pierrot2 a écrit : ↑sam. 01 mai 2021, 0:06
Ainsi, je pense à 2 hypothèses:
-Tous sont vivants "pour" le service du Seigneur
-Tous sont vivants, "en vue" du Seigneur.
Mais je sèche, n'étant que fort peu latiniste, pas du tout instruit du grec ou de l'araméen.
Il y a peut-être d'autres versions possibles.
Quoiqu'il en soit, cette parole de Luc semble bien traiter de la question, je ne crois pas faire de hors-sujet
PS Votre réponse à Menochios ne semble pas dans le bon fil
En ce qui me concerne je dirai que tous sont vivants "sous son regard à Lui' ce qui supprime un peu la pertinence du propos par rapport au vôtre .
Néanmoins je crois comprendre votre distinction : dans un cas il y a contribution de tous pour le service d'un seul, dans l'autre c'est un peu comme s'il "séparait" (diviser serait inadéquat) pour mieux régner.
Dans ce second cas, il faudrait nuancer : il ne sépare pas mais il accapare tant les sens et mobilise l'attention, par séduction et fascination, débordement extatique, que le reste disparaît et devient insignifiant.
Il me semble que le second cas offre l'occasion surtout d'approfondir le premier, il en donne en quelque sorte le contexte, une prévalence - d'où le choix que j'avais fait pour ma réponse.
Imaginez un manège qui rend fou de joie. Le but étant seulement d'être heureux ; de partager cette joie avec d'autres cela nous rend sans défense aucune à leur égard (d'où la nécessité de l'enfer, comme je l'ai souvent rappelé) et cela dilate encore plus cette joie que de savoir la leur mais ce qui les cause, c'est l'énergie mystérieuse qui fait fonctionner le manège et se réjouit de notre joie, car elle provint de la sienne et l'accroît sans l'accroître, c'est une expression de sa gloire vu qu'il a tout créé.
Il me semble que la difficulté de cet exercice auquel vous nous conviez, c'est de ne pas perdre de vu que le centre de l'attention ne doit pas être porté sur nous, mais sur Lui.
Vous avez raison, vous aviez exposé une alternative, mais difficile pour moi d'approfondir un choix sans me sentir prisonnier de l'allégorie qui
tirait son sens de la présence de cette alternative.
Concernant le développement de Menochios, j'avoue n'avoir pas réussi à le resituer dans le cadre du fil ici présent qui sauf erreur de ma part est post mortem. Ce qui n'était pas évident, c'est de savoir où il plaçait Dieu dans son parallèle : pour moi, il avait disparu !