Propagande à l'école

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Raistlin
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Re: Propagande à l'école

Message non lu par Raistlin » ven. 25 mai 2012, 9:36

Le synopsis annonce clairement la couleur :

Prisonnière d’un château de conte de fée, une chatte, « la vieille Agathe » [la veille Agathe, ce sont tous ces vieux réacs à la c**], est persuadée que l’on ne peut s’aimer, que comme les princes et princesses.
Mais cette vision étroite de l’amour
[ben oui, tout ce qui n'est conforme pas à l'idéologie est "étroit"] est bouleversée par Félix, qui tombe amoureux de Léon, un poisson-lune, comme par la lune,amoureuse du soleil : deux amours impossibles, pour « la vieille Agathe ».
Pourtant, en voyant ces couples s’aimer, librement et heureux, le regard de la chatte change et s’ouvre à celui des autres. C’est ainsi qu’elle quitte son château d’illusion [eh ouais, c'est comme ça, en prétendant qu'il existe une loi naturelle, vous vivez dans l'illusion bande de réacs à la c** ; la nature, c'est bon pour les produits bio, le reste on s'en cogne] et se donne enfin, la possibilité d’une rencontre… [ben ouais, la vieille peau réac n'était en fait qu'une refoulée, comme tous les réacs, c'est bien connu]
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Théophane
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Re: Propagande à l'école

Message non lu par Théophane » ven. 25 mai 2012, 10:28

C'est une honte. Un de mes meilleurs amis me disait hier que le problème de la déformation de la société vient de l'éducation nationale. C'est là qu'on inculque aux enfants des idées matérialistes et nocives qu'ils gardent toute leur vie.
« Être contemplatifs au milieu du monde, en quoi cela consiste-t-il, pour nous ? La réponse tient en quelques mots : c’est voir Dieu en toute chose, avec la lumière de la foi, sous l’élan de l’amour, et avec la ferme espérance de le contempler face à face au Ciel. »
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Re: Propagande à l'école

Message non lu par salésienne05 » ven. 25 mai 2012, 11:54

Je ne vous rejoins pas sur l'idée que vous vous faites de l'Education Nationale. Je me rappelle de longues heures passées en salle des profs où nous nous lamentions sur le matérialisme de nos élèves et de leurs parents... Et ce n'est aps si loin : c'était il y a un peu moins d'une dizaine d'années... Des parents à qui il fallait sans cesse expliquer à quoi pouvaient bien servir des matières aussi inutiles que l'histoire, la géographie ou la littérature (évidemment, je faisais partie de ces matières délaissées car dépourvues d'iuntérêt dans notre monde tout-économique). Des parents qui nous disaient préférer une école qui enseignerait la recherche d'emploi, l'informatique, le marketing...

Des professeurs qui luttent contre la dictature des marques, je n'ai vu que cela. Des profs excessivement matérialistes, il y en a, mais pas tant que cela... Athées, oui, mais kles athées ne sont pas tous de dangereux laxistes amoraux. Je dirais même que ceux qui défendaient avec le plus de véhémence une certaine idée morale étaient souvent ceux qui avaient l'amour de l'école des hussards noirs de la République.

Mon père était un de ces hussards : athée convaincu, anti-clérical (chez lui), et ependant contre l'avortement, contre l'euthanasie, contre le mariage "gay".
Ne vous fiez pas aux programmes qui sont faits "en haut" : la base des professeurs sait combien de troubles créent les divorces, les familles recomposées, le manque de repères sexuels au sein de leurs classes. Combien sommes-nous à parler en classe d'amour, de sentiment, de rigueur et de moralité : bien plus nombreux que vous ne le pensez.

Les maîtresses de mes fils me racontent que, dans leurs classes, elles font face à des "débordements sexuels" chez des enfants de 6 ans :s . Elles ont du l'an dernier convoquer les parents dont les enfants parlaient ouvertement de fellation en classe de CP !!! Et connaissant les maîtresses, je peux vous assurer qu'elles étaient terriblement choquées. Et je préfère taire ce que certains parents ont répondu (en gros, les maîtresses étaient des coincées !).

