Les Femens, Mariannes de la République ?

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Eurynome
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Re: Les Femens, Mariannes de la République ?

Message non lu par Eurynome » mer. 17 juil. 2013, 22:14

Et.H a écrit :
Eurynome a écrit :Tout comme moi, je ne vois pas vraiment en quoi Inna s'oppose aux droits de l'homme. Et tout comme vous avec Boutin, il m'arrive (assez souvent) d'être sidéré par le manque assez flagrant de subtilité d'Inna. Ou des femens en général.
Je ne sais pas ce qu'il vous faut (vous avez regardé les liens?!) . Ses propos incitent à la haine et même au meurtre. Elle est contre la liberté d'expression et enfin elle s'oppose radicalement à l'article 18 de la DDH.
Article 18
Toute personne a droit à la liberté de pensée, de conscience et de religion ; ce droit implique la liberté de changer de religion ou de conviction ainsi que la liberté de manifester sa religion ou sa conviction seule ou en commun, tant en public qu'en privé, par l'enseignement, les pratiques, le culte et l'accomplissement des rites.
Disons que c'est en parfaite concordance avec une Eglise Catholique qui se base principalement sur du lobbying pour bloquer les choses, au mépris de la volonté des citoyens. ;)
Et que les violences physiques des femens sont en parfaites concordance avec la violence verbale des anti-mariage gay (les plus virulents).
Mais je répète ce que j'ai dit: il est dommage d'avoir un "Tyrannosaure féminin" pour défendre une tel cause.
Et.H a écrit : Et puis, leur combat est creux. Il faudrait peut être qu'elles comprennent que certaines femmes ne subissent pas le voile mais le porte par conviction. Il faudrait qu'elle comprenne que certaines femmes ne sont pas contraintes de se prostituer mais qu'elle aime faire ce "métier" de "travailleuses du sexe"...
Compte-tenu de la difficulté pour les femmes encore à l'heure actuelle de sortir du carcan patriarcal, ça ne me paraît pas être un combat "creux". Mais le féminisme est un mouvement qui à tendance à s'éclater en mouvements parfois contradictoire.
ps: bien d'accord avec vous sur la dernière remarque.
Et.H a écrit : Les femens sont par nature contre la liberté et essaye d'imposer leur propre ordre moral. Et ne me dites pas que Christine B aussi, à ce que je sache elle ne souhaite pas interdire l'homosexualité...
Non, bien sûr, elle veut juste s'assurer que l'Eglise retrouve une influence complète sur la société civile. Non, bien sûr, elle ne souhaite pas interdire l'homosexualité mais empêcher toute tentative de leur donner l'égalité et de lutter contre leur discrimination. :siffle:

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Suliko
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Re: Les Femens, Mariannes de la République ?

Message non lu par Suliko » mer. 17 juil. 2013, 22:27

Compte-tenu de la difficulté pour les femmes encore à l'heure actuelle de sortir du carcan patriarcal
:rire: C'est une plaisanterie? De quels pays voulez-vous parler?
J'avoue que cet argument des pôvres femmes occidentales innocentes soumises au cruel joug du patriarcat (et de l'Eglise, allons-y franchement!) m'a toujours fait sourire. Je ne sais pas si l'on vit dans la même société...
C'est pourquoi elle seule, prédestinée avant les générations et annoncée par les prophètes, la Mère du Créateur de tout l'univers, non seulement n'a participé en rien à la tache originelle, mais elle est toujours demeurée pure comme le ciel et toute belle. (extrait du règlement pour le monastère de Biélokrinitsa (1841)

Eurynome
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Re: Les Femens, Mariannes de la République ?

Message non lu par Eurynome » mer. 17 juil. 2013, 22:47

Suliko a écrit : :rire: C'est une plaisanterie? De quels pays voulez-vous parler?
J'avoue que cet argument des pôvres femmes occidentales innocentes soumises au cruel joug du patriarcat (et de l'Eglise, allons-y franchement!) m'a toujours fait sourire. Je ne sais pas si l'on vit dans la même société...
Le "plafond de verre", la discrimination à l'embauche, le schéma encore vivace de "femme=reproductrice" dans certains pays d'Europe...

