Bonjour à tous,
Bassmeg a écrit : ↑lun. 28 janv. 2019, 16:48
Bassmeg écrit :
Je ne dispose pas d'informations sur le génome divin.
Il me semble que cela n’a aucun sens car le génome c’est du terrestre créé et non du divin incréé. Aucune recherche scientifique n’a accès à la réalité spirituelle de Dieu lui-même.
La science ne peut étudier que le corps humain et les traces que l’action de Dieu y a laissées, sans pouvoir accéder à la connaissance d’une origine divine.
Tout corps humain, celui du Christ comme le nôtre, fait partie de la nature créée que la science peut observer et elle ne peut observer que ce qui est créé et non de l’incréé.
Bassmeg a écrit : ↑lun. 28 janv. 2019, 16:48
Bassmeg écrit :
Passons à l' ADN. On teste ces Reliques. Imaginons maintenant que certaines, même si la datation est bonne, ne correspondent pas du tout à un génome humain mais sont identifiées comme d'origine animale. Celles-là, on les exclura aussi. On aura encore avancé un peu dans la connaissance. Puis avec les reliques dont la date est bonne et dont on sait que ce ne sont pas des os d'animaux, on affinera les tests ADN.
Plusieurs solutions :
A) une, plusieurs ou toutes montrent un génome complètement inconnu sur Terre. Ce serait une grande avancée aussi bien pour le catholicisme que pour la science.
B) Une, plusieurs ou toutes montrent un génome à moitié issu d'une femme et pour l' autre moitié, inconnu. Cela encore serait une grande avancée.
C) Une, plusieurs ou toutes montrent un génome humain issu d'un homme et d' une femme. Certains pourraient y voir une déception, moi pas. Comme dans les deux cas, précédents, la recherche ne ferait que commencer, en vérité.
On vérifierait si les génomes correspondent tous entre eux (et donc si les Reliques proviennent toutes de la même personne). Imaginons que cela soit le cas. On ne serait pas encore arrivé au bout de l'investigation. Les différentes populations du globe possèdent chacune des marqueurs génétiques permettant d'identifier l'origine des échantillons, je crois. Ainsi que la couleur des yeux et beaucoup d'autres choses. On saurait alors si le Père de Jésus est plus proche ou plus éloigné de telle ou telle peuplade. Cela serait fascinant, je trouve.
Les trois hypothèses de Bassmeg reprennent ici le difficile débat sur l’humanité du Christ développé dans le fil actuellement intitulé «
Questions concrètes sur l’incarnation » :
http://www.cite-catholique.org/viewtopi ... 92&t=31587
La réponse de l’Église n’est pas douteuse et ne pourrait en aucun cas varier avec des résultats d’analyse ADN qui pourraient certes écarter certaines reliques, mais laisserait à chacun ses dénégations, ses doutes ou ses convictions pour les autres reliques.
Les trois solutions proposées n’en sont pas et oublient celle que la foi chrétienne retient.
Toute l’humanité du Christ vient par Marie. La Sainte Vierge n’a pas été enceinte d’un «
génome complètement inconnu sur Terre », ni d’un «
génome à moitié issu d'une femme et pour l'autre moitié, inconnu ». De telles hypothèses nient l’humanité réelle du Christ, vrai Dieu mais aussi vrai homme, en tout semblable à nous, sauf lé péché.
La troisième hypothèse envisagée n’est pas davantage acceptable si elle prétend contredire la conception virginale du Christ qui exclut de considérer que la Sainte Vierge ait porté en son sein un génome humain qui n’aurait été issu d’elle que pour moitié et qui, pour l’autre, serait «
issu d'un homme », mais il faut, par contre, supposer que le microscope ne pourrait que constater un génome normal avec sa double paire normalement d’origine paternelle pour moitié. Sauf qu’ici, cette moitié n’est pas issue directement d’un homme mais vient aussi par la Vierge Marie qui a transmis au Christ toute son humanité.
Rien ne semble permettre de penser que, pour l’origine de cette moitié «
paternelle », l’analyse ADN pourrait donner une quelconque indication à cet égard.
Comme Marie s’adressant à l’ange Gabriel, vous pensez peut-être, mais «
comment » serait-ce alors possible ?
Pour Dieu, tout est possible, y compris, même si le «
comment » nous est incompréhensible, de transmettre par Marie, une femme, tout ce qui était nécessaire pour que Jésus soit un homme (masculin) et un fils de David.
Dans un langage scientifique moderne, nous pouvons dire avec certitude que le chromosome Y de la masculinité du Christ est celui du roi David puisque ce chromosome se transmet toujours et exclusivement de père en fils. Par exception et par un miracle unique dans l’histoire, la Sainte Vierge a cependant assuré elle-même cette transmission même si nous ignorons comment.
Sauf que la conception de la Sainte Vierge fut exceptionnelle en vue du Christ et qu’elle fut une «
immaculée conception » préservant la Sainte Vierge du péché originel.
Son père Joachim, lui-même fils de David, a dû, lors de cette immaculée conception miraculeuse de sa fille, lui transmettre tout ce qui lui était nécessaire pour pouvoir plus tard devenir la mère du Christ vrai Dieu et vrai homme, vrai fils de David.
S’il était démontré, par une analyse d’ADN d’une relique, que l’humain en cause ne serait pas du sang de David, il serait seulement certain que ce n’est pas l’ADN du Christ.