Une de mes nièces, en école privée catholique, s'est retrouvée, en CP également, coincée dans les toilettes avec une petite bande de garçons qui l'ont faite se déshabiller et qui ont commencé à la toucher. Elel n'a pas voulu retourner en classe durant des semaines...

Quant à la propagande dont vous parlez, le souci reste quand même que l'homophobie est une réalité dans de nombreuses zones, et qu'il faut trouver le moyen de lutter contre toutes les formes de rejet (racisme, sexisme, homophobie)... le moyen n'est pas adapté mais l'homosexualité est une réalité devenue visible, et donc, il faut bien que l'on en parle aux enfants d'une manière ou une autre.

Sur les dix frères de mon mari, l'un vit en couple avec un homme depuis plus de 20 ans, et ils se sont pacsés dès que cela a été possible. Je ne sais pas s'ils "pratiquent" ou non, mais il faudra bien qu'un jour, je réponde à mes enfants. Enfin, mes beaux-frères ne sont pas démonstratifs et, lorsqu'ils viennent chez nous, dorment dans des lits séparés (sans que nous demandions quoi que ce soit).

Fraternellement.

Cécile

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PaxetBonum
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Re: Propagande à l'école

Message non lu par PaxetBonum » ven. 25 mai 2012, 13:17

salésienne05 a écrit :
Quant à la propagande dont vous parlez, le souci reste quand même que l'homophobie est une réalité dans de nombreuses zones, et qu'il faut trouver le moyen de lutter contre toutes les formes de rejet (racisme, sexisme, homophobie)... le moyen n'est pas adapté mais l'homosexualité est une réalité devenue visible, et donc, il faut bien que l'on en parle aux enfants d'une manière ou une autre.
Il y a une marge entre lutter contre de la discrimination et vouloir inculquer que ce que font ces discriminés est louable et bien.
Imaginez que vous ayez des cours pour lutter contre la toxicophobie pour ne pas rejeter les toxicomanes, soit.
Mais avoir un cours sur comment se droguer, comment faire pousser la drogue, comment la préparer, la financer… non !
A quand des cours pour lutter contre la pédophobie, la zoophobie ?

Vous voyez la différence ?

Quant à parler de l'éducation nationale ce qui est attaqué c'est moins le professeur qui est une victime du programme qu'on lui impose que de ces ministres et autres grand énarques qui fomentent la putréfaction de la société par l'enseignement pervers et perverti depuis des années.
Même des directives de l'Onu préconise l'enseignement du gender…
Dernière modification par PaxetBonum le ven. 25 mai 2012, 13:20, modifié 1 fois.
Pax et Bonum !
"Deus meus et Omnia"
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St François d'Assise

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Suliko
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Re: Propagande à l'école

Message non lu par Suliko » ven. 25 mai 2012, 13:21

Je dirais même que ceux qui défendaient avec le plus de véhémence une certaine idée morale étaient souvent ceux qui avaient l'amour de l'école des hussards noirs de la République.
Ben oui, mais c'est assez typique de trouver de bons républicains, de bons radicaux dont les idées morales sont assez "conservatrices". Ils ne se rendent juste pas compte qu'en reléguant l'Eglise à la sphère privée, ils ont enlevés ces assises sur lesquelles ces valeurs morales reposaient.

Quant à l'histoire de votre nièce, j'avoue être vraiment choquée. Je n'ai jamais remarqué de tels comportements au cours de ma jeunesse (c'est-à-dire il y a quelques années seulement)! Les garçons coupables ont été placés dans des écoles spécialisées, j'espère? (C'est le minimum...)

Cinci
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Re: Propagande à l'école

Message non lu par Cinci » ven. 25 mai 2012, 14:34

Paxetbonum,
... de ces ministres
Jack Lang :?:

  • «... Il entre au Parti socialiste en 1977, et devient secrétaire national à la culture en 1979. Élu en 1977 conseiller municipal du 3e arrondissement de Paris dans le sillage de Georges Dayan, il milite contre le réaménagement des Halles de Paris. La même année il est signataire d'une lette ouverte, parue dans le journal Le Monde, demandant la libération d'adultes accusés d'actes de pédophilie sur des mineurs de moins de 15 ans [...]

