La Cène et la Messe...

« Ceci est mon corps, qui est livré pour vous ; faites ceci en mémoire de moi. » (Lc 22.19)
Règles du forum
Forum de discussions entre chrétiens sur les questions liturgiques
Avatar de l’utilisateur
Hélène
Mater civitatis
Mater civitatis
Messages : 1526
Inscription : lun. 13 juin 2005, 3:51
Localisation : Sous le regard de Dieu
Contact :

La Cène et la Messe...

Message non lu par Hélène » mer. 13 août 2008, 15:48

Boris a écrit :Mais le Jeudi n'était pas une Messe
Êtes-vous sûr ? N'est-ce pas ce Mystère que nous méditons dans les mystères lumineux comme l'Institution de l'Eucharistie ? :incertain: Bien sûr que Jésus n'avait pas encore offert son Sacrifice temporellement parlant mais est-ce que l'événement de la Croix/Résurrection n'est pas intemporelle ? Comme pour la Sainte Vierge dont la grâce de l'Immaculée Conception est une grâce anticipative qui découle de la Croix du Christ ? Comme que nous pourrions dire que les épisodes de la multiplication des pains seraient une préfiguration de l'Eucharistie ?

Fraternellement,
Hélène
"Le Père n'a dit qu'une seule Parole, c'est son Fils et, dans un éternel silence, il la prononce toujours". (Saint Jean de la Croix)

Avatar de l’utilisateur
Boris
Tribunus plebis
Tribunus plebis
Messages : 2428
Inscription : lun. 21 août 2006, 17:46
Localisation : France - Centre (28)

Re: Témoignage d'une lectrice de la Vie

Message non lu par Boris » mer. 13 août 2008, 16:15

Vous confondez "sacrifice" (Eucharistique) et Messe.

Le Jeudi Saint est une liturgie Juive, que nous commémorons dans la Messe "In Cena Domini" du soir du Jeudi de la Semaine Sainte.

Il s'agit bien de l'Instituion de l'Eucharistie, mais elle se fait dans le cadre d'une Liturgie Juive, celle du repas Pascal.
Et justement, à la Messe, le prêtre ne refait que l'Eucharistie, pas le repas complet.

Jésus transcende le repas Pascal Juif en un nouveau culte, lui donnant un nouveau sens et nécessitant une nouvelle Liturgie et de nouveaux prêtres pour ce nouveau culte.

De plus, ce soir là, Jésus commence par l'ordination des Apôtres (lavement des pieds). Je ne sais à quel degré l'institution de l'Eucharistie participe à cette ordination.

Mais ce n'est pas une Messe : la Messe est un rite chrétien et les chrétiens n'existe pas encore, les Apôtres ne sont "que" de Juifs qui suivent le Prophète Jésus, ils n'ont pas encore la certitude absolue que c'est le Christ : ils s'enfuient à Gethsémanie.
UdP,
Boris

Avatar de l’utilisateur
Hélène
Mater civitatis
Mater civitatis
Messages : 1526
Inscription : lun. 13 juin 2005, 3:51
Localisation : Sous le regard de Dieu
Contact :

Re: Témoignage d'une lectrice de la Vie

Message non lu par Hélène » mer. 13 août 2008, 16:34

Boris a écrit :Vous confondez "sacrifice" (Eucharistique) et Messe.
Hein ? N'est-ce pas la même chose ? Eucharistie = Messe ?
Boris a écrit :Le Jeudi Saint est une liturgie Juive, que nous commémorons dans la Messe "In Cena Domini" du soir du Jeudi de la Semaine Sainte.

Il s'agit bien de l'Instituion de l'Eucharistie, mais elle se fait dans le cadre d'une Liturgie Juive, celle du repas Pascal.
Et justement, à la Messe, le prêtre ne refait que l'Eucharistie, pas le repas complet.

Jésus transcende le repas Pascal Juif en un nouveau culte, lui donnant un nouveau sens et nécessitant une nouvelle Liturgie et de nouveaux prêtres pour ce nouveau culte.
tiré du site Vatican.ca a écrit :5e Mystère Lumineux: L'institution de l'Eucharistie.
«Pendant le repas, Jésus prit du pain, prononça la bénédiction, le rompit et le donna à ses disciples, en disant: "Prenez, mangez: ceci est mon corps"» (Mt 26, 26).

«En célébrant la dernière Cène avec ses Apôtres au cours du repas pascal, Jésus a donné son sens définitif à la Pâque juive. En effet, le passage de Jésus à son Père par sa mort et sa résurrection, la Pâque nouvelle, est anticipé dans la Cène et célébré dans l'Eucharistie qui accomplit la Pâque juive et anticipe la Pâque finale de l'Église dans la gloire du Royaume» (CEC, n. 1341).
Boris a écrit :De plus, ce soir là, Jésus commence par l'ordination des Apôtres (lavement des pieds). Je ne sais à quel degré l'institution de l'Eucharistie participe à cette ordination.
C'est alors une Messe d'ordination... Même s'il y a eu un repas avant, c'est justement pour démontrer le passage de la Pâque de l'ancienne alliance à la Nouvelle Pâque du Christ. Le repas sera désormais le Corps et le Sang du Christ qui suffit à notre salut.
Boris a écrit :Mais ce n'est pas une Messe : la Messe est un rite chrétien et les chrétiens n'existe pas encore, les Apôtres ne sont "que" de Juifs qui suivent le Prophète Jésus, ils n'ont pas encore la certitude absolue que c'est le Christ : ils s'enfuient à Gethsémanie.
Le mot "chrétien" est apparu sous la plume des historiens après les événements de la Mort/Résurrection du Christ. Mais ils étaient chrétiens du moment où ils ont suivi et reconnu le Christ comme leur Seigneur : "tu es le Christ, le Fils du Dieu vivant" affirme Pierre. Jésus a déjà annoncé sa mort et sa résurrection à ses disciples, dans l'intimité depuis le Thabor. Ils savaient, même s'ils n'avaient pas encore compris et qu'ils l'ont lâchement abandonné. Ce n'est que lorsqu'ils auront reçu l'Esprit Saint que les lumières s'allumeront vraiment dans leur esprit.

Hélène
Dernière modification par Hélène le mer. 13 août 2008, 17:24, modifié 1 fois.
"Le Père n'a dit qu'une seule Parole, c'est son Fils et, dans un éternel silence, il la prononce toujours". (Saint Jean de la Croix)

Avatar de l’utilisateur
Hélène
Mater civitatis
Mater civitatis
Messages : 1526
Inscription : lun. 13 juin 2005, 3:51
Localisation : Sous le regard de Dieu
Contact :

Re: Témoignage d'une lectrice de la Vie

Message non lu par Hélène » mer. 13 août 2008, 16:51

CEC a écrit :II. Comment est appelé ce sacrement ?

1328 La richesse inépuisable de ce sacrement s’exprime dans les différents noms qu’on lui donne. Chacun de ces noms en évoque certains aspects. On l’appelle :

Eucharistie parce qu’il est action de grâces à Dieu. Les mots eucharistein (Lc 22, 19 ; 1 Co 11, 24) et eulogein (Mt 26, 26 ; Mc 14, 22) rappellent les bénédictions juives qui proclament – surtout pendant le repas – les œuvres de Dieu : la création, la rédemption et la sanctification.

