La situation économique en Espagne

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jean_droit
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La situation économique en Espagne

Message non lu par jean_droit » ven. 28 janv. 2011, 11:11

Age de la retraite : Les espagnols aussi
On voit que, au fur et à mesure, toute l'Europe s'y met selon des modalités propres à chaque pays.
Pas de gaité de coeur, bien sûr, mais bien obligé.
Ce qui m'a un peu amusé c'est que l'on parle "d'avancée" comme si le recul de l'âge de la retraite était acté, et que le but est de "regagner la confiance des marchés".

http://fr.news.yahoo.com/64/20110128/tw ... b1c83.html

Début article :
L'Espagne s'apprête à reculer l'âge de la retraite à 67 ans

L'Espagne s'engage à son tour dans la retraite à 67 ans. Le conseil des ministres devrait approuver, vendredi 28 janvier, la réforme des retraites qui recule de 65 à 67 ans l'âge légal du départ à la retraite, une avancée qui devrait permettre au pays à regagner la confiance des marchés.

etienne lorant
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La situation économique en Espagne

Message non lu par etienne lorant » mar. 04 sept. 2012, 15:59

Les dominos espagnols...
Après Valence, Murcie et la Catalogne, l'Andalousie est à cours de liquidité et a demandé, ce lundi 3 septembre, à Madrid, un prêt d'urgence d'un milliard d'euros pour subvenir à ses besoins. Et ce dans un contexte très défavorable pour le pouvoir central, au bord de la faillite.

Avec notre correspondant à Madrid, François Musseau

L' Andalousie n'a plus d'argent. Or elle doit rembourser dans les semaines à venir des prêts qui arrivent à échéance ou encore des intérêts de sa dette. C'est pourquoi, la mort dans l'âme, cette région sud a demandé à Madrid, le pouvoir central, de l'argent frais. Sans quoi elle ne pourra pas payer non plus une partie de ses fonctionnaires.

L'Andalousie, c'est un bastion de gauche dans une Espagne gouvernée ultra majoritairement par la droite et elle a très peur d'être mise sous tutelle, de se voir dicter sa politique par Madrid. Ce qu'elle craint le plus, c'est de se voir obligée à rogner encore davantage dans les salaires des fonctionnaires, le nombre de professeurs, les budgets de la santé. Chose, pensent ses dirigeants, que les électeurs ne leur pardonneront pas.
[+] Texte masqué
http://www.rfi.fr/europe/20120903-espag ... ard-madrid
C'est pourquoi la région veut un prêt d’un milliard d'euros, sans conditions. Or, il y a fort à parier que Madrid justement va se montrer implacable : pour toucher ce prêt, l'Andalousie, comme toute autre région, devra ramener son déficit à 1,5%. Ce qui, d'un point de vue social, supposera forcément plus de sang et plus de larmes.
«Cela ne vaut pas seulement pour ceux qui croient au Christ mais bien pour les hommes de bonne volonté, dans le cœur desquels, invisiblement, agit la grâce. En effet, puisque le Christ est mort pour tous et que la vocation dernière de l’homme est réellement unique, à savoir divine, nous devons tenir que l’Esprit Saint offre à tous, d’une façon que Dieu connaît, la possibilité d’ëtre associés au mystère pascal ». ( Gaudium et Spes, le Concile Vatican II )

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Re: Les dominos espagnols...

Message non lu par AdoramusTe » mar. 04 sept. 2012, 16:10

etienne lorant a écrit : C'est pourquoi la région veut un prêt d’un milliard d'euros, sans conditions. Or, il y a fort à parier que Madrid justement va se montrer implacable : pour toucher ce prêt, l'Andalousie, comme toute autre région, devra ramener son déficit à 1,5%. Ce qui, d'un point de vue social, supposera forcément plus de sang et plus de larmes.
Le président de la République Française a déclaré que l'euro était irrévocable. Voilà.
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Re: Les dominos espagnols...

Message non lu par etienne lorant » mar. 04 sept. 2012, 16:18

L'euro est irrévocable... jusqu'au moment où l'Europe explosera...
«Cela ne vaut pas seulement pour ceux qui croient au Christ mais bien pour les hommes de bonne volonté, dans le cœur desquels, invisiblement, agit la grâce. En effet, puisque le Christ est mort pour tous et que la vocation dernière de l’homme est réellement unique, à savoir divine, nous devons tenir que l’Esprit Saint offre à tous, d’une façon que Dieu connaît, la possibilité d’ëtre associés au mystère pascal ». ( Gaudium et Spes, le Concile Vatican II )

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Re: Les dominos espagnols...

