Bouteflika, toujours plus malhonnête

[jean_droit]

Au sujet de l'enseignement il faut dire que l'Algérie a fait appel à l'Arabie Saoudite pour lui fournir des professeurs en arabe.
Avec les conséquences que vous pouvez imaginer.
J'en connais certains, les démocrates bien sûr, qui le regrette amèrement.
Trop tard !

[Charles]

La France ne cesse d'aider l'Algérie et Bouteflika ne cesse d'insulter la France. Il se comporte ainsi comme les racailles de nos banlieues. Plus on leur donne, plus il mordent.

Quant à l'identité et la culture algériennes, c'est du pur comique.

De plus, au XIX° siècle, beaucoup de notables du Maghreb souhaitaient l'arrivée de la France, la fin des rivalités et des guerres claniques, l'instauration d'une stabilité nécessaire aux activités commerciales.

[jean_droit]

"De plus, au XIX° siècle, beaucoup de notables du Maghreb souhaitaient l'arrivée de la France, la fin des rivalités et des guerres claniques, l'instauration d'une stabilité nécessaire aux activités commerciales".

Parmi ceux qui ont applaudi à l'arrivée des français il y a les centaines de milliers de juifs présents en Algérie au début du 19ème siècle. Quand en 1870 on leur a proposé de devenir français ils se sont précipité.

L'un des rabbins de Constantine de ce temps en donne la raison : "Echapper aux persécutions des musulmans".

J'ai déjà signalé que beaucoup de kabyles, berbères et autres voyaient avec une grande sympathie l'arrivée des français pour les raisons que vous donnez.

Je connais bien des algériens qui disent regretter la période française. Mais ! Chut ! C'est "politiquement incorrect".

[christianc]

La France ne cesse d'aider l'Algérie et Bouteflika ne cesse d'insulter la France. Il se comporte ainsi comme les racailles de nos banlieues. Plus on leur donne, plus il mordent.

Quant à l'identité et la culture algériennes, c'est du pur comique.

De plus, au XIX° siècle, beaucoup de notables du Maghreb souhaitaient l'arrivée de la France, la fin des rivalités et des guerres claniques, l'instauration d'une stabilité nécessaire aux activités commerciales.

Qui est allé chercher des Musulmans qui n'en avaient rien à faire pour en faire la chair a canon de ses guerres destinées à re-conquérir ses provinces germaniques ?
Et une fois que les Musulmans ont été massacrés qui les a rejeté ??
...
"Mamadou m'a dit : A presssé le citron et a jeté la peau .."Voilà, quelques dizaines d'année de contestation correspondent à des siècles de mépris et d'exploitation coloniale....

Je crois que les musulmans d'Algerie pensent que les systèmes européens les ont emmenés dans des sales guerres, sans remerciement aucun (des tranchées de l'Argonne aux proximités du Mont Cassin).

Je crois que beaucoup de Français préfèrent un régime Islamique en Algérie et feront tout pour qu'il arrive.... On pourrait voir une certaine collusion, affaiblir un pouvoir non religieux, même au prix des pires compromissions....


De quelle ville est reparrtie la France Libre ??? D'Alger .... Ce serait bien de s'en souvenir..... Devant l'inexistence,la bassesse et la veulerie des pouvoirs de la France avilie de par la propre volonté de ses dirigeants....

Alger a été libérée en 1943, comme toute l'Afrique du Nord Française, mais l'époque certains ne préparaient ils pas leurs bagages pour Siegmarinen?


La situation n'est pas si simple, avec le monde Arabe toute la source des conflits ne remonte t'elle pas aux croisades?

[jean_droit]

Bravo !
La remarque sur la chair à canon est tout à fait vraie.
S'il faut en ajouter une couche : Parlons du sort des harkis. Nous les avons laissés consciemment se faire massacrer en 1962. Et pas des milliers ... des dizaines de miliers.
Parlons des camps indignes où on les a "parqué" dans le sud de la France.
On pourrait parler aussi des retraites non réévaluées durant 20 ou trente ans pour les soldats non français. En face de la morts on était, presque, égaux, mais pour le pognon, sûrement pas. Etc ... Etc ....
Mon père m'a transmis un rapport de l'armée française en Algérie datant de 1936 et qui disait textuellement : "Si on ne considère pas les algériens comme des français ayant les mêmes droits que les autres ... on va vers une révolte".

