Je suis assez d'accord avec cette analyse, et ce mot particulièrement (qui, au passage, me rappelle une réflexion de Julien Green)...Il suffit de voir le traitement du corps, son image - et non seulement dans le milieu gay mais dans la presse féminine également...patrick_mtl a écrit :L'attirance pour le même sexe n'est pas une préférence comme une autre ou l'équivalent d'être gaucher. C'est le résultat d'une idolâtrie profonde
Je crois aussi que, comme pour l'aveugle-né, il est inutile (et pervers) de chercher la responsabilité chez un tiers (les parents par ex.) Cette blessure, visitée par le Christ Rédempteur peut être aussi le lieu de bien des grâces, rédemptions, libérations, pour la plus grande gloire de Dieu.
Quitter l'idole pour l'icône est une voie libératrice, elle passe par la contemplation de Celui qui est l'Image, l'empreinte, le Sceau très fidèle nous révélant la beauté, la tendresse et la Gloire ardente du Père :Jésus-Christ, notre frère, Celui qui a porté en son corps et en son âme toute souffrance, tout péché et qui nous communique paix et joie dans l'Esprit Saint.
Quand la tristesse, la peur, la honte ou l'angoisse nous submergent, osons, comme Saint Jean au Dernier Repas, poser calmement notre coeur fatigué, esquinté, sur Celui de Jésus, le très Aimant, le très Pur : à son contact, quelles que soient notre lèpre intérieure, nos idolâtries ou nos trahisons, on retrouve la paix de l'âme et l'assurance que nos chaines finiront toutes par tomber les unes après les autres...