Attributs d'une société féminisée

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Cgs
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Attributs d'une société féminisée

Message non lu par Cgs » jeu. 17 mai 2012, 9:41

Bonjour,

Une analyse très intéressante, écrite par une femme, sur les concepts de parité, de la place de l'homme et de la femme dans la société.

http://www.medaillefamillefrancaise.com ... -garcons-2
[+] Texte masqué
Mais où sont passés les garçons?
13 mai 2012

Les statistiques tombent et enfoncent le clou. Quelques chiffres au hasard :les 2/3 des jeunes sortant du système éducatif sans aucune qualification sont des garçons. En médecine 62% des titres de doctorat ont été accordés à des filles (2008), à l’Ecole Nationale de la Magistrature 82% sont des filles. L’Ecole Vétérinaire de Maisons-Alfort compte, en 2012 80% d’étudiantes. Dans l’ensemble de l’enseignement supérieur, 56% de filles. 86% des femmes contre 80% des hommes âgés de 20-24 ans sont titulaires d'un diplôme de second cycle de l'enseignement secondaire .
Il n’y a plus que dans les écoles d’ingénieur, de technologie ou d’informatique que les garçons soient largement majoritaires…pour combien de temps ?
Les rapports internationaux Pisa et Eurydice soulignent le retard des garçons par rapport aux filles. Eurydice parle même de crise de la masculinité. (1)

Des chiffres qui devraient nous alarmer

Dans le parcours scolaire, dès le début les garçons sont en retard en lecture et écriture et forment l’essentiel des effectifs des structures pour enfants en difficulté ou au comportement violent. Plus souvent que les filles, ils font l’objet d’une « orientation » en cycle professionnel. Meilleures en français, les filles sont pratiquement à égalité avec les garçons en mathématiques. Bref. Quoiqu’on en dise, l’échec scolaire, c’est majoritairement un problème de garçons .

Nous nous réjouissons bien sûr du succès des demoiselles dans leurs études mais comment expliquer cette « supériorité » sur les garçons ?

Jean-Louis Auduc, directeur adjoint de l’IUFM de Créteil et auteur de Sauvons les garçons (2) n’hésite pas à parler de fracture sexuée qu’il juge plus importante que la fracture sociale : au baccalauréat, les filles issues de milieux défavorisés obtiennent des résultats équivalents à ceux des garçons de milieux favorisés, dit-il.
Lorsqu’on sait qu’il y a 4 fois plus de suicides de garçons que de filles nous comprendrons qu’il est temps de se poser les bonnes questions. La tendance pourrait bien s’inverser et après les plans quinquennaux pour la promotion de la femme et l’égalité des genres il se pourrait bien que le féminisme devienne complètement has been et que sonne l’heure de la promotion des garçons.

Une société féminisée

Quelle place reste-t-il aujourd’hui pour les garçons, et même plus généralement pour les hommes ? Quand tout est jugé, pensé, pesé à l’aulne du compassionnel et du sentiment, quand le principe de précaution est devenu la norme et qu’on a le risque zéro pour toute ambition, quand les femmes se veulent identiques aux hommes et que les mères font un procès pour leurs fils tombés au champ d’honneur, bref, dans une société féminisée et castratrice, on peut comprendre que des hommes se sentent un peu de trop et se réfugient les uns dans l’homosexualité, les autres dans l’affirmation de soi par la violence gratuite ou encore dans la fascination d’un Islam viril et dominateur.
La Commission européenne admet : «Les chercheurs critiquent la forte féminisation de la profession d’enseignant car cette tendance favorise les filles et risque finalement d’être responsable des sous performances scolaires des garçons ». Mais en prenant néanmoins aussitôt ses distances : « S’agissant des avantages potentiels liés au fait de compter plus d’enseignants de sexe masculin dans les écoles, il n’y a aucune preuve claire de l’influence bénéfique d’une répartition plus équilibrée des sexes en termes numériques parmi les enseignants sur les performances des élèves. Seuls les enseignants (femmes et hommes) qui remettent en question leur propre rôle de genre et celui de leurs élèves peuvent générer un changement ."(3)

