La Cité catholique

@ Charles,
ce n'est pas parce que vous lisez le mot "nation" dans un texte qu'il faut penser "nationalisme"!

je n'ai attaqué ni invectiver personne j'ai juste decris la réalité c'est tout quand à mes opinions elles sont partagées par bcp de catholiques car suis sincère et vote pour des gens issus du peuple et non pas bourgeois fossoyeurs des valeurs

http://www.youtube.com/watch?v=2odw9SYeHpI


a mediter pour les donneuses de lecons

Mais où voyez-vous que je donne des leçons ? Je dis simplement que Marine Le Pen n'est pas la solution miracle, c'est tout de même très différent... Et je n'aime pas le ton qu'elle emploie qui est souvent très agressif et haineux. La douceur, l'aménité sont paraît-il des caractéristiques indissociables du Chrétien (François de Sales, Docteur de l'Eglise) : elle ne les réprésente pas.

Et excusez-moi, mais citer Monseigneur Lefebvre, excommunié par Rome, en se disant bon catholique, cela me laisse songeuse...

Fraternellement.

Cécile

Kerniou : être modeste en campagne et être modeste en grande ville sont deux réalités très différentes. Vivre en HLM dans un village ou dans une cité du grand Paris sont deux réalités très différentes aussi. Mon beau-frère habite un HLM à Valence, et c'est très différents des cités HLM de la banlieue parisienne. La grande ville est souvent une concentration de tous les problèmes, malheureusement.

Fraternellement.

Cécile

A Salésienne,
Vous avez tout à fait raison.
Au fil des mutations de mon père, nous avons changé de lieu plusieurs fois. Pour avoir vécu dans une nouvelle ZUP et à la campagne, je préfère la campagne qui n'est pas pour autant épargnée par les actes violents, larcins et cambriolages ( pendant les enterrements !). Le nouveau quartier où j'ai habité avait mauvaise réputation mais je ne m'y sentais pas en insécurité; c'était il y a longtemps, la violence n'avait pas atteint son niveau actuel et l'islam radical y était moins prégnant. On parlait déjà de nous ne terme de racaille ...
Je voulais dire, sans doute maladroitement, que les étiquettes et les classifications, justifiées ou non, ne sont pas évidentes à supporter.

Charles a écrit :Si Marine Le Pen n'obtient pas ses 500 parrainages, je voterai Biquette :

J'ai l'impression que l'on commence à accoutumer l'opinion publique à l'idée qu'elle ne pourrait pas avoir ses parrainages.
On voit des sondages ici et là demandant aux électeurs pour qui ils voteraient à la place.
Il semble que son absence arrangerait tout le monde. Mais oseront-ils aller jusque là ?

Maintenant, MLP fait constater des nombres de parrainages par huissiers pour éviter tout polémique.

Cette classe politique est vraiment répugnante.

Harfang a écrit : Le régime politique étant l'émanation du corps social, on peut y voir un sûr révélateur de notre propre décadence.

On ne plus d'accord. Ca va se vérifier bientôt quand le corps social aura élu Hollande

Dieu nous en préserve !

On ne plus d'accord. Ca va se vérifier bientôt quand le corps social aura élu Hollande

Est-ce le favori de cette campagne? (Veuillez m'excuser, mais je n'y connais pas grand chose...)
Vos propos m'intriguent un peu, car j'ai l'impression que pour beaucoup de catholiques du forum, que ce soit Hollande ou Sarkozy qui gagne (en bref, la gauche ou la droite) ne changerait pas grand chose, puisque les deux grands partis vont à l'encontre de la morale chrétienne.
Sinon, je voulais juste ajouter que la démocratie ne va pas à l'encontre de notre religion. Tout dépend en effet du type de démocratie...A moins que l'on considère que la France, pour des raisons historiques, doit choisir (ou revenir) à un autre système politique. Mais c'est assez utopiste...

Si on ne s'extrait pas du «pragmatisme républicain», on en revient toujours à Hollande et Sarkozy, les deux côtés d'un même fléau, et il n'y a plus qu'à se taire.

Alors utopie ou idée généreuse ?


En 200 ans, la France a connu une Restauration, deux Empires, cinq Républiques et dix-huit constitutions... Quelle conclusion tirer d'un tel chaos ? Que le cou de Marianne n'est pas plus solide que ceux qu'elle a tranchés.

Suliko a écrit :

On ne plus d'accord. Ca va se vérifier bientôt quand le corps social aura élu Hollande

Est-ce le favori de cette campagne? (Veuillez m'excuser, mais je n'y connais pas grand chose...)

Par élimination, il y a des chances, oui.

Sinon, je voulais juste ajouter que la démocratie ne va pas à l'encontre de notre religion. Tout dépend en effet du type de démocratie...A moins que l'on considère que la France, pour des raisons historiques, doit choisir (ou revenir) à un autre système politique. Mais c'est assez utopiste...