Message non lu par AdoramusTe » mar. 04 sept. 2012, 16:20

etienne lorant a écrit :L'euro est irrévocable... jusqu'au moment où l'Europe explosera...
Je l'espère. Mais je crains que cela se fasse dans le sang.
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Re: Les dominos espagnols...

Message non lu par etienne lorant » mar. 04 sept. 2012, 16:45

Dans le sang, oui, c'est en effet à craindre. Les mécanismes de concentration d'argent et de pouvoir entre les mains de quelques-uns ne peuvent être défait que par la révolte des nations. On peut proclamer l’irréversibilité de l'euro, les sentiments nationalistes, les vieux sentiments, et même les particularismes religieux sont capables de reprendre le dessus.

Par exemple, on croyait finis les troubles en Irlande du Nord ? Les voici qui explosent à nouveau:
[+] Texte masqué
http://www.rfi.fr/europe/20120904-irlan ... rotestants
On croyait que la réforme de l'Etat belge apaiserait le nationalisme flamand ? Erreur !
[+] Texte masqué
http://www.lalibre.be/actu/politique-be ... wever.html
Si l'Europe mène à la ruine et à la misère les plus modestes, alors tout peut arriver.
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Re: Les dominos espagnols...

Message non lu par etienne lorant » mar. 04 sept. 2012, 16:55

Cette reconstitution "historique" ressemble fort à un regain de nationalisme. L'URSS morte, renaissance de la "Russie éternelle"
[+] Texte masqué
http://www.rfi.fr/europe/20120902-mosco ... e-napoleon
Etc.


Fantassins, cavaliers, figurants… Des milliers d’acteurs ont été réunis pour la reconstitution de cette bataille emblématique de la guerre de 1812 contre la Grande armée de Napoléon. Le spectacle a coûté près de 900 000 euros. Le président russe Vladimir Poutine en a profité pour galvaniser les Russes qui perdent confiance en lui. Son discours était parsemé de fierté et de ferveur patriotique, sous les yeux d’invités comme Valéry Giscard d’Estaing, ancien chef d'Etat français.

Avec notre correspondante à Moscou, Caroline Gaujard

Les festivités ont débuté cette après-midi à l’endroit exacte où s’est tenue la bataille la plus sanglante du XIXe siècle avec près de 100 000 morts, à Borodino, à 120 km à l'ouest de Moscou. De façon paradoxale, cette bataille a été remportée par les troupes françaises mais le repli tactique opéré par les Russes a préfiguré les victoires décisives à venir.

Le président russe Vladimir Poutine a inauguré la cérémonie. Puis, il s’est entretenu avec ses invités dont l’ancien président français de la République Valéry Giscard d’Estaing. Ensemble, ils se sont remémorés l’Histoire des deux pays. La France et la Russie ont le plus souvent combattus côte à côte que l’une contre l’autre.

Dans son discours d’ouverture, le président russe a joué sur la corde patriotique : « La nation s'est soulevée pour lutter contre les envahisseurs. Son courage a été sans précédent, son âme forte, son amour sincère pour le pays natal, tout cela a caractérisé notre pays comme jamais, notre pays qui a eu une force gigantesque. Il était inutile d'y résister, il était impossible de gagner contre nous. »

Près de 300 000 personnes se sont massées aux abords du champ de bataille. Le show était millimétré. Vladimir Poutine a d’ailleurs misé dessus pour galvaniser les Russes qui commencent à lui tourner le dos dans les sondages.


(Que fait donc Valery Giscard d'Estaing là-bas ?)
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Re: Les dominos espagnols...

Message non lu par etienne lorant » ven. 21 sept. 2012, 16:47

Le président de la Catalogne Artur Mas a accusé l'Espagne d'avoir « raté une opportunité historique » en refusant de négocier sur une autonomie budgétaire pour sa région, désormais en crise ouverte avec Madrid sur fond de poussée indépendantiste. Le dirigeant nationaliste, à la tête de cette puissante région du nord-est de l'Espagne, a rencontré ce jeudi 20 septembre, à Madrid, le chef du gouvernement Mariano Rajoy, espérant arracher un accord sur un « pacte budgétaire » qui élargirait l'autonomie dont bénéficie déjà la Catalogne. En vain.

Avec notre correspondant à Madrid, François Musseau

« La Catalogne se sent être une nation à part entière et cette réalité, personne ne va la changer en nous faisant peur ». Ces propos d’Artus Mas, le chef nationaliste de la Catalogne, sont sans appel.


