De l'interprétation des Saintes Écritures

« Alors il leur ouvrit l'esprit à l'intelligence des Écritures. » (Lc 24.45)
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seba15
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De l'interprétation des Saintes Écritures

Message non lu par seba15 » sam. 01 févr. 2014, 17:26

Bonjour

Il y a plusieurs interprétations de la Bible, soit on fait confiance à ce qui est écrit et on interprète mot pour mot le texte de façon litérale. Soit on peut penser que c'est une image et que c'est la morale à la fin qui doit être analysée. Le souci pour moi c'est que le même livre contient la possibilité d'interpréter de plusieurs façons.

Par exemple la Génèse, si on dit que cela c'est produit tel quel, on voit que ça ne tient pas la route vis-à-vis de nos connaissances scientifiques, le monde ne s'est pas créé en 7 jours. Par contre, on est plus d'avis que le Nouveau Testament doit être lu au pied de la lettre. Donc comment faire ? Y-a-t-il une bonne manière d'interpréter ?

Est-ce que la lecture de la Bible peut être faite seul, car on risque de mal l'interpréter surtout l'Ancien Testament ?

Peccator
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Re: Question interprétation de la bible

Message non lu par Peccator » sam. 01 févr. 2014, 18:03

Actes des Apôtres, 8, 27-32 :

Et voici qu'un Ethiopien, eunuque, ministre de Candace, reine des Ethiopiens, et surintendant de tout son trésor, venu à Jérusalem pour adorer, s'en retournait, assis sur son char, et lisait le prophète Isaïe. L'Esprit dit à Philippe: " Avance, et tiens-toi près de ce char. " Philippe accourut, l'entendit qui lisait le prophète Isaïe, et dit: " Comprends-tu bien ce que tu lis? " L'autre dit: " Et comment le pourrais-je, si quelqu'un ne me guide? " Et il pria Philippe de monter et de s'asseoir avec lui.


On peut lire la Bible seul, évidemment. Mais si on veut pouvoir comprendre, il faut suivre un guide.


Beaucoup s'imaginent qu'il y a d'abord les Ecritures, puis que certains ont ajouté la Tradition. C'est l'inverse : les Ecritures sont le fruit d'une tradition orale, et c'est la Tradition qui a guidé le choix des écritures retenues au canon et leur interprétation.


La Bible n'est pas un texte écrit pour permettre à chacun d'y trouver "sa vérité", mais pour servir de support de transmission à la Tradition.
Non pas ce que je veux, mais ce que Tu veux. Mc 14, 36

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Re: Question interprétation de la bible

Message non lu par gerardh » sam. 01 févr. 2014, 18:05

Bonjour Seba,

Voici quelques pistes (source Bibliquest [site protestant]) :
[+] Texte masqué
La lecture de la parole de Dieu nous place souvent devant des situations qui nous paraissent bien éloignées de nos circonstances actuelles. Nous avons devant nous des hommes d’époques très anciennes, dans des civilisations très différentes de la nôtre. La question peut surgir dans notre esprit : Dans quelle mesure ce qui leur est dit, ce qui leur est demandé, ou ce qui leur arrive, nous concerne-t-il ? En fait, c’est une question fondamentale.

En parlant aux Corinthiens des événements qu’avaient connus les Israélites environ quinze siècles plus tôt, lors de la sortie d’Égypte, l’apôtre Paul dit : «Or toutes ces choses leur arrivèrent comme types, et elles ont été écrites pour nous servir d’avertissement» (1 Cor. 10:11). Il y a dans l’Ancien Testament des récits historiques, comme aussi des prescriptions concernant le service divin, qui ont pour nous valeur de types. Ce sont des figures des choses qui étaient à venir. C’est une forme extrêmement riche de l’enseignement que Dieu s’est plu à nous donner.

À propos d’une ordonnance du Deutéronome concernant les boeufs, Paul demande : «Dieu s’occupe-t-il des boeufs ? ou parle-t-il entièrement pour nous ?» Et il répond : «C’est pour nous que cela est écrit» (1 Cor. 9:9, 10). On voit ici la double portée d’un enseignement qui, a priori, paraissait ne pas nous concerner. Dans son sens premier, l’instruction «Tu n’emmuselleras pas le boeuf qui foule le grain» manifeste la bonté de Dieu envers ses créatures, fussent-elles des animaux. Mais l’apôtre, conduit par l’Esprit de Dieu, fait une application de cet enseignement au serviteur de l’évangile : il est juste qu’il vive de l’évangile (v. 14).
Le même apôtre dit : «Toutes les choses qui ont été écrites auparavant ont été écrites pour notre instruction, afin que, par la patience et par la consolation des Écritures, nous ayons espérance» (Rom. 15:4). Et «toute Écriture est inspirée de Dieu, et utile pour enseigner, pour convaincre, pour corriger, pour instruire dans la justice...» (2 Tim. 3:16). Il est donc hors de doute que toute la Bible, l’Ancien Testament aussi bien que le Nouveau, est pour nous.