1329 Repas du Seigneur (cf. 1 Co 11, 20) parce qu’il s’agit de la Cène que le Seigneur a pris avec ses disciples la veille de sa passion et de l’anticipation du repas des noces de l’Agneau (cf. Ap 19, 9) dans la Jérusalem céleste.

Fraction du Pain parce que ce rite, propre au repas juif, a été utilisé par Jésus lorsqu’il bénissait et distribuait le pain en maître de table (cf. Mt 14, 19 ; 15, 36 ; Mc 8, 6. 19), surtout lors de la dernière Cène (cf. Mt 26, 26 ; 1 Co 11, 24). C’est à ce geste que les disciples le reconnaîtront après sa résurrection (cf. Lc 24, 13-35), et c’est de cette expression que les premiers chrétiens désigneront leurs assemblées eucharistiques (cf. Ac 2, 42. 46 ; 20, 7. 11). Ils signifient par là que tous ceux qui mangent à l’unique pain rompu, le Christ, entrent en communion avec Lui et ne forment plus qu’un seul corps en Lui (cf. 1 Co 10, 16-17).

Assemblée eucharistique (synaxis) parce que l’Eucharistie est célébrée en l’assemblée des fidèles, expression visible de l’Église (cf. 1 Co 11, 17-34).

1330 Mémorial de la passion et de la résurrection du Seigneur.

Saint Sacrifice, parce qu’il actualise l’unique sacrifice du Christ Sauveur et qu’il inclut l’offrande de l’Église ; ou encore saint sacrifice de la messe, " sacrifice de louange " (He 13, 15 ; cf. Ps 116, 13. 17), sacrifice spirituel (cf. 1 P 2, 5), sacrifice pur (cf. Ml 1, 11) et saint, puisqu’il achève et dépasse tous les sacrifices de l’Ancienne Alliance.

Sainte et divine Liturgie, parce que toute la liturgie de l’Église trouve son centre et son expression la plus dense dans la célébration de ce sacrement ; c’est dans le même sens qu’on l’appelle aussi célébration des Saints Mystères. On parle aussi du Très Saint Sacrement parce qu’il est le sacrement des sacrements. On désigne de ce nom les espèces eucharistiques gardées dans le tabernacle.

1331 Communion, parce que c’est par ce sacrement que nous nous unissons au Christ qui nous rend participants de son Corps et de son Sang pour former un seul corps (cf. 1 Co 10, 16-17) ; on l’appelle encore les choses saintes : ta hagia ; sancta (Const. Ap. 8, 13, 12 ; Didaché 9, 5 ; 10, 6) – c’est le sens premier de la " communion des saints " dont parle le Symbole des Apôtres -, pain des anges, pain du ciel, médicament d’immortalité (S. Ignace d’Antioche, Eph. 20, 2), viatique...

1332 Sainte Messe parce que la liturgie dans laquelle s’est accompli le mystère du salut, se termine par l’envoi des fidèles (" missio ") afin qu’ils accomplissent la volonté de Dieu dans leur vie quotidienne.
CEC a écrit :L’institution de l’Eucharistie

1337 Le Seigneur, ayant aimé les siens, les aima jusqu’à la fin. Sachant que l’heure était venue de partir de ce monde pour retourner à son Père, au cours d’un repas, il leur lava les pieds et leur donna le commandement de l’amour (cf. Jn 13, 1-17). Pour leur laisser un gage de cet amour, pour ne jamais s’éloigner des siens et pour les rendre participants de sa Pâque, il institua l’Eucharistie comme mémorial de sa mort et de sa résurrection, et il ordonna à ses apôtres de le célébrer jusqu’à son retour, " les établissant alors prêtres du Nouveau Testament " (Cc. Trente : DS 1740).

1338 Les trois évangiles synoptiques et S. Paul nous ont transmis le récit de l’institution de l’Eucharistie ; de son côté, S. Jean rapporte les paroles de Jésus dans la synagogue de Capharnaüm, paroles qui préparent l’institution de l’Eucharistie : Le Christ se désigne comme le pain de vie, descendu du ciel (cf. Jn 6).

1339 Jésus a choisi le temps de la Pâque pour accomplir ce qu’il avait annoncé à Capharnaüm : donner à ses disciples son Corps et son Sang :

Vint le jour des Azymes, où l’on devait immoler la pâque. [Jésus] envoya alors Pierre et Jean : ‘Allez dit-il, nous préparer la Pâque, que nous la mangions’... Ils s’en allèrent donc ... et préparèrent la Pâque. L’heure venue, il se mit à table avec ses apôtres et leur dit : ‘J’ai désiré avec ardeur manger cette pâque avec vous avant de souffrir ; car je vous le dis, je ne la mangerai jamais plus jusqu’à ce qu’elle s’accomplisse dans le Royaume de Dieu’ ... Puis, prenant du pain et rendant grâces, il le rompit et le leur donna, en disant : ‘Ceci est mon Corps, qui va être donné pour vous ; faites ceci en mémoire de moi’. Il fit de même pour la coupe après le repas, disant : ‘’Cette coupe est la nouvelle Alliance en mon Sang, qui va être versé pour vous’ (Lc 22, 7-20 ; cf. Mt 26, 17-29 ; Mc 14, 12-25 ; 1 Co 11, 23-26).

1340 En célébrant la dernière Cène avec ses apôtres au cours du repas pascal, Jésus a donné son sens définitif à la pâque juive. En effet, le passage de Jésus à son Père par sa mort et sa résurrection, la Pâque nouvelle, est anticipée dans la Cène et célébrée dans l’Eucharistie qui accomplit la pâque juive et anticipe la pâque finale de l’Église dans la gloire du Royaume.
Hélène
"Le Père n'a dit qu'une seule Parole, c'est son Fils et, dans un éternel silence, il la prononce toujours". (Saint Jean de la Croix)

Relief
Tribunus plebis
Tribunus plebis
Messages : 2210
Inscription : jeu. 06 déc. 2007, 8:44

Re: Témoignage d'une lectrice de la Vie

Message non lu par Relief » mer. 13 août 2008, 18:10

Pas simple.
Dernière modification par Relief le jeu. 10 août 2017, 16:18, modifié 1 fois.

Avatar de l’utilisateur
Boris
Tribunus plebis
Tribunus plebis
Messages : 2428
Inscription : lun. 21 août 2006, 17:46
Localisation : France - Centre (28)

Re: Témoignage d'une lectrice de la Vie

Message non lu par Boris » mer. 13 août 2008, 19:24

Hélène a écrit :
Boris a écrit :Vous confondez "sacrifice" (Eucharistique) et Messe.
Hein ? N'est-ce pas la même chose ? Eucharistie = Messe ?
Eh bien non, sinon il n'y a pas d'adoration Eucharistique possible !

Je ne remets pas en cause l'institution de l'Eucharistie, encore que cela fut fait pendant la Cène.

Je dis tout simplement que la Cène est un repas rituel Juif et que la Messe est la commémoration du Sacrifice du Christ n'est pas la Cène.
Par contre, la Messe n'est possible que parce que le Christ nous a donné le sacrement de l'Eucharistie.


La Messe est la Liturgie au cours de laquelle le sacrement de l'Eucharistie est célébré, c'est ce que nous dit le CEC que vous avez cité plus haut :
CEC 1332 a écrit :Sainte Messe parce que la liturgie dans laquelle s'est accompli le mystère du salut, se termine par l'envoi des fidèles ("missio") afin qu'ils accomplissent la volonté de Dieu dans leur vie quotidienne.
Vous mélangez le sacrement lui-même et la Liturgie qu'il y a autour. Par exemple, dans une Messe de Mariage, il y a 2 sacrements. Mais une telle Messe ne se résume pas au sacrement de mariage ni réciproquement !
Dans la Messe, il y a le rite de la Parole par exemple. Ce rite n'a aucun fondement dans la Cène.