12/09/2012 - ESPAGNE
Espagne : une marée humaine pour réclamer l'indépendance de la Catalogne
C’est un dialogue de sourds total entre Madrid et Barcelone. Barcelone qui souhaite pouvoir gérer tous les impôts et en reverser seulement une petite partie au pouvoir central, ce qui lui donnerait 16 milliards d’euros de plus par an.

Sans surprise, le chef du gouvernement à Madrid, Mariano Rajoy, s’y oppose de toutes ses forces. Pas question d’aborder ce genre de question surtout entre deux crises, a-t-il dit, où il faut être plus unis et solidaires que jamais.

Artur Mas, lui, pense exactement l’inverse. Sa région est fatiguée d’apporter à l’Espagne plus qu’elle ne reçoit, a-t-il dit. Il appelle cela le déficit fiscal, l’injustice fiscale, et les trois quarts des Catalans le soutiennent.

L’issue de cette crise, personne ne la voit sauf avec de très probables législatives anticipées en Catalogne d’ici la fin de l’année où Artur Mas jouera sûrement le tout pour le tout : sans entente possible avec Madrid, il faut aller vers l’indépendance.

Note perso: la résurgence des nationalismes pourrait être une réponse du peuple face au "fait accompli" européen et au vote complètement anti-démocratique du Mécanisme Européen de Stabilité...
[+] Texte masqué
http://www.rfi.fr/economie/20120920-esp ... -catalogne
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Re: Les dominos espagnols...

Message non lu par etienne lorant » sam. 22 sept. 2012, 20:49

Il y a eu près d'un million et demi de personnes à Barcelone pour demander l'indépendance de la Catalogne !