D’un autre côté, il est tout aussi évident qu’au cours des siècles durant lesquels Dieu s’est révélé, des choses ont changé. Par exemple, on lit dans l’épître aux Hébreux : «Car il y a abrogation du commandement qui a précédé, à cause de sa faiblesse et de son inutilité (car la loi n’a rien amené à la perfection), et introduction d’une meilleure espérance par laquelle nous approchons de Dieu» (Héb. 7:18, 19). Et dans l’épître aux Galates : «La loi a été notre conducteur jusqu’à Christ, afin que nous fussions justifiés sur le principe de la foi ; mais, la foi étant venue, nous ne sommes plus sous un conducteur» (3:24, 25).

Tandis que nous lisons la Bible, nous avons donc besoin de discernement spirituel pour savoir si ses enseignements nous concernent directement ou non. Et dans ce dernier cas, il s’agit de savoir quelle est la juste application que nous pouvons en faire. La question se pose même sur le plan de la vie pratique ; ce n’est pas une affaire de doctrine abstraite.

Dans l’Exode, l’ordonnance du sabbat est appelée «une alliance perpétuelle» (31:16). Les chrétiens devraient-ils donc observer le sabbat ? La réponse n’est pas difficile à découvrir ; il suffit de lire attentivement le passage ci-dessus. «Les fils d’Israël garderont le sabbat, pour observer le sabbat en leurs générations, — une alliance perpétuelle. C’est un signe entre moi et les fils d’Israël, à toujours» (v. 16, 17). Le sabbat concerne Israël.

Il y a des questions un peu plus difficiles. Lors du réveil qui eut lieu au temps de Néhémie, on trouve qu’après une lecture assidue du livre de la loi (8:18), les Israélites firent une alliance à laquelle ils apposèrent leur sceau. Ils s’engagèrent par serment à marcher selon la loi de Dieu et à pratiquer ses commandements, et ils s’imposèrent une taxe pour le service de la maison de Dieu (10:28-32). Avons-nous à suivre leur exemple ? Qu’ils eurent l’approbation de Dieu en cela, il serait difficile d’en douter. Mais l’histoire d’Israël nous montre à l’évidence que tous les engagements que l’homme a pris, il n’a pu les tenir. Il était conforme à l’esprit de la loi qu’un peuple sous la loi s’impose des obligations. Mais une telle façon de faire ne correspond absolument pas à l’esprit du christianisme. En revanche, nous pouvons faire une application utile de ce passage à ce qui nous concerne. Nous y trouvons un encouragement à garder les commandements du Seigneur et à avoir à coeur la maison de Dieu.

Après une pressante exhortation à la prière, le Seigneur Jésus dit : «... combien plus le Père qui est du ciel donnera-t-il l’Esprit Saint à ceux qui le lui demandent» (Luc 11:13). Cela signifie-t-il que nous devrions demander l’Esprit Saint ? Si nous avons conscience que, dans l’époque chrétienne (à partir du jour de la Pentecôte), ceux qui ont cru ont été scellés du Saint Esprit et que celui-ci habite en eux (Éph. 1:13 ; Rom. 8:11), il est évident que nous n’avons pas à demander ce que nous possédons déjà ! En revanche, nous pouvons toujours demander à Dieu qu’il nous accorde d’être remplis de l’Esprit, c’est-à-dire que nous soyons dans un état de coeur où le Saint Esprit est libre d’agir (Éph. 5:18).

