Mes chers frères et soeurs dans le Christ, Notre Seigneur, Celui qui m'a fait miséricorde et à qui je rends grâce,
Ce matin, j'ai pris tous mes péchés, je les ai enveloppés dans un papier rouge écarlate avec un ruban blanc comme la miséricorde de Dieu. J'ai jeûné et pris le chemin de l'église, avec le chapelet et en demandant à Dieu de me soutenir Lui-même pour ne pas flancher, si près du but. Arrivée à l'église, j'ai eu le temps de me recueillir devant le Saint-Sacrement.
Mon esprit était clair, ma détermination intacte et je suis entrée dans ce moment, dans un état d'esprit de vérité et de réconciliation. Je me demande si je n'avais pas un ange aux quatre coins pour me soutenir et la Vierge Marie pour me tenir la main tant je me sentais déjà dans la miséricorde et le pardon !
Prendre la parole n'a pas été chose facile et je vous avoue n'avoir que rarement réussi à regarder le prêtre : j'ai gardé les yeux fermés et les mains devant les yeux mais c'est à ce prix que je n'ai rien laissé dans l'ombre. Ouf, quel soulagement ! Et quel silence ! Je me suis même demandée si le prêtre avait écouté un seul mot de ce que je lui avais dit
.
Le prêtre bien sûr, m'a posé des questions sur certains détails passés et ce que je ressentais et vivait présentement, tant sur la foi que sur mes conditions de vie (notamment par rapport à l'alcool). En fait, aucun détail de ma longue confession ne lui avait échappé.
Il était écrit que quelqu'un pleurerait à cet instant : ce fut le prêtre. Je lui ai dit : "c'est moi qui vous fait pleurer, mon père, mais il faut pas, je vais me mettre à pleurer aussi !" (j'ai eu les yeux humides mais j'étais aussi tellement dans le pardon...). Le curé m'a répondu : "ce sont des larmes de joie !"
Je crois qu'il a eu beaucoup de bonheur à m'accorder le pardon de Dieu, il était radieux et c'était communicatif. Bien sûr, il m'a dit à quel point Dieu était heureux de ma conversion, de mon retour à Lui et que mes péchés "rouge comme l'écarlate" étaient maintenant "blancs comme la neige" (bravo Paxetbonum ! vous aviez vu juste).
Quant à ma pénitence, ma douce pénitence : communier, bien sûr ! (là, j'ai pleuré
)
Avant de partir, le prêtre m'a pris les mains, puis il m'a prise dans ses bras et il m'a dit "venez aussi souvent que vous le voulez, vous êtes la bienvenue dans cette église". Vous vous rendez compte, MOI, je suis bienvenue !
Je n'avais ressenti une telle joie, une telle liberté depuis longtemps.
Dieu m'a pardonnée.
Je rends grâce à Dieu, Père, Fils et Saint-Esprit
Je rends grâce à la Vierge Marie notre maman du Ciel qui nous accueille toujours dans ses bras aimants
Soyez bénis, mes frères et soeurs et remerciés de vos prières.