La situation en Crimée

« Par moi les rois règnent, et les souverains décrètent la justice ! » (Pr 8.15)
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Re: Guerre en Crimée ?

Message non lu par poche » ven. 14 mars 2014, 8:00

L'Ukraine a la plus grande population de catholiques grecs dans le monde.

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Re: Guerre en Crimée ?

Message non lu par poche » ven. 14 mars 2014, 11:54

Un peu d'histoire montrera pourquoi les gens sont inquiets.

Unions avec Rome[modifier | modifier le code]Article détaillé : Union de Brest.1595-1596, Union de Brest : Décision de la Métropole de Kiev de rompre ses relations avec l'Église de Constantinople pour se placer sous la juridiction de Rome. La Ruthénie (actuelle Ukraine) faisait alors partie de la République des Deux Nations (Pologne et Lituanie en majorité catholiques). Établissement de l'Église grecque-catholique ukrainienne.

1646, Union d'Užhorod : Décision de 63 prêtres orthodoxes de Ruthénie subcarpatique de se placer sous la juridiction de Rome. La Ruthénie subcarpatique faisait alors partie du royaume de Hongrie. Établissement de l'Église grecque-catholique ruthène.

1698, Synode d'Alba Iulia : Union à Rome des Roumains orthodoxes de Transylvanie alors sous la domination directe des Habsbourg. Établissement de l'Église grecque-catholique roumaine.

Période contemporaine[modifier | modifier le code]1945 Rattachement forcé des Églises grecques-catholiques ukrainienne et ruthène à l'Église orthodoxe russe (en URSS). l'Église continue d'exister dans la diaspora (et clandestinement en Ukraine). L'opération d’annexion de l'Église grecque catholique ukrainienne par l'Église orthodoxe russe en 1945 a été dirigée par Staline. Une lettre de décembre 1945 de Nikita Khrouchtchev à Joseph Staline, récemment découverte, prouve que les dirigeants soviétiques ont été directement impliqués dans la liquidation de l'Église catholique uniate d'Ukraine. « Lorsque j'étais à Moscou, je vous ai informé sur le travail accompli en vue de la destruction de l'Église uniate et sur l'intégration des religieux dans l'Église orthodoxe », écrit Nikita Khrouchtchev, alors chef du PC d'Ukraine, dans cette lettre datée du 17 décembre 1945 et issue des archives du Parti communiste de l'Union soviétique.

Ces écrits confirment les thèses défendues par de nombreux historiens sur le sort subi par l'Église uniate, ou grecque-catholique, implantée principalement dans l'ouest de l'Ukraine.

Les évêques de cette Église avaient été arrêtés simultanément le 11 avril 1945 et condamnés aux travaux forcés, sous prétexte de collaboration avec les forces allemandes pendant l'occupation.

En 1946, sous l'impulsion d'un « comité pour la réunification de l'Église grecque-catholique avec l'orthodoxie » le clergé a été intégré de force à l'église orthodoxe moscovite, résiliant le lien avec Rome datant de 1596. Le 9 décembre 1946, 204 prêtres grecs-catholiques abjurèrent « l'hérésie latine ».Les prêtres perpétuèrent leur culte clandestinement, et d'autres prirent le chemin de l'exil.

1948 Rattachement forcé de l'Église grecque-catholique roumaine à l'Église orthodoxe roumaine (en Roumanie). L'Église uniate continue d'exister dans la diaspora (et clandestinement en Roumanie).

1989 Rétablissement des Églises grecques-catholiques ukrainienne et roumaine, mais les autorités de ces deux pays à majorité orthodoxe refusent de leur restituer les biens confisqués (monastères, églises, écoles) et attribués aux Églises orthodoxes. L'église grecque-catholique revendique aujourd'hui plus de cinq millions de fidèles en Ukraine répartis dans plus de 3.300 paroisses.

