Seigneur, prend pitié de nous!

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jean_droit
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Seigneur, prend pitié de nous!

Message non lu par jean_droit » sam. 31 oct. 2015, 12:32

Vive les unions poly-affectives! Voilà qui fait moderne ! A quand la légalisation de la polygamie et de la polyandrie ? J'espère qu'elles ont trouvé un prêtre pour bénir leur union au nom de la miséricorde (avec un tout petit m).

Seigneur prend pitié de nous.

https://fr.news.yahoo.com/au-br%C3%A9si ... 52089.html
Au Brésil, union civile entre trois femmes qui veulent avoir un enfant
AFP

Les unions "poly-affectives" se fondent sur une décision de la Cour suprême du Brésil qui en 2011 a permis aux notaires de légaliser des unions stables de couples homosexuels

Elles sont trois, partagent le même lit et veulent avoir un enfant: ce trio de femmes amoureuses vient d'officialiser leur union "poly-affective" au Brésil, défiant la famille traditionnelle dans ce pays très religieux mais où la sexualité se vit sans complexe.

Tandis que les députés conservateurs luttent pour imposer un modèle de famille unique homme-femme, une femme d'affaires de 32 ans, une dentiste du même âge et une gérante administrative de 34 ans ont légalisé leur relation de trois ans devant la notaire Fernanda de Freitas Leitao, début octobre à Rio.

Elles ne sont pas mariées car la loi brésilienne ne reconnaît pas la polygamie.
Prière à saint Michel du pape Léon XIII (1884)

Saint Michel Archange, défendez-nous dans le combat, soyez notre secours contre la malice et les embûches du démon. Que Dieu exerce sur lui son empire, nous vous le demandons en suppliant.

Et vous, Prince de la Milice Céleste, repoussez en enfer par la force divine Satan et les autres esprits mauvais qui rôdent dans le monde en vue de perdre les âmes. Ainsi soit-il.

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Re: Seigneur, prend pitié de nous!

Message non lu par Cinci » sam. 31 oct. 2015, 16:17

A propos des nouvelles ...
Oû le journaliste Glenn Sudano renonce à livrer de mauvaises nouvelles pour annoncer la Bonne Nouvelle

Le couvent Notre-Dame-de-Guadalupe est situé au nord du Bronx, sur la Bainsbridge Avenue, entre l'hôpital Montefiore, gigantesque mausolée de brique rouge, et le cimetierre Woodlawn, immense vallon d'herbe verte. Sur les silencieuses pelouses de la nécropole, parsemée de tombeaux anciens, d'obélisques, de chapelles funéraires, de colonnades tronquées, les novices de la fraternité s'initient à la récitation du Livre des Heures, parmi toutes ces âmes qui reposent en paix.

Le maître des novices, Glenn Sudano, est l'un des huit capucins fondateurs de la communauté. [...] se levant tôt, se couchant tard, il déclare à qui veut l'entendre : «Mon désir de dormir est si puissant qu'il est une preuve que l'éternité existe.» Glenn a la charge délicate de discerner si les jeunes gens qui viennent de toute l'Amérique toquer à la porte de la communauté sont bien appelés à y entrer pour toujours.

Gamin, Glenn rêvait de devenir journaliste. A la fin de ses études, il est embauché à CBS News. Il exulte en déchiffrant sur les téléscripteurs les dépêches qu'il répartit selon les services concernés. Il court, il court, Glenn Sudano, pour distribuer les nouvelles qui affluent du monde entier. «Bad news are good news» («Les mauvaises nouvelles sont de bonnes nouvelles»), telle est la devise.

Les mauvaises nouvelles ne se renouvelles guère, en fait : guerres, viols, vols, tueries, trahisons, adultères, scandales, krachs financiers, désastres boursiers ... Elles se répètent même sinistrement, et s'évanouissent aussitôt qu'elles sont diffusées. Cette consommation journalière de nouvelles éphémères laisse Glenne de plus en plus sur sa faim. [...]

Plus je priais, plus je commençais à voir le monde et ma vie autrement, poursuit Glenn dans son bureau nu de la fraternité Notre-Dame-de-Guadalupe. La source de tous ces maux qui s'affichaient sur mon écran, c'était le coeur de l'homme, j'en étais convaincu. Or le but de l'énorme technologie dont nous disposions dans les médias n'était pas de changer le coeur de l'homme, mais d'annoncer au monde les problèmes du monde - ou bien de les divertir de ces soucis. J'étais devant un choix : voulais-je vouer ma vie à cette industrie du divertissement et de l'information éphémère, ou essayer de changer le monde en changeant le coeur des hommes ?

[...]

Oui, il continuera à courir, il dormira peu, il mangera sur le pouce, il travaillera beaucoup, souvent tard dans la nuit. Seulement, ce ne sera plus pour divertir le monde mais pour essayer de changer le coeur des hommes en devenant pauvre parmi les pauvres, au service de la Bonne Nouvelle.

Source : Luc Adrian, Des fleurs en enfer. Fioretti du Bronx, p.62

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Re: Seigneur, prend pitié de nous!

Message non lu par Cinci » sam. 31 oct. 2015, 16:47

«... si pour sauver Sodome, il fallait dix justes, le prophète Jérémie dira, au nom du Tout-Puissant, qu'il suffit d'un seul juste pour sauver Jérusalem. Le nombre a encore diminué, la bonté de Dieu se montre encore plus grande. Et, pourtant, cela ne suffit pas encore, la miséricorde surabondante de Dieu ne trouve pas la réponse de bien qu'elle cherche, et Jérusalem tombe sous l'assaut de l'ennemi.

Il faudra que Dieu lui-même devienne ce juste. C'est le mystère de l'Incarnation : pour garantir un juste, il se fait homme.

Pourquoi Jésus demande-t-il d'aimer ses ennemis, un amour qui dépasse les capacités humaines ? En réalité, la proposition du Christ est réaliste, car elle tient compte du fait que dans le monde, il existe trop de violence, trop d'injustice, et que, par conséquent, on ne peut dépasser cette situation qu'en lui opposant un plus d'amour, un plus de bonté. Ce plus vient de Dieu : c'est sa miséricorde qui s'est faite chair en Jésus et qui seul peut «déséquilibrer» le monde du mal vers le bien, à partir de ce monde petit et décisif qu'est le coeur de l'homme.»

Source : Benoit XVI, Angelus, 18 fevrier 2007 dans C'est la miséricorde que je veux !, Pierre Téqui Éditeur, 2014, p.66


«Dieu : on ne le connait vraiment qu'après l'avoir reconnu dans ce qui lui ressemble le moins.» - Gustave Thibon

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