Caritas in veritate et théorie du genre par Mgr Tony Anatrel

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Christophe67
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Re: Caritas in veritate et théorie du genre par Mgr Tony Anatrel

Message non lu par Christophe67 » lun. 24 oct. 2016, 18:50

PaxetBonum a écrit :Bref, le Saint Père comprend parfaitement le complot qui se ourdi et le voit se refermer lentement sur nos enfants.
Je me rallie à votre conclusion PaxetBonum et n'oublions pas le sort de Claude Allègre lorsqu'il a tenté de "dégraisser le mammouth".
Cela reste, pour moi, une clé de compréhension de ces échanges.


Cordialement à tous.

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Christophe67
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Re: Caritas in veritate et théorie du genre par Mgr Tony Anatrel

Message non lu par Christophe67 » ven. 02 déc. 2016, 14:32

Bonjour,


Je complète le sujet à la lumière de nouveaux éléments, non pour rallumer le débat enflammé qui oppose quelques contributeurs sur le sujet mais dans le souci d'appuyer certains propos tenus.

Tout d'abord je n'ai pas réussi à obtenir le document souhaité, celui-ci impliquait des responsables d'établissements sans formellement engager directement la responsabilité de l'Education Nationale. En gros aucun tampon officiel (du moins à l'échelon supérieur d'un établissement), aucune directive d'un cabinet ministériel, ou du rectorat, qui permet aisément de retourner la situation sur l'initiative personnelle. J'ai donc fait le choix de ne pas l'utiliser.

Cependant la personne m'a donné d'autres pistes, notamment sur des formations proposées indirectement par l'E.N. à ses enseignants, par le biais d'associations agréées.

Par exemple celle du 13 mai 2015 de 9h à 17h à l’auditorium de la Mairie de Paris :

EDUCATION : AMPLIFIONS LA LUTTE CONTRE LES LGBTPHOBIES (Site de SOS Homophobie)
Colloque contre les LGBT phobies (Site de la FSU)

dont voici le programme détaillé au format pdf et dans lequel je soulève cette partie : "Quel est le lien entre les stéréotypes de genre et les LGBTphobies".
Partie traitée par une doctorante, dont j'ai retrouvé la thèse (j'ai retiré du résumé la partie intéressante : "Les personnes queers créent des lieux à travers des constellations de personnes qui se regroupent autour d’un rapport spécifique au genre et à la sexualité ainsi qu’autour d’un discours politique queer". ), ainsi que l'intervention de "SIS Association", qui n'est autre que celle qui gère la fameuse "ligne Azur" dont nous parlions. Tout est écrit noir sur blanc dans le programme et n'est pas de mon fait (seules les recherches de références le sont).

Le genre est donc bien traité dans ces colloques et non pas seulement l'homophobie, la transphobie etc...

Un témoignage en vidéo de Jean-Paul Mongin, délégué général de "SOS Education", concernant cette réunion entre 1:30 et 2:00 (chacun jugera selon son acceptation ou non de la crédibilité de la source) .

Nous pouvons également constater en haut du programme les logos de l'UNL, de la FSU, de SUD Education, Estim, SIS etc ....
Autre point révélateur - et bien que le colloque soit ouvert à tous - sur le site de la FSU, le téléchargement de la fiche d’inscription "pour les adhérents d’un syndicat de la FSU uniquement".

Voilà les quelques avancées sur la recherche d'éléments, alors je suis d'accord que cela ne met pas directement en cause un haut fonctionnaire, la ministre de l'EN (hormis la preuve indéniable du livre des 1ère L et ES), ou le programme lui-même; mais quand tout est agréé, orienté, que des moyens pédagogiques sont mis en place, des colloques etc... on est en droit de penser que la hiérarchie manipule, ou incite, les "bonnes volontés" à faire le sale boulot sans impliquer personne politiquement.

J'ai fais quelques recherches sur les supports proposés dans la vidéo, certains peuvent s'en tirer par une pirouette ( comme "Papa porte une robe") d'autres beaucoup moins mais je vous laisse vous faire votre avis en faisant vos propres recherches.

Quant à moi je trouve le procédé encore plus malicieux que s'il était officialisé manu militari, cette progression par reptations vous laisse imaginer à quoi je fais référence.


Cordialement.