L’Éternel promet à Josué : «Je ne te laisserai point et je ne t’abandonnerai point» (Jos. 1:5). Or l’épître aux Hébreux nous dit expressément que cette promesse est aussi pour nous : «...étant contents de ce que vous avez présentement ; car lui-même a dit : Je ne te laisserai point et je ne t’abandonnerai point ; en sorte que, pleins de confiance, nous disions : Le Seigneur est mon aide et je ne craindrai point» (13:5). Ce passage nous encourage donc à nous emparer des promesses que nous trouvons dans l’Ancien Testament, bien qu’elles aient été adressées à d’autres, et dans des circonstances qui ne sont pas les nôtres. Cependant, serait-il juste de nous approprier des promesses touchant une longue vie, ou des richesses, ou l’écrasement de nos ennemis ?
En face de ces déclarations de l’Ancien Testament qui sont, les unes à prendre littéralement et les autres à transposer ou même à ne pas nous approprier, nous pourrions nous sentir dépassés et nous écrier : Mais comment puis-je savoir ce qui est vraiment pour moi ? Heureusement, nous avons affaire à un Dieu qui désire nous enseigner ; et s’il nous a donné sa Parole, elle demeure entre ses mains pour opérer en nous selon son bon plaisir (cf. És. 55:10, 11). Elle est «la vivante et permanente parole de Dieu» (1 Pierre 1:23). Elle opère en nous qui croyons (1 Thess. 2:13). Nous pouvons donc compter sur lui pour qu’il nous éclaire par son Esprit et par sa Parole elle-même, afin que nous en fassions une application juste. D’autre part, nous ne devons pas rester de petits enfants. Dieu veut que nous avancions «vers l’état d’hommes faits» (Héb. 6:1), que nous croissions dans la connaissance de ses pensées.

Lors de la remarquable lecture du livre de la loi faite sur la place publique par le résidu de Juda remonté de Babylone, «depuis l’aube jusqu’à midi, en présence des hommes et des femmes, et de ceux qui avaient de l’intelligence», nous voyons ce que signifie une explication. Des lévites «faisaient comprendre la loi au peuple», «ils lisaient distinctement dans le livre de la loi de Dieu,... ils en donnaient le sens et le faisaient comprendre lorsqu’on lisait» (Néh. 8:1-8).

Voici une première préoccupation nécessaire devant un passage de la Parole : quel est son sens, son sens premier ? À qui Dieu s’adresse-t-il ? Que dit-il
?
Cependant, si nous nous limitions à expliquer la Parole, nous pourrions passer à côté des enseignements qu’elle a pour nous. Si nous disons (même avec raison) : ceci concerne Israël, cela concerne Josué, David ou Timothée, et que nous ne nous sentions pas concernés par ce qui leur est dit, nous faisons une perte immense. Plus que cela, nous fermons nos oreilles alors que Dieu nous parle.

Les écrivains du Nouveau Testament tirent constamment des applications des textes de l’Ancien. Ils font des analogies entre des situations anciennes et des situations actuelles et en tirent des conclusions pour ceux auxquels ils s’adressent. L’auteur de l’épître aux Hébreux, par exemple, après nous avoir présenté «une grande nuée de témoins», au chapitre 11, nous encourage en nous disant : «C’est pourquoi, nous aussi..., courons avec patience la course qui est devant nous, fixant les yeux sur Jésus...» (12:1). Un peu plus loin, il prend une parole que Dieu a dite à Josué — «Je ne te laisserai point et je ne t’abandonnerai point» — et l’applique sans aucune réserve à ceux auxquels il écrit, comme si Dieu la leur avait adressée à eux-mêmes (13:4). Et il en est bien ainsi, cette parole est adressée par Dieu à chacun des siens !

Les applications que l’on peut faire, et que l’on doit faire, du texte biblique peuvent être envisagées sous deux aspects :
— Pour autant qu’il dépend de nous, elles doivent être faites avec intelligence. Nous ne devons pas nous appliquer des déclarations qui sont en contradiction avec la dispensation dans laquelle nous vivons. D’où la nécessité de connaître quelque chose des dispensations.
— D’un autre côté, souvenons-nous que l’Écriture est entre les mains de Dieu plus encore qu’entre nos mains ! Quand nous la lisons, c’est lui qui parle, et nous qui écoutons. Il agit sur nos cœurs et nos consciences. Elle est «vivante et opérante». Elle est «un marteau» ou «une épée» dans sa main. Comme la pluie qu’il envoie du ciel, «elle fera ce qui est son plaisir, et accomplira ce pour quoi il l’a envoyée» (És. 55:11). Et cela, en dépit de nos insuffisances.

________

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Teano
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Re: Question interprétation de la bible

Message non lu par Teano » mar. 04 févr. 2014, 12:02

seba15 a écrit :Bonjour

Il y a plusieurs interprétations de la bible, soit on fait confiance a ce qui est écrit et on interprète mot pour mot le texte de façon litérales. Soit on peut penser que c'est une image et que c'est la morale à la fin qui doit être analysé. Le soucis pour moi c'est que le même livre contient la possibilité d'interprété de plusieurs façon.
Par exemple la génèse, si on dis que cela c'est produis tel quel, on voit que ça ne tiens pas la route vis a vis de nos connaissances scientifique, le monde ne s'est pas créé en 7 jours. Par contre on est plus d'avis que le nouveau testament doit être lu au pieds de la lettre. Donc comment faire ? Y-a-t-il une bonne manière d'interprété ?
Est-ce que la lecture de la bible peut être faites seul, car on risque de mal l'interpréter surtout l'ancien testament ?
Bonjour Seba,

Il est difficile de réponde à vos questions par oui ou par non, c'est parfois oui ET non.