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Et.H
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Re: Les Femens, Mariannes de la République ?

Message non lu par Et.H » mer. 17 juil. 2013, 22:51

Eurynome a écrit :
Suliko a écrit : :rire: C'est une plaisanterie? De quels pays voulez-vous parler?
J'avoue que cet argument des pôvres femmes occidentales innocentes soumises au cruel joug du patriarcat (et de l'Eglise, allons-y franchement!) m'a toujours fait sourire. Je ne sais pas si l'on vit dans la même société...
Le "plafond de verre", la discrimination à l'embauche, le schéma encore vivace de "femme=reproductrice" dans certains pays d'Europe...
Cela touche à l'égalité homme/femme et non plus au patriarchat...

Par contre, en tant qu'homme, j'aimerai pouvoir avoir les même droits que vous en matière familiale. Comme refuser une paternité, pouvoir être à égalité devant ma compagne concernant les gardes d'enfant, pouvoir avoir accès au même vivier d'emploi peu qualifiés que vous (ça compte en temps de crise)...c'est ça aussi l'égalité

Bon je vais me coucher, je vous ferai une réponse concernant le message précédant demain

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Re: Les Femens, Mariannes de la République ?

Message non lu par Eurynome » jeu. 18 juil. 2013, 7:42

Et.H a écrit : Par contre, en tant qu'homme, j'aimerai pouvoir avoir les même droits que vous en matière familiale. Comme refuser une paternité, pouvoir être à égalité devant ma compagne concernant les gardes d'enfant, pouvoir avoir accès au même vivier d'emploi peu qualifiés que vous (ça compte en temps de crise)...c'est ça aussi l'égalité
Effectivement, ça rentre plutôt dans la lutte pour l'égalité. Bien que le système patriarcal existe encore dans beaucoup de pays du monde.
Pour les droits des hommes, il y a eu les hommen mais je n'ai pas souvenir d'une action d'eux en la matière. On les a souvent vu durant la manif pour tous, ce qui est un peu bizarre, étant donné que ça ne concerne pas vraiment leur activité revendiqué... un peu comme les femen qui sont rentré aussi dans les évènements alors que ça ne concernait pas vraiment le féminisme, notez. :s

Pour revenir aux timbres, le sénat affiche les projets des finalistes:
Image
http://www.senat.fr/evenement/philateli ... _2013.html
J'avoue que les deux autres projets n'était pas mal non plus.

Vincichristi
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Re: Les Femens, Mariannes de la République ?

Message non lu par Vincichristi » ven. 19 juil. 2013, 11:22

cela ne peut que choquer les catholiques sains d'esprit.
Ce sont les femen qui à Kiev ont tronçonné une grande croix mise en mémoire des victimes du communisme
choisir de s'être inspiré de la chef femen est particulièrement odieux ; elles sont contre le christianisme et injuri les millions de victime dûs au communisme
que le Pouvoir cautionne cela en dit long
j'ai appris que sur le site de la poste il est possible de se faire fabriquer ces propres timbres moyennant un prix un peu plus cher
libre à nous d'utiliser ce service

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Re: Les Femens, Mariannes de la République ?

Message non lu par levergero78 » ven. 19 juil. 2013, 11:30

Est-ce que vous pensez vraiment que la figurine présente sur les nouveaux timbres ait une grande importance, surtout pour les catholiques ?

Soyez plus zen...

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Re: Les Femens, Mariannes de la République ?

