La situation politique en Grèce

« Par moi les rois règnent, et les souverains décrètent la justice ! » (Pr 8.15)
etienne lorant
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Re: La situation politique en Grèce

Message non lu par etienne lorant » mar. 17 mars 2015, 16:33

La part illégitime de la dette grecque :
On doit à Michel Husson une réponse rigoureuse et transparente (car il y a forcément des hypothèses), empruntant à la méthode d’analyse mise au point dans le cadre de « l’audit citoyen de la dette » en France (voir ce billet) dont il a été l’un des piliers. Toute son analyse vaut une lecture attentive, d’autant qu’il y a plein de beaux graphiques très parlants, et c’est juste pour vous y inciter que j’en résume les résultats, avant de conclure sur une estimation personnelle (et donc approximative) de la « part illégitime » de la dette actuelle.

Le résultat final obtenu par Michel Husson est simple : « la moitié de la dette grecque acquise avant la crise est imputable à des taux d’intérêt extravagants (entre 1988 et 2000) et à une baisse des recettes publiques à partir de 2000. Sans ces dérapages, elle n’aurait représenté que 49% du PIB en 2007.

On peut donc considérer que la moitié de la dette grecque de 2007 était illégitime parce que 1) elle découlait d’une véritable ponction sur la richesse opérée par les créanciers, nationaux ou étrangers, et 2) la baisse des recettes publiques a profité pour l’essentiel aux couches oligarchiques ou aux entreprises, sans retour pour la majorité du peuple grec. »
http://alternatives-economiques.fr/blog ... nviron-70/
«Cela ne vaut pas seulement pour ceux qui croient au Christ mais bien pour les hommes de bonne volonté, dans le cœur desquels, invisiblement, agit la grâce. En effet, puisque le Christ est mort pour tous et que la vocation dernière de l’homme est réellement unique, à savoir divine, nous devons tenir que l’Esprit Saint offre à tous, d’une façon que Dieu connaît, la possibilité d’ëtre associés au mystère pascal ». ( Gaudium et Spes, le Concile Vatican II )

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Re: La situation politique en Grèce

Message non lu par etienne lorant » mar. 17 mars 2015, 19:05

Après l’annonce, au début du mois, de la création d’une commission du Parlement grec sur les réparations allemandes de la seconde guerre mondiale, la présidente de la Vouli, Zoé Konstantopoulou, a confirmé, mardi 17 mars, la constitution d’une commission d’audit sur la dette grecque.

« L’objectif est de déterminer l’éventuel caractère odieux, illégal ou illégitime des dettes publiques contractées par le gouvernement grec », a précisé Mme Konstantopoulou lors d’une conférence de presse, faisant allusion à plusieurs affaires de corruption et à l’opacité qui entoure l’achat d’armes par son pays.


En savoir plus sur http://www.lemonde.fr/economie/article/ ... q0oHwcW.99
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Re: La situation politique en Grèce

Message non lu par etienne lorant » mer. 18 mars 2015, 15:15

Montant de la dette allemande à la Grèce pour les dommages de guerre non payés:

Avant même de rencontrer Angela Merkel lundi 22 mars à Berlin, Alexis Tsipras, le nouveau premier ministre grec, a marqué un point important. L’Allemagne débat désormais publiquement de son éventuelle dette, au moins morale,­ vis-à-vis d’Athènes en raison des crimes commis par l’occupant nazi.

Pendant la campagne électorale et depuis son élection, Alexis Tsipras a évoqué, dans la lignée des précédents gouvernements grecs, deux dossiers : un crédit forcé qu’Athènes a dû accorder au Reich et que l’Allemagne n’a jamais remboursé – sa valeur actuelle se monte à une dizaine de milliards d’euros­ environ – et des dédommagements pour d’autres crimes de guerre. Pour certains à Athènes, la facture allemande pourrait s’élever à plus de 300 milliards d’euros.
Entre une dizaine de milliards et 300 milliards... coupons la poire en deux : environ 310/2 : 155 milliards d'euros en faveur de la Grèce.

http://www.lemonde.fr/europe/article/20 ... _3214.html
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Re: La situation politique en Grèce

Message non lu par Toto » mer. 18 mars 2015, 19:21

Si l'on synthétise :