De plus, la Messe est la commémoration de la mort et de la résurrection du Christ, c'est à dire de la Croix. Pas de la Cène.
Comme je vous l'ai déjà dit, mais ouvrez donc un missel puisque vous ne me croyez pas, la "commémoration de la Cène" a lieu à la Messe du soir le Jeudi Saint. On y fait mémoire de la Cène, avec le lavement des pieds (qui est le rite d'ordination des Lévites et que St Pierre souligne par sa remarque en faisant ensuite référence à l'héritage des Lévites qui est d'avoir part avec Dieu, relisez le passage, c'est extrêmement clair en réalité), et l'institution de l'Eucharistie.

Mais fort heureusement, même lorsque nous ne faisons pas mémoire de la Cène comme le soir du Jeudi Saint, nous célébrons bien l'Eucharistie dans toutes les autres Messes car c'est le mémorial de la Croix, le Christ s'offre à nouveau en sacrifice de manière non sanglante sur l'Autel dans le cadre de la liturgie de la Messe.

Le Christ lors de la Cène célèbre avec les Apôtres la Pâque Juive.

Notre lecture Christologique de l'évènement et de ce rite nous pousse à franchir une barrière qui celle de croire que le Christ célèbre une Messe.
Mais la Cène n'est pas une Messe, ce n'est pas un rite chrétien puisque c'est le rite de la Pâque Juive.

Prenons les références du CEC dans la Bible :
St Matthieu XXVI 17-35 a écrit :Le premier jour des Azymes, les disciples vinrent trouver Jésus, et lui dirent: " Où voulez-vous que nous vous fassions les préparatifs pour manger la pâque? " 18 Il leur dit: " Allez à la ville, chez un tel, et dites-lui: Le maître (te) fait dire: Mon temps est proche, je ferai chez toi la pâque avec mes disciples. " 19 Les disciples firent ce que Jésus leur avait commandé, et ils firent les préparatifs de la pâque.

Annonce de la trahison de Judas

20 Le soir venu, il se met à table avec les douze. 21 Pendant qu'ils mangeaient, il dit: " Je vous le dis en vérité, un de vous me trahira " 22 Et, profondément attristés, ils se mirent à lui dire, chacun de son côté: " Serait-ce moi, Seigneur? " 23 Il répondit: " Celui qui a mis avec moi la main au plat celui-là me trahira! 24 Le Fils de l'homme s'en va, selon ce qui est écrit de lui; mais malheur à l'homme par qui le Fils de l'homme est trahi! Mieux vaudrait pour cet homme-là qu'il ne fût pas né. " 25 Judas, qui le trahissait, prit la parole et dit: " Serait-ce moi, Rabbi? — Tu l'as dit, " répondit-il

Institution de l'Eucharistie

26 Pendant le repas, Jésus prit du pain et après avoir dit la bénédiction, il le rompit et le donna à ses disciples, en disant: " Prenez et mangez, ceci est mon corps. " 27 Il prit ensuite une coupe et, après avoir rendu grâces, il la leur donna, en disant: " Buvez-en tous, 28 car ceci est mon sang, (le sang) de l'alliance, répandu pour beaucoup en rémission des péchés. 29 Je vous le dis, je ne boirai plus désormais de ce produit de la vigne jusqu'à ce jour où je le boirai nouveau avec vous dans le royaume de mon Père. "

Prédiction du reniement de Pierre

30 Après le chant de l'hymne, ils s'en allèrent au mont des Oliviers. 31 Alors Jésus leur dit: " Je vous serai à tous, cette nuit-ci, une occasion de chute, car il est écrit: Je frapperai le pasteur, et les brebis du troupeau seront dispersées. 32 Mais, après que je serai ressuscité, je vous précéderai en Galilée. " 33 Pierre, prenant la parole, lui dit: " Quand vous seriez pour tous une occasion de chute, vous ne le serez jamais pour moi. " 34 Jésus lui dit: " Je te le dis, en vérité, cette nuit-ci, avant que le coq ait chanté trois fois tu me renieras. " 35 Pierre lui dit: " Quand même il me faudrait mourir avec vous, je ne vous renierai pas. " Et tous les disciples dirent de même.
Il n'est nullement fait référence à un rite nouveau, il y a même l'hymne final du rituel Juif !

St Marc en XIV 12-32 dit exactement la même chose : Pâque, repas, Hymne.
St Luc XXII 1-20 a écrit :Or la fête des Azymes, qu'on appelle Pâque, approchait; 2 et les grands prêtres et les scribes cherchaient comment ils pourraient le faire périr; car ils craignaient le peuple.
3 Or Satan entra dans Judas, surnommé Iscariote, qui était du nombre des Douze. 4 Et il s'en alla conférer avec les grands prêtres et les commandants (du temple) sur le moyen de le leur livrer. 5 Ils furent dans la joie et convinrent de lui donner de l'argent. 6 Il se dit d'accord; et il cherchait une occasion favorable pour le leur livrer sans tumulte de foule.

Préparatifs du repas pascal

7 Vint le jour des Azymes, où l'on devait sacrifier la pâque. 8 Il envoya Pierre et Jean, disant: " Allez nous faire les préparatifs de la pâque pour que nous la mangions. " 9 Ils lui dirent: " Où voulez-vous que nous fassions les préparatifs? " 10 Il leur dit: " Voici: en entrant dans la ville, vous rencontrerez un homme portant une cruche d'eau; suivez-le dans la maison où il pénétrera, 11 et vous direz au maître de la maison: " Le Maître te fait dire: Où est la salle, où je pourrai manger la pâque avec mes disciples? " 12 Et il vous montrera une chambre du haut, vaste et meublée: faites là les préparatifs. " 13 Ils partirent et trouvèrent (les choses) comme il le leur avait dit; et ils firent les préparatifs de la pâque.

Le repas pascal

14 Quand l'heure fut venue, il se mit à table et les apôtres avec lui; 15 et il leur dit: " J'ai ardemment désiré manger cette pâque avec vous avant de souffrir. 16 Car, je vous le dis, je ne la mangerai plus jusqu'à ce qu'elle soit accomplie dans le royaume de Dieu. "
17 Et, prenant une coupe, il rendit grâces et dit: " Prenez-la et partagez entre vous. 18 Car, je vous le dis, je ne boirai plus désormais du produit de la vigne, jusqu'à ce que le royaume de Dieu soit venu. "
19 Et il prit du pain, et, après avoir rendu grâces, il le rompit et le leur donna, en disant: " Ceci est mon corps, donné pour vous. Faites ceci en mémoire de moi. " 20 Et pareillement (pour) la coupe, après qu'ils eurent soupé, en disant: " Cette coupe est la nouvelle alliance en mon sang, répandu pour vous.
Tout cela montre encore une fois qu'il s'agissait de la Pâque Juive. Mais le Christ en a fait quelque chose de plus grand évidemment.
Ce plus grand il nous l'a donné lors du rite du repas de la Pâque Juive.

Reprenons le CEC :
CEC a écrit :1329 Repas du Seigneur (cf. 1 Co 11, 20) parce qu’il s’agit de la Cène que le Seigneur a pris avec ses disciples la veille de sa passion et de l’anticipation du repas des noces de l’Agneau (cf. Ap 19, 9) dans la Jérusalem céleste.