Message non lu par Menthe » sam. 20 juil. 2013, 9:23

Et.H a écrit :Par contre, en tant qu'homme, j'aimerai pouvoir avoir les même droits que vous en matière familiale. Comme refuser une paternité, pouvoir être à égalité devant ma compagne concernant les gardes d'enfant, pouvoir avoir accès au même vivier d'emploi peu qualifiés que vous (ça compte en temps de crise)...c'est ça aussi l'égalité
Je pense qu'il faudrait creuser ces exemples.
. Droit de refuser une paternité, c'est-à-dire ? Avoir le droit de ne pas reconnaitre l'enfant, de ne pas participer aux frais exigés par son éducation ?
. Lors d'un divorce, l'enfant est plus souvent confié à sa mère, c'est un fait. Mais pourquoi est-ce le cas ? Les hommes demandent-ils aussi souvent que leurs ex-épouses à avoir la garde de l'enfant ? L'idée que c'est à la femme de s'occuper en priorité des enfants, qu'elles sont naturellement plus douées pour cela, qu'un enfant surtout jeune sera "mieux" entre les mains de sa mère que celles de son père, ne joue-t-elle pas un rôle ?
[+] Texte masqué
L'engendrement humain est commun à l'homme et à la femme. Et si la femme, inspirée par l'amour envers son mari, lui dit: «Je t'ai donné un fils», ses paroles signifient en même temps: «Voici notre fils». Pourtant, même si tous deux sont ensemble les parents de leur enfant, la maternité de la femme constitue un «rôle» particulier dans leur rôle commun de parents, et même le rôle le plus exigeant. Etre parents, même si cela concerne l'un et l'autre, cela se réalise beaucoup plus en la femme, spécialement dans la période prénatale. C'est la femme qui «paie» directement le prix de cet engendrement commun où se consomment littéralement les énergies de son corps et de son âme. Il faut donc que l'homme ait pleinement conscience de contracter une dette particulière envers la femme, dans leur fonction commune de parents. Aucun programme de «parité des droits» des femmes et des hommes n'est valable si cela n'est pas pris en compte d'une manière tout à fait centrale. [...]

On admet habituellement que la femme est plus capable que l'homme d'attention à la personne humaine concrète, et que la maternité développe encore cette disposition. L'homme _ même s'il prend toute sa part dans cette fonction des parents _ se trouve toujours «à l'extérieur» du processus de la gestation et de la naissance de l'enfant, et, à bien des égards, il lui faut apprendre de la mère sa propre «paternité». Cela, peut-on dire, entre dans le dynamisme humain normal de la fonction des parents, même quand il s'agit des étapes postérieures à la naissance de l'enfant, spécialement dans la première période. L'éducation de l'enfant, considérée dans son ensemble, devrait inclure la double contribution des parents: la contribution maternelle et la contribution paternelle. Cependant le rôle de la mère est décisif pour les fondements d'une personnalité humaine nouvelle.

http://www.vatican.va/holy_father/john_ ... em_fr.html
. De quels emplois non qualifiés parlez-vous ? Pourquoi pensez-vous que les hommes ne peuvent pas y accéder ?

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Re: Les Femens, Mariannes de la République ?

Message non lu par perlimpimpin » lun. 22 juil. 2013, 20:02

Et.H a écrit : Par contre, en tant qu'homme, j'aimerai pouvoir avoir les même droits que vous en matière familiale. Comme refuser une paternité, pouvoir être à égalité devant ma compagne concernant les gardes d'enfant, pouvoir avoir accès au même vivier d'emploi peu qualifiés que vous (ça compte en temps de crise)...c'est ça aussi l'égalité

Vous êtes de mauvaise foi. Les pères n'ont pas la garde de leurs enfants car ils ne la demandent pas (moins de 20% des pères la demandent, et en gros un peu moins de 50% de ces pères l'obtiennent). Une femme qui accouche à l'hopital ne peut pas refuser sa maternité. Il ne tient qu'à vous de vous présenter à ces emplois peu qualifiés.

Conclusion : votre argumentation est masculiniste.

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Re: Les Femens, Mariannes de la République ?

