Menthe a écrit :"
Mariage pour tous" n'est pas une expression que j'affectionne, mais
le projet de loi, lui (et c'est ce texte qui a été voté), est clair, et parle d'ouvrir le
mariage "aux couples de personnes du même sexe". Pas aux chiens ou aux robots.
C'est de l'enfumage Hollandesque on nous a déjà fait le coup on ne nous y reprendra pas.
A partir ou ce gouvernement a modifié les conditions nécessaires pour le
mariage : dualité homme-femme, libre de tout
mariage, consentement réciproque. On a éliminé une des conditions qui est la condition première apportant la filiation seule raison pour que le législateur de la cité s'intéresse à cette union. Car le
mariage n'existe pour la république que par cet intérêt de lui donner des citoyens.
Or donc, on supprime la condition première pour juste évoquer une histoire d'amour sans nécessité de dualité.
Si on touche a 1 des principes fondateurs du
mariage, pourquoi maintenir artificiellement les autres ?
Bref plus de nécessité que se soit libre de tout autre union (et hop la polygamie), plus besoin de consentement (et hop la pédophilie, la zoophilie). Après quand nous serons assez "éveillés" pour Mme Guigou on pourra envisager de supprimer que cette loi ne touche que les êtres vivants (et hop les robots)…
«Pourquoi l’adoption par un couple homosexuel serait-elle une mauvaise solution ? » déclarait alors Elisabeth Guigou. « Parce que le droit, lorsqu’il crée des filiations artificielles, ne peut ni ignorer, ni abolir la différence entre les sexes. » […] Je veux être parfaitement claire : je reconnais totalement le droit de toute personne à avoir la vie sexuelle de son choix. Mais je dis avec la plus grande fermeté que ce droit ne doit pas être confondu avec un hypothétique droit à l’enfant. […] Je soutiens comme de nombreux psychanalystes et psychiatres qu’un enfant a besoin d’avoir en face de lui, pendant sa croissance, un modèle de l’altérité sexuelle. »
« Je n’ignore pas le procès d’intention sur un éventuel « après » de cette proposition qui préparerait des évolutions plus fondamentales de notre droit. Ce texte serait « une valise à double fond ». Je m’élève avec la plus grande énergie contre de telles insinuations. Ce vocabulaire de contrebande qui fait croire que ce texte cacherait autre chose […] est inacceptable. »
Propos de Mme Guigou, lors des débats sur le PACS à l’Assemblée Nationale, à la date du 3 novembre 1998.