Fraction du Pain parce que ce rite, propre au repas juif, a été utilisé par Jésus lorsqu’il bénissait et distribuait le pain en maître de table (cf. Mt 14, 19 ; 15, 36 ; Mc 8, 6. 19), surtout lors de la dernière Cène (cf. Mt 26, 26 ; 1 Co 11, 24). C’est à ce geste que les disciples le reconnaîtront après sa résurrection (cf. Lc 24, 13-35), et c’est de cette expression que les premiers chrétiens désigneront leurs assemblées eucharistiques (cf. Ac 2, 42. 46 ; 20, 7. 11). Ils signifient par là que tous ceux qui mangent à l’unique pain rompu, le Christ, entrent en communion avec Lui et ne forment plus qu’un seul corps en Lui (cf. 1 Co 10, 16-17).
Voici enfin la référence à St Paul, cité par le CEC (juste ci-dessus) :
St Paul 1 Co XI 17-34 a écrit :Mais en vous recommandant ce point, je n'ai garde de vous louer de ce que vous vous assemblez, non pour votre avantage, mais pour votre préjudice. 18 Et d'abord j'apprends que, lorsque vous vous réunissez en assemblée, il y a des scissions parmi vous, - et je le crois en partie; 19 car il faut qu'il y ait parmi vous même des sectes, afin que les frères d'une vertu éprouvée soient manifestés parmi vous, - 20 lors donc que vous vous réunissez ce n'est plus le repas du Seigneur que vous célébrez; 21 car, à table, chacun commence par prendre son propre repas, en sorte que tels ont faim, tandis que d'autres se gorgent. 22 N'avez-vous pas des maisons pour y manger et boire? ou méprisez-vous l'Eglise de Dieu, et voulez-vous faire un affront à ceux qui n'ont rien? Que vous dirai-je? Que je vous loue? Non, je ne vous loue point en cela.
23 Car, pour moi, j'ai reçu du Seigneur, ce que je vous ai aussi transmis, savoir, que le Seigneur Jésus, dans la nuit où il fut livré, prit du pain, 24 et après avoir rendu grâces, le rompit et dit: " [Prenez et mangez]; ceci est mon corps, [qui sera livré] pour vous; faites ceci en mémoire de moi. " 25 De même, après avoir soupé, il prit le calice et dit: " Ce calice est la nouvelle alliance en mon sang; faites ceci, toutes les fois que vous en boirez, en mémoire de moi. " 26 Car toutes les fois que vous mangez ce pain et que vous buvez ce calice, vous annoncez la mort du Seigneur, jusqu'à ce qu'il vienne. 27 C'est pourquoi celui qui mangera le pain ou boira le calice du Seigneur indignement, sera coupable envers le corps et le sang du Seigneur. 28 Que chacun donc s'éprouve soi-même, et qu'ainsi il mange de ce pain et boive de ce calice; 29 car celui qui mange et boit [indignement], sans discerner le corps du Seigneur, mange et boit son propre jugement. 30 C'est pour cela qu'il y a parmi vous beaucoup de gens débiles et de malades, et qu'un grand nombre sont morts. 31 Si nous nous examinions nous-mêmes nous ne serions pas jugés. 32 Mais le Seigneur nous juge et nous châtie, afin que nous ne soyons pas condamnés avec ce monde. 33 Ainsi, mes frères, lorsque vous vous réunissez pour le repas, attendez-vous les uns les autres. 34 Si quelqu'un a faim qu'il mange chez lui, afin que vous ne vous réunissiez pas pour votre condamnation. Je règlerai les autres choses quand je serai arrivé chez vous.
St Paul tord le cou à l'idée de repas dans les Messes "primitives". Donc ces Messes ne sont pas le Repas Pascal de la fête Juive des Azîmes.
Dernière modification par Boris le mer. 13 août 2008, 23:58, modifié 1 fois.
UdP,
Boris

Avatar de l’utilisateur
Hélène
Mater civitatis
Mater civitatis
Messages : 1526
Inscription : lun. 13 juin 2005, 3:51
Localisation : Sous le regard de Dieu
Contact :

Re: Témoignage d'une lectrice de la Vie

Message non lu par Hélène » mer. 13 août 2008, 20:24

Hélène a écrit :Hein ? N'est-ce pas la même chose ? Eucharistie = Messe ?
Boris a écrit :Eh bien non, sinon il n'y a pas d'adoration Eucharistique possible !
:sonne: Ah non ? Juste de Fils du Dieu vivant Lui-même, en chair et en os devant eux. Il y a matière à adoration il me semble. "Maintenant, le Fils de l'homme a été glorifié"... que s'est-il passé pour qu'il soit glorifié déjà ainsi ? Il n'est pas encore mort et ressuscité ? Que veux-tu dire Jésus ? À moins que la grâce précède l'événement temporel ? Répondez à cette question Boris : l'Immaculée Conception, elle découle de quoi selon vous ? Est-elle due aux mérites personnels de la Vierge ou si elle découle anticipativement de la Croix du Christ ?
Je ne remets pas en cause l'institution de l'Eucharistie, encore que cela fut fait pendant la Cène.
Oui.
Je dis tout simplement que la Cène est un repas rituel Juif et que la Messe est la commémoration du Sacrifice du Christ n'est pas la Cène.
Par contre, la Messe n'est possible que parce que le Christ nous a donné le sacrement de l'Eucharistie.
C'est un peu flou votre affirmation. Pouvez-vous préciser votre pensée ?
La Messe est la Liturgie au cours de laquelle le sacrement de l'Eucharistie est célébré, c'est ce que nous dit le CEC que vous avez cité plus haut :
Nous sommes d'accord.
Vous mélangez le sacrement lui-même et la Liturgie qu'il y a autour.
Est-ce que l'un va sans l'autre ? Expliquez-moi.
Par exemple, dans une Messe de Mariage, il y a 2 sacrements. Mais une telle Messe ne se résume pas au sacrement de mariage ni réciproquement !
Pas compris votre propos.
Dans la Messe, il y a le rite de la Parole par exemple. Ce rite n'a aucun fondement dans la Cène.
Ah ? Jésus n'est-il pas Lui-même la Parole ? Et tout l'enseignement qu'il donne le soir de la cène n'est pas une liturgie de la Parole ?
De plus, la Messe est la commémoration de la mort et de la résurrection du Christ, c'est à dire de la Croix. Pas de la Cène.
Bien sûr. Mais cela n'empêche pas que durant la Cène, le Seigneur a institué l'Eucharistie, donc la première Messe, anticipativement avant même sa mort et sa résurrection qui englobe le temporel car il s'agit non seulement d'un acte temporel mais d'un acte éternel. Car lorsque Jésus prononce les paroles de consécration il ne dit pas "Ceci sera mon corps, ceci sera mon sang", il parle au présent : "ceci est mon Corps, ceci est mon Sang".
Comme je vous l'ai déjà dit, mais ouvrez donc un missel puisque vous ne me croyez pas, la "commémoration de la Cène" a lieu à la Messe du soir le Jeudi Saint. On y fait mémoire de la Cène, avec le lavement des pieds (qui est le rite d'ordination des Lévites et que St Pierre souligne par sa remarque en faisant ensuite référence à l'héritage des Lévites qui est d'avoir part avec Dieu, relisez le passage, c'est extrêmement clair en réalité), et l'institution de l'Eucharistie.
C'est clair qu'il y a ordination. Mais l'ordination n'est toujours que pour le service de la Rédemption. Jésus ordonne ses prêtres mais c'est la Rédemption qui prime avant tout. C'est son Sacrifice qui prime avant l'ordination. Jésus a donné sa vie pour sauver le monde avant tout, puis il a ordonné ses prêtres pour perpétuer son Unique sacerdoce. Il y a l'ordination mais il y a aussi tout un enseignement sur l'humilité, sur la charité, etc.
Mais fort heureusement, même lorsque nous ne faisons pas mémoire de la Cène comme le soir du Jeudi Saint, nous célébrons bien l'Eucharistie dans toutes les autres Messes car c'est le mémorial de la Croix, le Christ s'offre à nouveau en sacrifice de manière non sanglante sur l'Autel dans le cadre de la liturgie de la Messe.
Oui. Et à la Dernière Cène, Jésus anticipe.
Le Christ lors de la Cène célèbre avec les Apôtres la Pâque Juive.
Hou la... Jésus est la Nouvelle Pâque, même si il a choisi d'agir en la fête de la Pâque juive, c'était pour signifier que tous les rituels et fêtes juives sont récapitulés dans sa Pâque pour la Nouvelle Alliance. Jésus ne fait pas que faire la fête avec ses amis juifs...
Notre lecture Christologique de l'évènement et de ce rite nous pousse à franchir une barrière qui celle de croire que le Christ célèbre une Messe.
Mais la Cène n'est pas une Messe, ce n'est pas un rite chrétien puisque c'est le rite de la Pâque Juive.
Il me semble que vous ne lisez pas les références que j'ai écrites du CEC. La Cène est l'institution de l'Eucharistie qui fait le passage (sens de Pâque) entre l'Ancienne et la Nouvelle Alliance.
Boris a écrit :Il n'est nullement fait référence à un rite nouveau, il y a même l'hymne final du rituel Juif !
:sonne:
CEC a écrit :Institution de l'Eucharistie