Absence de Pères

Dans cette société féminisée, quelles sont les figures du Père auquel ces adolescents vont pouvoir s’identifier ou être confrontés pour « grandir » ? 90% du corps enseignant est féminin, assistantes sociales et magistrats représentant la Loi, ce qui est traditionnellement le rôle du père, sont pour la plupart des femmes ; dans leur famille, bien souvent le père est absent, ou remplacé par un beau-père ; quand le père existe, ce n’est pas lui qui s’intéresse le soir au travail scolaire et il est plutôt assimilé aux loisirs du week-end.
Paul-François Paoli dans une analyse très sévère sur la féminisation de notre monde occidental montre comment les féministes ont mené une intense campagne de culpabilisation des hommes : « Elles ont voulu la peau du père : elles l’ont eue. Elles récoltent aujourd’hui la misère de leurs fils dépressifs, paumés et neurasthéniques » (trois ou quatre fois plus de suicides de garçons que de filles, rappelons-le). On demande aujourd’hui aux hommes « d’exprimer leurs émotions, d’avoir moins de poils, d’être plus compatissants, de savoir pleurer. » (4)
Mais qui incarnera la Loi, la force, la virilité quand toutes ces notions sont devenues suspectes ? Paoli s’inquiète plus encore pour les fils de l’immigration qui appartiennent à une culture qui exalte la virilité et où l’autorité du Père est incontestée. Il voit là une explication à la séduction de l’Islam et à la violence d’une jeunesse qui ne sait plus à quelle autorité se confronter.

L’école faite pour les filles

La mixité, qui n’est pas forcément une mauvaise chose en soi, a été introduite précipitamment et pour de mauvaises raisons. Il s’agissait alors de problèmes de gestion et de démographie scolaire. L’impact pédagogique d’une éducation indifférenciée n’a pas du tout été seulement envisagé. Or, il semble qu’elle se soit faite à l’avantage des filles par rapport aux garçons. Combien de fois entendons-nous dire : « La présence des filles adoucit les garçons et les oblige à « se tenir » » ? Mais on n’entend jamais : « La présence des garçons « endurcit » les filles, ou les rend moins chipies » ! Là encore, à qui demande-t-on de changer et s’adapter ? Aux seuls garçons. En fait, on attend d’eux qu’ils soient moins…garçons.
Le rapport Eurydice (5), reconnait que « Le point faible des mesures actuelles résiderait dans le fait qu’elles se concentrent essentiellement sur les filles. Ainsi, alors que l’intérêt des filles pour la technologie suscite beaucoup d’attention, on s’intéresse moins aux garçons et à leur éventuel accès aux professions liées aux soins. Cependant, les rôles de genre ne peuvent être remis en question de façon efficace que si le changement se fait
dans les deux sens ».Or « Les initiatives d’orientation sensibles à la dimension de genre ont tendance à cibler plus souvent les filles que les garçons. »


Les exigences scolaires elles-mêmes, lorsqu’elles sont trop indifférenciées pour convenir aux deux avantagent plus les filles que les garçons. A différence de maturité inégale on demandera la même chose aux deux. Les garçons mis publiquement en état d’infériorité compenseront dans le domaine que la nature leur laisse, la force physique, mais utilisée à mauvais escient parce que mue par le ressentiment, terreau très favorable à la marginalisation et à la délinquance. Dans le meilleur des cas, l’école devient pour eux « un truc de fille » ; ils s’en désintéressent et leur désarroi identitaire ne fait que s’aggraver. (6)


La recherche anxieuse et constante du risque zéro (risque physique bien sûr, car le risque psychologique et moral ne compte jamais) conduit les garçons qui ont-à la différence des filles- besoin d’éprouver leurs forces physiques jusqu’à leurs limites dans le défi, la compétition, l’aventure et le risque calculé, à des frustrations dangereuses.


Le refus de la différence sexuée se fait au détriment des garçons

A vouloir l’égalité des sexes entendue au sens faussé de « l’un peut-être à la place de l’autre et vice-versa (ou bien : interchangeabilité), peu à peu les hommes s’effacent discrètement, disparaissent et laissent complètement la place aux femmes. C’est un fait dans les petites choses comme dans les grandes. Mgr Anatrella donne l’exemple de la mode : naguère, les hommes portaient des jabots de dentelle, les femmes ornaient leurs toilettes de rubans et autres colifichets. Puis les femmes se sont mises à copier les hommes et à porter de la dentelle. Assez vite, les hommes ont renoncé à la dentelle et ça a été la naissance de la cravate.
Lorsque dans les églises, les petites filles furent admises comme enfant de chœur à la Messe, petit à petit, les servants de messe habituels s’en furent et dans maints endroits il n’y eut plus que des filles avant qu’il n’y en eut plus du tout. Il n’y a maintenant à nouveau d’enfants de chœur que là où il n’y a que des garçons.
C’est la même chose dans les métiers. Les garçons se détournent de la fonction publique car pour eux, c’est un métier de femmes. Et dans la liste des métiers féminisés que nous avons citée plus haut, dès que le nombre de femmes a surpassé celui des hommes, grâce à la politique d’égalité des sexes, de quotas et autres, le mouvement n’a pas pu s’arrêter et les hommes s’en détournent quasiment.


