bassanio a écrit :Voilà des questions que je me pose et auxquelles une simple pétition ne répond pas. De quoi l'homme est-il responsable et de quoi ne l'est-il pas? Que veut Dieu et que ne veut-il pas? Il est évident que vouloir combattre un mal ne donne pas forcément de solution pour résoudre un autre mal, mais je me dis que cette problématique du côté sacré de la vie de l'embryon me semble parfois dérisoire à côté d'une indifférence de l'Église (et pas seulement celle-ci) pour tous les autres dénis de vie dont l'homme se rend coupable par action ou inaction. C'est comme pour l'absence d'une caméra sur la mort indigne et quotidienne de millions d'hommes, mais le regard de toutes les caméras sur le procès d'un seul qui sera condamné à mort avec l'approbation de tous.
Ce que Dieu veut : le bonheur pour tous les hommes.
C'est bien beau, mais qu'est-ce que cela signifie ?
Dieu a inscrit au coeur de toute créature la Loi Natruelle. C'est elle qui pousse les hommes à faire le bien même lorsqu'ils ne connaissent pas Dieu (cf. St Paul).
Dieu a confié la Création à l'Homme pour en faire "bonne usage", autrement dit pour la soumettre en vue de célébrer la Gloire de Dieu.
Cela représente une lourde responsabilité et c'est pour cela que Sa Sainteté le Pape Benoit XVI rappelle en ce moment l'exigence écologique dans la vie de l'Homme. Mais il va plus loin que les écolos. En effet ces derniers ne parle que de l'environement et souvent de manière fausse.
Par contre ils oublient complètement (volontairement ou non) l'écologie "humaine" : le respect de la nture humaine.
Et c'est là où l'Eglise est une n ième fois en avance sur son temps : elle parle aussi bien d'écologie sur les animaux, sur la nature mais aussi sur l'homme.
La pilule "contraceptive" (qui est aussi abortive) ient d'être classée parmis les éléments de classe 1 concernant leur aspect cancérigène. Autrement dit, un lien a été fait entre l'explosition de l'utilisation de telles pilules et l'augmentation des cancers chez les femmes, notament celui du sein (car la pilule fait croire au corps de la femme qu'elle est enceinte et ce en bombradant ce corps d'hormones plus ou moins artificielles).
Idem chez les hommes : il apparait que depuis 50 ans les cancers de la prostate ont encore plus explosé que les cancers du sein. Et là ce n'est pas la pilule pour femme qui peut-être pointée du doigt !
En fait, on se rend compte très vite qu'un trop grand nombre d'hormones artificielles sont en "liberté" dans la nature : dans les produits de consomation, dans les savons ... et que ces hormones artificielles sont liées à l'augmentation des cancers.
Mais aucune information ne circule pour prévenir tout cela !
L'Homme est un loup pour l'Homme : effectivement s'il délaisse Dieu, il perd toute raison de prendre soin de lui et de son prochain et du plus faible.
Concernant le fait de combattre un mal :
- la règle première doit être "la fin ne justifie pas les moyens" et réciproquement "les moyens ne justifient pas la fin".
Ainsi les seules actions autorisées sont celles qui sont qui sont bonnes et qui sont faites en vue d'une finalité qui est bonnes.
Prenons l'exemple d'un viol qui entraine une grossesse (cas néanmoins rare).
La pensée unique s'imagine que la solution ne peut être que l'avortement car l'enfnat n'est pas désiré. De plus la pensée unique s'imagine que cet enfant renverra en permanence à la mère le souvenir du viol et qui plus est un souvenir hautement négatif.
Que va-t-il se passer ? Au mieux elle recevra un soutient psy pour le viol puis subira un avortement qui la traumatisera également (le Planinng familiale reconnait lui-même qu'il ne savent pas éliminer le traumatisme mais qu'il tente de l'atténuer)
Lorsque cette femme se mariera et voudra un enfant, son avortement lui sautera à la figure (résultat du traumatisme) et elle se souveindra toute sa vie et de l'enfant mort et du viol qui ne pourra jamais être positivé.