Jean-Paul II est connu pour avoir été le grand défenseur de la communauté grecque-catholique ukrainienne. La sortie des catacombes de cette Église fut l'un des moments les plus émouvants de son pontificat.

Transfert du siège à Kiev[modifier | modifier le code]Le 21 août 2005, le siège de l'Église a été officiellement transféré de Lviv à Kiev la capitale. Le titre du primat a évolué d'Archevêque majeur de Lviv à Archevêque majeur de Kiev et de Galicie.

Le changement de siège est devenu une nouvelle source de tension entre l'Église orthodoxe russe[1] et l'Église catholique romaine.

L’Église orthodoxe d'Ukraine (Patriarcat de Moscou) a demandé au pape Benoît XVI d’annuler ce transfert.

http://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%89glis ... krainienne

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Re: Guerre en Crimée ?

Message non lu par poche » lun. 17 mars 2014, 12:13

Je ne sais pas si vous avez recu cette information en francais. Mais voici plus de nouvelle qui explique la situation de l'eglise Catholique dans cette region;

Trois prêtres de l'Eglise grecque-catholique ukrainienne qui ont été enlevés en Crimée le week-end auraient été retournés et sont sans danger.

. Kvych avait été enlevé ce week-end par les forces pro-russes, comme avait Fr. Bohdan Kosteskiy, de Evpatoria, et le père. Ihor Gabryliv, de Yalta. Fr. Kvych, un aumônier de la marine, avait été enlevé deux fois: d'abord, le 15 Mars, il a été libéré une fois, brièvement, avant d'être de nouveau arrêté.Undo editsCancel

Prêtres en Crimée de l'Eglise grecque-catholique ukrainienne a reçu de nombreuses menaces orales et écrites au cours des dernières semaines, alors que les tensions militaires se sont multipliées dans la péninsule; plusieurs ont été avertis de quitter la Crimée, mais sont restés avec leur troupeau.

L'Eglise grecque-catholique ukrainienne a connu une expansion en Crimée récemment. Une nouvelle exarchat a été établi pour la péninsule le 13 février après la archiépiscopal Exarchat de Odessa-Krym a été divisé en deux. L'exarchat de Crimée est basé dans la capitale du territoire, Simferopol.

La Crimée est une péninsule du sud de l'Ukraine, où près de 60 pour cent de la population est d'origine russe, et plus de 50 pour cent de la population parle le russe comme première langue. Le territoire a été transféré de la Russie à l'Ukraine en 1954 sous l'Union soviétique.

http://www.catholicnewsagency.com/news/ ... ed-safely/

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Re: Guerre en Crimée ?

Message non lu par James » mer. 19 mars 2014, 0:15

Histoire de compléter un peu le débat : http://french.ruvr.ru/news/2014_03_18/L ... imee-8048/
Entre parenthèses, je ne savais même pas que ce pays existait :rire:

Pour ma part, je pense que ces événements en Crimée vont marquer un point de fracture mais surement pas une guerre ouverte.
Une fracture entre l'Ouest et l'Est : la Russie essaie de fédérer via la CEI les satellites issus de la chute de l'URSS d'un côté, et va surement renforcer ses liens avec la Chine et la Corée de l'autre.

Il n'est pas inutile de se demander si nous n'allons pas rentrer dans une nouvelle guerre froide dans les mois/années à venir.

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Re: Guerre en Crimée ?

Message non lu par elenos » mer. 19 mars 2014, 16:11

Non pourquoi la guerre ? Au contraire !
La Crimée est redevenue russe ! Permettez-moi de m'en réjouir.Et je souhaite la formation d'une amitié allant de l'Atlantique à Vladivostok !
Pensons aux choses sérieuses :
L'Allemagne ne répliquera que pour la forme. Elle est a trop besoin de gaz.
Certains pays, comme la Grèce, la Finlande et la Bulgarie, s’inquiètent aussi pour les livraisons de gaz russe.
La France cherche à préserver la vente de deux navires militaires Mistral à la Russie, et le Royaume-Uni l’engouement des sociétés russes pour la City de Londres.