Rendre l’école aux garçons

Que faire alors ? Faut-il se résigner et se contenter de calmer le ressentiment, la déprime ou l’agressivité (refoulée ou non) de nos fils à coup de Ritaline dont l’usage en France commence à se banaliser ? Continuer à constituer des « cours de soutien » et structures ad hoc presque uniquement peuplés de garçons ce qui renforce encore leur sentiment d’infériorité ?
Ou alors, dire avec J.L. Auduc que si les garçons ne sont pas adaptés à l’école, il faut adapter l’école aux garçons ?
C’est -à-dire accepter de remettre en cause un certain nombre d’idées reçues sur le rapport entre la mixité ou la différence des sexes et l’égalité ? Même à l’Education nationale des voix s’élèvent comme en témoigne l’académie de Créteil qui a publié en 2009 les conférences d’un colloque sur la mixité à l’école. Jean-David Ponci, docteur en philosophie de la biologie, expert en éducation auprès des organisations internationales et délégué de la European Association Single Sex Education, commente ainsi ces travaux : «L’influence de l’école sur la fondation d’une société égalitaire ne dépend pas de la séparation physique des garçons et des filles, mais du contenu de l’enseignement. Associer la mixité à l’égalité et la non-mixité à l’inégalité est une simplification désastreuse ».
Néanmoins, si la non-mixité ne résoudra pas tous les problèmes, surtout si elle n’est pas plus pensée que la mixité, nous pouvons dire avec Michel Fize, sociologue spécialiste des questions de l’adolescence, qu’en termes d’égalité des sexes, « la mixité scolaire a échoué […] Au nom de la neutralité laïque, le système éducatif ne laisse aucune place aux différences. » (7)


Accepter les différences sexuées

Le premier remède serait de reconnaître une bonne fois pour toutes qu’un garçon et une fille, un homme et une femme, c’est peut-être égal mais ça n’est pas semblable. Et foin de la théorie du gender ! Si, une fois adultes, les hommes veulent jouer aux femmes et les femmes se croire des hommes, c’est leur affaire, mais laissons au moins leur chance à nos enfants et adolescents. Elevons-les, aidons-les à grandir et à se construire conformément à ce qu’ils sont et qui est exprimé par le code génétique de chacune des milliards de cellules qui les composent. Etudes de genre (gender studies), oui. Mais réalistes et non idéologiques. Si c’est pour étudier la nature de l’homme et de la femme, leurs talents et leurs besoins, dans l’histoire comme dans les sociétés contemporaines, afin que chacun trouve sa place dans une société la plus harmonieuse et la plus juste possible. Oui. Mais si c’est pour les opposer les uns aux autres dans une course aux places et aux pouvoirs, par des quotas artificiels, ou pour nier leur différence et leur nature et brasser une humanité de plus en plus anonyme et stérile. Non
Ne nous laissons pas séduire, sous prétexte d’égalité des genres par un combat stérile contre la masculinité.


Revaloriser l’image du père et de l’autorité

Le rôle du père n’est plus à démontrer. Tous les Aldo Naouri, Michel Fize, Tony Anatrella, P-F Paoli et autres sociologues, pédiatres, psychiatres, philosophes, psychanalystes ont démontré comment le père, en étant présent à côté de la mère, détache l’enfant des jupes de celle-ci et lui fait prendre conscience, à la fois de ses limites et de son individualité. Le père incarne ensuite la Loi, ce qui est extérieur et ce qui s’impose, par rapport à l’affectivité subjective de la mère. Arrivant comme un tiers dans la relation fusionnelle initiale entre la mère et l’enfant, il ouvre celui-ci à l’altérité ; Cette étape permet la relation au monde et aux autres. Pour le jeune garçon, Il rend possible le processus d’identification dont il a besoin pour grandir. Selon la formule de Tony Anatrella, Il confirme son fils dans sa masculinité et révèle à sa fille sa féminité.


Les adolescents ont besoin de modèles masculins pour devenir des hommes, or, ceux-ci n’existent plus guère que dans le monde du sport ; et encore, s’il faut en croire Eric Zemmour, ces sportifs eux-mêmes magnifient « les nouveaux hommes féminisés » : boucle d’oreille, vêtements raffinés, produits de beauté… Il faut lire les pages 16, 17 et 18 de son essai Le Premier sexe (8) sur les gloires du football et leurs petites amies mannequin.
Zemmour encore, fait le portrait-robot du « papa » moderne : « Les hommes modernes sont des papas poules qui langent, maternent, donnent le biberon,. Ils veulent eux aussi être porteurs de l’Amour et non plus seulement de la Loi. Etre des mères et non plus des pères. Des femmes, et plus des hommes ».
Il est urgent de redonner à l’homme dans la société toute sa place n’en déplaise aux féministes qui ne voient en lui qu’un macho et un concurrent. Pour cela, on revient au point précédent, souligner les différences ontologiques entre l’homme et la femme, non pas pour les opposer mais pour les accorder ; encourager les hommes à reprendre leur place dans les métiers d’autorité sur les enfants : l’enseignement, la justice (au moins celle des mineurs), métiers sociaux et éducatifs divers. ; valoriser l’autorité paternelle quand c’est possible, etc.