Cette nouvelle est pratiquement passée inaperçue, mais combien de temps pourra-t-on garder secrètes les aspirations des citoyens d'un pays ? (Et en parlant des citoyens d'un pays, je pense aux citoyens de tous les pays d'Europe. Ils ne demandent pas de sortir de l'Europe, mais de conserver leur propre identité.) C'est que trop d'Europe nous étouffe ! (Remarque tout à fait personnelle)
[+] Texte masqué
http://www.lavanguardia.com/politica/20 ... lunya.html
Se preveía histórica y así fue. Una marea humana como nunca se había visto en Barcelona -se calcula que hubo un río de 3 kilómetros de gente ocupó todo el Passeig de Gràcia y la Via Laietana- colapsó este Onze de Setembre las céntricas calles de la capital catalana con distintas reclamaciones catalanistas, aunque con una mayoría aplastante favorable a la independencia de Catalunya. No en vano, la manifestación de la Diada estaba convocada con este fin y la pancarta de la cabecera no engañaba a nadie: "Catalunya, nuevo estado de Europa". Guardia Urbana e Interior cifraron la asistencia en un millón y medio de personas mientras que la delegación del Gobierno la rebajó a 600.000 personas.
Dos horas antes del inicio oficial de la marcha, convocada para las seis de la tarde, cientos de miles de personas iban ocupando las calles de la ciudad. La cabecera se estableció en el cruce de las calles Pau Claris y la plaza Urquinaona, conscientes de que ya no podían avanzar hasta el punto inicial de la convocatoria, el cruce entre Passeig de Gràcia y la Gran Via.
En el arranque de la movilización, miles de personas subían por la Via Laitena y el departamento de Interior pidió a los ciudadanos que accedieran a la marcha a través de la cola de la misma, por los accesos de la calle Aragón y la Avenida Diagonal. Sin embargo, las peticiones cayeron en saco roto y la multitud que llenó la Via Laietana impidió que la cabecera pudiera avanzar con fluidez. De hecho, la marcha apenas pudo moverse. Por ello, los miembros de la Assemblea Nacional Catalana (ANC), los convocantes de la manifestación, decidieron que la manifestación se conviertiera en concentración y una pequeña comitiva tomó un atajo para poder llegar hasta el Parlament de Catalunya, donde se leyó el manifiesto y fueron recibidos por la presidenta Núria de Gispert. La presidenta de la ANC, Carme Forcadell, explicó a los periodistas que la plataforma estaba "totalmente desbordada por la situación" y que la manifestación había superado "todas las previsiones".
En la cabecera de la marcha estaban los expresidentes del Parlament, Joan Rigol y Ernest Benach, y varios alcaldes de municipios catalanes, como el de Vic, Josep Maria Vila d'Abadal, o el de Girona, Carles Puigdemont, ambos de CiU y líderes de la Associació de Municipis per la Independència.
El expresident Jordi Pujol, también presente en la marcha, interpretó la msma como una declaración de "rechazo al trato" que España está dispensando en los últimos años a Catalunya. "Necesitamos los medios económicos, administrativos y políticos que creíamos que íbamos a tener y que tras la sentencia del TC contra el Estatut se nos niegan", declaró. Pujol afirmó que el conjunto de España "tiene que tener respuesta a esto y no puede dar la sensación de que en Catalunya no pasa nada".
Imposible contar el número de senyeres y estelades (bandera independentista catalana) que llenaron de color una marcha que se desarrolló con absoluta normalidad y de forma pacífica. De hecho, la manifestación destacó por su carácter familiar. Ciudadanos de todos los pueblos y ciudades de Catalunya se desplazaron hasta la capital -se movilizaron más de 1.000 autocares en todo el país- para congregarse en la capital y los gritos y cánticos a favor de la independencia fueron los auténticos protagonistas. Muchas pancartas recordaban al presidente de la Generalitat, Artur Mas, el sentido reivindicativo de la jornada y rechazaban la hoja de ruta del Govern, el pacto fiscal, en favor de un paso inequívoco hacia la secesión de España.
Amplia representación política
Los políticos quedaron en segundo plano en la manifestación. Sin embargo, muchos de ellos también quisieron acompañar a los manifestantes. Hasta seis partidos con representación en el Parlament de Catalunya asistieron oficialmente a la marcha: CDC, UDC, ERC, ICV, EUiA y SI. El PSC prefirió no asistir oficialmente. Sin embargo, miembros de la llamada ala catalanista de los socialistas catalanes se han desmarcado de la posición oficial de su partido y acudieron a la movilización ciudadana: entre ellos, los exconsellers Ernest Maragall, Antoni Castells o Marina Geli y los miembros de la Ejecutiva, Àngel Ros y Joan Ignasi Elena. Precisamente Ernest Maragall retó al Govern a ir más allá de la propuesta de pacto fiscal y a plantear al Gobierno central una "confederación de Catalunya y España, en vista del éxito" de la marcha.
A falta del presidente de la Generalitat, Artur Mas -que excusó su ausencia en su rol institucional en el mensaje de la Diada-, la máxima personalidad que acudió a la protesta fue de la vicepresidenta del Govern, Joana Ortega, quien aseguró que "nadie hace callar" al pueblo catalán, y se mostró impresionada por la masiva participación ciudadana. Aseguró que el 20 de septiembre, día en el que el presidente Artur Mas se reunirá con Mariano Rajoy en Madrid, "no se acaba ningún camino", y aseguró que esta Diada marcará un punto de inflexión.
La vicepresidenta de la Generalitat encabezó la delegación de CiU en la manifestación junto a otros cinco consellers y Helena Rakosnik, esposa de Mas. Acudieron a la marcha los consejeros de Economía, Andreu Mas-Colell; Bienestar y Familia, Josep Lluís Cleries; Salud, Boi Ruiz; Educación, Irene Rigau; y Agricultura, Ganadería, Pesca, Alimentación y Medio Natural, Josep Maria Pelegrí. Junto a ellos estaban el vicepresidente primero del Parlament, Lluís Corominas; el secretario del Gobierno autonómico, Germà Gordó, y el secretario tercero de la Mesa del Parlament, Josep Rull. Otra personalidad que no quiso perderse la histórica jornada es el alcalde de Barcelona, Xavier Trias.
El líder de Unió, Josep Antoni Duran Lleida, que debido a su lesión apareció más tarde en la delegación de CiU, advirtió a los políticos y a las instituciones españolas de que "si no entienden el clamor del pueblo de Catalunya, vamos a tener problemas serios". Lesionado en un menisco y desplazándose en muletas, Duran afirmó al llegar a la marcha que lo importante no es su presencia en la protesta, sino que "el pueblo de Catalunya se está manifestando contra la asfixia financiera y la recentralización". "Si Mariano Rajoy, Alfredo Pérez-Rubalcaba o cualquier político español son inteligentes, estadistas, y no piensan simplemente en las elecciones, deberán entender qué significa este clamor del pueblo catalán", avisó Duran.
Marea Verde y Guardiola
El acto final de la manifestación, frente al Parc de la Ciutadella, concluyó con los parlamentos de dos miembros de la Assemblea, la actriz Txe Arana y el locutor de RAC1, Jordi Margarit. Ambos proclamaron que la marcha "es un clamor de libertad y democracia". Tras la declaración, se procedió a la actuación de una cantante estadounidense que versionó en catalán un tema de protesta clásico, We shall overcome (que tradució como Tots junts vencerem).
Acto seguido, los dos conductores hicieron distintas preguntas a los presentes referentes a la autodeterminación y la independencia de Catalunya. Los asistentes respondieron afirmativamente a todas la preguntas alzando cartulinas verdes, en lo que supuso un acto simbólico de un eventual referéndum. El acto prosiguió con una serie de parlamentos en distintos idiomas dirigidos a la comunidad internacional con proclamas favorables a que Catalunya se convierta en un nuevo Estado basándose en las declaraciones de independencia de distintos países.
A la manifestación se sumó virtualmente, con un vídeo desde Nueva York, un invitado de excepción: el exentrenador del FC Barcelona Pep Guardiola. "Desde Nueva York, aquí tenéis otro más", dijo Guardiola exhibiendo la papeleta verde en su mano a través de un vídeo, unas palabras que fueron recibidas con una ovación.
Pocos fueron los privilegiados que pudieron concluir la manifestación en el punto previsto. De hecho, una gran mayoría no pudo moverse -o apenas lo hizo- del lugar en el que se concentró. Pero a pesar de la multitud, la marcha fue un ejemplo por su civismo y por la falta total de incidentes. Solo hay que lamentar que en una manifestación alternativa de la llamada izquierda independentista, un grupo de encapuchados quemaran tres banderas: la española, la francesa y la europea. Un aislado lunar negro de una jornada histórica y que abre un escenario nuevo en la política catalana.
«Cela ne vaut pas seulement pour ceux qui croient au Christ mais bien pour les hommes de bonne volonté, dans le cœur desquels, invisiblement, agit la grâce. En effet, puisque le Christ est mort pour tous et que la vocation dernière de l’homme est réellement unique, à savoir divine, nous devons tenir que l’Esprit Saint offre à tous, d’une façon que Dieu connaît, la possibilité d’ëtre associés au mystère pascal ». ( Gaudium et Spes, le Concile Vatican II )