Les autres gouvernements de l'UE vont râler encore un moment. Pour répliquer, des personnalités russes se sont vues retirer leur passeport. Ils n'en pleurent pas ! Ils savent qu'on le leur rendra bientôt. Moi, j'ai obtenu un passeport pour la Russie depuis quatre ans ! Nous y retournerons encore (en été) et en faisant un petit séjour en Crimée, une "Côte d'Azur" redevenue russe.

http://axe-france.hautetfort.com/index-11.html
J'ai des amis diplômés français ayant appris la langue russe qui y travaillent et sont bien payés et considérés..
Dernière modification par elenos le jeu. 20 mars 2014, 12:58, modifié 1 fois.

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Re: Guerre en Crimée ?

Message non lu par James » mer. 19 mars 2014, 19:10

Vous êtes optimiste mais j'espère que vous avez raison, Elenos! :(

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Re: Guerre en Crimée ?

Message non lu par James » ven. 21 mars 2014, 1:23


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Re: Guerre en Crimée ?

Message non lu par Cinci » ven. 21 mars 2014, 14:49

http://www.ledevoir.com/international/a ... de-poutine

Ce commentaire me semble se ranger parmi les plus intelligents que j'aurai vu à date sur la crise en Ukraine. Il provient d'un professeur de l'université de Montréal.

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Re: Guerre en Crimée ?

Message non lu par elenos » ven. 21 mars 2014, 23:37

Cinci a écrit :http://www.ledevoir.com/international/a ... de-poutine

Ce commentaire me semble se ranger parmi les plus intelligents que j'aurai vu à date sur la crise en Ukraine. Il provient d'un professeur de l'université de Montréal.
Totalement d'accord avec vous sur les termes de cet article
Mais je souhaite que tous puisse le lire sans délai ci-dessous :
[+] Texte masqué
Vladimir Poutine est désormais intronisé dans la géhenne des méchants (« bad guys ») qui peuplent la démonologie américaine. Les néocons ne savent pas trop qui de Poutine ou d’Obama les énerve davantage. Le président russe rejoint les Saddam, Milosevic, Kadhafi, Ahmadinejad et Bachar. Il est assurément le moins commode, comme l’est, par sa taille, l’État qu’il dirige. Coupable de contrarier l’Occident en Syrie, il est voué aux gémonies au sujet de l’Ukraine.

Objectif Russie

Du conflit syrien à la crise ukrainienne, il y a une ligne droite, menant toujours à la Russie. La guerre en Syrie vise aussi ses alliés, l’Iran et le Hezbollah. La neutralisation ou le démantèlement de ce trio feraient perdre à la Russie un glacis nécessaire à sa sécurité. Que des djihadistes et al-Qaïda s’emparent de la Syrie, et le pays devient un tremplin pour la déstabilisation de la région, y compris la Russie. Ce n’est donc pas un hasard que Moscou soutienne la Syrie. À cela s’ajoute le souci d’une éviction possible de Tartous, l’unique base navale russe en Méditerranée.

Quant à l’Ukraine, l’installation à la frontière de la Russie d’un pouvoir hostile ne laisse rien à l’imagination. Intégrée à l’OTAN ou pas, une Ukraine antirusse générerait des incidents bilatéraux et des crises internationales consécutives à des appels à l’aide des alliés occidentaux. L’affrontement avec la Russie serait direct. Ce scénario était évoquésotto voce depuis longtemps. Les tenants des guerres classiques, frustrés par les insuccès de la guerre par procuration en Syrie, y trouveraient leur compte. Pourquoi faire un détour par la Syrie ? Pourquoi s’échiner pour la base secondaire à Tartous quand la plus importante est à Sébastopol ? La stratégie frontale remplacerait la stratégie périphérique. Que le point de départ soit Damas ou Kiev, le point d’arrivée est Moscou.