Si au contraire on applique la morale Chrétienne, l'avortement même de soulager hypothétiquement la mère est interdit car c'est un mal.
La solution est donc d'apporter un soutient à cette mère en détresse :
- soutient psychologique par rapport au viol
- soutient psy et finanacier pour la grossesse et le bébé
Ainsi les effets psy du viol sont traités et le bébé devient peut redevenir une joie pour cette femme.
Lorsqu'elle se mariera et aura d'autres enfants, elle aura comme souvenir la naissance et la petite enfance de son premier enfant et non le traumatisme de l'avortement évoquant lui-même celui du viol.
Ainsi vous voyez que la Morale Chrétienne propose une voie qui cherche à écarter le mal jusque dans les conséquences d'un acte et donc le fait de lutter contre mal en appliquant cette moale permet de lutter contre d'autres maux au lieu d'en engendrer.
Prenons un autre exemple : la fécondation in vitro.
Il s'agit d'aider un couple stérile (supposons qu'il soit vraiment stérile).
La science propose d'aider ce couple : en fécondant plusieurs ovules avec des spermatozoïdes, un ou plusieurs d'entre eux démarreront leur croissance. Il suffiera alors d'en mettre un dans l'uérus de la femme pour reprendre le cylce "naturel". Les autres oeufs fécondés sont congelés au cas où le premier ne survit pas. Sinon ces oeufs qui sont en fait des embryons seront détruis, mis à mort.
On voit donc comment une action qui part d'un bon sentiment, celui de résoudre un problème de fécondité, se trouvent être en fait une usine à tuer en gardant un seul survivant.
Ce cas a été dénoncé (mais l'ensemble du coté morale) par la presse récemment avec l'affaire des embryons congelés ou l'affaire du DPI qui est un tri embryonaire financé par l'argent du téléthon.
bassanio a écrit :Je reprend souvent cet exemple de Jésus et de l'épisode de la lapidation. Il ne condamne pas la lapidation, mais dénie à quiconque d'être suffisamment juste pour l'appliquer. Ne s'agit-il pas d'un débat du même ordre?
Exactement : ce n'est pas en réalisant une action mauvaise en soit que l'on va guérir et sauver cette femme.
Il faut trouver une autre solution : "va et ne pèche plus". Il lui remet ses péchés en luis disant qu'elle le droit et surtout le devoir de se relever de sa faute.
bassanio a écrit :Je cherche, depuis le début de ce post, la bonne formulation pour définir mon trouble face à cette problématique de l'éthique scientifique opposée au précepte religieux. Je me demande si la suivante n'est pas la bonne :
Si les hommes sont tous frères (embryons compris) et qu'un frère se trouve dans la position de pouvoir choisir lequel de ses deux frères il peut sauver (l'embryon ou le malade), doit-il, par inaction, laisser mourir les deux? Car le débat n'est pas de tuer l'embryon gratuitement par orgueil de scientifique, mais que grâce au sacrifice de l'embryon on puisse sauver d'autres vies toutes aussi importantes aux yeux de Dieu. L'homme doit-il agir pour sauver son frère?
Le problème est que justement si le débat est autour de l'orgueil scientifiaque : les preuves ont été apportées montrant que la recherche sur les cellules souches embryonnaires n'ont pas de déouchés.
Aujourd'hui, les scientifiques ont réussi à créer de toute pièce un Foie avecdes cellules souches adultes alors qu'ils n'ont jamais rien réussi à faire sinon tuer des êtres humains du coté des cellules souches embryonnaires.
Mais tout cela est masqué par la pensée unique au grand public.
On sait déjà soigné des animaux par des cellules souches adultes de ces animaux.
Donc le débat est tronqué par la pensée unique et l'orgueil de certains laboratoires.
Ensuite la question n'est pas de tuer un être vivant pour en sauver un autre, mais de laisser un être vivant mourrir de façon naturelle plutôt que d'en condamner un à mourrir sans jugement ni aucune forme de procès.
Quel est le crime d'un être humain à l'état embryonnaire qui justifie la peine de mort ?