Mon cher Trinité,
je sens que vous avez toutes les qualités pour monter sur le brave Brabançon que voilà, et dont la large croupe me causerait une élongation.
Il semble déjà docile et attiré par votre voix, que je sens chargée d'une telle affection ! Votre accord pourra être parfait...
Comme il l'a lui-même rappelé, à propos d'un Ethiopien et d'une panthère, je suis pour ma part conditionné pour la vivacité des purs sangs arabes, et sentir le vent souffler fort dans mes oreilles... Au risque de me livrer à quelques acrobaties qui à mon âge ne sont plus de rigueur.
A vous deux, avec un bon attelage, vous creuserez un magnifique sillon, et il finira j'en suis sûr par y déposer son bien le plus précieux... dont nous attendons tous la levée puis la future moisson.
Ne perdez pas patience s'il le fera précéder de bien des dédommagements inattendus : c'est qu'il ajoute au sol un engrais de son cru.
Bon, saint et joyeux travail à vous !