Syrie et Ukraine : liées par la conjoncture et les méthodes

En plus des facteurs stratégiques, les événements relient les situations syrienne et ukrainienne. Au lendemain de la conférence de Genève II, Washington laisse entendre que, la diplomatie ayant déçu, on accentuerait le volet militaire. Aussitôt filtrent des nouvelles sur des forces saoudiennes qui se lanceraient à l’assaut de Damas en partant de la Jordanie. Parallèlement, la Russie est critiquée pour son refus de pressurer Bachar al-Assad à se retirer de la présidence. Elle serait, dit-on, la responsable de l’échec de Genève II. Des attentats en Russie semblent présager le lâchage de terroristes contre les Jeux de Sotchi.

Or, l’offensive ne cible ni Damas ni Sotchi. Elle vise plus grand : l’Ukraine et, à travers elle, la Russie elle-même. Les événements à Maïdan, en cours depuis novembre, accélèrent soudain en février et prennent un tour violent avec le déploiement de bataillons en tenue de combat et l’usage d’armes à feu. Tout à coup, les extrémistes donnent le ton.

Cette tournure de événements met en lumière les ressemblances dans le déroulement des conflits en Syrie et en Ukraine. Un modèle d’escalade se vérifie. Dans les deux cas, des protestataires (et des gendarmes) sont abattus par de mystérieux snipers, on passe à l’appel au changement de régime (la « révolution ») et apparaissent les combattants armés, aidés par des pays voisins. En Syrie, on voit le Qatar, la Turquie, l’Arabie saoudite, et d’autres, se charger de financer et d’équiper les milices djihadistes. En Ukraine, ce sont la Pologne et la Lituanie qui entraînent les néonazis antirusses qui forment les troupes de choc de Maïdan. Les méthodes de « regime change » élaborées pour la Syrie sont importées en Europe.

Poutine et le barrage russe

En vogue depuis la fin de l’URSS, les regime change, puis les « révolutions de couleur », ont mis la Russie sur la défensive. Ses anciens alliés ont basculé dans l’OTAN, et certains abritent des prisons secrètes de la CIA. La Yougoslavie a été démembrée et le Kosovo, arraché à la Serbie, abrite une base militaire américaine. L’OTAN s’étend jusqu’aux frontières russes. La Russie compte stopper le rouleau compresseur, menaçant pour elle. Elle a déjà connu dans son histoire des « poussées vers l’est » de la part de ses « partenaires » occidentaux.

La méthode Poutine est une parade à la technique d’expansion occidentale bien rodée. Elle apparaît en Syrie et se consolide en Ukraine. Le style est le même : fermeté sans agressivité ; déploiement de moyens militaires afin de témoigner de sa résolution ; primauté de l’action sur le discours, lui-même mesuré et succinct. En septembre 2013, la marine russe est en position, en cas de guerre, mais Poutine trouve une porte de sortie à Obama. En 2014, la situation en Ukraine est un défi (ou une provocation) majeur à la sécurité de la Russie, encore plus que la guerre en Syrie. Poutine ne peut être qu’inflexible. La réponse en Crimée est limitée, mais la froide détermination ne se dément pas. La politique d’expansion vers l’est se heurte maintenant à un pays capable de se défendre, disposé à le faire et muni d’une méthode.


Samir Saul - Professeur d’histoire, Université de Montréal — CERIUM

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Re: Guerre en Crimée ?

Message non lu par seba15 » sam. 22 mars 2014, 17:45

Je comprend pas la volonté de garder la crimée au sein de l'ukraine.
La crimée est une province historique rataché à la russie et qui a été donné à l'ukraine du temps ou ils étaient alliés. Si l'ukraine rejète la russie il me semble normal qu'il veuillent revenir aux sources.
En plus il y a eu un référendum pour ce rattachement.
Qu'est-ce qu'il y a en crimée de si précieux pour que l'ukraine veille la garder au dépend de l'avis de sa population ? du pétrole du gaz ?