26 Pendant le repas, Jésus prit du pain et après avoir dit la bénédiction, il le rompit et le donna à ses disciples, en disant: " Prenez et mangez, ceci est mon corps. " 27 Il prit ensuite une coupe et, après avoir rendu grâces, il la leur donna, en disant: " Buvez-en tous, 28 car ceci est mon sang, (le sang) de l'alliance, répandu pour beaucoup en rémission des péchés. 29 Je vous le dis, je ne boirai plus désormais de ce produit de la vigne jusqu'à ce jour où je le boirai nouveau avec vous dans le royaume de mon Père. "
Ce que j'ai mis en rouge exprime tout le contraire de votre affirmation. Tout le rite nouveau est affirmé dans les paroles : "prenez et mangez en tous, ceci est mon Corps"... vous vous rendez compte de la nouveauté inouïe et radicale ? À ce que je sache aucun prêtre ou lévite de l'ancienne alliance n'a jamais prononcé ces paroles.
St Marc en XIV 12-32 dit exactement la même chose : Pâque, repas, Hymne.
Pâque, repas, ordination, eucharistie, hymne. Eh quoi qu'il y ait une hymne juive ? À ce que je sache, l'Ancien Testament fait toujours parti de la Révélation et nous continuons de faire usage des prières, cantiques et hymnes de l'Ancienne Alliance sauf que nous les comprenons à la Lumière de la mort/résurrection du Christ.
Tout cela montre encore une fois qu'il s'agissait de la Pâque Juive. Mais le Christ en a fait quelque chose de plus grand évidemment.
Ce plus grand il nous l'a donné lors du rite du repas de la Pâque Juive.
C'est plus qu'un repas de la Pâque juive, c'est un passage de l'ancienne à la nouvelle alliance : c'est Jésus lui-même qui s'offre pour notre salut anticipativement et l'enseignement pour que les Apôtres apprennent comment célébrer l'Eucharistie. Quand viendra l'effusion de l'Esprit Saint, tout deviendra clair et limpide pour ce qui est de l'organisation de la jeune Église et du rituel.
Boris a écrit :Voici enfin la référence à St Paul, cité par le CEC (juste ci-dessus) :
St Paul 1 Co XI 17-34 a écrit :Mais en vous recommandant ce point, je n'ai garde de vous louer de ce que vous vous assemblez, non pour votre avantage, mais pour votre préjudice. 18 Et d'abord j'apprends que, lorsque vous vous réunissez en assemblée, il y a des scissions parmi vous, - et je le crois en partie; 19 car il faut qu'il y ait parmi vous même des sectes, afin que les frères d'une vertu éprouvée soient manifestés parmi vous, - 20 lors donc que vous vous réunissez ce n'est plus le repas du Seigneur que vous célébrez; 21 car, à table, chacun commence par prendre son propre repas, en sorte que tels ont faim, tandis que d'autres se gorgent. 22 N'avez-vous pas des maisons pour y manger et boire? ou méprisez-vous l'Eglise de Dieu, et voulez-vous faire un affront à ceux qui n'ont rien? Que vous dirai-je? Que je vous loue? Non, je ne vous loue point en cela.
23 Car, pour moi, j'ai reçu du Seigneur, ce que je vous ai aussi transmis, savoir, que le Seigneur Jésus, dans la nuit où il fut livré, prit du pain, 24 et après avoir rendu grâces, le rompit et dit: " [Prenez et mangez]; ceci est mon corps, [qui sera livré] pour vous; faites ceci en mémoire de moi. " 25 De même, après avoir soupé, il prit le calice et dit: " Ce calice est la nouvelle alliance en mon sang; faites ceci, toutes les fois que vous en boirez, en mémoire de moi. " 26 Car toutes les fois que vous mangez ce pain et que vous buvez ce calice, vous annoncez la mort du Seigneur, jusqu'à ce qu'il vienne. 27 C'est pourquoi celui qui mangera le pain ou boira le calice du Seigneur indignement, sera coupable envers le corps et le sang du Seigneur. 28 Que chacun donc s'éprouve soi-même, et qu'ainsi il mange de ce pain et boive de ce calice; 29 car celui qui mange et boit [indignement], sans discerner le corps du Seigneur, mange et boit son propre jugement. 30 C'est pour cela qu'il y a parmi vous beaucoup de gens débiles et de malades, et qu'un grand nombre sont morts. 31 Si nous nous examinions nous-mêmes nous ne serions pas jugés. 32 Mais le Seigneur nous juge et nous châtie, afin que nous ne soyons pas condamnés avec ce monde. 33 Ainsi, mes frères, lorsque vous vous réunissez pour le repas, attendez-vous les uns les autres. 34 Si quelqu'un a faim qu'il mange chez lui, afin que vous ne vous réunissiez pas pour votre condamnation. Je règlerai les autres choses quand je serai arrivé chez vous.
St Paul tord le cou à l'idée de repas dans les Messes "primitives". Donc ces Messes ne sont pas le Repas Pascal de la fête Juive des Azîmes.
Je ne suis pas sûre de comprendre le sens de votre propos en citant saint Paul mais il me semble que Paul parle d'autre chose par rapport à la nourriture. Je crois qu'il désire avertir ceux qui confondent agapès et repas du Seigneur (eu sens eucharistique) et qu'il fait de vifs reproches particulièrement en raison d'inégalités et d'injustices au sein de la communauté en ce qui concerne la nourriture matérielle durant les célébrations eucharistiques. En gros, il ne veut pas que les premières communautés chrétiennes reviennent à un ritualisme juif. C'est un peu la même problématique avec la circoncision. Il les exhortent à ne pas retourner à l'ancienne alliance alors que le Christ est venu.