    En mars 2000, à la suite du large remaniement ministériel qui voit le retour des « éléphants » du PS au gouvernement, il succède à Claude Allègre comme ministre de l'Éducation nationale.

    En 2010, il prend la défense de Roman Polanski, poursuivi pour crime sexuel sur une mineure de 13 ans [...]»


    http://fr.wikipedia.org/wiki/Jack_Lang

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Théophane
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Re: Propagande à l'école

Message non lu par Théophane » ven. 01 juin 2012, 9:17

Si l'on veut aborder cette affaire sous un angle plus « laïc » on pourrait aussi faire remarquer qu'il y a un problème dans le respect des opinions divergentes de chacun.
Plus clairement, certains affirment que l'homosexualité est un comportement naturel et normal. C'est une position qu'on peut défendre et qu'il faut respecter. Mais d'autres, comme nous catholiques, estiment que c'est un comportement désordonné et condamnable. Or, pourquoi notre point de vue à nous serait moins défendable et moins crédible que celui des autres ?
À partir de là on a du mal à ne pas voir un certain totalitarisme idéologique dans la démarche de l'Education nationale. Si nous enseignons à nos enfants que tel comportement est immoral, de quel droit les enseignants iraient leur dire le contraire ? N'est-ce pas mettre en péril la formation morale de l'enfant en lui inculquant des références totalement contradictoires ?
« Être contemplatifs au milieu du monde, en quoi cela consiste-t-il, pour nous ? La réponse tient en quelques mots : c’est voir Dieu en toute chose, avec la lumière de la foi, sous l’élan de l’amour, et avec la ferme espérance de le contempler face à face au Ciel. »
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Re: Propagande à l'école

Message non lu par salésienne05 » ven. 01 juin 2012, 10:25

Cher Théophane, le souci n'est pa tant l'immoralitée enseigné ou non. Ce qui paraît aberrant, c'est que ce genre de chose soit abordé à l'école. De nombreux professeurs de ma connaissances commencent à en avoir assez (et pourtant, ils sont généralement athées) : ils aimeraient simplement que leurs élèves comprennent les règles du "savoir vivre ensemble", respectent les autres, sachent lire, écrire et compter à la fin de l'année (pour le primaire), et enseigner leur discipline et non pas les "annexes" qui selon eux devraient être réservées à la famille.

Si on est laïc, on laisse justement ce genre de sujet à la porte de l'école. Cela ne concerne pas l'enseignement. Les règles de morales simples, comme on le faisait sous la troisième république sont largement suffisantes pour le "vivre ensemble" et le respect de chacun. La notion de "péché" n'a pas sa place dans l'enseignement public.

Par contre, cher J R, si l'un de vos enfant est homosexuel, même si vous lui avez expliqué et répété que c'est un péché mortel, s'il n'entretient pas une vraie relation au Seigneur, une relation intime à Jésus, ce n'est pas votre morale qui aura du poids... ni même celle de l'Eglise. Combien a-t-on vu de catholiques pratiquants, n'ayant pas cependant de relations intimes avec le Seigneur, respecter les règles et exploser en cours de route car pour eux, ces règles étaient vécues comme des "règles"... Souvent en plus avec double pénalité : ils divorcent, laissent leur famille dans le désarroi, et "pratiquent" leur homosexualité au final, en rejetant l'Eglise qui plus est (je n'invente rien : je pars de cas concrets, de personnes que je connais ou ai connues, et surtout d'enfants d'homosexuels passé du statut d'hétéro marié à l'Eglise au statut de pacsés...).

Mais jeter l'opropbre sur l'ensemble des enseignants du public qui souvent, comme dans tout corps de métier, font de leur mieux avec ce qu'ils sont, avec un public bien plus varié que dans l'enseignement privé, n'est à mon sens que purement idéologique. L'école catholique et libre n'a pas forcément la palme de la moralité en son sein. Car, si les cas d'attouchements et de pédophilie sont existants au sein des métiers où l'on côtoie des enfants, dans un établissement catholique c'est encore plus condamnable...

Fraternellement.