-la Grèce veut rentrer dans l'euro, l'UE veut accueillir la Grèce dans l'euro;
-la Grèce manipule les comptes et dissimule ses dettes;
-Quand cela explose la Grèce, au lieu d'emprunter à des marchés financiers directement, passe par des prêts à taux plus intéressants, fournis par les Etats européens (eg. la Grèce emprunte directement; elle emprunte, disons à 10%, tandis que la France peut emprunter à 3%. Donc la France emprunte à 3% et reprête à 6% à la Grèce, donc la France et la Grèce, sur le papier, y gagnent). Mais comme la situation financière est plus catastrophique que cela apparaissait, les débiteurs de la Grèce, qui ont gaspillé l'argent de leur population à un pays non-solvable, exigent des mesures impopulaires.

On a donc :
-une Grèce étranglée sous la dette;
-De l'argent français dépensé pour aller prêter aux Grecs, sans quasiment aucun espoir de retour, alors même que la dette française est très élevée (merci l'UMPS pour sa gestion économique des 10 dernières années).

Ce qu'il aurait fallu faire depuis le début :
-ne pas laisser entrer la Grèce dans l'euro (et même ne pas créer l'euro du tout);
-la dégager aux premières alertes, sans lui prêter le moindre centime.

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Re: La situation politique en Grèce

Message non lu par etienne lorant » jeu. 19 mars 2015, 12:01

A défaut d'entente avec l'UE Tsipras se tourne vers Poutine
"Le Premier ministre Alexis Tsipras se rendra au Kremlin le 8 avril à l'invitation du président russe Vladimir Poutine", a annoncé une source gouvernementale, sans aucun détail.

M. Tsipras, issu du parti de gauche radicale Syriza, a déjà prévu de se rendre à Moscou le 9 mai pour les cérémonies de commémoration des 70 ans de la victoire des alliés sur l’Allemagne nazie.

Le plus gros quotidien du pays, Ta Nea, a fait le lien avec les graves difficultés auxquelles se prépare Athènes si la Grèce ne trouve pas dans les jours à venir un accord, prêts contre réformes sérieuses, avec ses créanciers européens. (AFP-le temps)

Un gout d’explosion proche de l’Euro tout ça.. : soit la Grèce sort et se tourne vers l’est, soit TSIPRAS se fait lapider par son peuple
Avec des médias allemands se demandant qui est le plus dangereux pour nous ? La Grèce ou la Russie ?, des actions récentes des deux protagonistes dans cette question suggèrent qu’ils peuvent être mis sur le même pied plus tôt que beaucoup ne s’y attendaient.

Avec les tensions qui montent entre la Grèce et l’Eurogroupe, les visites récentes et futures en Russie ont gagné en importance depuis que le ministre des Finances russe a confirmé que Moscou «pourrait considérer une aide financière pour la Grèce». Alors que cet idée de pivot russe était un truc de conspirationnistes il y a seulement quelques semaines, la BBC se demande maintenant directement sil’Europe pourrait abandonner la Grèce au profit de la Russie. Sachant que 61% des Grecs ont un regard positif envers la Russie et seulement 23% envers l’Europe, cela ne devrait choquer personne.

L’approfondissement des liens entre le nouveau gouvernement de la Grèce et la Russie a déclenché des sonnettes d’alarme à travers l’Europe. Tandis que les leaders d’Athènes s’étripent avec leurs créanciers internationaux sur des réformes pour éviter la faillite, et que la Grèce peut fixer les yeux sur Moscou comme un atout en réserve, certains craignent qu’elle s’éloigne inexorablement de l’Ouest, vers un allié plus bienveillant, un investisseur potentiel et un créancier. Comme la BBC le constate, l’Europe n’est pas satisfaite. Devrait-elle en plus s’en s’inquiéter ?

Une foule de membres du cabinet grec se rendra à Moscou.

Le président russe Vladimir Poutine accueillera le Premier ministre Alexis Tsipras en mai, accompagné par le partenaire de la coalition Panos Kammenos, le ministre de la Défense nationale et le leader du parti populiste de droite des Grecs indépendants.

Le calendrier choisi n’a pas échappé aux analystes.

Le délai pour le renflouement de la Grèce expire fin juin et le secret de polichinelle bien gardé à Bruxelles est qu’Athènes aura besoin de nouveaux prêts pour ne pas couler.