Permettre aux garçons d’être des garçons

Dans ce monde asexué, que reste-t-il aux garçons taraudés par le besoin d’affirmation de leur virilité ? Les expériences sexuelles et la violence ou délinquance.
Les garçons, par nature, aiment le risque et l’expérimentation de leurs limites. D’où la nécessité pour eux d’activités physiques intenses, d’aventures où tout n’est pas systématiquement et dans le moindre détail prévu, bordé et organisé. Ils ont besoin de stress et de compétition.
L’excès de règlementation et la judiciarisation du moindre bobo déresponsabilise les jeunes et démotive leurs cadres qui ne savent plus comment les occuper autrement qu’à regarder un match de foot…à la télé. J.L. Auduc cite une étude démontrant que plus la gestion de la cour de récréation est stricte (interdiction de jeux de balles, interdiction de sauter et de courir) plus les risques de comportements extrêmes tels que les arrêts volontaires de la respiration et les jeux du foulard, sont grands chez les garçons.
Mieux vaut une bonne « Baston » comme savent en faire les scouts, une équipe contre l’autre, à fond, avec sa violence contenue, ses règles et la conscience claire qu’il s’agit d’un jeu, plutôt que faire seuls ou en bande –vraiment ennemies, celles-là - l’apprentissage de la violence.


Par ailleurs, il faut que l’affirmation de cette virilité dans une violence autorisée mais contrôlée soit assortie d’une condition qui la tempérera : développer en même temps le sens de l’honneur, la droiture, la soumission à la loi et à l’autorité et l’attention portée au plus faible.
Mais les garçons ne sont pas seulement des être pleins d’énergie à dépenser, ils sont aussi de grands timides : par exemple, à l’école ils sont toujours inquiets du regard des filles. Ils n’oseront que rarement aller dans les groupes de théâtre ou d’art s’ils ne sont pas entre eux.

Proposer une pédagogie différenciée


On le voit, on n’élève pas un garçon tout à fait comme une fille. Et ce n’est pas là « reproduire les stéréotypes sexués » comme on dit, mais simplement faire preuve de réalisme.


Pour retenir l’attention des garçons et les faire progresser, il faut tenir compte de leurs goûts, de leurs aptitudes et de leur maturité. Il en est de même pour les filles bien sûr mais l’école mixte est devenue en fait une école pour les filles.


On ne peut pas demander la même chose au même moment aux deux. Il peut y avoir un décalage dans le temps, une manière d’aborder les sujets, des exigences différentes. L’Institut Libre de Formation des Maîtres a organisé en 2011 une formation sur l’éducation différenciée garçons/filles (cf. encadré). Les différents intervenants montrèrent tour à tour, en s’appuyant sur des données scientifiques comme sur l’expérience qu’on ne stimule pas les filles et les garçons de la même manière.
Par exemple, on retient plus facilement l’attention des garçons en privilégiant le mouvement, l’action (en histoire, les batailles, les évènements ; en littérature l’aventure ; en sciences, l’électronique, la mécanique) tandis que les filles seront plus sensibles à la vie quotidienne, à l’évolution des sociétés, à la description des sentiments, aux couleurs (cartes de géographie)…
Ils sont stimulés par le stress des examens ; Elles plutôt inhibées par le stress mais plus régulières dans leur travail, réussiraient mieux en contrôle continu.
Et beaucoup d’autres choses encore qui sont nécessaires à tous mais présentées et abordées sous un angle différent selon le sexe pour permettre à chacun de progresser au mieux de ses talents.

La mixité « un impensé » et la non-mixité « un interdit d’y penser » (9)


« La mixité n’est pas un absolu » (10) et un minimum de pragmatisme devrait pousser à diversifier l’offre. Sans aller jusqu’à remettre en cause systématiquement la mixité des classes qui peut être fructueuse, si elle est bien réfléchie, il apparaît réaliste d’envisager au moins des temps séparés dans certaines matières, des cours de soutien qui perdraient leur nom à connotation négative pour devenir lorsque c’est possible des temps de garçons ou des temps de filles, des activités extra ou parascolaires entre pairs, des listes de livres conseillés qui fassent la distinction entre les livres qui s’adressent plus à des filles qu’à des garçons (les garçons lisent beaucoup moins que les filles. 11 points d’écart PISA 2009. Pourquoi ?).
Mixité ou non-mixité il faudrait avant tout que les professeurs soient formés à cette pédagogie différenciée totalement négligée jusqu’à maintenant. Nous pourrions prendre exemple sur nombre d’autres pays qui nous ont précédés sur ce point avec des résultats encourageants. (cf. encadré) Nous cesserions peut-être alors de descendre, marche après marche, les palmarès internationaux.
Mais bien au-delà des palmarès et compétitions, il y va surtout de l’avenir et de l’équilibre psychique de nos fils et de notre société tout entière.


