Ce que vous dites est en contradiction avec de nombreux passages des Evangiles où ce sont les chefs et "la foule", "les foules", le "peuple", "les Juifs", la "nation", "tous" qui veulent faire mourir Jésus...shofar a écrit :Il ne faut pas confondre les juifs (la foule et les Docteurs de la loi), dans les Evangiles, quand il est question de juifs, il est question du Sanhédrin, il n'est pas question du peuple.
"Pilate répondit : « Est-ce que je suis Juif, moi ? Ta nation et les grands prêtres t'ont livré à moi. Qu'as-tu fait ? »" (Jn 18, 35)
"Pilate, ayant convoqué les grands prêtres, les chefs et le peuple (...) Mais tous ensemble ils crièrent: " Fais mourir celui-ci, et relâche-nous Barabbas! " (Luc 23, 13-18)
"Voyant alors qu'il n'aboutissait à rien, mais qu'il s'ensuivait plutôt du tumulte, Pilate prit de l'eau et se lava les mains en présence de la foule, en disant : « Je ne suis pas responsable de ce sang ; à vous de voir ! »
Et tout le peuple répondit : « Que son sang soit sur nous et sur nos enfants ! » " (Mt 27, 22-25)
"Mais l'un d'entre eux, Caïphe, étant grand prêtre cette année-là, leur dit : « Vous n'y entendez rien. Vous ne songez même pas qu'il est de votre intérêt qu'un seul homme meure pour le peuple et que la nation ne périsse pas tout entière. »" (Jn 11, 49)
Comment pouvez-vous arriver à "quand il est question de juifs, il est question du Sanhédrin, il n'est pas question du peuple" vu l'insistance des Evangélistes sur la dimension sociale, populaire, unanime, universelle de la haine contre Jésus ? Quand ils disent "la nation", "le peuple" et "le peuple tout entier", il faudrait comprendre le Sanhédrin seulement ? Je suis vraiment curieux de savoir comment vous pouvez justifier votre "il est question du Sanhédrin, il n'est pas question du peuple"... puis-je espérer que vous donnerez un motif à l'appui de cette affirmation ? Ou bien relève-t-elle de la pure invention ?