Cécile

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zelie
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Re: Propagande à l'école

Message non lu par zelie » mar. 05 juin 2012, 18:35

salésienne05 a écrit :Cher Théophane, le souci n'est pa tant l'immoralitée enseigné ou non. Ce qui paraît aberrant, c'est que ce genre de chose soit abordé à l'école. De nombreux professeurs de ma connaissances commencent à en avoir assez (et pourtant, ils sont généralement athées) : ils aimeraient simplement que leurs élèves comprennent les règles du "savoir vivre ensemble", respectent les autres, sachent lire, écrire et compter à la fin de l'année (pour le primaire), et enseigner leur discipline et non pas les "annexes" qui selon eux devraient être réservées à la famille.
En fait, l'enseignement de toutes les composantes annexes qui enquiquinent royalement les profs, (je confirme), participe de recommandations politiques de formatage du citoyen futur (recommandations de l'OCDE par exemple).
Il ne faut jamais oublier que les dirigeants politiques sont les véritables patrons de l'Education, dans n'importe quel pays du monde (il y a des pays où les enfants prennent des cours de maniement d'armes, c'est dans leur protocole éducatif national!); ce sont eux qui décident de toutes les orientations éducatives qui se retrouveront dans le BO et deviendront alors loi et cadre, et ce à partir (ou pas forcément hélas) des rapports rendus par les CNRS et autres organismes ou même, par des commissions nommées par eux. C'est dire au final la liberté qu'à le politique pour ordonner à titre de loi une orientation citoyenne, et la vision que les politiques ont de l'école. Les impôts paient pour une école où on enseigne, mais aussi pour une école où on éduque; cette confusion est savamment entretenue, sans jamais la nommer, vis-à-vis des parents, au corps défendant de beaucoup de professeurs, formés pour enseigner, pas pour éduquer.
Mais c'est ainsi, par un système en cascade, que les politiques ont fait passer la pilule, l'avortement, etc... auprès des jeunes. Il y a eu aussi du bon ; informer sur les addictions et leurs conséquences, sur la sécurité routière, sur les lois et les administrations à connaître, etc... Tout cela bien sûr dans un maximum de tranvsersalité, de façon à ce que tout le monde enseignant y participe un peu. A la fin, on obtient sur l'enfant un effet boule de neige d'une efficacité prouvée: tous les ans, tout le monde lui serine un peu: "c'est bien ceci, c'est pas bien cela", et lui acquiert cette idée comme sienne sans même avoir eu assez d'années pour y aiguiser son sens critique, et ensuite sans même pouvoir se rappeler qu'il pourrait exister un moment de sa vie où il n'a pas pensé comme ça ; pour l'élève devenu adulte, aucune mémoire ou largeur d'idée hors cadre ne l'effleure plus en dehors de son mode de pensée, devenu sa nature propre.
C'est un marquage psychologique indélibile, d'autant plus qu'il aura été introduit précocément et suivi longtemps. C'est ainsi que se forme la conscience citoyenne des adultes de demain.
Comme procédé, que ce soit au niveau politique ou au niveau d'une salle de classe, l'outil en lui-même est excellemment performant. C'est son utilisation qui peut être immonde, qui est à bien comprendre pour ne pas se faire piéger par elle, car meilleur est l'outil, plus intense et plus ample peut être la manipulation issue de l'outil.
C'est hélas un aspect de notre métier sur lequel peu d'enseignants s'interrogent ou s'interrogent avec efficacité.