Claire de Gatellier

(1) Statistiques du ministère de l’enseignement supérieur et de la recherche : Filles et garçons sur le chemin de l’égalité de l’école à l’enseignement supérieur 2012.

(2)Jean-Louis Auduc ; Sauvons les garçons ! éd Descartes et Cie 2009
(3)Rapport Eurydice « Différences entre les genres en matière de réussite scolaire. Etude sur les mesures prises et la situation actuelle en Europe. »publié en 2010. Conclusion p.117. Eurydice est l’organe d’observation et de conseil de la Commission européenne en matière d’éducation.

(4)Paul-François Paoli: La tyrannie de la faiblesse. La féminisation du monde ou l’éclipse du guerrier. Ed. François Bourin 2012 (5)Rapport Eurydice p.115

(6) La science médicale nous apprend que la fille est pubère aux environs de douze ans, et le garçon, sauf exception, vers seize ans. Il existe donc un décalage énorme, physiologique mais surtout intellectuel et psychologique, entre filles et garçons durant toute l’adolescence. La mixité des classes, autrement dit la coéducation, pendant l’adolescence, est donc chose lourde de conséquences. Que penseront les filles pubères de ces garçons-enfants, auxquels elles se mesurent quotidiennement sur les mêmes bancs d’école, et qu’elles dépassent souvent aisément grâce à leur maturité plus avancée ? A-t-on suffisamment réfléchi aux risques qu'induit le fait de mélanger des garçons avec les filles aux caractères sexuels parfaitement définis entre quatorze et dix-sept ans ?

(7)Michel Fize : Les pièges de la mixité scolaire ; Presses de la Renaissance, 2008
(8)Collection J’ai Lu, 2006
(9) Ce titre est repris de la Newsletter de l’EASSE de Jean-David Ponci (10) D’après Dominique Schnapper, membre du Conseil Constitutionnel. Cf. encadré Points de vue sur la mixité
Cgs
Mes propos qui apparaissent en vert comme ceci indiquent que j'agis au nom de la modération du forum.

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Fée Violine
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Re: Attributs d'une société féminisée

Message non lu par Fée Violine » ven. 18 mai 2012, 20:09

Très intéressant en effet, merci!

Isabelle47
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Re: Attributs d'une société féminisée

Message non lu par Isabelle47 » ven. 18 mai 2012, 21:52

C'est intéressant et édifiant.
Mais je demeure persuadée qu'un contre-pouvoir va bientôt s'élever, en réaction à cette féminisation de la société et de la culture- qui est en soi, déjà, une réaction à la société dominée pendant des siècles par les hommes.

Ce qui m'intéresserait, ce serait comprendre (analyser) en quoi une société dite "féminisée" ne serait pas catholique...
"Aussi, croyez-moi, vous pratiquerez beaucoup mieux la vertu en considérant les perfections divines, qu'en tenant le regard fixé sur votre propre limon"
(Thérèse d'Avila)

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Re: Attributs d'une société féminisée

Message non lu par Fée Violine » ven. 18 mai 2012, 22:39

Pas catholique : parce que les garçons ont autant le droit que les filles de s'épanouir, de grandir en enfants de Dieu.

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Re: Attributs d'une société féminisée

Message non lu par Anonymus » sam. 19 mai 2012, 0:58

D'après mon dictionnaire le mot "masculinisme" n'existe pas, il faudrait peut-être penser à l'inventer :p

Votre article oublie la sur-représentation des femmes dans les églises...

De plus, il constate que l'école a changé à l'avantage des filles mais n'est-ce pas aussi pour mieux s'adapter à notre société ? Nous sommes à présent dans une société avant tout tertiaire ("post-paysanne" et "post-industrielle") et urbaine.

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Re: Attributs d'une société féminisée

Message non lu par Nanimo » sam. 19 mai 2012, 6:09

Je me disais bien qu'il y a quelque chose qui ne va pas, qui ne colle pas, quoi, pas à sa place. Maintenant, je comprends. ;)
Lest we boast
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Re: Attributs d'une société féminisée

Message non lu par Sofia » sam. 19 mai 2012, 7:45

Je suis féministe, et je ne vois pas en l'homme un macho et un concurrent, ça c'est juste un joli cliché. Je suis pour l'égalité des sexes, pas pour la domination féminine... Je ne nie pas qu'il y a des féministes tellement creux, ridicules ou extrémistes qu'ils creusent leur propre tombe... comme partout, quoi.