Officiellement, la Grèce ne cherche pas de sources de financement alternatives.

Mais un prêt de la Russie, ou peut-être de la Chine, pourrait sembler une alternative plus favorable – ou au moins complémentaire – à n’importe quel nouveau renflouement de la zone euro avec toutes ses mesures impopulaires et les réformes attachées.

La Grèce pourrait espérer un gaz moins cher pour les ménages qui peinent à survivre, ainsi qu’une augmentation de l’investissement et du tourisme russe pour donner le coup de pouce économique dont elle a vraiment besoin.

Moscou, en retour, serait récompensé par un allié amical ayant un droit de veto à l’intérieur de l’UE à un moment de rapports tendus par la crise en Ukraine.
https://resistanceauthentique.wordpress ... s-leurope/
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Re: La situation politique en Grèce

Message non lu par etienne lorant » jeu. 19 mars 2015, 16:24

En adoptant une loi sur la pauvreté à la veille du sommet européen, Athènes s’impose à l’agenda des 28. C’est avec agacement que le président de la commission européenne, Jean-Claude Juncker, a reconnu la gravité de la situation. “ Sur la Grèce, je reste inquiet. Je ne suis pas satisfait des progrès qu’on a pu et su réaliser au cours des derniers jours et je voudrais que les uns et les autres se ressaisissent, “ a-t-il déclaré à Bruxelles lors d’une conférence de presse conjointe avec le premier ministre français, Manuel Valls.

Première loi du gouvernement Tsipras, la loi sur la pauvreté vise à secourir les foyers privés d‘électricité et les sans-logis notamment. Avant le vote, le gouvernement grec a dénoncé une tentative de veto par les créanciers européens. Le premier ministre, Alexis Tsipras leur a lancé un avertissement : “ si certains pensent que des élections ne changent rien, qu’elles sont inutiles, si certains rêvent de voir la Grèce faire marche arrière et ignorer son mandat populaire sur les plans de sauvetage, si certains continuent à ne pas respecter leurs rôles institutionnels en Europe, qu’ils réservent leurs menaces aux pays où elles fonctionnent ! “
http://fr.euronews.com/2015/03/18/athen ... -pauvrete/
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Re: La situation politique en Grèce

Message non lu par etienne lorant » jeu. 19 mars 2015, 16:50

Le Premier ministre Charles Michel a exprimé sa "colère" jeudi, à son arrivée au sommet des chefs d'Etat et de gouvernement des 28 Etats membres de l'Union européenne, quant au fait qu'une réunion sur la Grèce ne réunira que quelques dirigeants européens. "Je suis en colère, c'est une erreur dans la méthode" de travail, a indiqué le Premier ministre à son arrivée vers 15h00 au Juste Lipse. "Le gouvernement belge n'a donné de mandat ni à la France ni à l'Allemagne pour négocier en son nom", a-t-il affirmé.
http://www.lalibre.be/actu/internationa ... b952b40520
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Re: La situation politique en Grèce

Message non lu par etienne lorant » ven. 20 mars 2015, 11:51

Réunion en petit comité et aucun résultat
Les discussions sur l’extension du plan d’aide à la Grèce se tiennent au niveau des ministres des Finances de la zone euro. Et à celui, plus technique, du Groupe de Bruxelles qui réunit les autorités grecques et les institutions (Commission, BCE, Fonds monétaire international) de feue la troïka. Pour l’heure, le débat vire au dialogue de sourds. Les créanciers publics de la Grèce lui reprochent de tarder à à mener les réformes promises. La Grèce, qui risque de tomber à court de liquidités dans les prochaines semaines sans aide financière, se dit victime d’un chantage, qui vise à pousser le gouvernement de gauche radicale de M. Tsipras, à abandonner ses promesses de mettre fin à l’austérité.
http://www.lalibre.be/actu/internationa ... b952b514eb
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Re: La situation politique en Grèce

Message non lu par etienne lorant » lun. 23 mars 2015, 15:06

La réunion nocturne, demandée par le premier ministre grec, s’est tenue sous haute tension : face à Alexis Tispras siégeaient les présidents de la Commission européenne, du Conseil européen, de l’eurogroupe, de la Banque centrale européenne, ainsi qu’Angela Merkel et François Hollande. Un aréopage qui a d’ailleurs irrité quelques uns des chefs d’Etat et de gouvernement qui n’y ont pas été associés. Ainsi, le premier ministre belge a exprimé publiquement sa colère : « je n’ai pas donné mandat à la France et à l’Allemagne de négocier au nom des Belges, c’est inacceptable».
Plusieurs de ses collègues ont abondé dans le même sens.