Pour en revenir à l'homosexualité, "on" veut clairement que les futurs citoyens ne soient plus homophobes, quitte à tout niveler dans leur conscience. Or je suis bien d'accord sur le point que sans être homophobe ou phobe-ce-que-vous-voulez, aiguiser chez l'enfant un sens critique pour lui permettre de mettre un jour en place son propre modèle de pensée, et de dépasser le nôtre, l'actuel, au lieu de s'y fixer, serait une démarche bien plus garante du respect qu'on lui doit, de sa liberté de penser et de sa capacité à s'adapter à tout ce que son avenir lui réservera.
Mais vous aurez bien noté que jamais dans la démarche citée plus haut la critique et la liberté de penser hors-cadre n'est mise en avant; parce qu'avant, parce que d'abord il faut le formater. Après, on peut toujours lui laisser un espace de critique, mais un espace .... délimité.
Le cadre, ça se comprend en partie, c'est un peu dommage en partie aussi; par exemple, il faudrait quand même (en dehors de toute polémique actuelle) que l'humanité un jour s'interroge sur sa gestion des bébés in-utero par avortement par exemple. Il y a des jours où je me dis qu'un E.T. débarquant sur Terre et découvrant nos pratiques en tomberait par terre: que peut-on penser d'une humanité qui n'a trouvé que le meurtre d'enfants pour gérer un aspect de sa vie ? Et ainsi de suite sur beaucoup d'autres sujets, guerres et frontières, commerce, non-aide aux personnes en état de famine ou emprisonnées/torturées sous prétexte de frontières, pays riches et pauvres, spéculations, pollution, etc...
L’intégrisme est un refuge pour la misère parce qu’il offre un sursaut d’espérance à ceux qui n’ont rien.
Que leur mal disparaisse, et l’intégrisme perdra ses troupes. L'Abbé Pierre
Vis vraiment chaque instant. Fais-le meilleur. Aime-le. Chéris-le. Fais-le beau, bon pour toi-même et pour Ton DIEU. Ne néglige pas les petites choses. Fais-les avec Moi, doucement. Fais de ta maison un Carmel où Je puisse Me reposer. Jésus, Premier Cahier d'Amour

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Philon
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Propagande à l'école

Message non lu par Philon » mar. 22 sept. 2020, 9:12

L'enseignement est passé au "tout informatique" pour faire plaisir à Microsoft...et du coup nous les parents avons quasiment perdu tout contrôle sur ce que l'on apprend à nos gosses, en plus de l'obligation financière d'acheter des ordis portables, pas génial pour le budget des classes moyennes...
Et donc c'est par hasard que j'ai découvert des feuilles imprimées en classe pour un devoir de SVT en quatrième où mes jumelles devaient se connecter au site du gouvernement sur l'avortement et on leur disait de se méfier des sites et discours anti avortement( CAD le discours de leur maman qui est catholique) ; le tout, tenez-vous bien
DANS UN COLLEGE CATHOLIQUE ( sous contrat) ! :-@ :s :-[

Au-delà du temps où nous vivons reste l'enseignement de l'Eglise, la Vérité révélée, elle est éternelle.

Quelques mois plus tard une maman me dit que sa fille dans la classe de mes jumelles lui a raconté que la prof de SVT a fait faire des exercices pratiques de préservatifs avec des bananes aux élèves ( en quatrième on a au maximum 14 ans). Quatorze ans et déjà l'Education nationale ( aux ordres de l'ONU) vient leur abimer leur âme, salir leur innocence.
En seconde ils ont remis cela avec des devoirs détaillés sur la prostitution ( définition de ce qu'est un proxénète", etc° ) au motif que des élèves se prostituent dans les WC des lycées. Au lieu de punir leurs "clients" et de surveiller tout le monde, non, on va pourrir encore davantage l'innocence des jeunes en leur donnant une floppée d'informations inutiles. Soit disant que c'est "nécessaire" au motif que des gamines de cet âge se sont retrouvées enceintes...Et la pudeur ? Et l'éducation ?
Tout cela dans un établissement qui se dit catholique !!!!
Un temps comme celui-là, désolée mais je ne suis pas du tout prête à vivre "avec",je vis plutôt "aux aguets" et avec une certaine vigilance.

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Re: Propagande à l'école

Message non lu par Pathos » mar. 22 sept. 2020, 13:01

Ce ne sont pas vos enfants !
Ce sont les enfants de la République !
Une nation n'est pas ce qu'elle pense d'elle même dans le temps mais ce que Dieu pense sur elle dans l'éternité. Soloviev