Cordialement,
Hélène
Dernière modification par Hélène le mer. 13 août 2008, 20:35, modifié 1 fois.
"Le Père n'a dit qu'une seule Parole, c'est son Fils et, dans un éternel silence, il la prononce toujours". (Saint Jean de la Croix)

Avatar de l’utilisateur
Olivier JC
Tribunus plebis
Tribunus plebis
Messages : 1107
Inscription : mer. 16 avr. 2008, 23:57
Localisation : Bordeaux

Re: Témoignage d'une lectrice de la Vie

Message non lu par Olivier JC » mer. 13 août 2008, 20:32

Bonsoir Hélène,

Je me permet de mettre ici un tableau synoptique des différences extérieures entre la Croix, la Cène et la Messe (étant bien entendu qu'intérieurement, c'est strictement la même chose) :
Image

Il en résulte donc qu'en un sens (intérieur), Croix = Cène = Messe. Mais qu'en un autre sens (extérieur), Croix ≠ Cène ≠ Messe.

Comme quoi... Les distinctions scolastiques ont parfois du bon...

+
MOTUS IN FINE VELOCITOR

Avatar de l’utilisateur
Hélène
Mater civitatis
Mater civitatis
Messages : 1526
Inscription : lun. 13 juin 2005, 3:51
Localisation : Sous le regard de Dieu
Contact :

Re: Témoignage d'une lectrice de la Vie

Message non lu par Hélène » mer. 13 août 2008, 21:47

JEAN PAUL II a écrit :
MESSE DE LA CÈNE DU SEIGNEUR
HOMÉLIE DU PAPE JEAN PAUL II
Jeudi saint, 28 mars 2002
1. "Ayant aimé les siens qui étaient dans le monde, il les aima jusqu'à la fin" (Jn 13, 1).

Ces paroles, rapportées dans le passage évangélique qui vient d'être proclamé, soulignent bien le climat du Jeudi saint. Elles nous laissent imaginer les sentiments éprouvés par le Christ "la nuit où il était livré" (1 Co 11, 23), et nous incitent à participer avec une gratitude intense et profonde au rite solennel que nous accomplissons.

Ce soir nous entrons dans la Pâque du Christ, qui constitue le moment de conclusion dramatique, longuement préparé et attendu, de l'existence terrestre du Verbe de Dieu. Jésus n'est pas venu parmi nous pour être servi, mais pour servir, et il assumé les drames et les espérances des hommes de tous les temps. Au Cénacle, en anticipant de façon mystique le sacrifice de la Croix, il a voulu demeurer parmi nous sous les espèces du pain et du vin et il a confié aux Apôtres et à leurs successeurs la mission et le pouvoir d'en perpétuer la mémoire vivante et efficace dans le rite eucharistique.

C'est pourquoi cette célébration nous interpelle tous de façon mystique et nous fait entrer dans le Triduum sacré, au cours duquel nous apprendrons nous aussi de l'unique "Maître et Seigneur" à "tendre les mains" pour aller là où nous appelle l'accomplissement de la volonté du Père céleste.

2. "Faites ceci en mémoire de moi" (1 Co 11, 24-25). Avec ce commandement, qui nous engage à répéter son geste, Jésus conclut l'institution du Sacrement de l'Autel. Au terme du lavement des pieds, Il nous invite également à l'imiter: "Car c'est un exemple que je vous ai donné, pour que vous fassiez, vous aussi, comme moi j'ai fait pour vous" (Jn 13, 15). Il établit de cette façon une corrélation intime entre l'Eucharistie, sacrement de son don sacrificiel, et le commandement de l'amour, qui nous engage à accueillir et à servir nos frères.

On ne peut pas séparer la participation à la table du Seigneur du devoir d'aimer son prochain. Chaque fois que nous participons à l'Eucharistie, nous prononçons nous aussi notre "Amen" devant le Corps et le Sang du Seigneur. Nous nous engageons de cette façon à faire ce que le Christ a fait, "laver les pieds" de nos frères, en nous transformant en image concrète et limpide de Celui qui "s'anéantit lui-même, prenant condition d'esclave" (Ph 2, 7).

L'amour est l'héritage le plus précieux qu'Il laisse à ceux qu'il appelle à sa suite. C'est son amour, partagé par ses disciples, qui est ce soir offert à l'humanité tout entière.

3. "Ainsi donc, quiconque mange le pain ou boit la coupe du Seigneur indignement aura à répondre du corps et du sang du Seigneur" (1 Co 11, 29). L'Eucharistie est un grand don, mais également une grande responsabilité pour celui qui la reçoit. Jésus, face à Pierre qui est réticent pour se faire laver les pieds, insiste sur la nécessité d'être purs pour prendre part au banquet sacrificiel de l'Eucharistie.

La tradition de l'Eglise a toujours souligné le lien existant entre l'Eucharistie et le sacrement de la Réconciliation. J'ai voulu moi aussi le répéter dans la Lettre aux Prêtres pour le Jeudi saint de cette année, en invitant tout d'abord les prêtres à considérer avec un émerveillement renouvelé la beauté du Sacrement du pardon. Ce n'est qu'ainsi qu'ils pourront le faire redécouvrir aux fidèles qui sont confiés à leurs soins pastoraux.

Le sacrement de la Pénitence restitue aux baptisés la grâce divine perdue par le péché mortel, et les dispose à recevoir dignement l'Eucharistie. En outre, lors du dialogue direct que comporte sa célébration ordinaire, le Sacrement peut aller à la rencontre des exigences de la communication personnelle, rendue aujourd'hui toujours plus difficile par les rythmes frénétiques de la société technologique. Grâce à son oeuvre illuminée et patiente le confesseur peut introduire le pénitent dans cette communion profonde avec le Christ que le Sacrement redonne et que l'Eucharistie porte à son accomplissement.

Puisse la redécouverte du sacrement de la Réconciliation aider tous les croyants à s'approcher avec respect et dévotion de la Table du Corps et du Sang du Seigneur.

4. "Ayant aimé les siens qui étaient dans le monde, il les aima jusqu'à la fin" (Jn 13, 1).

Revenons en esprit au Cénacle! Nous nous rassemblons avec foi autour de l'Autel du Seigneur, en faisant mémoire de la Dernière Cène. En répétant les gestes du Christ, nous proclamons que sa mort a racheté l'humanité du péché, et qu'elle continue à ouvrir l'espérance d'un avenir de salut pour les hommes de chaque époque.

Il revient aux prêtres de perpétuer le rite qui, sous les espèces du pain et du vin, rend présent le sacrifice du Christ dans le monde véritable, réel et substantiel, jusqu'à la fin des temps. Il revient à tous les chrétiens de devenir les serviteurs humbles et attentifs de leurs frères, afin de collaborer à leur salut. C'est la tâche de chaque croyant de proclamer à travers sa vie que le Fils de Dieu a aimé les siens "jusqu'à la fin". Ce soir, notre foi se nourrit dans un silence chargé de mystère.