Mais pour mettre sous pression la Grèce, la présence des représentants des institutions européennes ainsi que de Berlin et de Paris semblait largement suffisante. Alexis Tsipras a dû s’engager à présenter une liste de réformes « précises » dans les « tout prochains jours ». C’est au gouvernement grec de peaufiner ces dernières, conformément aux engagements pris devant l’eurogroupe le 20 février dernier. Or ces engagements grecs tardaient à venir, s’impatientait Bruxelles depuis un mois. La pression est d’autant plus forte sur Athènes que la Grèce, tant qu’elle reste au sein de la zone euro, doit rembourser d’importantes échéances dans les jours et semaines qui viennent (1,6 milliard la semaine prochaine). Et les marchés estiment que les « caisses sont vides », ce qui alimente une importante fuite des capitaux, les « épargnants » craignant un « défaut » du pays (non remboursement des échéances à l’heure dite).
http://canempechepasnicolas.over-blog.c ... nossa.html

Accentuer la pression toujours un peu plus... mais peut-on tirer de l'eau d'une pierre en la pressant longtemps ?
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Re: La situation politique en Grèce

Message non lu par etienne lorant » lun. 23 mars 2015, 15:20

Info trouvée sur Media part
Fermeture des centres de rétention et accès à la nationalité pour les enfants nés sur place: le gouvernement grec assume une politique accueillante à l'égard des migrants. Saluées par les associations de défense des étrangers, ces mesures vont à contre-courant des législations restrictives de l'Union européenne.

Fermeture des centres de rétention, amélioration du sort des demandeurs d’asile, accès à la nationalité pour les enfants nés sur le sol grec : la politique d’immigration et d’intégration engagée en Grèce à la suite de l’arrivée du parti de la gauche radicale Syriza au pouvoir est unique en Europe. Elle fait de l’hospitalité à l’égard des migrants sa priorité, quand presque partout dans l’Union européenne les États membres considèrent les étrangers comme une menace et adoptent des législations restrictives pour décourager leur venue.

Au-delà des promesses, elle constitue un virage à 180 degrés par rapport aux mesures prises au cours des trois dernières années ...
http://www.mediapart.fr/journal/interna ... migratoire
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Re: La situation politique en Grèce

Message non lu par etienne lorant » mer. 25 mars 2015, 19:46

Le président de la Commission européenne, Jean-Claude Juncker, s'est félicité mercredi d'un "retour au processus normal" dans les négociations entre Athènes et l'UE sur le sauvetage financier de la Grèce, ouvrant selon lui la voie à une issue "favorable" aux deux parties.

"Je dois reconnaître que j'étais très pessimiste ces dernières semaines car il n'y avait aucun progrès, mais nous sommes maintenant revenus à un processus normal", a affirmé M. Juncker en séance plénière du Parlement européen à Bruxelles.

Quant à moi, je suis plutôt déçu, allez savoir pourquoi ?

http://www.la-croix.com/Actualite/Econo ... 25-1295272
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Re: La situation politique en Grèce

Message non lu par etienne lorant » ven. 27 mars 2015, 11:14

La Suisse au secours de la Grèce ? Peut-on y croire ?
C’est une visite qui ne fait pas les gros titres mais qui a pourtant son importance. Jacques de Watteville, le secrétaire d’Etat suisse aux questions financières internationales a rencontré, jeudi 26 mars à Athènes, le secrétaire d’Etat Nikos Pappas, le bras droit du premier ministre grec, Alexis Tsipras. « Nous avons noté une véritable volonté de renforcer la collaboration entre nos deux pays. En 2014, nous avions fait un certain nombre de propositions au précédent gouvernement mais qui n’ont pas été suivies », affirme le responsable suisse.

