ou deux?

Message non lu par le fureteur » dim. 17 févr. 2013, 18:29

Je me souviens en effet que dans l'ancienne liturgie le "Confiteor" était récité 2 fois pendant la messe. Une première fois par le célébrant qui s'inclinant profondément devant l'assemblée demandait à Dieu le pardon pour toutes ses fautes. A la fin de la prière les fidèles répondaient :
Miseratur tui omnipotens Deus et dimissis peccatuis tuis et perducat te ad vitam aeternam. Ce qui signifie "Que le Dieu tout Puissant vous fasse miséricorde, qu'il vous pardonne vos péchés et vous conduise à la Vie Eternelle". Le prêtre répondait Amen.
Ensuite c'était les fidèles qui demandaient pardon.
J'ai recopié les formules latines de mon livre de messe (Missel Biblique des dimanches et fêtes) reçu lors de ma profession de foi en 1956.
Il semble qu'il était récité une 3ème fois pendant la communion du prêtre. Ensuite le prêtre prononçait une nouvelle fois la formule du pardon.
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Re: Forme extraordinaire : Confiteor, un ou deux?

Message non lu par PaxetBonum » lun. 18 févr. 2013, 8:52

archi a écrit :
Quant à savoir exactement pourquoi et comment il a disparu du missel édité en 1962... aucune idée. Et à vrai dire, je me demande s'il figurait vraiment dans les éditions antérieures, ou bien si c'était tout simplement une coutume.

Mon Missel contient ce deuxième Confiteor avant la communion quand le prêtre prie le 'Domine non sum dignus…"
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Re: Forme extraordinaire : Confiteor, un ou deux?

Message non lu par Malice » mer. 27 févr. 2013, 2:29

Bonsoir,

Pour être plus précis, il y avait trois Confiteor :
-deux durant les prières au bas de l'Autel : un pour le prêtre, un pour l'assistant (et les fidèles en cas de messe basse)
-un avant de communier

Ce dernier a été supprimé en 1960 par Jean XXIII, qui avait néanmoins affirmé qu'on pourrait encore le réciter en les lieux où la coutume était profondément ancrée... le triple confiteor paraît donc encore dans l'édition de 1956 du Missel mais plus dans celle de 1962 (dernière édition du missel tridentin), ou alors il y est mentionné comme étant facultatif.
L'arrivée du Novus Ordo, sans doute non prévue pas le Bienheureux Jean XXIII ;), nous a donc laissé dans cette situation de transition... ça dépend donc surtout des goûts du prêtre, indépendamment de son institut, de sa fraternité ou de son diocèse. :)

La prochaine réforme de l'ordo de la FERM mettra peut-être cette situation au clair !
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Re: Forme extraordinaire : Confiteor, un ou deux?

Message non lu par archi » mer. 27 févr. 2013, 13:25

Malice a écrit :La prochaine réforme de l'ordo de la FERM mettra peut-être cette situation au clair !
Mais quel besoin y aurait-il donc d'une réforme de l'ordo de la FERM? Il y a des priorités bien plus urgentes en matière de liturgie, et il est surtout nécessaire que la FERM reste un repère stable pour qui veut échapper à la confusion des liturgies "ordinaires".

Des divergences d'usages ont toujours existé et ne remettent pas en cause cette stabilité. La situation des 2 ou 3 Confiteor n'a aucunement besoin d'être "éclaircie"!

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Re: Forme extraordinaire : Confiteor, un ou deux?

Message non lu par Malice » mer. 27 févr. 2013, 17:53

L'ordo de la FERM n'a pas pour vocation de demeurer gravé dans le marbre... ne serait-ce que pour le sanctoral qui a un demi-siècle de retard. :)
(cependant, je n'appelle pas à une réforme semblable à celle qui a conduit à l'ordo de 1965, bien entendu !)
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Re: Forme extraordinaire : Confiteor, un ou deux?

Message non lu par archi » jeu. 28 févr. 2013, 13:49

Malice a écrit :L'ordo de la FERM n'a pas pour vocation de demeurer gravé dans le marbre... ne serait-ce que pour le sanctoral qui a un demi-siècle de retard. :)
(cependant, je n'appelle pas à une réforme semblable à celle qui a conduit à l'ordo de 1965, bien entendu !)
Le sanctoral ok. Mais le reste... évoluer pour le plaisir d'évoluer?

Si on part du principe qu'un rite est une réalité organique, ça veut dire qu'il va évoluer et se complexifier au début, dans sa "jeunesse" (et c'est ce qui s'est produit)... et rester stable ensuite, ou avec des évolutions sur de très longues périodes.

La mode est de dire "le rite ne doit pas rester figé, il doit évoluer sinon il est mort". C'est une ânerie sans nom. L'idée qu'il faut impérativement changer, réécrire constamment un rite, est complètement artificielle et contraire à la notion même de rite.

On a assez réécrit et bouleversé le rite romain de 1910 à 1962 (sans compter la suite) pour qu'il ne soit pas nécessaire d'en rajouter. Ou alors pour retrouver des choses qui ont été bel et bien perdues lors de cette période (cf notamment la réforme de la Semaine Sainte).

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Re: Forme extraordinaire : Confiteor, un ou deux?

Message non lu par PaxetBonum » jeu. 28 févr. 2013, 14:56

archi a écrit :
On a assez réécrit et bouleversé le rite romain de 1910 à 1962 (sans compter la suite) pour qu'il ne soit pas nécessaire d'en rajouter. Ou alors pour retrouver des choses qui ont été bel et bien perdues lors de cette période (cf notamment la réforme de la Semaine Sainte).
Là Archi vous avez titillé ma curiosité !
Quelles réformes de la Semaine Sainte avez-vous en tête ?
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Re: Forme extraordinaire : Confiteor, un ou deux?

Message non lu par Malice » jeu. 28 févr. 2013, 23:20

Archi, je vous rassure, je ne suis pas de ceux qui souhaitent une réforme continue, bien au contraire ! Ce n'est pas pour rien que je suis profondément attaché à l'ordo tridentin. Quand j'entends "aggiornamento", j'ai les cheveux qui se hérissent sur ma tête...

Je parlais simplement de mises à jour du sanctoral, ou encore l'ajout de nouvelles préface ; peut-être que de nouvelles fêtes seront instituées dans les prochaines décennies? Sans oublier le propre de certains diocèses... bref, continuer sur la même lancée que celle de 1570 à 1962, stoppée avec l'imposition du Novus Ordo.
Cependant, je dois avouer trop mal connaître les réformes du XXème siècle pour pouvoir donner mon avis sur la question d'une éventuelle restauration des rubriques antérieures.
Enfin, n'oublions pas que dans son encyclique Mediator Dei, S.S. Pie XII condamnait le conservatisme excessif. ;)

PaxetBonum, Archi fait sans doute allusion aux réformes (ou plutôt devrais-je parler de restauration) de Saint Pie X de 1910 et de la grande réforme de la semaine sainte par le Vénérable Pie XII en 1956 (principalement sur le Dimanche des Rameaux et la Vigile Pascale, si je ne m'abuse)
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