Unis à toute l'Eglise, nous annonçons ta mort, ô Seigneur. Remplis de gratitude, nous goûtons la joie de ta résurrection. Remplis de confiance, nous nous engageons à vivre dans l'attente de ton retour glorieux. Aujourd'hui et à jamais, ô Christ, notre Rédempteur. Amen!
"Le Père n'a dit qu'une seule Parole, c'est son Fils et, dans un éternel silence, il la prononce toujours". (Saint Jean de la Croix)

Avatar de l’utilisateur
Boris
Tribunus plebis
Tribunus plebis
Messages : 2428
Inscription : lun. 21 août 2006, 17:46
Localisation : France - Centre (28)

Re: Témoignage d'une lectrice de la Vie

Message non lu par Boris » jeu. 14 août 2008, 0:03

Encore une fois, vous me parlez d'institution.

Je vous parle de Liturgie.
[+] Texte masqué
Hélène a écrit :
Hélène a écrit :Hein ? N'est-ce pas la même chose ? Eucharistie = Messe ?
Boris a écrit :Eh bien non, sinon il n'y a pas d'adoration Eucharistique possible !
:sonne: Ah non ? Juste de Fils du Dieu vivant Lui-même, en chair et en os devant eux. Il y a matière à adoration il me semble. "Maintenant, le Fils de l'homme a été glorifié"... que s'est-il passé pour qu'il soit glorifié déjà ainsi ? Il n'est pas encore mort et ressuscité ? Que veux-tu dire Jésus ? À moins que la grâce précède l'événement temporel ?
Si l'Eucharistie = Messe, alors l'adoration Eucharistique n'est possible que durant la Messe et dès que la Messe est finie, il n'y a plus Eucharistie.

Donc en fait, nous voyons bien que l'Eucharistie n'est qu'une partie (la plus importante) de la Messe mais que la Messe ne se limite pas l'Eucharistie.

Ensuite, nous savons bien que l'Eucharistie ne se limite pas non plus à la messe, justement de part les adorations, le fait de porter la communion aux malades, ...

Donc votre égalité est fausse : la Messe n'est pas égal à l'Eucharistie.

La Messe est un lieu Liturgique de réalisation de l'Eucharistie.


Hélène a écrit :Répondez à cette question Boris : l'Immaculée Conception, elle découle de quoi selon vous ? Est-elle due aux mérites personnels de la Vierge ou si elle découle anticipativement de la Croix du Christ ?
Question stupide mais bon : la vierge n'avait pas de mérite puisqu'elle n'était pas même conçue. Donc c'est par anticipation.

Mais tout comme tout ce qui tourne autour de Jésus : tout le plan de Dieu a déjà été révélé par les prophètes.
[+] Texte masqué
Hélène a écrit :
Je dis tout simplement que la Cène est un repas rituel Juif et que la Messe est la commémoration du Sacrifice du Christ n'est pas la Cène.
Par contre, la Messe n'est possible que parce que le Christ nous a donné le sacrement de l'Eucharistie.
C'est un peu flou votre affirmation. Pouvez-vous préciser votre pensée ?
Vous mélangez le sacrement lui-même et la Liturgie qu'il y a autour.
Est-ce que l'un va sans l'autre ? Expliquez-moi.
Si Jésus ne nous avait pas donné ce sacrement, alors il n'y aurait pas de Messe.
La Messe est le lieu Liturgique du sacrement de l'Eucharistie. Le sacrement ne peut être célébré que dans la Messe.

Dès les premiers temps, les disciples suivent 2 liturgies : la liturgie Juive au temple et le "partage du Pain", qui deviendra la Messe.

Néanmoins, le sacrement n'occupe pas toute la Messe. C'est pour cela que le sacrement peut être valide alors que toute la messe est illicite.
Exemple : dimanche dernier, je n'ai eu ni préparation pénitentielle, ni gloria, imaginons qu'une des lectures eut été absente : donc tout ce qui précède l'Eucharistie est illicite, mais le prêtre bien fait l'Offertoire, le Canon et la consécration, donc Eucharistie valide.

Il faut donc bien faire la distinction entre Messe et Eucharistie.
  • L'Eucharistie est un sacrement qui rend le Christ réellement présent au final grâce au renouvellement par lui même du sacrifice ou sa continuation.
  • La Messe est un rite liturgique, qui n'a jamais cessé d'évoluer.
  • Un autre rite Liturgique autour de l'Eucharistie est l'Adoration Eucharistique. Au départ c'était une dévotion et de nous jours nous avons un rituel précis.
  • Idem pour la communion en dehors de la Messe : il y a un rite très précis.
  • Enfin, il y a la Liturgie du Vendredi Saint dans l'Office d'adoration de la Croix : nous communion à l'Eucharistie alors qu'il n'y a pas de consécration, il s'agit d'une forme particulière de la communion en dehors de la Messe.
Hélène a écrit :
Dans la Messe, il y a le rite de la Parole par exemple. Ce rite n'a aucun fondement dans la Cène.
Ah ? Jésus n'est-il pas Lui-même la Parole ? Et tout l'enseignement qu'il donne le soir de la cène n'est pas une liturgie de la Parole ?
Non. Car il n'y a pas de réponse de la part des Apôtres. Il s'agit d'un enseignement de Jésus.
La Liturgie de la Parole ne se résume pas à écouter Jésus. C'est Jésus qui est présent d'une manière mystérieuse parce que nous entendons la Parole de Dieu proclamée.
Mais ensuite nous répondons à Dieu : par le psaume, par le Credo, par la Prière Universelle.

La Liturgie de la Parole ne se résume pas à la Bible.
Hélène a écrit :
De plus, la Messe est la commémoration de la mort et de la résurrection du Christ, c'est à dire de la Croix. Pas de la Cène.
Bien sûr. Mais cela n'empêche pas que durant la Cène, le Seigneur a institué l'Eucharistie,
Entièrement d'accord jusque là.
Hélène a écrit :donc la première Messe,
Non, car la messe ne se limite pas à l'Eucharistie.
Hélène a écrit :
Mais fort heureusement, même lorsque nous ne faisons pas mémoire de la Cène comme le soir du Jeudi Saint, nous célébrons bien l'Eucharistie dans toutes les autres Messes car c'est le mémorial de la Croix, le Christ s'offre à nouveau en sacrifice de manière non sanglante sur l'Autel dans le cadre de la liturgie de la Messe.
Oui. Et à la Dernière Cène, Jésus anticipe.


Jésus anticipe son sacrifice sanglant.
A la messe c'est l'inverse, puisque le sacrifice sanglant a eu lieu une fois pour toute.

De plus, lors de la Cène et de la Croix, le Christ réellement présent, dans un corps humain.
Pas à la Messe. Il passe sacramentellement par le Prêtre. Il a besoin du prêtre comme il a eu besoin des serviteurs à Cana pour remplir les jarres.
Lors de la Cène et de la Croix, il n'a besoin de personne : il fait de lui-même.

En plus, la Messe n'est pas une pièce de théâtre dans laquelle nous rejouons la Cène.
Toute la différence est là.
Nous ne refaisons pas la Cène, nous refaisons le sacrement.