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Re: Caritas in veritate et théorie du genre par Mgr Tony Anatrel

Message non lu par PaxetBonum » ven. 02 déc. 2016, 15:30

Christophe67 a écrit : Quant à moi je trouve le procédé encore plus malicieux que s'il était officialisé manu militari, cette progression par reptations vous laisse imaginer à quoi je fais référence.
Très juste
Pax et Bonum !
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Re: Caritas in veritate et théorie du genre par Mgr Tony Anatrel

Message non lu par Cinci » sam. 07 mars 2020, 2:24

La théorie du genre ... il faut bien en parler.

par

Jacques Théberge


Un survol historique

Pour bien saisir ce phénomène de société, il faut regarder son développement dans le temps, sa lente évolution. Dans la revue Le Verbe (hiver 2019), Alex Deschêne nous offre une chronologie intéressante dont je vous donne les grandes lignes.

Dans mon enfance (je suis né en 1950) les termes "sexe" et "genre" étaient synonymes. Appartenir au sexe masculin voulait dire posséder un corps d'homme. La même chose pour le sexe féminin. Avec la "théorie du genre" on nous dit qu'il est possible d'être une femme sans avoir le corps d'une femme. Le genre a supplanté le sexe.

1892 - Richard von Krafft (psychiatre) introduit le concept d'hétérosexualité par opposition à l'homosexualité.

1923 - Dans un ouvrage de Margnus Hirschfeld apparaît pour la première fois le terme transsexualisme. Cet auteur fut le premier à réaliser des chirurgies de changement de sexe.

1955 - John Money (psychologue) étudie le développement d'enfants intersexués (hermaphrodites) introduisant la notion de genre et de rôle de genre.

1968 - Robert Stroller (psychanalyste) étudie le transsexualisme et le travestisme. Selon lui, le "genre" est le sentiment d'être membre d'un sexe en particulier - homme ou femme.

1960-1980 - Les féministes de la deuxième vague veulent démontrer que la plupart des différences entre hommes et femmes sont de l'ordre du genre, soir le résultat de stéréotypes imposés par les médias, la littérature, la science.

1980 -2000 - Les féministes de la troisième vague et des théoriciens de la diversité sexuelle rejettent la binarité des sexes. Les organes de reproduction seraient de simples variations morphologiques d'un sexe unique. Il n'y a pas d'hommes ou de femmes. Il n'y a pas non plus d'homosexualité ni d'hétérosexualité; tout est possible et tout existe et tout peut changer au fil du temps.

2000 à nos jours - Les groupes LGBT (lesbiennes - gay- bisexuels -transsexuel) ajoutent la lettre "Q" à leur acronyme (pour queer, personne qui refuse d'être identifiée par un genre ou une orientation sexuelle) et finalement un + pour signifier que les genres et orientations seraient infinis (pansexuel -asexuel - androsexuel - aromantique - autosexuel - demisexuel, etc.)

Ce nouveau concept fait problème et sème le trouble partout. C'est à en perdre son latin !

La première question qui me vient à l'esprit est : le corps est-il une matière insignifiante ?

Dans le plus grand nombre des documents scientifiques, le mot "genre" a remplacé le terme "sexe". Ce glissement n'est pas anodin. Le terme "genre" n'est pas neutre. Il faut le comprendre dans le sens que le corps n'est rien, qu'il ne veut rien dire en soi, qu'il n'a pas de signification autre que celle que je veux bien lui donner.

Judith Butler, figure incontournable de ces études du genre, a réglé la problématique en affirmant qu'il n'y a pas de sexe. Le sexe est une fiction ! Tout est genre. En plus d'être une contestation claire du rôle de l'homme et de la femme dans la société, cette théorie remet en question la division même entre homme et femme dès la naissance. Le sexe serait alors une pure construction culturelle. Le corps est en soi inintelligible.

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Re: Caritas in veritate et théorie du genre par Mgr Tony Anatrel

Message non lu par Cinci » sam. 07 mars 2020, 13:10

La Théorie du genre ... il faut bien en parler

par

Jacques Théberge

Nous poursuivons notre réflexion sur la théorie du genre en reprenant et résumant l'article de M. Alex Deschênes, fondateur et directeur des Équipes Ignis, délégué de l'Institut de théologie du corps, texte oublié dans la revue Le Verbe (hiver 2019).

Adhérer à la distinction sexe/genre signifie que le corps ne veut rien dire en soi, qu'il n'est rien. Il n'a pas de signification. Le corps dans cette conception du genre n'est que biologique ou matériel. Cette théorie ne s'arrête pas à uniquement contester les rôles féminins et masculins dans la société, mais de remettre en question la division même entre homme et femme à la naissance.

Quelle est la signification réelle du corps ?