Engager la lutte conte l’évasion et la fraude fiscale est l’une des promesses fortes du gouvernement de Syriza, le parti de la gauche radicale grecque. Il entend ainsi faire rentrer de l’argent dans les caisses de l’Etat en rapatriant ou en taxant rapidement une partie des avoirs grecs placés illégalement en Suisse et affirmer sa volonté de s’attaquer à l’oligarchie financière.

« Il n’existe pas de chiffres fiables sur le montant exact de ces avoirs grecs en Suisse, précise M. de Watteville . Le dernier chiffre disponible de la Banque nationale suisse date de 2013 et évoque le montant de 6,6 milliards de francs suisses [6,3 milliards d’euros] mais ce chiffre brut ne dit rien du pourcentage taxable. »

En savoir plus sur http://www.lemonde.fr/economie/article/ ... mY5efvt.99
http://www.lemonde.fr/economie/article/ ... _3234.html
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Re: La situation politique en Grèce

Message non lu par etienne lorant » mar. 31 mars 2015, 17:18

Zoé Konstantopoulou Du sang neuf au parlement grec !

Zoé Konstantopoulou née le 8 décembre 1976 à Athènes1, est une avocate et femme politique grecque, membre du parti SYRIZA. Elle est la présidente du Parlement grec depuis le 6 février 2015.

Carrière professionnelle

Elle est diplômée de la faculté de droit de l'université d'Athènes. Elle s'y engage dans le syndicalisme étudiant.

Elle poursuit ses études de droit en 1998-1999 à l'université Paris X-Nanterre (dans le cadre du Programme ERASMUS), où elle obtient une maîtrise en droit public européen et international, puis en 1999-2000 à l'université Paris I Panthéon-Sorbonne, où elle suit une maîtrise en droit pénal et politique pénale en Europe. Entre 1998 et 2000, elle donne des cours d'anglais aux détenus de la prison de Fresnes. Elle rédige des articles dans L'Astrée, la revue de droit pénal de l'université Paris I Panthéon-Sorbonne. Au cours des sept premiers mois de 2001, elle est stagiaire au Tribunal pénal international pour l'ex-Yougoslavie à La Haye.

En 2001-2002, elle suit un Master sur les Droits de l'homme et le droit pénal à la faculté de droit de l'université Columbia, à New York, et est stagiaire à la mission grecque auprès de l'ONU.

À partir de 2003, elle exerce le métier d'avocat spécialisé dans les Droits de l'homme auprès des tribunaux nationaux et de la Cour européenne des droits de l'homme. Elle est inscrite au barreau d'Athènes.

Elle est candidate pour SYRIZA lors des élections européennes de 2009, sans être élue. Elle est élue députée au Parlement hellénique en mai 2012, puis réélue en juin 2012 et 2015.

Depuis 2012, elle est en charge de la justice dans le cabinet fantôme (« σκιώδης κυβέρνηση ») du parti.

En avril 2013, elle intervient au meeting du Front de gauche à Clermont-Ferrand3.

Le 6 février, Zoé Konstantopoulou est élue présidente du Parlement avec 235 voix, un record. Elle succède à Evángelos Meïmarákis. En outre, Zoé Konstantopoulou est le plus jeune président de l'histoire du Parlement grec, et la seconde femme, après Ánna Benáki-Psaroúda, à occuper la deuxième charge de l'État. À la suite des élections législatives anticipées du 25 janvier 2015, trois partis avaient soutenu sa candidature : SYRIZA, mais aussi le PASOK5 et ND6.


Extrait de sa présentation personnelle


En tant que Présidente du Parlement, j’entreprendrai aussi, personnellement, toutes les initiatives de sorte que cette dette, qui survit depuis 70 ans, soit remboursée. Des initiatives analogues seront entreprises afin que le Parlement contribue de manière essentielle à promouvoir les revendications d’annulation de la majeure partie de la dette et de l’intégration de clauses de croissance et de garanties d’endiguement de la crise humanitaire et de secours à notre peuple. La diplomatie parlementaire n’est pas un cérémonial ni l’équivalent de relations publiques. Elle est un précieux outil qu’il est nécessaire de mettre en branle, pour ce qui est tant du Président que des commissions de relations internationales ou de commissions d’amitié, de sorte que l’affaire grecque, la demande d’une solution équitable et bénéfique pour notre peuple, par annulation de la dette et moratoire des remboursements soit l’objet d’une campagne interparlementaire de revendication vive, qui s’appuie sur l’information de vive voix des autres parlements et assemblées parlementaires mais aussi des peuples européens qui se mobilisent déjà en solidarité de notre peuple.
(…)