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Message non lu par etienne lorant » jeu. 27 sept. 2012, 17:48

Mariano Rajoy, ce chef de gouvernement à la nature si placide, ignore ce que tranquillité veut dire. Le leader conservateur est bousculé sur presque tous les fronts.

En interne d'abord : les manifestations se multiplient, chaque fois plus violentes, avec mardi la tentative de prise du Parlement. A l'extérieur, Bruxelles et les marchés financiers ne le laissent pas respirer et le pressent pour qu'il formule officiellement une demande d'aide pour l'Espagne.

Or, Rajoy veut gagner du temps et ne sollicitera une intervention que si « les investisseurs continuent à fuir la dette souveraine » de son pays.

Le même Rajoy veut aussi éviter de nouveaux sacrifices pour les Espagnols, alors que la grogne sociale est à son comble. Et pourtant, réduction du déficit public oblige, il va sûrement devoir annoncer deux nouvelles mesures très impopulaire : le gel des retraites et la fin des retraites anticipées.
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http://www.rfi.fr/europe/20120926-cerne ... -austerite
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Re: Les dominos espagnols...

Message non lu par etienne lorant » sam. 29 sept. 2012, 15:16

De l'austérité pour plus de déficit encore !!!

samedi au Parlement un projet de budget austère pour 2013 afin de "surmonter la crise", mais qui montre que la dette publique grimpera à un niveau préoccupant, alors que le marché fait pression pour que le pays demande un sauvetage financier.
Le projet, adopté en Conseil des ministres jeudi, vise à récupérer 39 milliards d'euros afin de ramener le déficit public à 4,5% du PIB en 2013, après 9,44% en 2011.
Ce dernier chiffre a d'ailleurs été révisé à la hausse après avoir été initialement évalué à 8,9%, a annoncé le ministre espagnol du Budget Cristobal Montoro, ajoutant que le déficit public atteindrait 7,4% en 2012, contre 6,3% promis à ses partenaires européens.

La révision de ces deux chiffres est due aux aides publiques apportées aux banques, fragilisées depuis l'éclatement de la bulle immobilière en 2008, a expliqué le ministre en conférence de presse.
Mais ces aides "ne sont pas prises en considération dans la procédure de déficit excessif" prévue par l'Union européenne, car "ce sont des aides publiques que les banques s'engagent à rendre", a assuré le ministre, alors que l'Espagne doit bientôt remettre ces chiffres à l'institut européen de la statistique, Eurostat.