Message non lu par Et.H » dim. 28 juil. 2013, 12:58

Vous êtes de mauvaise foi.
Merci.
Les pères n'ont pas la garde de leurs enfants car ils ne la demandent pas (moins de 20% des pères la demandent, et en gros un peu moins de 50% de ces pères l'obtiennent).
Vous avez raison mais à situation égale et pour une même demande, la garde est en majorité donné à la mère. De nombreux articles y ont été consacrés dernièrement dans les grands quotidiens français. Puisque vous avez des chiffres, vous devriez le savoir !
Une femme qui accouche à l'hopital ne peut pas refuser sa maternité.
A bon ? Et elle doit donner une pension alimentaire aussi ? Parce que c’est souvent le cas pour un homme. Quid de l'IVG ?
Il ne tient qu'à vous de vous présenter à ces emplois peu qualifiés.
C’est vrai ! Si 80% des caissiers sont des caissières c’est parce que les hommes sont des grosses faignasses qui préfèrent toucher des aides plutôt que de travailler !
Conclusion : votre argumentation est masculiniste
.
Conclusion : votre conclusion n’est qu’un misérable point godwin.

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Re: Les Femens, Mariannes de la République ?

Message non lu par Et.H » dim. 28 juil. 2013, 13:05

Eurynome a écrit :
Et.H a écrit : Pour revenir aux timbres, le sénat affiche les projets des finalistes:
J'aime beaucoup le premier ! moderne et à la fois classique

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Menthe
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Re: Les Femens, Mariannes de la République ?

Message non lu par Menthe » mar. 30 juil. 2013, 15:11

Bonjour Et.H,

Vous ne m'avez pas répondu (ce n'est pas grave, je persiste quand même !) mais puisque vous avez répondu à perlimpimpin, j'en profite.

Pour moi, si les pères ont moins souvent la garde de leur(s) enfant(s), c'est moins une question de droits - il me semble que la loi ne dit pas qu'il faut privilégier la mère - que de mentalités/culture. Comme vous l'a dit perlimpimpin, et vous avez admis qu'il a raison, les pères demandent beaucoup plus rarement la garde de l'enfant.
[+] Texte masqué
La loi ne fait aucune différence et accorde les mêmes droits au père et à la mère. Des statistiques publiées en 2009 montrent cependant que l'enfant est confié majoritairement à la mère (76,8 % des cas en 2007).
Ces proportions ne sont pas illogiques. Elles ne résultent pas du sexisme des juges, mais d'habitudes sociales complexes. Les statistiques confirment, par exemple, que les femmes consacrent plus de temps que les hommes aux tâches domestiques. On peut considérer que ce sont des logiques de genre à abolir, mais c'est la réalité des faits. Une mère qui n'obtient pas la garde de son enfant va se sentir humiliée, son entourage va considérer que c'est une mauvaise mère. [...] Cette loi n'est pas complètement efficace dans la pratique. Elle se heurte aux mentalités, à la mauvaise volonté de la part de certaines femmes, au désintérêt de certains hommes.

http://www.lemonde.fr/societe/article/2 ... _3224.html
Et.H a écrit :A bon ? Et elle doit donner une pension alimentaire aussi ? Parce que c’est souvent le cas pour un homme. Quid de l'IVG ?
C'est souvent le cas pour l'homme parce que l'enfant réside généralement chez sa mère, et que c'est le parent chez qui l'enfant réside habituellement qui reçoit la pension alimentaire. Mais la situation inverse n'est pas impossible, et dans ce cas rien n'empêche le père de demander une pension à la mère.
"Le parent peut demander pour son enfant la fixation d'une pension alimentaire qui sera versée par l'autre parent, à condition que la filiation soit établie à l'égard de celui-ci. La pension alimentaire est versée au parent chez lequel l'enfant a sa résidence habituelle." (exemple des couples non-mariés)
http://vosdroits.service-public.fr/part ... tml#N1016A

Vous êtes contre le principe même de pension alimentaire ? Ou contre le fait qu'on puisse obliger un homme à reconnaitre sa paternité ?