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Re: Guerre en Crimée ?

Message non lu par elenos » sam. 22 mars 2014, 18:34

seba15 a écrit :Je comprend pas la volonté de garder la crimée au sein de l'ukraine.
La crimée est une province historique rataché à la russie et qui a été donné à l'ukraine du temps ou ils étaient alliés. Si l'ukraine rejète la russie il me semble normal qu'il veuillent revenir aux sources.
En plus il y a eu un référendum pour ce rattachement.
Qu'est-ce qu'il y a en crimée de si précieux pour que l'ukraine veille la garder au dépend de l'avis de sa population ? du pétrole du gaz ?
Je suis bien en accord avec vous.
Mais les USA sont cantre !
Et le gouvernement français lèche les bottes des américains.

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Re: Guerre en Crimée ?

Message non lu par poche » lun. 24 mars 2014, 11:40

seba15 a écrit :Je comprend pas la volonté de garder la crimée au sein de l'ukraine.
La crimée est une province historique rataché à la russie et qui a été donné à l'ukraine du temps ou ils étaient alliés. Si l'ukraine rejète la russie il me semble normal qu'il veuillent revenir aux sources.
En plus il y a eu un référendum pour ce rattachement.
Qu'est-ce qu'il y a en crimée de si précieux pour que l'ukraine veille la garder au dépend de l'avis de sa population ? du pétrole du gaz ?
La referendum demandait la questions suivant;
Est ce que la crimee s'unir avec la Russe maintenent ou plus tard?

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Re: Guerre en Crimée ?

Message non lu par Peccator » lun. 24 mars 2014, 13:56

En Crimée, il y a les installations militaires de Sébastopol. C'est pas rien.

L'économie n'est pas la seule chose qui ait du poids dans la diplomatie. La capacité militaire, ça compte aussi beaucoup.

Sur le plan économique, les exploitations minières de Crimée sont la ressource de base de toute l'industrie chimique ukrainienne. Il me semble qu'il y a aussi un peu d'hydrocarbures.

Je pense sincèrement que le bras de fer en cours, c'est surtout que si la Russie veut garder sa base navale de Sébastopol, l'Ukraine veut quelque chose en retour.


Et puis mine de rien, on n'aime jamais se voir amputer d'une portion du territoire national, même si le rattachement au pays est relativement récent. Voir par exemple comment on s'est battu pour l'Alsace et la Lorraine.
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Re: Guerre en Crimée ?

Message non lu par Kerniou » lun. 24 mars 2014, 16:34

La russification se fait manu militari, c'est le moins que l'on puisse dire. La flotte ukrainienne a été torpillée alors que l'Ukraine autorisait une présence militaire russe sur son territoire.La réciprocité n'est pas de mise et le changement d'armée se fait dans la brutalité sans concertation préalable ni calendrier négocié. N'oublions pas que si la Crimée était devenue ukrainienne, c'est que la Russie avait unilatéralement décidé de mettre la Crimée en Ukraine !
Quelle soit tsariste, communiste ou post soviétique, la Grande Russie Eternelle asservit, selon les fluctuations ses intérêts, les pays satellites au service de son empire.
Voilà ce que nous couvait le KGB pendant les si beaux jeux olympiques de Sochi ...
" Celui qui n'aime pas n'a pas connu Dieu , car Dieu est Amour " I Jean 4,7.

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Re: Guerre en Crimée ?

Message non lu par Peccator » mar. 25 mars 2014, 12:49

Un regard très intéressant sur ce qui se joue en Ukraine :
http://benoit-et-moi.fr/2014-I/actualit ... raine.html
Non pas ce que je veux, mais ce que Tu veux. Mc 14, 36

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