Ensuite, à la Messe, nous nous faisons aider par l'Esprit Saint. Durant la Cène, l'Esprit n'avait pas encore était envoyé !
Hélène a écrit :
Notre lecture Christologique de l'évènement et de ce rite nous pousse à franchir une barrière qui celle de croire que le Christ célèbre une Messe.
Le Christ lors de la Cène célèbre avec les Apôtres la Pâque Juive.
Hou la... Jésus est la Nouvelle Pâque, même si il a choisi d'agir en la fête de la Pâque juive, c'était pour signifier que tous les rituels et fêtes juives sont récapitulés dans sa Pâque pour la Nouvelle Alliance. Jésus ne fait pas que faire la fête avec ses amis juifs...
(...)
C'est plus qu'un repas de la Pâque juive, c'est un passage de l'ancienne à la nouvelle alliance : c'est Jésus lui-même qui s'offre pour notre salut anticipativement et l'enseignement pour que les Apôtres apprennent comment célébrer l'Eucharistie. Quand viendra l'effusion de l'Esprit Saint, tout deviendra clair et limpide pour ce qui est de l'organisation de la jeune Église et du rituel.
J'ai inversé les citations : on voit tout de suite que vous tombez dans le panneau que je dénonce : l'abus de langage.

Vous vous laissez emporter par votre connaissance christologique des évènements et vous en occultez la Vérité historique.

Ce que vous dites est vrai, c'est encore mieux que mon histoire de rite et de culte. Si Jésus choisi la Pâque pour s'offrir en sacrifice et ainsi nous obtenir le salut, c'est effectivement pour marquer le passage de l'esclavage du péché à la liberté retrouvée.

Cela ne fait pas du repas rituel juif de la Pâque une Messe pour autant.
A partir du moment où les Evangiles nous disent qu'il s'agit du repas de la Pâque, c'est qu'il y tout le rituel, que nous pouvons trouver dans les livres de l'Ancien Testament, avec les bénédictions spécifiques pour cette fête.
Or, à la Messe, nous utilisons des bénédictions qui soit sont tirées de prières du moyen-age (forme extraordinaire) soit inspirées des bénédictions de veille du sabbat (forme ordinaire).
Hélène a écrit :
Boris a écrit :Il n'est nullement fait référence à un rite nouveau, il y a même l'hymne final du rituel Juif !
:sonne:
Lorsque nous lisons les Evangiles, l'institution de l'Eucharistie trouve sa place après la sacrifice de la Pâque Juive, après que les Apôtres se soient repus, et après que Judas soit parti.
Jésus ne transforme donc pas le rite juif et le repas rituel a bien lieu de manière habituelle.
Ce n'est qu'ensuite qu'Il institut l'Eucharistie.

Hélène a écrit :Tout le rite nouveau est affirmé dans les paroles : "prenez et mangez en tous, ceci est mon Corps"... vous vous rendez compte de la nouveauté inouïe et radicale ? À ce que je sache aucun prêtre ou lévite de l'ancienne alliance n'a jamais prononcé ces paroles.
:!:
Non pas le rite mais le sacrement.
Nuance !

Tout notre incompréhension mutuelle est là : vous appelez rite ce qui est un sacrement.
Le sacrement trouve sa place dans le rite Liturgique mais n'est pas le rite à lui tout seul.

C'est pour cela que l'on ne peut pas parler de Messe lors de la Cène.
UdP,
Boris

Avatar de l’utilisateur
François-Xavier
Pater civitatis
Pater civitatis
Messages : 758
Inscription : dim. 20 août 2006, 23:53
Contact :

Re: La Cène et la Messe...

Message non lu par François-Xavier » jeu. 14 août 2008, 17:15

Je crois percevoir le fond du débat. Il est intéressant il me semble :
J'essaie de le résumer, dites-moi si c'est clair.
- A la Cène, le Christ institue l'Eucharistie (et la prêtrise, ou plutôt l'épiscopat des apôtres). C'est sacramentel. Et c'est le même sacrement qu'à la messe.
- Mais c'est une liturgie juive, pas une liturgie chrétienne.
- D'où l'idée suivante : dès l'origine du christianisme, le sacramentel et le liturgique sont deux ensembles, qui se recoupent souvent, mais pas toujours : il peut y avoir liturgie sans sacrements (ex. l'office divin) et aussi sacrement sans liturgie (ex. baptêmes ou pardon sacramentel conférés dans l'urgence, etc...).

OK ?

Avatar de l’utilisateur
Hélène
Mater civitatis
Mater civitatis
Messages : 1526
Inscription : lun. 13 juin 2005, 3:51
Localisation : Sous le regard de Dieu
Contact :

Re: La Cène et la Messe...

Message non lu par Hélène » jeu. 14 août 2008, 17:45

Oui, je vois un peu ce qui se trame dans le débat. J'essaie de comprendre ce que Boris tente d'expliquer et je me rends compte que nous parlons peut-être sur deux plans différents et que nous finirons bien par nous comprendre (si si c'est possible :-D ). Je suis en train de lire l'Encyclique Ecclesia de Eucharistia et je vous reviendrai après avoir relu tout le fil. Je vois que Boris parle au niveau liturgique (ce qui ne devrait pas nous étonner, je ne sais pas pourquoi je ne l'ai pas réalisé avant :sonne: ) et je parle au niveau mystique/théologique de la réalité eucharistique. L'erreur serait de séparer ces deux visions en deux camps différents alors que la réalité des Sacrements s'inscrit dans la liturgie qui est développée au fil du temps dans l'Église. Bien sûr qu'on ne peut pas parler d'une Messe telle que nous la connaissons liturgiquement aujourd'hui pour le soir de la Cène. Sinon, il faudra dire que Jésus a commis des abus liturgiques ! :p et Boris n'aimerait pas ça... :D

Mais bon... je vais tenter de clarifier un peu plus tard... je suis présentement au boulot. Je vais réfléchir à tout cela pendant que je fais mon classement et déchiquetage (ouvrage qui demande beaucoup de concentration :dormir: ).

Si d'autres ont un avis là-dessus, n'hésitez pas à vous prononcer.

Hélène
"Le Père n'a dit qu'une seule Parole, c'est son Fils et, dans un éternel silence, il la prononce toujours". (Saint Jean de la Croix)

Avatar de l’utilisateur
Boris
Tribunus plebis
Tribunus plebis
Messages : 2428
Inscription : lun. 21 août 2006, 17:46
Localisation : France - Centre (28)

Re: La Cène et la Messe...

Message non lu par Boris » sam. 23 août 2008, 14:31

ce fut long mais vous commencez à comprendre ce que je vous dis depuis le début : nous ne parlons pas de la même chose.

Vous me parlez d'Eucharistie et moi de Messe (qui inclut l'Eucharistie mais ne se résume pas à cela).
UdP,
Boris

Avatar de l’utilisateur
Sapin
Sacerdos
Sacerdos
Messages : 2271
Inscription : sam. 14 juil. 2007, 15:54
Localisation : Montréal

Re: La Cène et la Messe...

Message non lu par Sapin » sam. 23 août 2008, 17:22

Boris a écrit :Vous me parlez d'Eucharistie et moi de Messe (qui inclut l'Eucharistie mais ne se résume pas à cela).
Et pourriez-vous nous expliquer la ou les différences entre messe et eucharistie, Boris?

In Xto
Père Guy

"J'attends la résurrection des morts et la vie du monde à venir".
credo

Avatar de l’utilisateur
Boris
Tribunus plebis
Tribunus plebis
Messages : 2428
Inscription : lun. 21 août 2006, 17:46
Localisation : France - Centre (28)

Re: La Cène et la Messe...

Message non lu par Boris » mer. 27 août 2008, 17:16

Lisez ce qui précède.

Il y a aussi des posts de François-Xavier dans un autre fil.
UdP,
Boris

Répondre

Qui est en ligne ?

Utilisateurs parcourant ce forum : Aucun utilisateur inscrit et 63 invités