[oak]

Bravo !
La remarque sur la chair à canon est tout à fait vraie.
S'il faut en ajouter une couche : Parlons du sort des harkis. Nous les avons laissés consciemment se faire massacrer en 1962. Et pas des milliers ... des dizaines de miliers.
Parlons des camps indignes où on les a "parqué" dans le sud de la France.
On pourrait parler aussi des retraites non réévaluées durant 20 ou trente ans pour les soldats non français. En face de la morts on était, presque, égaux, mais pour le pognon, sûrement pas. Etc ... Etc ....
Mon père m'a transmis un rapport de l'armée française en Algérie datant de 1936 et qui disait textuellement : "Si on ne considère pas les algériens comme des français ayant les mêmes droits que les autres ... on va vers une révolte".

Je lis ce fil avec intérêt comme Français de l'Etranger, de la Tunisie au Laos, et j'approuve Jean Droit, les harkis ont été - pour moi - reniés alors qu'ils plaçaient dans la France une certaine espèrance et pour certains un engagement dans la seconde guerre mondiale.

Alors quand un Algérien sert la France il est trahi .... Quelle argumentation pour des opposants, c'est la puissance des faits, des promesses éternellement non tenues.


Bouteflika joue son jeu "politicien".... Mais au fait, personne d'autre dans le Maghreb ne joue ce jeu là, ni au Maroc ni en Tunisie. Cela indique bien qu'il y a un micro-climat nauséabond entre la France et l'Algérie.

Un problème spécifique à traiter... (Allusion biblique... Quand Lazare est sorti du tombeau les évangiles disent que ça ne sentait pas bon...).

Ames sensibles s'abstenir...., il n'y aura pas de justice sans la vérité, et la vérité ne peut conduire qu'à la justice.

Il y a là un vrai conflit à résoudre

[jean_droit]

Il est vrai qu'il reste un bon contentieux entre français et algériens.
Une serveuse marocaine m'a dit un jour qu'elle comprenait pas pourquoi les français se comportaient de façon des fois agressive envers les algériens et pas avec les marocains.
Dans mon cas j'ai beaucoup d'amis algériens de tous partis et de toutes religions. Cela se pase plus que très bien.
Mais pour Bouteflika il s'agit, je pense, d'une opération d'abord politique.
Elle est très loin de refléter ce que pense la majorité des algériens.
Ils le disent ... en privé.

[jean_droit]

Interrogations sur la nouvelle hospitalisation de Bouteflika ( Yahoo )


PARIS (Reuters) - La version officielle de l'hospitalisation à Paris d'Abdelaziz Bouteflika - un suivi médical de routine - suscite vendredi de nombreuses interrogations dans les journaux français et la sphère politique.

Le président algérien, qui est âgé de 69 ans, a été admis mercredi soir à l'hôpital militaire du Val de Grâce pour un "bilan de santé", cinq mois après y avoir été opéré d'un ulcère hémorragique à l'estomac.

Le ministère français des Affaires étrangères a confirmé vendredi que ce suivi médical était lié à l'intervention chirurgicale alors subie par le président algérien.

"Je peux vous confirmer que M. Bouteflika se trouve en France pour une visite de suivi médical qui était prévue de longue date et qui intervient à la suite de l'opération qu'il avait subie au mois de novembre dernier", a déclaré le porte-parole du Quai d'Orsay, Jean-Baptiste Mattei.

Il a précisé qu'à sa connaissance Abdelaziz Bouteflika se trouvait "toujours en France" vendredi.

"On ne doit pas nous prendre pour des naïfs", s'indigne Bernard Debré, député UMP de Paris et chef du service urologie de l'hôpital Cochin dans les colonnes du Parisien.

"Ce qu'on nous annonce ne cadre pas avec ce qui se passe aujourd'hui", explique-t-il.

"Quand un ulcère hémorragique a été traité puis guéri, il s'agit d'effectuer un simple contrôle fibroscopique, qui peut être fait dans n'importe quel hôpital algérien. On peut se demander pourquoi Bouteflika vient à Paris pour un contrôle aussi simple".

La rareté des informations sur l'état de santé du président algérien lors de son hospitalisation à Paris fin novembre avait alimenté diverses rumeurs, qu'Abdelaziz Bouteflika s'était efforcé de dissiper en apparaissant à la télévision avant son départ de France.