Oui, vous pouvez lire la Bible tout seul et c'est une bonne chose. Mais la compréhension personnelle et individuelle de la Bible n'est pas la seule possible, ni la seule vraie. Ecouter ce que la Parole de Dieu nous dit dans notre vie est une chose, croire que l'on en détient la clé tout seul en est une autre. Il faut donc rester vigilant pour ne pas comprendre le texte de travers.
Vous avez raison : un même passage peut avoir plusieurs interprétations différentes ET valables. C'est pourquoi il est INDISPENSABLE de se mettre à l'écoute de l'Esprit Saint, dans la foi de l'Eglise.
Enfin, il y a plusieurs niveaux de sens : on ne peut pas s'arrêter au seul sens littéral et encore moins prendre le texte au pied de la lettre... car la lettre tue, l'Esprit vivifie !


Dans la paix de Marie,

Teano
"« Sous l’abri de ta miséricorde, nous nous réfugions, sainte Mère de Dieu. Ne repousse pas nos prières quand nous sommes dans l’épreuve, mais de tous les dangers, délivre-nous, Vierge glorieuse et bénie »"


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Re: Question interprétation de la bible

Message non lu par Altior » mer. 05 févr. 2014, 11:07

seba15 a écrit :
Il y a plusieurs interprétations de la bible, soit on fait confiance a ce qui est écrit et on interprète mot pour mot le texte de façon litérales. Soit on peut penser que c'est une image et que c'est la morale à la fin qui doit être analysé.
Le plus souvent le problème n'est pas de type "soit...soit", mais de type "et...et". C'est à dire: il y a une interprétation littérale ET une interprétation allégorique. Les deux sont valables. Et, quand je dis "les deux", je simplifie, car il y a plusieurs niveaux. Par exemple, l'historie avec le fruit interdit est une allégorie. En même temps, elle est bien réelle. Nos ancêtres ont mordu un fruit bien réel qui était interdit par Dieu, et non pas un symbole. Quand je dis "l'histoire avec ce fruit est une allégorie" je ne dis pas "cette histoire n'est pas réelle", mais je dis "Dieux a choisi CETTE manière de faire les choses et non pas une autre pour nous transmettre un message, pour nous apprendre quelque chose". Il pouvait choisir complètement autre manière de tester la foi et l'amour de nos ancêtres.
On voit que ça ne tiens pas la route vis a vis de nos connaissances scientifique, le monde ne s'est pas créé en 7 jours.
On dit que, lorsqu'on essaye de comprendre le sens de ce qu'on lit dans la Bible, il y a trois choses vraiment importantes dont on doit tenir compte: 1) le contexte 2) le contexte et 3) le contexte. On ne peut pas parles de "jours" dans le sens commun quand le soleil n'était pas là. Mais on peut parler du temps, car le temps est consubstantiel à la matière et n'a rien à voir avec le soleil. Donc, par "jour" on doit comprendre "un temps". À lire aussi Ps 90.4, car souvent un fragment de la Bible est éclairci pas un autre.
Est-ce que la lecture de la bible peut être faites seul, car on risque de mal l'interpréter surtout l'ancien testament ?
La lecture de la Bible peut être faite seul, mais non pas l'interprétation. C'est une des erreurs du protestantisme. Pour l'interpréter, nous avons les prêtres, nous avons les oeuvres des saints docteurs de l'Eglise, nous avons des ouvrages théologique approuvés par l'autorité compétente de l'Eglise, nous avons encore nos frères et nos soeurs en Christ plus avancé(e)s que nous: voilà quatre solides appuis. Car l'Eglise est pas seulement notre mère, mais aussi notre enseignante (mater et magistra).