Concernant 2012, le gouvernement estime donc qu'il remplira son objectif d'un déficit public à 6,3%, comme promis à Bruxelles.
"Le budget doit servir de levier pour surmonter la crise et faire revenir la confiance en l'Espagne", a aussi indiqué Cristobal Montoro lors d'une conférence de presse, car "la tâche du gouvernement est de dissiper les incertitudes sur l'Espagne".
Il "doit ouvrir le chemin de la croissance et de la création d'emploi dans notre pays", a-t-il ajouté, alors que ce dernier est plongé dans une récession et souffre du taux de chômage le plus élevé du monde industrialisé (24,63%).
Selon le texte diffusé par le ministère, de nombreuses coupes budgétaires seront appliquées: les prestations chômage baisseront notamment de 6,3%.
Les budgets des ministères seront réduits en moyenne de 8,9%, celui de l'Industrie chutant de 21,3%, celui de l'Agricuture de 25,4% et celui de l'Education, de la Culture et des Sports de 17,2%.
La maison royale sera elle aussi mise à contribution, avec une diminution de son budget de 4%.
Mais le texte révèle aussi que les besoins de financement de l'Espagne repartiront à la hausse, après avoir baissé ces dernières années: le gouvernement table sur des besoins bruts de financement de 207,173 milliards d'euros en 2012 (48,020 milliards nets, sans tenir compte de l'amortissement des précédentes émissions).
Pour 2011, les besoins bruts avaient été fixés à 86 milliards (36 milliards nets).

La dette publique continuera elle de grimper: alors qu'elle avait fini 2011 à un niveau relativement bas en Union européenne (68,5% du PIB), elle atteindra 85,3% du PIB fin 2012 puis 90,5% en 2013, des chiffres bien supérieurs aux prévisions précédentes, en raison notamment du prêt de la zone euro aux banques espagnoles.
Jusque-là, le gouvernement attendait une dette de 79,8% en 2012 puis 82,3% en 2013.
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http://www.lalibre.be/toutelinfo/afp/41 ... rimpe.html
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Re: Les dominos espagnols...

Message non lu par etienne lorant » lun. 08 oct. 2012, 11:07

L'Espagne fait de la résistance !

le gouvernement espagnol (de droite) n’en démord pas : l’Espagne n’a "aucunement besoin d’un plan de sauvetage", comme l’a répété le ministre de l’Économie, Luis de Guindos, jeudi.

L’Allemagne, notamment, relaie ce message. Car la coalition gouvernementale dirigée par Angela Merkel souhaite éviter de devoir vendre aux contribuables allemands un nouveau plan d’aide à la veille d’une année électorale.

Pas question, donc, de plan d’aide comparable à ceux dont bénéficient l’Irlande, le Portugal et la Grèce. Mais en coulisses, il est question d’un plan B, dont l’activation sera facilitée par le lancement du Mécanisme européen de stabilité financière (MES) (lire ci-contre).

Le MES garantirait 20 à 30 % des nouvelles obligations émises par l’Espagne, ce qui permettrait à celle-ci d’honorer à moindre coût les échéances financières à venir. Coût estimé pour le fonds de secours permanent : 50 milliards d’euros.

Il est par ailleurs déjà convenu que le MES recapitalisera les banques espagnoles. De la ligne de crédit de 100 milliards accordée en juin par l’Eurogroupe, seuls 40 seraient nécessaires. Question : le MES recapitalisera-t-il directement les banques, ou passera-t-il par la case Etat ? Pour l’Allemagne, les Pays-Bas et la Finlande, seules des banques dont les problèmes auraient été détectés après la mise en place d’une supervision bancaire intégrée pourraient être directement renflouées. Pas avant janvier 2013, au mieux, donc. Mais l’Espagne, qui ne tient pas à ce que le sauvetage des banques espagnoles ne grève encore plus les comptes publics, espère jouir d’un effet rétroactif. Un sujet qui retient l’attention de l’Irlande, précipitée dans le chaos financier après avoir dû renflouer son secteur bancaire.
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http://www.lalibre.be/economie/actualit ... lan-b.html
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Re: Les dominos espagnols...

Message non lu par etienne lorant » mer. 31 oct. 2012, 16:02

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http://www.lefigaro.fr/conjoncture/2012 ... -grecs.php
Le chef du gouvernement espagnol Mariano Rajoy a affirmé lundi qu'une demande d'aide européenne de son pays à ses partenaires européens via le mécanisme de soutien de la BCE n'était "pas indispensable" pour le moment, après une rencontre avec son homologue italien Mario Monti.

Les deux dirigeants ont affirmé lors de cet entretien à Madrid "l'engagement de l'Espagne et de l'Italie pour maintenir la Grèce dans la zone euro", a ajouté M. Rajoy. "Notre engagement envers l'euro est inébranlable et nous adopterons toutes les mesures nécessaires pour garantir sa stabilité et son irréversibilité", a-t-il dit devant la presse, alors que l'Espagne et l'Italie font partie, avec la Grèce, des pays actuellement les plus fragiles en zone euro.