Le corps est en premier lieu reçu. Il est visible, palpable. Il nous fait jouir et souffrir et nous permet d'entrer en relation avec les autres. Le corps est porteur de signification. Il est objet mais également sujet : ce corps, c'est moi ! Il exprime la personne, son intériorité. Le sexe lui-même est signe de mon identité, de mon rôle dans le monde. Être sexué, c'est être signifiant. Le corps sexué n'est pas signifiant seul. Sa véritable signification n'est révélée que par l'autre sexe. Le corps de la femme donne sens au corps de l'homme et vice-versa. Le corps a une signification culturelle, interrelationnelle. Il est notre situation et notre point de vue sur le monde. Je ne peux pas sortir de mon corps pour adopter un autre point de vue. Le sexe n'est rien de plus que ma situation au sein de l'humanité.

Aurions-nous cessé de nous émerveillé devant la différence ?

A l'origine de chacun de nous, il y a un homme ou une femme. La signification du corps précède la culture, sans elle il n'y aurait aucune société et donc aucune culture.

Être un homme ou une femme, c'est être par son incarnation d'un côté ou de l'autre d'une relation fondamentale à l'existence de l'humanité. Notre identité est signifiée, exprimée par nos corps. Cependant, elle ne se limite pas au corps ou à certains organes.

Homme et femme faits pour le don de l'amour et de la vie. C'est dans cet appel au don de soi que s'expriment clairement les différences. Hommes et femmes se donnent dans l'amour et la sexualité de manière différente et ont un rapport différent aux enfants. La femme se donne en accueillant en elle l'homme, en accueillant en elle la vie. L'homme au contraire redonne dans l'amour et enfante à l'extérieur de soi. La féministe Antoinette Fouque écrit : "La grossesse, comme expérience, m'a confirmé de manière exaltante que je n'aurais jamais pu imaginer qu'il y a bien deux sexes. Si l'homme et moi avons conçu ensemble, j'ai dû fabriquer seule, pendant neuf mois."

Deux grands mythes parlent de la différence sexuelle; l'androgyne de Platon et le jardin d'Eden. Chez Platon la différence sexuelle est une punition, une chute par rapport à l'unité première symbolisée par l'androgyne. Dans la Bible, la différence sexuelle est au contraire plénitude de l'humanité, réponse à une solitude première.

Il faut noter que l'amour est le grand absent des théories du genre. Elles sont incapables de penser les relations entre les sexes autrement qu'en terme de pouvoir. Aurions-nous cessé de nous émerveiller devant la différence ? Il faut édifier ce monde non sur des oppositions mais sur l'amour et sur la rencontre des différences.

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Re: Caritas in veritate et théorie du genre par Mgr Tony Anatrel

Message non lu par Cinci » sam. 07 mars 2020, 13:13

(suite et fin du texte de Jacques Théberge)

Dans un article publié dans le Journal de Montréal, le 4 juin 2019, madame Denise Bombardier écrivait : "La rectitude politique nous noie. La déification du "moi" écrase toute velléité de nous affirmer collectivement. Nous nous inclinons devant chaque personne, la morale de l'une annulant la morale de l'autre. La vérité est réduite à celle de l'individu qui l'affirme, et le chacun pour soi s'impose." (Un monde de fou !) Cette mentalité est propice à la théorie du genre. Pour garder la route du bon sens il faut se rappeler que l'homme et la femme sont égaux. Personne n'oserait nier cette réalité chez nous. Cette égalité est une égalité de dignité, fondement essentiel du respect dû à toute personne.

Cependant, attention, égalité ne veut pas dire indifférenciation. Cette égalité (en droits, salaires et compétences, etc ...) ne remet pas en cause les différences objectives entre les hommes et les femmes. Les partisans de la théorie du genre souhaitent et travaillent avec acharnement à supprimer toutes ces différences qu'ils disent être "construites pour opprimer les femmes". Les féministes du genre parlent alors d'une "égalité réelle". Pour elles, toute différence entre sexe est qualifiée de discriminatoire, sexiste et doit être abattue. Je crois que ces dames trouveraient grand profit à lire et à relire le volume La grâce d'être femme de Georgette Blaquière.

Le groupe LGBT qui revendique le choix de son identité de genre et l'équivalent des orientations sexuelles et par conséquent des comportements qui en découlent. Il faut bien saisir cette logique tordue. Si le corps sexué n'a aucune signification, deux hommes, deux femmes ou un homme et une femme, c'est équivalent. Finalement, ce qui est en cause c'est l'hétérosexualité en tant que norme. Il faut donc en arriver à transformer les mentalités pour dire que l'hétérosexualité ne serait pas normale.