Sur l'éducation
L'auteur dit vrai sur la féminisation de certaines filières (médecine, magistrature), je me demande juste (c'est une vraie question) si c'est la cause ou la conséquence de la désertion des garçons. Pour le dire autrement, une autre possibilité, c'est que les garçons aient été moins nombreux à s'inscrire avant même l'arrivée des filles (parce que médecin, c'est de longues études, une reconnaissance en baisse, des horaires lourds, des procès de plus en plus nombreux ou que sais-je...), et que ces dernières n'aient fait qu'occuper des places vacantes. Je n'en sais rien.
Mais peu importe. Je lis : "C’est la même chose dans les métiers. Les garçons se détournent de la fonction publique car pour eux, c’est un métier de femmes. Et dans la liste des métiers féminisés que nous avons citée plus haut, dès que le nombre de femmes a surpassé celui des hommes, grâce à la politique d’égalité des sexes, de quotas et autres, le mouvement n’a pas pu s’arrêter et les hommes s’en détournent quasiment".  C'est pas faux... mais en quoi le féminisme est-il responsable de cette situation ? Pour moi, dire :
« Les femmes sont plus nombreuses que les hommes dans des filières traditionnellement masculines, il faut mettre un coup de frein sur le féminisme », c'est aussi illogique que de dire (je prends un exemple) :
«  Les noirs sont plus nombreux que les blancs dans des filières traditionnellement « blanche », il faut arrêter avec la lutte contre le racisme ».
Ne pas vouloir faire un métier parce que c'est « un métier de femme », c'est assez dommage, quoi... On a une belle image dites-donc. :-D

Sur le suicide
C'est vrai, en France, les hommes (pas seulement les garçons) se suicident plus que les femmes, même si ces dernières font davantage de tentatives de suicide. C'est un problème, on peut se demander pourquoi c'est le cas, mais pourquoi en rendre le féminisme responsable ?
Enfin, je veux bien, mais qu'on me montre alors, pour commencer :
- que cette sur-représentation masculine est récente,
- qu'elle n'est pas présente dans les pays qui ne brillent pas par leur féminisme (genre 'lArabie saoudite)
Zemmour encore, fait le portrait-robot du « papa » moderne : « Les hommes modernes sont des papas poules qui langent, maternent, donnent le biberon,. Ils veulent eux aussi être porteurs de l’Amour et non plus seulement de la Loi. Etre des mères et non plus des pères. Des femmes, et plus des hommes ».
Un homme qui change son bébé ou lui donne le biberon, c'est une femme ? Sans déconner...

Je n'aime pas trop non plus les grosses généralités sur les sexes :

les garçons qui ont-à la différence des filles- besoin d’éprouver leurs forces physiques jusqu’à leurs limites dans le défi, la compétition, l’aventure et le risque calculé

Par exemple, on retient plus facilement l’attention des garçons en privilégiant le mouvement, l’action (en histoire, les batailles, les évènements ; en littérature l’aventure ; en sciences, l’électronique, la mécanique) tandis que les filles seront plus sensibles à la vie quotidienne, à l’évolution des sociétés, à la description des sentiments, aux couleurs (cartes de géographie)…
Ils sont stimulés par le stress des examens ; Elles plutôt inhibées par le stress mais plus régulières dans leur travail, réussiraient mieux en contrôle continu.


C'est en lisant ce genre de choses que je me dis que les gender studies ont vraiment leur utilité...

Je n'ai pas le temps de commenter plus avant, disons juste que j'ai lu des articles plus intéressants.

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Véronique Belen
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Re: Attributs d'une société féminisée

Message non lu par Véronique Belen » sam. 19 mai 2012, 10:21

Je pensais que le Christ "doux et humble de coeur", il y a 2000 ans, s'était donné en modèle pour les hommes orgueilleux, dominateurs, conquérants, guerriers, jaloux, voire meurtriers comme Caïn.
Je n'ai pas dû comprendre l'Evangile...
www.histoiredunefoi.fr

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Re: Attributs d'une société féminisée

Message non lu par Sofia » dim. 20 mai 2012, 9:02

On demande aujourd’hui aux hommes « d’exprimer leurs émotions, d’avoir moins de poils, d’être plus compatissants, de savoir pleurer. »
On demande aussi aux femmes d'avoir moins de poils... Ou plutôt, de ne pas en avoir du tout. Les hommes suivent le même chemin, mais je ne pense pas qu'il faille accuser la féminisation de la société, plutôt l'idée que les poils, c'est sale et pas hygiénique.
Pour le reste, je ne vois pas le problème. Est-mal, pour un homme, de savoir pleurer, d'exprimer ses émotions ou d'être plus compatissant ? Dans les évangiles, Jésus pleure, après tout. Et il dit dans les béatitudes "heureux les doux" ou "heureux les miséricordieux".
Le courage et la force ne sont pas incompatibles avec la compassion et la douceur...