"Nous avons ainsi souligné l'engagement de l'Espagne et de l'Italie pour maintenir la Grèce dans la zone euro", affirmé M. Rajoy. "L'Europe ne s'arrête pas, l'Europe continue à avancer et le fait avec une Italie et une Espagne plus unies que jamais". L'Espagne, quatrième économie de la zone euro, retombée depuis un an dans la récession, tente de redresser ses comptes publics au prix d'un effort de rigueur draconien et a mis en oeuvre un programme prévoyant 150 milliards d'euros d'économies d'ici à 2014.

Malgré ces efforts, le pays a du mal à rassurer les investisseurs et la pression s'est accentuée ces derniers mois pour qu'il fasse une demande d'aide via le nouveau programme d'achat de dette de pays de la zone euro en difficulté, annoncé début septembre par la Banque centrale européenne (BCE). Ce mécanisme ne peut être activé que si les pays concernés en font la demande officielle. Le gouvernement n'a pas fait une telle demande "parce qu'il comprend qu'en ce moment, ce n'est pas indispensable pour défendre les intérêts des Espagnols", a expliqué M. Rajoy. L'Espagne s'est refusée jusqu'à présent à avoir recours à un tel plan d'aide, d'autant qu'elle bénéficie depuis quelques semaines sur les marchés de taux d'intérêt plus cléments pour se financer.
«Cela ne vaut pas seulement pour ceux qui croient au Christ mais bien pour les hommes de bonne volonté, dans le cœur desquels, invisiblement, agit la grâce. En effet, puisque le Christ est mort pour tous et que la vocation dernière de l’homme est réellement unique, à savoir divine, nous devons tenir que l’Esprit Saint offre à tous, d’une façon que Dieu connaît, la possibilité d’ëtre associés au mystère pascal ». ( Gaudium et Spes, le Concile Vatican II )

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Re: Les dominos espagnols...

Message non lu par etienne lorant » lun. 05 nov. 2012, 16:30

Austérité en Espagne: les poubelles débordent à Jerez en raison d'une grève
AFP - publié le 05/11/2012 à 15:10

Jerez de la frontera (Espagne), 5 nov 2012 - - Les conteneurs-poubelles débordaient lundi dans les rues de Jerez de la Frontera, ville du sud de l'Espagne, trois jours après le début d'une grève chez un sous-traitant de la mairie qui, crise oblige, a réduit ses dépenses et en a appelé aux habitants.

Les salariés de l'entreprise Urbaser chargée des déchets ont débuté vendredi une grève illimitée pour protester contre un plan social qui touche 125 emplois et que la direction justifie par la réduction de 20% du budget en 2013, selon la presse locale.

Depuis, des centaines de tonnes d'immondices, sur les 270 habituellement ramassées chaque jour, s'accumulent dans les rues, le service minimum ne couvrant que 10% du ramassage des poubelles et 20% du service de nettoyage, a indiqué la mairie de la ville.

"Le budget destiné aux entreprises a été réduit de 20%, de 25 à 19 millions d'euros pour 2013", confirme à l'AFP Felisa Rosado, la conseillère municipale chargée de l'environnement.

"Quand nous sommes arrivés à la mairie, nous avons trouvé une dette d'un milliard d'euros pour une ville de 210.000 habitants", ajoute cette responsable de la mairie passée à droite (Parti populaire au pouvoir) il y a un an et demi, tandis que la région est dirigée par la gauche.

"Nous avions pas d'autre solution que de faire un plan d'austérité" comme exigé par le gouvernement, ajoute-t-elle, rappelant que l'Andalousie, une région particulièrement endettée et frappée par le taux de chômage le plus élevé du pays, a demandé 4,9 milliards d'euros au fonds d'aide de l'Etat.

Craignant que la situation empire, la mairie de Jerez "a déposé un recours aujourd'hui (lundi) devant le juge pour que la région augmente le service minimum".

Mais en attendant, elle a appelé à l'aide les habitants.

"La participation citoyenne dans cette situation est fondamentale, et c'est la raison pour laquelle nous sollicitons la colaboration des habitants de Jerez pour le nettoyage des rues devant leur façade", écrit la mairie dans un communiqué.