La mentalité LGBT réclame des droits LGBT (ex : mariage et adoption pour les personnes de même sexe). Lentement mais avec assurance ces lois nous font entrer subtilement dans la société du genre. Avant ces lois, on se mariait entre homme et femme pour s'aimer à vie et fonder une famille.

Il y a maintenant le droit de changer de sexe sans obligation d'opération chirurgicale. Il suffit de prouver que c'est le sexe souhaité. Cela pose la question du corps. Que faire quand une personne de sexe masculin qui est femme à l'état civil, non opéré, et qui souhaite encadrer des jeunes filles dans une colonie de vacances ou participer à une compétition sportive, catégorie féminine ? Que faire d'une détenue de sexe féminin civilement homme ? Ou et avec qui l'incarcérer ?

Pour résumer, voici ce qu'écrivait Esther Pivet :

"Or que prétend la théorie du genre ? Que la différence sexuelle est justement réactionnaire, qu'il faut par conséquent laisser le genre s'exprimer. Ainsi la novlangue du genre ne parle-t-elle même plus de réattribution sexuelle mais de "confirmation d'identité de genre", ce qui signifie que le genre préexisterait au corps sexué, et se tiendrait pour ainsi dire quelque part dans les replis de la psyché. Il revient dès lors au sujet d'entendre l'appel de son moi "gendré" authentique, et à la médecine et à la société de confirmer cette authenticité. Tout le reste relève de l'hétéronormalité, c'est à dire d'une oppression biologique à combattre. En attendant ce sont de plus en plus de jeunes qui cherchent vainement à se débarrasser de leur détresse existentielle en se tournant vers la médecine et les traitements endocrinologiques coûteux et irréversibles. C'est d'autant plus stupéfiant que certains des jeunes gens souffrant de dysphorie de genre ont été victimes de traumatismes récents susceptibles d'expliquer leur détresse. Combien de jeunes devront-ils être sacrifiés pour qu'on s'interroge enfin sur les effets délétères d'une idéologie obscurantiste et de ses sinistres idoles sur la santé publique ?" (Esther Pivet, Enquête sur la théorie du genre, Éditions Artège, 2019, p. 51)

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Re: Caritas in veritate et théorie du genre par Mgr Tony Anatrel

Message non lu par Cinci » sam. 07 mars 2020, 21:32

L'imposture des Gender Studies

Christophe Dummitt, un historien de la culture et de la politique, qui enseigne à l'univeristé Trent (Ontario), a avoué, dans une déclaration traduite par Le Point, le 3 novembre 2019, avoir falsifié les résultats de ses travaux sur le Genre. Il raconte comment depuis les années 1990 les études de Genre sont devenues une discipline à part entière, dont il est de plus en plus difficile de critiquer les conclusions. Alors, pour ne pas être en reste, il a parfois tordu les faits pour aller dans le sens de la théorie du genre.

(Une brève dans le numéro de février 2020, journal Jésus Marie et Notre Temps)

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Re: Caritas in veritate et théorie du genre par Mgr Tony Anatrel

Message non lu par Cinci » lun. 09 mars 2020, 18:43

Les religions doivent se soumettre à l'ONU en matière de droits des femmes, droits LGBT… selon un rapport sur les droits de l'homme (6 mars 2020)

Ce rapporteur onusien chargé d'assurer le droit de chacun de pratiquer sa religion (ou de n'en avoir point) met en balance deux types d'approche : d'une part, une série de droits absolus dont l'ONU assure systématiquement la défense – droits relatifs au genre, droits des femmes, droit à la santé reproductive, etc. –et de l'autre, les droits liés à la religion, plus relatifs, qui peuvent être restreints dès lors qu'ils portent atteint aux premiers. Ces droits d'ordre religieux comprennent évidemment tous les préceptes de la morale traditionnelle qui doive céder le pas devant la nouvelle anti-morale globale.


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Re: Caritas in veritate et théorie du genre par Mgr Tony Anatrel

Message non lu par Kerniou » mer. 11 mars 2020, 12:53

Dans les pays où la religion et l'état sont indépendants l'un de l'autre, comme en France, chacun choisit sa religion et en applique les principes .. Par exemple, bien que le catholicisme interdise l'avortement, chacun(e) agit comme il lui semble en lien avec sa conscience ; l'application de cette loi civile reste une faute pour l'Eglise. Le cas devient plus difficile quand il n'y a pas de séparation entre les lois de l'état et les lois religieuses.
Si les états sont affiliés à l'ONU, ce n'est pas le cas des religions .
" Celui qui n'aime pas n'a pas connu Dieu , car Dieu est Amour " I Jean 4,7.

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