(propos inutiles supprimés)
Oui. Sauf, nous qualifier d'emblée le fils Assad de
criminel m'en paraitrait déjà une prise de position forte de votre côté et alors que discutable en réalité; parlons ici d'une position polémique en soi, pas si assurée que cela aux yeux de plusieurs et dont moi-même. Petit Matthieu, je ne sais d'où vous tenez une pareille assurance dans le jugement.
Pour moi il serait plutôt difficile d'évaluer si l'autre en Syrie devrait aller faire la chaîne aux enfers en compagnie de tous les grands criminels de l'histoire. Certes, vous trouverez que ses opposants politiques vont le qualifier de nuisible, de malfaisant, de fasciste, de violateur des droits de l'homme et tout. Quel est le dirigeant politique à qui la chose n'arrivera pas ? si on parle du Moyen-Orient surtout ?
Personnellement, je comprends bien mal votre dureté de jugement et comme de prédilection à l'encontre du dirigeant syrien. En particulier, je comprends mal si vous confesseriez en même temps rechercher un alignement implicite sur le modèle de comportement que pourrait présenter la diplomatie vaticane. Moi je ne vois pas un épiscopat à Rome qui souhaiterait qu'un Assad soit traîné dans une cage en fer jusqu'au tribunal pénal international.
UNE ANALOGIE
C'est Vladimir Poutine. En quoi un Poutine en Russie serait tellement plus démocrate que l'autre ? quand le premier peut envoyer la troupe et les blindés à Grozny pour écraser les rebelles : c'est quelle différence d'avec Assad à près de dix ans d'écart ? Est-ce que le Pentagone qualifia jamais Poutine de terroriste d'abord ? de fasciste ? de pirate ? d'ennemi du genre humain à raison de sa manoeuvre ?
- Pour rétablir l'ordre constitutionnel fédéral, l'armée russe intervenait dans la république séparatiste avec 80 000 hommes le 1er octobre 1999. La seconde guerre (officiellement appelée « opération anti-terroriste ») commençait. Ayant rapidement rétabli le contrôle du nord de la République (les plaines au nord de la rivière Terek), l'opération dans le sud montagneux se solda par un lent succès suite aux combats acharnés. Le bilan fut plus meurtrier que lors du premier conflit. Finalement, après des bombardements intensifs, la ville de Grozny tomba après un siège qui dura du 25 décembre 1999 au 6 février 2000. Vladimir Poutine rétablit l'autorité de Moscou dans la totalité du territoire de la République, mais la guérilla séparatiste continua jusqu'en 2006, voire plus tard.
Les statistiques officielles russes recensaient 4 280 morts et 12 368 blessés. Vladimir Poutine affirma que l'armée russe avait tué plus de 13 000 combattants tchétchènes.
La communauté internationale, et en particulier le Conseil de l'Europe, ont demandé de manière timide une solution pacifique. Certains médias internationaux et plusieurs autres associations (dont Amnesty International et le Comité Tchétchénie) ont réclamé de la communauté internationale, et en particulier des gouvernements américains et européens, une action diplomatique auprès du gouvernement russe pour mettre fin à de supposées violations des droits de l'homme imputables aux militaires de l'armée fédérale et des milices tchétchènes pro-fédérales, en absence de recours judiciaires réels. Ils exigèrent également la médiation internationale afin que s'établissent des négociations entre les nouvelles autorités tchétchènes et les séparatistes. Son refus de négocier avec les rebelles, Poutine le justifie par un principe universel : « On ne négocie pas avec les terroristes et les criminels ». Il appelle les occidentaux à ne pas faire preuve de « double morale ».
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http://fr.wikipedia.org/wiki/Seconde_gu ... h%C3%A9nie
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Il ne me paraît pas comme «chose évidente» que Assad devrait s'amuser à faire fermer arbitrairement les églises, emprisonner les religieux, battre les catholiques, éliminer les juifs, lapider les homosexuels; comme jusqu'à empêcher que les enfants puissent aller à l'école voire. Ce n'est pas bien clair non plus qu'il devrait empêcher le développement par chez lui, le commerce et tout. Je n'ai jamais entendu dire que la famine serait suscitée en Syrie.
C'est sûr que le régime politique en Syrie n'est pas celui de la Suède. Et l'Arabie saoudite sera dans le même cas. Mais vous croiriez vraiment, en revanche, qu'il serait plus aisé de parler de Jésus en Arabie qu'en Syrie, Petit Matthieu ? parce que le régime syrien serait davantage oppressif ?