Fraternellement,
Altior

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Re: Question interprétation de la bible

Message non lu par mike.adoo » mer. 05 févr. 2014, 12:45

Bonjour à tous

Petit rappel
Matthieu , pour sa part , n'a pas écrit plusieurs textes : Un pour les enfants , un pour les adultes et un autre pour les érudits ... Par contre , comme ses confrères ( Marc ,Luc , et Jean ) il a réussi à faire les trois en un , ce qui est déjà une belle performance !
Prenons l'exemple de l'épisode où Jésus marche sur l'eau :
« A la quatrième veille de la nuit, Jésus alla vers eux, marchant sur la mer. Quand les disciples le virent marcher sur la mer, ils furent troublés, et dirent: C'est un fantôme! Et, dans leur frayeur, ils poussèrent des cris. Jésus leur dit aussitôt: Rassurez-vous, c'est moi; n'ayez pas peur! Pierre lui répondit: Seigneur, si c'est toi, ordonne que j'aille vers toi sur les eaux. Et il dit: Viens! Pierre sortit de la barque, et marcha sur les eaux, pour aller vers Jésus. Mais, voyant que le vent était fort, il eut peur; et, comme il commençait à enfoncer, il s'écria: Seigneur, sauve-moi! Aussitôt Jésus étendit la main, le saisit, et lui dit: Homme de peu de foi, pourquoi as-tu douté? Et ils montèrent dans la barque, et le vent cessa. Ceux qui étaient dans la barque vinrent se prosterner devant Jésus, et dirent: Tu es véritablement le Fils de Dieu. » ( Matthieu 14.25-33 )

Les enfants ne retiennent que la partie littérale . ( Reconnaissons que la plupart des adultes restent à ce stade ) .
Des chrétiens pratiquants comprendront des allégories ( la foi peut transporter des montagnes ou faire marcher sur l'eau ...)
Certains chrétiens cultivés , enfin , connaissant quelques clefs , auront accès à des interprétations plus élaborées . ( l'eau profonde représente les forces du mal ...) .
Les ignorants choisiront la dérision .

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Re: Question interprétation de la bible

Message non lu par Peccator » mer. 05 févr. 2014, 13:05

Mike, ce que vous dites est juste, mais incomplet.

La Parole de Dieu s'écoute en Eglise. Elle ne se lit pas seul dans son coin, en comprenant comme on peut.
Et l'une des raisons pour lesquelles elle s'écoute en Eglise, c'est parce que c'est ainsi que les "érudits" (c'est à dire à ceux qui ont été formés pour cela) peuvent expliquer aux moins savant ce qu'elle dit.

On voit bien la limite de l'interprétation personnelle : quand je veux me faire ma propre opinion, ma propre lecture de ce qui est écrit, c'est parfois parce que je veux comprendre. Mais dans certains cas, c'est surtout parce que je veux comprendre par moi-même, parce que je n'ai pas confiance dans l'enseignement de ceux qui sont chargés de me guider.

C'est là fondamentalement se placer dans une attitude erronée, où ce serait par mes propres forces que je pourrais aller découvrir Dieu, au lieu de recevoir ce qui m'est donné.
Non pas ce que je veux, mais ce que Tu veux. Mc 14, 36

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Re: Question interprétation de la bible

Message non lu par AdoramusTe » mer. 05 févr. 2014, 14:02

Peccator a écrit : La Parole de Dieu s'écoute en Eglise. Elle ne se lit pas seul dans son coin, en comprenant comme on peut.
Et l'une des raisons pour lesquelles elle s'écoute en Eglise, c'est parce que c'est ainsi que les "érudits" (c'est à dire à ceux qui ont été formés pour cela) peuvent expliquer aux moins savant ce qu'elle dit.
La Parole de Dieu s'écoute en Eglise. Mais, les textes proclamés à la messe sont une infime partie des écritures, et ne sont, de surcroît, pas tous commentables (les premières lectures de semaine du nouvel ordo sont assez longues et indigestes).
C'est pourquoi, l'Eglise a dit depuis fort longtemps que la lecture personnelle de la Bible ne doit se faire qu'avec des Bibles commentées.
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Re: Question interprétation de la bible

Message non lu par Peccator » mer. 05 févr. 2014, 14:11

AdoramusTe a écrit :La Parole de Dieu s'écoute en Eglise. Mais, les textes proclamés à la messe sont une infime partie des écritures, et ne sont, de surcroît, pas tous commentables (les premières lectures de semaine du nouvel ordo sont assez longues et indigestes).
C'est pourquoi, l'Eglise a dit depuis fort longtemps que la lecture personnelle de la Bible ne doit se faire qu'avec des Bibles commentées.
J'ai dit "s'écoute en Eglise", et non "s'écoute à l'église"...

Il y a bien d'autres moyens d'écouter la Parole en Eglise : groupes de partage d'évangile, cours d'Ecritures Saintes...

Même en discuter ici, c'est déjà une façon d'être en Eglise.

Et quand on lit une Bible annotée (ou commentée), au lieu de lire une Bible "brute" dénuée du moindre commentaire, c'est une façon de la lire en Eglise, puisqu'on se fie aux notes qui viennent éclairer le texte, au lieu de se fier à sa seule compréhension personnelle.
Reste à voir qui est l'auteur des notes, ou si on suit un cours, qui est l'enseignant. D'où l'importance de la succession apostolique et de la Tradition en général.