De même, "les hôteliers sont également appelés à maintenir dans de bonnes conditions de propreté leurs terrasses et façades", ajoute-t-elle.
[+] Texte masqué
expansion.lexpress.fr/economie/austerite-en-espagne-les-poubelles-debordent-a-jerez-en-raison-d-une-greve_357952.htm
«Cela ne vaut pas seulement pour ceux qui croient au Christ mais bien pour les hommes de bonne volonté, dans le cœur desquels, invisiblement, agit la grâce. En effet, puisque le Christ est mort pour tous et que la vocation dernière de l’homme est réellement unique, à savoir divine, nous devons tenir que l’Esprit Saint offre à tous, d’une façon que Dieu connaît, la possibilité d’ëtre associés au mystère pascal ». ( Gaudium et Spes, le Concile Vatican II )

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Re: Les dominos espagnols...

Message non lu par etienne lorant » mer. 07 nov. 2012, 12:19

Titre : L’Espagne sous pression après la sanction de Standard & Poor's
[+] Texte masqué
http://www.rfi.fr/europe/20120427-crise ... ard-poor-s
La sanction est tombée dans la soirée du jeudi 26 avril 2012. L’Espagne s’enfonce davantage dans la crise, le pays chute de la catégorie « A » à celle de « BBB+ ». Sans compter que le pays n’est pas à l’abri d’une nouvelle dégradation puisque la note est assortie d’une perspective négative. Résultat ce vendredi matin, les taux d’emprunt espagnols ont enregistré une forte hausse, ceux à dix ans se rapprochant ainsi du seuil des 6%.

Les experts de Standard & Poor’s estiment que la quatrième économie de la zone euro aura du mal à atteindre ses objectifs budgétaires. A savoir ramener en 2013 son déficit à 3% du produit intérieur brut (PIB) contre 8,5 % en 2011.

C’est toujours le secteur bancaire qui inquiète l’agence. Le gouvernement conservateur espagnol pourrait, en effet, être contraint de renflouer à nouveau ses banques qui continuent de payer l’éclatement de la bulle immobilière en 2008. De son côté, le Premier ministre Mariano Rajoy a fustigé la décision de l'agence qui n'a pas pris en considération les dernières mesures d'austérité mises en place en décembre dernier.

Un chômage record

Autres éléments d'inquiétude : l’inflation qui est repartie à la hausse en avril à 2% sur un an, selon les dernières estimations de l’Institut national des statistiques. La faute à l’augmentation des prix de l’électricité et du tabac. Et surtout le chômage qui continue de progresser. Près de 5,7 millions de personnes sont à la recherche d'un emploi. Soit un taux de chômage de près de 24,5%, son plus haut niveau historique. Les plus touchés sont les jeunes pour qui le taux de chômage s'élève à 52%.

Pour les syndicats espagnols, cette situation découle directement de la politique engagée par le gouvernement de Mariano Rajoy, dont l'objectif numéro un est la réduction des déficits. C'est ce qu'explique Pamela Lopez, en charge des questions d'emploi au sein de Comisiones Obreras, le principal syndicat espagnol : « c'est la conséquence de la politique de rigueur menée par le gouvernement et aussi de l'absence de soutien à l'économie. Il y a une mobilisation sociale très importante en Espagne, de collectifs et de syndicats qui s'opposent à cette politique de rigueur. Ils estiment qu'une alternative est possible et que le gouvernement se trompe », rapporte-t-elle.

Une stratégie peu efficace

Un constat partagé par l’agence américaine Standard & Poor’s qui critique implicitement la gestion de la crise de la dette par le gouvernement conservateur espagnol. Mariano Rajoy a, certes, mis en place des mesures pour réduire les dépenses publiques mais celles-ci pénalisent la croissance et réduisent les recettes fiscales attendues.

L’Espagne, comme d’autres pays de la zone euro, est loin d’être sortie d’affaire. Même Mario Draghi, le président de la Banque centrale européenne, a fait mercredi l’aveu que la politique d’austérité budgétaire est arrivée à ses limites et ne suffira pas à sortir la zone euro de la crise. Il a appelé non seulement à modifier le pacte budgétaire imposé par le couple franco-allemand, mais surtout à établir un pacte de croissance à l’échelle de l’Union européenne.

Note personnelle : Standard & Poor's vient de perdre une grande partie de sa crédibilité en raison d'une première condamnation pour collusion avec certaines banques...
[+] Texte masqué
http://www.rfi.fr/asie-pacifique/201211 ... nciers-tox
«Cela ne vaut pas seulement pour ceux qui croient au Christ mais bien pour les hommes de bonne volonté, dans le cœur desquels, invisiblement, agit la grâce. En effet, puisque le Christ est mort pour tous et que la vocation dernière de l’homme est réellement unique, à savoir divine, nous devons tenir que l’Esprit Saint offre à tous, d’une façon que Dieu connaît, la possibilité d’ëtre associés au mystère pascal ». ( Gaudium et Spes, le Concile Vatican II )

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