Je ne comprends pas votre remarque sur l'IVG. Dans votre premier message, vous disiez que vous aimeriez que les hommes aient les mêmes droits que les femmes en matière familiale. Comme les hommes ne peuvent pas tomber "enceints", je ne vois pas comment ils pourraient avoir droit à l'IVG.
Ou alors vous pensez que c'est injuste que la femme soit seule à décider (en théorie, puisque les pressions dans les deux sens existent) si elle avorte ou non ?
C’est vrai ! Si 80% des caissiers sont des caissières c’est parce que les hommes sont des grosses faignasses qui préfèrent toucher des aides plutôt que de travailler !
Quel est le rapport entre votre réponse et ce que vous a écrit perlimpimpin ?

Cordialement

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Re: Les Femens, Mariannes de la République ?

Message non lu par Nanimo » dim. 04 août 2013, 0:29

Loutre de mare a écrit :(...) Lutter contre la discrimination positive, c'est appuyer l'état de fait actuel, c'est à dire soutenir le patriarcat et les discriminations raciales. (...)
Franchement, peut-on encore parler de patriarcat dans les pays de l'Ouest?
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Re: Les Femens, Mariannes de la République ?

Message non lu par Et.H » lun. 05 août 2013, 10:21

Bonjour Menthe

Désolé de ne pas vous avoir répondu plus tôt. Je suis en vacances et j’en profite. ;)

Je me suis rendu compte de l’inégalité homme/femme en matière familiale assez récemment. J’ai un ami qui a eu un enfant avec une femme. Ils se sont séparés et la garde a été confiée en très large majorité à sa mère (malgré une demande du côté de mon ami). Je précise qu’elle ne travaille pas contrairement à l’ami en question et vit d’aides (et d’une somme d’argent qu’il lui verse). J’ai été profondément choqué quand j’ai vu que l’enfant était franchement négligé par sa mère, heureusement que ses grands parents sont là pour palier aux carences (affectives comme alimentaires). Je me suis dit alors comment cela est-ce possible ? Comment un enfant peut être confié majoritairement à sa mère alors que ce n’est pas son intérêt ?

Suite à cela, j’ai lu un article du figaro qui expliquait que dans 80% des cas la garde des enfants était confiée à la mère (parce que souvent les pères ne la réclament pas) mais que pour une demande égale et à situation égale, les femmes sont favorisées. En cause, le cliché patriarcal qui veut que les femmes sont faites pour élever des enfants… J’aimerai bien retrouver cet article qui était disponible en ligne mais je ne retrouve plus la référence.

Toujours est il qu‘en se renseignant sur le sujet et en y réfléchissant on constate des écarts importants entre hommes et femmes en défaveur des hommes dans certains domaines. (Personnellement, je suis pour une entière égalité entre homme et femme et ce dans tous les domaines. ) Je pense aux gardes d’enfant, à la procréation et à l’emploi.

Aujourd’hui les femmes sont maîtresses de la procréation et un véritable déséquilibre s’est, à mon avis, créé dans ce domaine. Un nouveau phénomène est apparu celui de la « paternité forcé » (5 à 15% des naissances)

Je vous conseille de lire cet article de Marie Claire sur le sujet :
http://www.marieclaire.fr/,couple-je-lu ... ,16561.asp
Les témoignages que nous avons recueillis illustrent une vertigineuse inversion. La maternité, accablant jadis des femmes incapables de s'y soustraire, s'impose aujourd'hui à des hommes souvent paniqués. Il suffit de faire un tour sur Internet pour se rendre compte de l'ampleur et des enjeux du phénomène. Des témoignages d'hommes furieux ou totalement déboussolés pullulent sur les forums de discussion.
Sur les paternités forcées, la page de wikipédia n’est pas inutile à lire : http://fr.wikipedia.org/wiki/Paternit%C ... pos%C3%A9e