On l'a vu depuis dans plusieurs grands rendez-vous internationaux et en tournée en Algérie. Lors de l'un de ces déplacements, dimanche, il s'en est de nouveau pris à la France, qu'il a accusée de "génocide de l'identité algérienne" pendant les 132 années de colonisation.

TROISIEME VISITE EN CINQ MOIS?

Pour les journaux français, cette "sortie" virulente prouve que l'hospitalisation d'Abdelaziz Bouteflika n'était pas prévue de longue date mais qu'elle est due à une brusque aggravation de son état de santé.

"On le voit mal en effet s'en prendre aussi violemment à la France cinq jours avant de venir y effectuer un contrôle médical au risque d'être moqué par des Algériens incrédules face à une telle contradiction", écrit Libération.

Selon Le Figaro, cette nouvelle hospitalisation serait la troisième depuis l'intervention chirurgicale de l'an dernier.

Ces "fréquentes visites accréditent la thèse d'une maladie beaucoup plus grave qu'un simple ulcère, un cancer de l'estomac", estime Le Parisien.

Le député UMP Jérôme Rivière a annoncé son intention de saisir le ministre des Affaires étrangères "pour connaître les raisons pour lesquelles la France accepte de recevoir et soigner un chef d'Etat qui, jour après jour, insulte notre pays, son histoire et ses concitoyens".

Réélu en 2004 pour un second mandat de cinq ans, Bouteflika est considéré par de nombreux Algériens comme celui qui a ramené la paix après plusieurs années de violences islamistes.

"Il y a un sentiment national très puissant en Algérie", confirme Benjamin Stora, historien spécialiste de l'Algérie, interrogé sur les propos antifrançais de Bouteflika.

Il y a à ses yeux plusieurs explications à cette nouvelle attaque du président algérien.

Alger considère notamment que Paris est "trop engagé aux côtés du Maroc" dans le dossier du Sahara occidental et a le sentiment que ses ressortissants ne sont pas traités sur un pied d'égalité avec les Marocains et les Tunisiens en matière de visas.

"C'est un contentieux qui dure depuis plusieurs années et dans ce contexte Alger s'est rapproché de Washington et même de Moscou" à l'heure où l'Algérie, grand producteur de pétrole et de gaz, occupe "une position très forte sur la scène internationale" en raison des tensions sur les marchés énergétiques.

[fabsmart]

Bouteflika toujours plus stupide...

Comment a-t-on pu laisser passer cette insulte à un chef d'Etat étranger en titre ? On peut penser ce qu'on veut de Bouteflika, je ne pense pas qu'il soit stupide. On s'abaisse en insultant une personne qui ne répondra pas ici...

[Black Watch]

Que les peuples aient passé des siècles à se faire la guerre n'est sûrement pas un argument pour justifier la guerre. Que les peuples les plus puissants aient, au XIXème siècle (car la colonisation commence à cette époque là) se soient complus à "coloniser" des peuples jugés inférieurs n'est pas non plus un argument pour justifier celle-ci. Et peut-être que les chrétiens peuvent comme les autres "taper" sur la colonisations, parce que plus profondément que d'autres on peut l'espérer, ils peuvent y voir le mépris et l'aliénation de celui qui est différent, le vol de sa terre, la destruction de sa culture etc... Va-t-on justifier l'esclavage parce que ce sont des chrétiens qui s'y sont brillamment affirmés ?

En fait, la colonisation n'est pas un fait du XIXe s. Prennons par example l'Amérique du Nord, colonisée par les Vikings vers l,an 1000. Aussi, prennons l'example romain, qui a colonisé pleins de régions. À mon avis, et sans vouloir offenser qui que ce soit, dire que la colonisation est un fait uniquement du XIXes. est purement eurocentriste. Bien sur, la colonisation de l'Afrique n'a vraiment débuté qu'en 1850 avec le fameux "Scramble for Africa".

[Larmorencourt]

« Le français est le butin de guerre que nous avons pris aux colonisateurs ».

Pas seulement le français, notre science, nos systèmes juridiques, ils ont délaissé l'essentiel: le christianisme sans lequel le reste ne risque d'être que perles aux pourceaux.