L'article m'aura tout de même fait découvrir le rapport Eurydice, qui ne dit pas que des trucs cons. Je suis par exemple entièrement d'accord avec cela :

Le rapport Eurydice (5), reconnait que « Le point faible des mesures actuelles résiderait dans le fait qu’elles se concentrent essentiellement sur les filles. Ainsi, alors que l’intérêt des filles pour la technologie suscite beaucoup d’attention, on s’intéresse moins aux garçons et à leur éventuel accès aux professions liées aux soins. Cependant, les rôles de genre ne peuvent être remis en question de façon efficace que si le changement se fait
dans les deux sens ».Or « Les initiatives d’orientation sensibles à la dimension de genre ont tendance à cibler plus souvent les filles que les garçons. »

Isabelle47
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Re: Attributs d'une société féminisée

Message non lu par Isabelle47 » dim. 20 mai 2012, 11:03

Peut-être sommes nous dans une tentative de rééquilibrage entre hommes et femmes, après des siècles et des siècles où l'homme seul était considéré comme digne d'attention, capable d'intelligence, de puissance et de pouvoir?
Il faut se souvenir qu'il y a moins d'un siècle, les filles ¨n'avaient même pas le droit de passer le baccalauréat donc les études universitaires leur étaient fermées.
Que ma grand-mère, pourtant bonne bourgeoise élevée dans un pensionnat religieux, avait l'autorisation de jouer du piano et de faire de belles broderies mais l'interdiction de lire autre chose que des textes édifiants.
Que ma mère a été élevée dans le seul but d'être une bonne épouse et femme d'intérieur. Et, dans les années soixante encore, elle devait demander l'autorisation à mon père pour chaque opération courante de la vie: travailler, ouvrir un compte en banque...
"Aussi, croyez-moi, vous pratiquerez beaucoup mieux la vertu en considérant les perfections divines, qu'en tenant le regard fixé sur votre propre limon"
(Thérèse d'Avila)

MB
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Re: Attributs d'une société féminisée

Message non lu par MB » dim. 20 mai 2012, 11:34

Avé

Ce débat m'inspire quelques idées.

1° La féminisation de certains métiers, je pense, n'est pas interprétée de la bonne façon. Les hommes sont sensibles au prestige social attaché à telle ou telle profession. Or les métiers de l'enseignement et de la justice - pour ne citer que ces exemples - ont une image sociale très dégradée par rapport à, mettons, il y a 50 ans. Donc les hommes s'en détournent. Le phénomène est très net pour la magistrature, autrefois exclusivement masculine. Un autre exemple : la fonction de professeur d'université, encore très largement masculine. Les femmes commencent à le devenir en ce moment. Et, comme par hasard, le statut de ce métier est en dégradation.
Même chose avec les énarques ; dans les années 60, c'était le top. Aujourd'hui, il y a bien mieux, en termes de prestige. Comme par hasard, on y trouve de plus en plus de femmes. Les hommes, eux, vont dans la finance.
Après, ça crée un phénomène de boucle : moins un métier est prestigieux, plus il est féminisé ; plus il est féminisé, moins il est prestigieux (spontanément, je me dis d'ailleurs la même chose : "truc de meufs").
Donc le pouvoir de légitimation sociale passe encore par les hommes. Il est vrai que ça a un rôle dans la manière dont les jeunes garçons interprètent le monde qui les entoure (et qui les engage à ne pas trop s'investir dans l'école).

2° Mais je nuance ma dernière phrase. Il y a des garçons qui s'investissent dans l'école : et, en général, quand ils le font, c'est dans les maths ou les sciences. Ça passe pour plus viril (alors que les lettres, c'est pour les meufs). Et encore une fois, comme par hasard, les professeurs qui ont le plus d'influence, ce sont les scientifiques (ex. du prof de maths obtus : "si t'es nul en maths, c'est que t'es con").

3° Que les hommes soient plus nombreux à se suicider, ça ne veut rien dire. Il y a tant de femmes qui dépriment aussi ! Ils sont plus dans l'agressivité (retournée contre eux-mêmes) et dans la prise de risque, alors ça fait plus de statistiques, c'est tout.

Je remarque, il est vrai, qu'il y a une inversion frappante dans la représentation mutuelle des sexes. Les Anciens considéraient que seuls les hommes savaient maîtriser leur sexualité (alors que chez les femmes, c'était censé déborder de partout) ; seuls les hommes étaient rationnels et sans caprices (les femmes, l'inverse, totalement soumises à leurs passions, et incontrôlables) ; seuls eux savaient gérer leur business. Ça va même assez loin ; chez les Anciens, seuls les hommes sont vraiment propres et soignés (et les femmes, elles, potentiellement dégoûtantes) ; aujourd'hui, c'est très différent. Les représentations contemporaines sont totalement contraires. En effet, ça vaut le coup d’œil.