Néanmoins dans notre cas, des mesures compensatoires pourraient être prises. Dans l’article de Marie Claire, on vous parle par exemple de statut de « géniteur sous X » -> Des solutions peuvent exister pour se rapprocher de l’égalité.
Comme les hommes ne peuvent pas tomber "enceints", je ne vois pas comment ils pourraient avoir droit à l'IVG.
Bien sur, on ne peut pas accorder un droit à l’IVG aux hommes puisque l’embryon est en gestation dans le corps de la femme et que ce droit serait une oppression envers elles. Néanmoins, Il ne sert à rien de se cacher derrière la nature. Vous savez bien que la nature ne fait que des choses inégales. La loi est là pour faire l’égalité et il parait logique d’accorder les mêmes droits aux hommes qu’aux femmes. Une femme peut avoir recours à l’IVG jusqu’à 12 semaines de grossesse…bien ! jusqu’à 12 semaines, les hommes devraient pouvoir refuser une paternité.
Une femme peut accoucher sous X -> statut de « géniteur sous X ». C’est logique, non ?

Les seules oppositions à ce principe viennent de féministes qui considèrent que la femme serait par nature une victime des hommes. L’IVG viendrait réparer cette injustice. Mais je dis que c’est faux et que c’est un présupposé honteux. La femme n’est pas une victime, c’est l’égale de l’homme. De plus, comme évoqué plus haut dans l’article de Marie Claire, les femmes ont même un avantage sur la procréation aujourd’hui…

De plus, je constate que de nombreux emplois peu qualifiés sont occupés par des femmes. Des hommes aussi sont candidats à ce genre d’emploi (caissier est un bon exemple), or les faits sont là. J’estime qu’il est du devoir du gouvernement d’insister pour que, dans ses emplois, il y ait autant d’hommes que de femmes. Un peu comme ce qui est fait pour les métiers de type « ingénieurs » et « cadres » par exemple. En pleine période de crise de l’emploi, les métiers peu qualifiés sont une chance pour certains. Bien sur notre gouvernement ne fait rien…
[+] Texte masqué
La loi ne fait aucune différence et accorde les mêmes droits au père et à la mère. Des statistiques publiées en 2009 montrent cependant que l'enfant est confié majoritairement à la mère (76,8 % des cas en 2007).
Ces proportions ne sont pas illogiques. Elles ne résultent pas du sexisme des juges, mais d'habitudes sociales complexes. Les statistiques confirment, par exemple, que les femmes consacrent plus de temps que les hommes aux tâches domestiques. On peut considérer que ce sont des logiques de genre à abolir, mais c'est la réalité des faits. Une mère qui n'obtient pas la garde de son enfant va se sentir humiliée, son entourage va considérer que c'est une mauvaise mère. [...] Cette loi n'est pas complètement efficace dans la pratique. Elle se heurte aux mentalités, à la mauvaise volonté de la part de certaines femmes, au désintérêt de certains hommes.

http://www.lemonde.fr/societe/article/2 ... _3224.html
L’argumentaire de l’article du monde est complètement sexiste. Partir d’une réalité sociale pour faire une loi, c’est lamentable. La loi doit partir du principe que l’homme et la femme sont égaux et doit donner les mêmes droits aux deux. Point.
De plus, je remarque à nouveau l’utilisation de procédés malhonnêtes. On cherche à jouer sur les émotions et à apitoyer les femmes « Une mère qui n'obtient pas la garde de son enfant va se sentir humiliée, son entourage va considérer que c'est une mauvaise mère » -> le cliché de « la mauvaise mère » ! lol, pincez moi, on est dans les années 50 là ?
[+] Texte masqué
L'engendrement humain est commun à l'homme et à la femme. Et si la femme, inspirée par l'amour envers son mari, lui dit: «Je t'ai donné un fils», ses paroles signifient en même temps: «Voici notre fils». Pourtant, même si tous deux sont ensemble les parents de leur enfant, la maternité de la femme constitue un «rôle» particulier dans leur rôle commun de parents, et même le rôle le plus exigeant. Etre parents, même si cela concerne l'un et l'autre, cela se réalise beaucoup plus en la femme, spécialement dans la période prénatale. C'est la femme qui «paie» directement le prix de cet engendrement commun où se consomment littéralement les énergies de son corps et de son âme. Il faut donc que l'homme ait pleinement conscience de contracter une dette particulière envers la femme, dans leur fonction commune de parents. Aucun programme de «parité des droits» des femmes et des hommes n'est valable si cela n'est pas pris en compte d'une manière tout à fait centrale. [...]