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Propagande à l'école

Message non lu par Altior » mar. 22 sept. 2020, 14:06

Philon a écrit :
mar. 22 sept. 2020, 9:12
le tout, tenez-vous bien
DANS UN COLLEGE CATHOLIQUE ( sous contrat)
L'enseignement catholique sous contrat a cessé depuis longtemps d'être catholique. N'auriez-vous pas la possibilité d'aller vers un établissement hors contrat?
Ce n'est pas tant la sexualité précoce qui fait mal à l'âme, c'est l'idéologie communiste qui touche le cerveau. Pour mon fils, c'est pareil. Le lavage des cerveaux a commencé même avant le collège, là il ne fait que s'amplifier. Par ailleurs, ce n'est plus même écrit «catholique» à l'entrée, c'est «collège privé». Malheureusement, le collège traditionnel hors contrat le plus proche se trouve à plus de 40 kilomètre de chez moi. Je n'ai pas d'autre choix que de faire à domicile ce que l'école serait censée de faire pendant les classes. Les jeudis nous nous occupons de culture générale et scientifique(dernières leçons: Persée et la formation des vents) et les dimanche nous faisons le caté (dernière leçon: conditions de validité et de disposition nécessaire pour les Saints Sacrements).

Ma fille, qui a fini le lycée (à distance) a gardé, malgré mes soins, quelques séquelles de l'enseignement «catholique». Mis à part quelques creux béants de culture générale (surtout classique) et scientifique, elle a du mal à apercevoir les techniques de manipulation. Par exemple, elle fut très étonnée quand, lors des déplacements scolaires à Paris dans un cas, à Nantes dans un autre, je lui ai attiré l'attention que les objectifs des visites sont idéologiques (une pièce de théâtre de Voltaire dans un cas, une visite d'un bâtiment ayant Le Corbusier pour auteur).

Oui, Philon, il faut que nous prenions garde pour que nos enfants soient des brebis de Dieu et non pas des moutons de la République!

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Re: Propagande à l'école

Message non lu par Philon » mer. 23 sept. 2020, 10:37

Certaines de mes relations dans le milieu charismatique ont été mises au courant mais cela ne les empêche pas de défendre vigoureusement "l'école de la république"...

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Re: Propagande à l'école

Message non lu par Kerniou » jeu. 24 sept. 2020, 17:28

a Philon
Pourquoi ne pas rencontrer le ou la responsable de l'établissement et lui faire part de vos interrogations ...
" Celui qui n'aime pas n'a pas connu Dieu , car Dieu est Amour " I Jean 4,7.

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Re: Propagande à l'école

Message non lu par mikesss » ven. 25 sept. 2020, 9:06

Kerniou a écrit :
jeu. 24 sept. 2020, 17:28
a Philon
Pourquoi ne pas rencontrer le ou la responsable de l'établissement et lui faire part de vos interrogations ...
Bonjour Kerniou,

Le problème est que, comme l'a dit Altior, ces école n'ont plus (pour la plupart) de catholique que le nom. Leur encadrement est acquis aux idées de la république laïcarde dans laquelle nous vivons et ces gens sont vraiment convaincus d'être à la fois catholiques et que, par exemple, l'avortement est une bonne chose. Et donc, à moins de les "reconvertir" à la vraie doctrine de l'Eglise, je doute fort qu'une rencontre changerait quoi que ce soit.
L'autre problème vient du fait qu'elles sont sous contrat avec l'Education Nationale et sont donc obligées de suivre les programmes abjects pondus par nos gouvernants; même si elles étaient convaincues de l'insanité de leurs propos sur les sujets pré-cités, ces personnes ne pourraient pas faire grand chose pour y remédier car elles se sont lié elles-même les mains en acceptant la censure de l'Etat.

Petit témoignage personnel:
j'ai fait toute ma scolarité dans des écoles catholiques privées hors contrat. Si vous voyez de quelles écoles je parle, je sais que plusieurs personnes seront tentées de jeter la pierre à ces institutions. Cependant, les faits sont là: un niveau supérieur aux écoles publiques et pas de problèmes graveleux ou d'enseignements immoraux et contraires à la doctrine de l'Eglise. On peut (et ce que font régulièrement les médias pour les discréditer) leur reprocher une discipline stricte, un peu du genre début XXème, mais à choisir entre une discipline stricte (qui n'est pas une mauvaise chose en soi) et un enseignement anti-catholique, mon choix est tout fait et je remercie mes parents et le ciel d'être passé par ces écoles.

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