Quand on étudie la Bible, il ne faut pas se limiter à lire la Bible seule. Même dans le cadre de la lectio divina, on lit aussi les commentaires des Pères de l'Eglise, des commentaires modernes...
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Re: Question interprétation de la bible

Message non lu par Teano » mer. 05 févr. 2014, 14:23

... ce qui nous apprends l'humilité et l'amour de celles et ceux qui nous ont précédés dans la foi.

Comment peut-on lire la Bible tout seul ?! Si on y réfléchit, c'est impossible.

Teano
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Comprendre et analyser les Saintes Écritures

Message non lu par SimonFS » mar. 04 oct. 2016, 6:44

Bonjour.

Alors premièrement, j'espère poster ce message au bon endroit, sinon je suis désolé. J'ai toujours cru qu'un être supérieur à l'Homme existait et qu'il était le Créateur. Je découvre peu à peu la religion catholique (j'ai eu mon baptême, ma première communion et ma confirmation quand j'étais jeune) et je ne sais plus trop où aller. Je veux tellement bien faire, que je ne fais presque rien au final.

Chez moi, j'ai la Bible, le Catéchisme, le Youcat, le Docat, et plein de livres sur la foi catholique dont quelques-uns du Pape François. Le problème, c'est que je me sens un peu perdu dans mon apprentissage. Je désire lire la Bible, mais je souhaite bien la comprendre. Comment faire? La lire, tout simplement? La lire et se référer au Catéchisme quand on a des questionnements? Ou encore utiliser des études bibliques disponibles un peu partout sur internet?

J'ai débuté dernièrement un «journal d'étude» où je compile mes apprentissages, où j'y mets des extraits de la Bible, mais je me rends compte que cela me demande trop de temps.

Donc, je me demandais comment vous faites pour vivre votre foi et en apprendre chaque jour sur notre Père céleste et son Fils.

Je vous remercie du temps que vous accorderez à mon questionnement.
Simon

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Re: Comprendre et analyser les Saintes Écritures

Message non lu par Kerniou » mar. 04 oct. 2016, 9:47

Bonjour Simon,
vous pouvez lire la bible tout seul ou vous pouvez,aussi, vous inclure dans un groupe qui l'étudie avec un "spécialiste".
Renseignez-vous auprès des paroisses proches de votre domicile pour demander comment procéder.
Bon courage à vous.
" Celui qui n'aime pas n'a pas connu Dieu , car Dieu est Amour " I Jean 4,7.

SimonFS
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Re: Comprendre et analyser les Saintes Écritures

Message non lu par SimonFS » mar. 04 oct. 2016, 18:15

Kerniou a écrit :Bonjour Simon,
vous pouvez lire la bible tout seul ou vous pouvez,aussi, vous inclure dans un groupe qui l'étudie avec un "spécialiste".
Renseignez-vous auprès des paroisses proches de votre domicile pour demander comment procéder.
Bon courage à vous.
Merci pour ce message! Ça me rassure... Je me mets beaucoup de pression pour être certain de bien comprendre ce que je lis, mais je réalise qu'avec le cœur et la prière, la lecture de la Bible seule devrait bien se dérouler.

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De l'interprétation des Saintes Écritures

Message non lu par Sheyrine » jeu. 06 oct. 2016, 23:28

pierresuzanne a écrit :
Sheyrine a écrit :

Ne dit-on pas que Dieu ne punit pas ? Y aurait-il des personnes que Dieu aime moins que d'autre ?
Ou alors est-ce moi qui prend cette phrase au pied de la lettre alors qu'il s'agit ici d'une métaphore ou d'un sens figuré ?
- Voilà que vous avez trouvé la réponse : il ne faut pas lire la Bible au pied de la lettre. Le Christ a parlé en parabole, cela signifie que la Bible doit être lue de façon symbolique, ou allégorique.

- Par ailleurs, il faut également voir la Bible pour ce qu'elle est : un livre écrit sur 1000 ans par de nombreuses générations d'hommes inspirés par Dieu, mais qui restent des hommes. Ces hommes racontent des vérités sur Dieu, certes, mais ils racontent également l'histoire du Peuple Élu, ses conflits, ses batailles, ses interrogations, ses doutes et.... ses hypothèses spirituelles qui impliquent le désir de vengeance bien humain.
La Bible est donc un livre complexe qui raconte l'histoire de Dieu vers les hommes et l'histoire des hommes cherchant Dieu.
Cette recherche s'achève avec la naissance du Christ. Lui seul connait la Vérité sur Dieu et Lui seul nous l'a enseignée.
C'est donc la parole du Christ qui est la seule référence : l’Ancien Testament est le chemin qui nous conduit à cette Vérité.