Si on avait au moins des élections à la proportionnelles, on n'en serait peut-être pas là.

Si on ne s'extrait pas du «pragmatisme républicain», on en revient toujours à Hollande et Sarkozy, les deux côtés d'un même fléau, et il n'y a plus qu'à se taire.

Oui, je comprends bien. Je ne suis moi-même pas très emballée par déesse Marianne. Je me demande parfois pourquoi on insiste tant sur les droits politiques, alors que le plus important pour un peuple, il me semble, c'est d'avoir des droits civils. Et puis, j'ai tendance à considérer que le problème de l'Europe actuellement est moins politique ou économique que spirituel. Je ne dis pas par là que la politique ou l'économie ne jouent aucun rôle dans le bonheur d'une nation, mais plutôt que les véritables problèmes doivent être traités à la racine. J'ai un exemple en tête qui montre, selon moi, les contradictions d'un certain discours républicain: on parle souvent, en France, du fait que les étrangers doivent s'intégrer, voire même s'assimilier, c'est-à-dire adopter les codes culturels du pays d'accueil. Et les valeurs fondamentales auxquelles les étrangers doivent adhérer sont les valeurs rébulicaines (liberté, égalité, fraternité, et surtout laïcité. En gros, un regard positif sur les apports de la Révolution française). La question est donc: un catholique royaliste (ou disons modérément démocrate) est-il un propre étranger dans sa patrie et doit-il donc par conséquent s'intégrer, alors que sa famille est peut-être française depuis des siècles et qu'il aime la littérature, l'histoire, bref la culture de son pays? Ce que je veux dire par là, c'est qu'il me semble être bien difficile de concilier la dogme de la laïcité et le respect du passé chrétien de la France. Si le christianisme n'appartient qu'au passé, n'est en sorte qu'une relique, comment défendre le caractère chrétien de la France? Comment être partisan de la laïcité à la française et défendre en même temps l'identité chrétienne du pays?
Je vois que je m'emmêle les pinceaux...Ce que je veux dire, c'est que la laïcité a trop longtemps été une arme contre le catholicisme pour pouvoir véritablement être neutre aujourd'hui. C'est pourquoi je ne peux adhérer à des théories comme "la laïcité, grande valeur de la Fance", "la laïcité, seule arme contre certaines pratiques islamiques", etc...On voit le laïcisme français comme un remède à tous les maux, alors que selon moi, il a contribué à ces même maux...

P.S.: Quand je parle de laïcité, je sous-entend "à la française" et je n'attaque par là nullement la définition catholique de la laïcité!

A ce propos, le FN est-il un parti républicain? Il me semble que les avis à ce sujet sont partagés. Un non républicain peut-il être autre chose que monarchiste?

Alors utopie ou idée généreuse ?

Sûrement un peu des deux...Car pour changer de régime politique, il faudrait une rechristianisation profonde de la France...Nous en sommes loin.

Suliko,

Sinon, je voulais juste ajouter que la démocratie ne va pas à l'encontre de notre religion

... ni la démocratie qui vise à établir une sorte de gouvernement représentatif et ni le nationalisme. C'est peut-être ce que vous vouliez exprimer? Il n'est contre notre religion que ceux (on parle d'individus définis) qui veulent aller contre notre religion et puis c'est tout.

Si le christianisme n'appartient qu'au passé, n'est en sorte qu'une relique, comment défendre le caractère chrétien de la France?

En évangélisant, en agissant chacun à son niveau. Surtout en faisait sien la parole de St François : prêchez l'Evangile en tout temps, usez de mots si nécessaire. Cela suppose foi en Dieu d'abord et non dans la politique.

Au lieu de vous apitoyer sur ce qu'il se passe dans "l'actualité", au lieu d'avoir l'esprit sans cesse occupé par des problèmes politiques et économiques, au lieu de penser comme un moderne qui inverse l'ordre des choses en mettant des domaines normalement subordonnés à la première place de ses priorités, commencez peut être par mettre votre vie spirituelle au dessus de toute autre activité afin qu'elle englobe l'ensemble de votre vie et qu'elle change votre façon de penser. Car pour l'instant j'ai malheureusement l'impression que vous faites encore preuve de cette mentalité activiste, impatiente, qui n'a d'autre projet que de transformer des structures humaines afin que ses idées triomphes.

... ni la démocratie qui vise à établir une sorte de gouvernement représentatif et ni le nationalisme. C'est peut-être ce que vous vouliez exprimer? Il n'est contre notre religion que ceux (on parle d'individus définis) qui veulent aller contre notre religion et puis c'est tout.

Je ne vous suis pas très bien...Que voulez-vous dire? Quant au nationalisme (à distinguer du patriotisme), je n'y suis pas spécialement favorable.