Alors oui, il est vrai que beaucoup de mecs, voyant que Mme peut se débrouiller sans eux, qu'elle élève ses enfants toute seule, qu'elle est plus efficace dans la gestion de sa vie, ont l'impression de ne plus servir à rien. Mais faut-il revenir aux cavernes ? Faut-il empêcher les femmes de travailler et de s'épanouir de la façon qu'elles le veulent, sous prétexte que Môssieu a des problèmes avec son ego ? Je ne le crois pas. C'est aux hommes de savoir s'inventer une nouvelle vie.

Amicalement
MB

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Re: Attributs d'une société féminisée

Message non lu par Véronique Belen » dim. 20 mai 2012, 13:10

Je suis assez d'accord avec vous, MB. Je suis institutrice, et je pense que nombre d'hommes ne voudraient pas de mon salaire pour l'investissement en temps que cela représente (ne pas oublier les longues heures de corrections et de préparations de cours...)

Je trouve l'article un peu injuste, de par mon observation personnelle dans ma pratique professionnelle depuis 30 ans. Je trouve qu'effectivement, les filles, dans leur ensemble, sont beaucoup plus désireuses de bien faire à l'école, plus attentives en classe, plus assidues à apprendre leurs leçons, moins orgueilleuses et vite satisfaites d'elles-mêmes quand leurs résultats sont bons. Doit-on pour autant en vouloir à l'école ? Ne parle-t-on pas de promotion par le mérite ?

N'importe quel enseignant vous dira que les classes à majorité de garçons (et j'ai une promotion bien difficile cette année...) sont plus agitées, moins appliquées. Ce n'est pas une question d'enseignant homme ou femme, c'est une constante. Et pourtant dans mon école, nous autorisons largement les jeux de ballon dans la cour de récréation, nous respectons les quotas de sport, mettons en valeur les garçons qui y obtiennent de belles performances ( compétitions inter-écoles). Ils sont en outre d'un milieu rural assez favorisé, ayant souvent des activités sportives extra-scolaires, vivant dans un cadre qui permet les défoulements de toutes sortes. Toutes les conditions sont réunies pour qu'ils donnent le meilleur d'eux-mêmes à l'école... et c'est loin d'être le cas.

Songez alors aux quartiers où s'ajoutent à cette constante incontournable les cultures dans lesquelles les garçons apprennent à avoir un certain mépris des femmes dès leur plus jeune âge, qui rejaillit sur le respect qu'ils devraient avoir pour leurs enseignantes... Et ajoutez-y, quelle que soit la culture, le peu de respect qu'ont parfois les parents pour les enseignants, et les discours sur eux que les enfants entendent à la maison. Tout cela contribue à cette dégradation des conditions générales d'enseignement. C'est un peu facile d'accuser le féminisme, surtout quand on songe à tant de pays du monde où les petites filles sont tout bonnement privées d'école...
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Re: Attributs d'une société féminisée

Message non lu par Relief » dim. 20 mai 2012, 13:34

Pour éviter toute polémique je préfère supprimer mon message.
Dernière modification par Relief le dim. 20 mai 2012, 22:24, modifié 3 fois.

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Re: Attributs d'une société féminisée

Message non lu par Véronique Belen » dim. 20 mai 2012, 13:49

Vous avez une curieuse vision des choses. Personnellement, je connais beaucoup plus de femmes abandonnées par leur mari après leur avoir donné des enfants. Ils repartent en quête d'une hypothétique jeunesse avec des femmes souvent plus jeunes qu'eux, se débarrassant du même coup de toutes les contraintes d'un père de famille. Vous n'êtes pas au courant ?
Alors heureusement que nous avons un métier pour arriver à survivre...
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Re: Attributs d'une société féminisée

Message non lu par Relief » dim. 20 mai 2012, 13:52

Véronique Belen a écrit :Vous avez une curieuse vision des choses. Personnellement, je connais beaucoup plus de femmes abandonnées par leur mari après leur avoir donné des enfants. Ils repartent en quête d'une hypothétique jeunesse avec des femmes souvent plus jeunes qu'eux, se débarrassant du même coup de toutes les contraintes d'un père de famille. Vous n'êtes pas au courant ?
Alors heureusement que nous avons un métier pour arriver à survivre...
Une bien triste réalité que personne ne nie. Mais vous semblez oublier le nombre d'hommes en dépression sévère de ne pouvoir avoir la garde de leurs enfants ?
Dites-nous si vous êtes pour l'égalité des sexes à ce sujet ? :roule:
Dernière modification par Relief le dim. 20 mai 2012, 14:10, modifié 1 fois.

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