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par muirgheal » jeu. 23 févr. 2023, 17:33
Bonjour,
Je me pose également des questions par rapport aux gestes et aux attitudes à prendre lors de la messe.
J'assiste à des messes dans diverses paroisses et donc avec divers prêtres et diverses sensibilités (messes paroissiales, de la communauté dont je faisais partie, de la nouvelle réalité de l'Eglise où je vais chercher des conseils spirituels). Je souhaite vivre la messe tous les jours et je vais donc là où c'est faisable. De plus, je suis en plein changement dans ma vie spirituelle (en essayant d'être toujours plus fidèle à l'Eglise et au Seigneur) et donc je découvre aussi des nouvelles façons de vivre la messe et ma foi.
Pour des raisons entre autre de déménagement, j'ai rejoint la paroisse de mon nouveau domicile.
Et les personnes vivent la messe autrement que ce dont j'ai l'habitude : si le prêtre ne leur dit pas de se lever par exemple, ils ne se lèvent pas. Mais le prêtre ne dit pas toujours aux paroissiens de se lever.
Pour moi, lors de la messe j'essaie de porter toute mon attention ce qu'il se passe lors de la liturgie de la parole et de l'Eucharistie, sur ce qui est dit et sur ma relation avec la Sainte Trinité, et pas sur l'attitude des autres paroissiens.
J'ai constaté aussi, suite à mon cheminement personnel, que je ressens depuis quelque temps l'envie, le désir de me mettre à genoux lors de la consécration. J'ai d'ailleurs fait une retraite avec messe quotidienne et beaucoup d'agenouillement lors de la messe (qui n'était pas une messe tradi) et je trouvais cela tellement beau, plein de sens. Donc l'envie, le désir a germé et s'est développé en moi. Et je m'agenouille d'ailleurs de plus en plus lors de la consécration car ça me semble logique, plein de sens et naturel. Je ne le fais pas dans une messe de communauté (car ça ne correspond pas au sens qu'ils donnent au sacrement de l'Eucharistie) ni dans ma nouvelle paroisse, car les chaises sont tellement serrées que je vois mal comment faire. Mais je pense que je pourrais me mettre à un bout de rangée et vivre l'agenouillement. Je l'ai fait un jour en semaine dans ma paroisse (possibilité de pousser discrètement une chaise - pas possible le dimanche car il y a du monde). Par contre pas certaine que ça soit bien vu et bien accepté.
J'ai tendance à me lever lorsque le prêtre dit la phrase : "Priez, frères et sœurs : que mon sacrifice, qui est aussi le vôtre, soit agréable à Dieu le Père tout puissant". Je vois de tout dans les messes où je vais et où les personnes s'agenouillent. Et dans l'autre réalité de l'église où je vais maintenant, il y a aussi diverses façons de faire (même s'ils se mettent tous à genoux et communient tous sur la langue - sans être tradi). La plupart restent à genoux jusqu'au Notre Père, il me semble.
Sinon, si je ne suis pas à genoux, je me lève également lorsque le prêtre dit : "Priez, frères et sœurs : que mon sacrifice, qui est aussi le vôtre, soit agréable à Dieu le Père tout puissant". Mais dans ma paroisse et dans 2 autres paroisses, je me lève naturellement, mon attention toute tournée vers l'autel, et je me rend compte par après que je suis la seule à être debout. Lors de la messe des cendres, au moment des intentions universelles, je me suis mise debout, mais j'étais la seule. Un monsieur a suivi mon mouvement et nous étions les 2 seuls debout. Même le prêtre cocélébrant et les acolytes étaient restés assis. Je ne me suis pas rassise. Y a-t'il diverse façon de faire ?
A la fin de la messe, dans cette nouvelle paroisse et dans une autre, l'assemblée ne se lève pas lorsque le prêtre dit à la fin de la messe, juste avant l'envoi : prions ... , je suis donc une des seules à me lever.
En fait, pour moi, le mot "priez ou prions" est un appel à se mettre debout. Est-ce que je me trompe ?
Je ressens une certaine froideur des prêtres de ma nouvelle paroisse, surtout depuis que je me suis mise à genoux à une messe de semaine. Mais je me trompe probablement.
Lors de l'Eucharistie, il m'importe de vivre cette rencontre avec le Seigneur et de ne pas me préoccuper de ce que les paroissiens pourraient penser (même si c'est une paroisse bourgeoise et de village).
Dans une des paroisses où je vais en semaine, je suis tout devant et je ne vois donc pas si je suis la seule à vivre la messe de cette manière-là où pas. Sauf la fois où je suis arrivée juste avant le début de la messe et me suis retrouvée à l'arrière. Je me suis rendue compte que je faisais différemment.
Dans ma nouvelle paroisse, je me mets vers l'avant, mais pas tout devant, les places étant occupées. Je me rends donc compte après coup de ce que font les paroissiens, et je me rends compte que je ne fais pas vraiment comme eux. Dans la paroisse où je vais plusieurs fois en semaine, dans une grande ville, la plupart des personnes présentes ont les mêmes attitudes que moi.
Ce n'est peut-être pas très bon pour mon intégration dans cette nouvelle paroisse. Mais d'un autre côté, ne devons-nous pas vivre la liturgie comme nous la ressentons (si c'est recommandé par l'Eglise bien sûr) ? Serait-ce une erreur de ne pas vivre la messe, la relation avec le Seigneur lors de ce sacrement telle que je le ressens ?
Merci de votre lecture.
Tu as frappé à la porte de mon cœur !
J'ai entendu ta voix et je t'ai ouvert.
Allume en mon cœur un grand feu de joie.