Il y a effectivement des choses terribles dans l'Ancien Testament. Quand j'étais enfant, je croyais que Dieu avait changé en " vieillissant" et qu'Il s'était rendu compte qu'Il avait été " méchant... C'était naturellement enfantin : Dieu ne change jamais... Ce sont les hommes qui ont fait évolué leur point de vue en apprenant à connaitre Dieu en Vérité. Et cette connaissance et cette vérité ne nous sont parvenues que par le Christ.

Bien cordialement à vous.

J'aimerais vous rapporter un fait qui vient de m'arriver à l'instant...

Suite à la demande d'une accompagnatrice en catéchuménat, je l'assiste afin d'accompagner une jeune fille de mon âge qui souhaite faire sa première communion ne l'ayant pas faite étant plus jeune.

J'ai également profité de cet accompagnement pour moi même passé de "accompagnante" à "accompagné" car je souhaite être confirmée :)

Bref... Ce soir, nous avons lu certains textes d'évangile, et de fil en aiguille, notre discussion nous a menées sur le sujet d'Abraham. Notre accompagnatrice nous a alors dit que celui-ci n'existait pas réellement, qu'il n'était pas un personnage historique mais qu'il représentait les premiers croyants qui n'ont cru qu'en un seul Dieu et que de nombreux texte de la bible n'étaient pas à prendre au pied de la lettre.

Très sceptique de tous ce que je venais d'apprendre, j'ai éviter de lancer le débat et de poser toutes les questions que j'avais à poser pour ne pas "perturber" l'autre jeune fille pour qui tout cela était nouveau.

Je suis donc rentrée chez moi la tête pleine de question menaçant d'ébranler ma foi.

Avant de me coucher, j'ouvre mon ordinateur et me connecte afin de lire les intentions de prières. En me connectant, je remarque que j'ai une notification. Je m'empresse donc d'aller voir et découvre le message de pierre suzanne très explicite et répondant à de nombreuses question...

Cependant... pourquoi est-ce que je reçois la notification aujourd'hui alors que Pierre suzanne a écrit ce texte en 2014 ?

Drôle de coïncidence non ? ;)
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pierresuzanne
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De l'interprétation des Saintes Écritures

Message non lu par pierresuzanne » sam. 08 oct. 2016, 17:35

Sheyrine a écrit :
Très sceptique de tous ce que je venais d'apprendre, j'ai éviter de lancer le débat et de poser toutes les questions que j'avais à poser pour ne pas "perturber" l'autre jeune fille pour qui tout cela était nouveau.

Je suis donc rentrée chez moi la tête pleine de question menaçant d'ébranler ma foi.

Avant de me coucher, j'ouvre mon ordinateur et me connecte afin de lire les intentions de prières. En me connectant, je remarque que j'ai une notification. Je m'empresse donc d'aller voir et découvre le message de pierre suzanne très explicite et répondant à de nombreuses question...
Cependant... pourquoi est-ce que je reçois la notification aujourd'hui alors que Pierre suzanne a écrit ce texte en 2014 ?
Drôle de coïncidence non ? ;)
Effectivement, la coïncidence est curieuse ;) . (Merci Seigneur !)
En lisant ma propre notification tout à l'heure, je ne me souvenais plus d'avoir écrit ce message... s'il date de 2014, je comprends mieux pourquoi je l'avais oublié. Je ne suis pas encore gâteux : ouf !

Je vous félicite de ne pas avoir parler de peur de perturber la jeune fille qui était en catéchuménat avec vous. C'est très généreux et très mature de votre part.


Quelqu'un comme le Cardinal Danielou, un éminent théologien, parlait de la possibilité qu'Abraham ait été un mythe !
Il disait (dans un livre dont le titre m'échappe dans l'instant, je crois que c'est « Les Saints Païens de l'Ancien Testament ») que les Patriarches étaient sans doute de Grands ancêtres, c'est à dire des figures en partie mythologiques, en partie collectives, en partie retravaillées par la transmission orale.
Il faut savoir qu'entre la période probable de la vie d’Abraham et la date de rédaction du récit de sa vie... plus de 1000 ans ont passé !
1000 ans !
Abraham a sans doute vécu (s'il a existé) au XVIIIe siècle avant JC,
et le récit de sa vie a été rédigé sous le roi Josias, au VIIIe siècle avant JC.

Cependant, ne vous laissez pas perturbé par tout cela
.


