Bonjour tout le monde,
J'aurai une petite question : est-ce qu'avoir des pulsions et des pensées érotiques dans un lieu sacré peuvent être considérées comme un péché ? Je ne sais pas si ce sujet a été déjà aborder sur le forum et je m'en excuse d'avance si c'est le cas.
Des pulsions et des pensées érotiques dans un lieu sacré ?
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- Fée Violine
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Re: Des pulsions et des pensées érotiques dans un lieu sacré ?
Bonjour Camille,
Les pulsions sont involontaires et naturelles, donc pas mauvaises en elles-mêmes. Ça prouve juste que vous êtes en bonne santé, merci Seigneur !
Ça peut devenir un péché si vous vous attardez complaisamment sur ce genre de pensée, surtout si la motivation est de scandaliser les catholiques (motivation, me semble-t-il, de ceux qui ne connaissent rien à la foi catholique et croient seulement savoir que les catholiques sont des gens ridicules et coincés côté sexe !).
Je ne pense pas que cette question ait déjà été posée sur le forum. Par contre, il y a souvent des questions de personnes angoissées par des pulsions qui leur font honte, pensées blasphématoires, ce genre de choses. La réponse est toujours la même : pour qu'il y ait péché, il faut qu'il y ait une volonté de mal faire.
Les pulsions sont involontaires et naturelles, donc pas mauvaises en elles-mêmes. Ça prouve juste que vous êtes en bonne santé, merci Seigneur !
Ça peut devenir un péché si vous vous attardez complaisamment sur ce genre de pensée, surtout si la motivation est de scandaliser les catholiques (motivation, me semble-t-il, de ceux qui ne connaissent rien à la foi catholique et croient seulement savoir que les catholiques sont des gens ridicules et coincés côté sexe !).
Je ne pense pas que cette question ait déjà été posée sur le forum. Par contre, il y a souvent des questions de personnes angoissées par des pulsions qui leur font honte, pensées blasphématoires, ce genre de choses. La réponse est toujours la même : pour qu'il y ait péché, il faut qu'il y ait une volonté de mal faire.
- Perlum Pimpum
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Re: Des pulsions et des pensées érotiques dans un lieu sacré ?
Il y a cette circonstance du lieu qui rendra fautif la complaisance à la pensée ou pulsion (délectation morose).
Et encore les modalités de la pulsion sexuelle (subite ou provoquée). Si provoquée, vous en êtes responsable (acte volontaire en sa cause).
Il y a encore l'objet de cette pulsion ou pensée :
1. est-ce votre conjoint légitime ; ou un tiers (cf. Mt. V, 28-29)
2. à quels quels actes (naturels / contre-naturels) la pulsion vous incite ? (cf. CEC, 2351 sq.)
Et enfin votre attitude face à cette pulsion. Si vous vous y complaisez, si vous y mettez votre cœur, vous y consentez. Auquel cas, si la pulsion est mauvaise par son objet, le consentement est peccamineux (délectation morose, péché d'intention)
Au final, "qui aime le péril y tombera" (Si. III, 26)
Mais "ceux qui appartiennent au Christ Jésus ont crucifié la chair avec ses convoitises" (Ga. V, 24).
Et encore les modalités de la pulsion sexuelle (subite ou provoquée). Si provoquée, vous en êtes responsable (acte volontaire en sa cause).
Il y a encore l'objet de cette pulsion ou pensée :
1. est-ce votre conjoint légitime ; ou un tiers (cf. Mt. V, 28-29)
2. à quels quels actes (naturels / contre-naturels) la pulsion vous incite ? (cf. CEC, 2351 sq.)
Et enfin votre attitude face à cette pulsion. Si vous vous y complaisez, si vous y mettez votre cœur, vous y consentez. Auquel cas, si la pulsion est mauvaise par son objet, le consentement est peccamineux (délectation morose, péché d'intention)
Au final, "qui aime le péril y tombera" (Si. III, 26)
Mais "ceux qui appartiennent au Christ Jésus ont crucifié la chair avec ses convoitises" (Ga. V, 24).
« L’âme bavarde est vide intérieurement. Il n’y a en elle ni vertus fondamentales ni intimité avec Dieu. Il n’est donc pas question d’une vie plus profonde, d’une douce paix, ni du silence où demeure Dieu. L’âme qui n’a jamais goûté la douceur du silence intérieur est un esprit inquiet et elle trouble le silence d’autrui. J’ai vu beaucoup d’âmes qui sont dans les gouffres de l’Enfer pour n’avoir pas gardé le silence. »
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