On admet habituellement que la femme est plus capable que l'homme d'attention à la personne humaine concrète, et que la maternité développe encore cette disposition. L'homme _ même s'il prend toute sa part dans cette fonction des parents _ se trouve toujours «à l'extérieur» du processus de la gestation et de la naissance de l'enfant, et, à bien des égards, il lui faut apprendre de la mère sa propre «paternité». Cela, peut-on dire, entre dans le dynamisme humain normal de la fonction des parents, même quand il s'agit des étapes postérieures à la naissance de l'enfant, spécialement dans la première période. L'éducation de l'enfant, considérée dans son ensemble, devrait inclure la double contribution des parents: la contribution maternelle et la contribution paternelle. Cependant le rôle de la mère est décisif pour les fondements d'une personnalité humaine nouvelle.

http://www.vatican.va/holy_father/john_ ... em_fr.html
Le texte de Jean Paul II que vous citez est très intéressant. Il développe l’idée que l’homme à une dette envers la femme pour la gestation. Très bien ! mais qu’elle est le rapport avec la garde des enfants ? Cette dette peut tout simplement être morale. De plus, Jean Paul II est un chef religieux et il n’a aucune autorité dans une société laïque comme la nôtre.

Si j’étais socialiste, je vous aurai fait une réponse de ce type :
Nous sommes dans une société laique. L’église n’a pas à s’exprimer. Le statut de la femme dans la société ne la regarde pas. L’église catholique romaine (ECR) montre encore une fois qu’elle se mêle de tout et qu’elle n’est qu’une mafia, une organisation transnationale qui s’oppose au pouvoir légitime de l’état. Elle ferait mieux de lutter contre la pédophilie qu’elle véhicule plutôt que de s’occuper des femmes qu’elles persécutent depuis ses débuts !
En me citant ce texte, vous faites la promotion de la doctrine du Vatican. Vous n’êtes qu’une réac et une homophobe. En plus vous êtes une misogyne (comme si les femmes n’étaient que des poules pondeuses !).Allez répandre votre idéologie nauséabonde auprès de vos amis de la manif pour tous !
C’est pas mal hein ? Bientôt, je pourrai écrire des articles pour le Nouvel Obs ! Normalement, vous ne pouvez plus répondre. Vous êtes diabolisé.
Et encore je vous ai épargné l’ "inquisition", le côté « secte qui a réussie »... J’aurai pu également vous accuser de la mort de Clément Méric et souligner que vous êtes une facho.... Mais bon…le point godwin de la pédophilie était suffisant… C’est de l’humour, bien sur. :-D :-D :-D :-D :-D



:!: NB : je précise que dans cette réponse je me suis simplement placé dans l'optique de l'égalité homme/femme. J'ai négligé le fait qu'une troisième personne est en jeu dans cette histoire, un enfant. :!:

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Re: Les Femens, Mariannes de la République ?

Message non lu par Et.H » lun. 05 août 2013, 10:42

le gyrovague a écrit :Pour ma part, le choix d'une Femen comme modèle pour ce nouveau timbre de Marianne ne me surprend pas et me semble même cohérent puisque les Femens sont antireligieuses et révolutionnaires à l'image de notre Marianne républicaine.
Vous faites un mauvais procès à la république. Notre république laïque ne se résume pas à son "antireligion". C'est même un système qui permet de faire cohabiter ensemble des opinions très diverses. Il y a de nombreux pays dans le monde qui n'ont pas la chance de vivre dans un régime comme celui ci...pensez aux pays islamiques où les chrétiens sont persécutés...

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