L’Histoire est écrite par les peuples qui espèrent, sont optimistes, contestent, luttent et revendiquent. L’Histoire est également écrite par les dirigeants politiques et les représentants du peuple, les Parlements, quand ils se dressent à la hauteur de leur responsabilité et forment un mur de protection de la société. Les réflexes démocratiques de notre peuple sont actifs et s’expriment de plus en plus clairement. En se référant précisément aux luttes historiques de notre peuple, à la résistance nationale, à la gauche, au mouvement des étudiants, à la lutte contre la dictature, aux mouvements sociaux.

De plus en plus nombreux sont ceux qui prennent conscience du fait qu’ils ne veulent pas vivre à genoux. Ni laisser comme héritage à leurs enfants un nouvel esclavage économique. Les gens retrouvent le sourire, ces derniers jours. Ils retrouvent la ténacité, la confiance en eux, leur dignité. Ils revendiquent d’être partie de l’Histoire et non pas ses spectateurs. Et ils se réunissent sur les places en manifestant pour des principes et des valeurs universels, comme l’ont fait, hier soir, des milliers de citoyens à Athènes mais aussi dans d’autres capitales européennes.


http://cadtm.org/Discours-prononce-par-Zoe
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Re: La situation politique en Grèce

Message non lu par etienne lorant » ven. 03 avr. 2015, 17:41

Vers un rapprochement de la Grèce avec la Russie ?

Un « jeu » diplomatique pour obtenir une autre aide financière de ses partenaires européens, une erreur stratégique, la recherche d’une alternative ? Bruxelles hésite quant au sens à donner à des initiatives du gouvernement grec vis-à-vis de la Russie. Et l’OTAN s’interroge sur le danger d’un rapprochement qui permettrait à Moscou d’ouvrir une brèche en son sein.

L’annonce d’une visite du premier ministre Alexis Tsipras à Moscou, prévue le 8 avril, a alerté la diplomatie bruxelloise. Avait-elle un lien avec les problèmes de trésorerie de la Grèce alors que les discussions avec les créanciers internationaux du pays piétinaient ?
http://www.lemonde.fr/europe/article/20 ... _3214.html
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Re: La situation politique en Grèce

Message non lu par etienne lorant » mar. 07 avr. 2015, 10:45

Où l'on remet les dommages de guerre sur le tapis :
L'Allemagne doit près de 279 milliards d'euros à la Grèce en réparations de guerre pour l'occupation du pays par l'armée allemande entre 1941 et 1944, a déclaré lundi 6 avril le vice-ministre des finances grec, Dimitris Mardas. Devant une commission parlementaire, il a avancé le chiffre de 278,7 milliards d'euros, en se fondant sur les calculs de la Cour des comptes grecque.

Une commission parlementaire mise en place par le premier ministre, Alexis Tsipras, pour s'occuper de ce dossier a commencé ses travaux mercredi dernier. Ces dernières semaines, Berlin a rejeté à plusieurs reprises les demandes du nouveau gouvernement grec dirigé par le parti de la gauche radicale Syriza, affirmant que la question des réparations avait été réglée une fois pour toutes.

La commission parlementaire grecque travaille aussi sur le remboursement d'un « prêt d'occupation » que la Banque de Grèce avait été forcée d'accorder à l'Allemagne pendant la guerre, et sur la restitution de trésors archéologiques.
http://www.lemonde.fr/europe/article/20 ... _3214.html
«Cela ne vaut pas seulement pour ceux qui croient au Christ mais bien pour les hommes de bonne volonté, dans le cœur desquels, invisiblement, agit la grâce. En effet, puisque le Christ est mort pour tous et que la vocation dernière de l’homme est réellement unique, à savoir divine, nous devons tenir que l’Esprit Saint offre à tous, d’une façon que Dieu connaît, la possibilité d’ëtre associés au mystère pascal ». ( Gaudium et Spes, le Concile Vatican II )

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