Cinci a écrit : ↑dim. 28 avr. 2019, 7:09
Il y a une différence entre des critiques constructives, de possibles suggestions d'amélioration de ce qui est en premier, ensuit un discours d'exécration qui juge maléfique en soi le rite même de la messe, qui congédie mentalement en son fors intérieur la moindre idée à l'effet que le nouveau pourrait avoir du bon au moins pour les autres si ce n'est pour soi.
Absolument,, mais ceci n'est qu'un aspect. Un aspect plus important sont les séminaires pleins.
Cinci a écrit : ↑dim. 28 avr. 2019, 9:17
Ce n'est pas une affaire de FSSP, de FSSPX, d'Opus Dei, je pense, comme une affaire de société civile (la famille à la base, ensuite l'autorité) permettant ou pas l'éclosion de la foi, favorisant celle-ci ou non.
Justement! Mais c'est en occident que les séminaires fssp sont pleins!
La forme de la liturgie compte pour très peu dans tout cela.
Pas clairement prouvé pour l'instant
Sauf que la même messe fait le plein en Afrique. Le vide des églises en Occident doit trouver son explication ailleurs que dans la forme du rituel.
Bon argument mais les vocations semblent commencer à fléchir. Si le consumérisme arrive il est probable que ca va suivre l'occident
Archidiacre a écrit : ↑dim. 28 avr. 2019, 9:42
. Bien souvent c'est plutôt un problème de foi et d'enseignement (qui n'a pas "disparu" avec la messe Paul VI, ce qu'on pourrait répondre).
La catéchèse des ans 70s a éliminé bien des notions à commencer par le purgatoire ou l'enferm l'expiation etc.
Je rappelle que pour la seule année 1965, date d'introduction des premières réformes liturgiques, UN QUART des pratiquants ont cessé de pratiquer. UN QUART en UN AN. Du jamais vu.
Oui, mais l'hypothèse Cuchet pour expliquer c'est que manquer à la messe n'était plus présenté comme un péché mortel. Fins dernières donc.
Vous avez raison. C'est très vraisemblablement un pur hasard si l'Église s'est vidée d'un coup dans les années 60. Cela n'a très certainement aucun rapport avec le Concile.
Effectivement cette hypothèse est invraisemblable et pathologique bien que pas nécessairement a priori fausse. Sa fausseté doit être la première hypothèse en ligne à examiner.
En tout cas, je ne vois aucune contradiction (au contraire, en fait) entre défendre intransigeament le Saint Concile et critiquer le travail du Concilium.
absolument, mais il n'est pas interdit de faire un pas de plus. Un texte flou souffre d'un défaut: le flou.
Je passe mes vacances dans une petite ville de 5000 habitants. À la messe, ce matin, j'ai vu une assistance composée d'environ 80-100 personnes. La plupart entre 70 et 80 ans. Quelques rares "jeunes" de 60 ans. Je n'ai vu personne de moins de 60 ans (à part moi). La pyramide d'âge de cette assemblée permet de dater très exactement l'époque où la fréquentation s'est effondrée. Si les plus jeunes sont nés au plus tard en 1960, ce sont donc ceux qui sont nés après cette date qui ont massivement abandonné la pratique.
Maintenant, je vous laisse m'expliquer quel phénomène a bien pu se produire - sans rapport avec le Concile - dans les années 60-70, qui a pu provoquer cette hécatombe.
Ceci me semble exactement le genre d'observations de terrain à mener. Cependant, pour moi, la pastorale et la catéchèse sont probablement plus en cause que la liturgie.
Et oui, la religion "de 1970 pour 1970" va probablement mourir.
On peut aussi imaginer que le concile a essayé de lutter contre la désaffection des fidèles, dès son commencement, et que sans lui la situation aurait été pire, voire qu'à long terme le concile produira le renouveau espéré.
Certains vous diront même que c'est parce que l'on n'est pas allé assez loin dans la logique de l'ouverture que les fidèles ont fui.
Bref, qu'on le veuille ou non, tout cela est affaire d'interprétation. Ce qui n'implique pas, néanmoins, que toutes les interprétations se valent.
Exactement, et seuls les tests et la sélection naturelle vont trancher. Tout indique que l'ouverture est inadaptée pcq on la répète de décennie en décennie et l'échec se poursuit.
Parce qu'il y aussi une cause de la désaffection des fidèles dans les années soixante, toute bête et toute simple, c'est que beaucoup n'attendaient que cela, de partir, et n'étaient retenus que par le conformisme. Ne le croyez-vous pas? (ma question s'adresse à tous).
Oui mais cela a été de toutes les époques.
En tout cas, à prendre connaissance de la somme d'obligations qui régissaient (sclérosaient) la vie des catholiques et ont longtemps assuré des églises pleines, on comprend que beaucoup aient saisi la première occasion pour s'éloigner
Argument considérable, qui ressemble un peu à celui qui dit que la qualité s'est améliorée. On peut en douter, et de toute facon il faut choisir le moins médiocre. Les séminaires pleins plutôt que vides, même si la perfection n'y est pas encore.
Et je suis persuadé que la situation aurait été bien pire sans Concile Vatican II, et en conservant une messe hermétique même pour mon père instruit. J'imagine aujourd'hui! Mais bien sûr personne ne peut le vérifier.
Oui mais on peut faire des tests approchés. C'est la mission importante des tradis, y compris illégaux.
Mais qu'est ce que vous avez contre les guitaristes à la messe!
Tout dépend de la façon dont ils jouent!
Oui mais la qualité est difficile à contrôle d'où chute générale en moyenne
Bref, c'est quand même mieux maintenant !!!
sauf qu'on y a 20 fois moins de séminaristes proportionnellement..
..Critiquer l'aspect brusque est une chose, et je vous rejoindrai même là dessus, mais dire que c'est illicite pour un Pape de le faire, la violation d'un enseignement divin, c'est supposer de sérieuses conditions.
On peut prendre licite au sens moral plutôt que juridique. Il est illicite de troubler les fidèles par tel changement liturgique imposé en 4 ans, sans maintenir l'autre liturgie au moins 50-100 ans.