La Bible raconte l'histoire du monde, de la Création,... à la fin des temps (avec le livre prophétique de l'Apocalypse) !
Il est évident que les débuts de l'humanité ne peuvent pas avoir été conservés par la transmission orale !
L'humanité a plus de 200 000 ans !

Cependant, tout dans la Bible n'est pas une reconstruction théologique, ou un ajustement mythologique, naturellement.
A partir de l'exode, nous arrivons dans la partie historique de la Bible.
Plus la Bible avance, plus ce qu'elle raconte est exact, historiquement.
Il faut savoir que les études archéologiques confirment ce que la Bible raconte de l'histoire du Peuple élu, à partir de l'Exode, c'est à dire à partir du XIIIe siècle avant JC.

Ensuite, plus on avance dans le temps, plus ce que raconte la Bible est exact historiquement.



Je tiens pourtant à vous faire remarquer tout de suite quelque chose d'important.

Il y a la VÉRITÉ sur Dieu,
et la réalité historique et archéologique.


Certains événements peuvent n'être pas tout à fait historiques, (ou même tout à fait mythologiques (comme Noé))
ce qui compte, c'est ce qu'ils nous apprennent sur Dieu et sur son plan de salut.
La Bible dit la Vérité sur Dieu, pas forcement sur l'histoire ou les sciences.
La Bible conduit à Dieu et à la Vérité pleine et entière sur Dieu. c'est à dire que la Bible conduit à Jésus-Christ, qui est la Parole de Dieu faite chair, la Vérité absolue de Dieu.

Un texte que j'aime beaucoup est l'histoire de Noé.
C'est une histoire fabuleuse, pour comprendre le plan de Dieu. Elle annonce le salut par le Christ, qui est l'homme providentiel promis pour sauver l'humanité. Elle annonce le baptème, qui est préfiguré par l'arche.
Elle explique pourquoi les hommes ne sont pas punis dès cette terre,
et pourquoi les justes peuvent paraître injustement traités sur terre.
Or, c'est un mythe sumérien !
Cependant le contenu théologique de ce mythe est immense et extraordinaire.

Donc, ne vous laissez pas perturbé par certaines histoires de l'Ancien Testament qui sont des mythes.
Savoir qu'il s'agit de mythes, vous permet de ne pas perdre votre temps à rechercher la vraisemblance de l'histoire,
mais vous aide à aller tout de suite au sens théologique, mystique du texte.

Un exemple :
On pourrait être scandalisé que Dieu ait tué l'humanité entière lors du Déluge !
Et bien, Dieu ne l'a pas fait, car c'est un mythe sumérien.

C'est un mythe, une histoire imaginaire.
Donc, cherchons ce que ce récit nous append sur Dieu, et son plan de salut.
Le mythe de Noé met en scène ce qui arriverait si Dieu nous traitait selon ce qu'on mérite.
Nous faisons tellement de mal, que nous mériterions d'être exterminés à chaque génération.
Or, Dieu décide , à la fin du mythe de Noé, de ne plus (pas ! ) détruire les hommes pécheurs. Il s'engage solennellement à ne pas traiter les hommes selon leurs fautes et de ne plus (pas) les exterminer. Voilà ! Cela explique que des hommes mauvais meurent dans leur lit, alors que leurs victimes souffrent et meurent sans voir d'aide leur parvenir. C'est injuste, mais comme nous sommes tous pécheurs, nous bénéficions également de cette générosité de Dieu.
Cependant, un homme providentiel, quelqu'un qui trouvera grâce aux yeux de Dieu, viendra chercher les élus pour les sauver dans l'arche. Noé est donc une préfiguration de Jésus, l'homme qui sauve l'humanité (et qui n'est pas un mythe, lui)
et l'arche préfigure le baptème, qui est l’instrument du salut.



(si vous êtes curieuse de connaitre ce qui est historique dans la Bible, et ce qui pourrait bien être mythologique,
télécharger mon Histoire illustrée des monothéismes,
vous y trouverez détaillé tout cela.
Vous êtes maintenant assez mûre spirituellement pour lire ce genre de choses.
La foi a besoin de vérité et d'intelligence pour grandir.
Or la foi catholique est tout à fait compatible avec la raison.
Donc, donnez vous le temps de découvrir tout cela, cela ne peut que faire du bien à votre foi.)
L'archéologie et la science peuvent-elles nous apprendre la vérité sur nos religions ?Télécharger gratuitement en copiant collant : https://onedrive.live.com/redir?resid=83935C97F75476A6!103&authkey=!AC2tYNawNpXvvR8&ithint=folder%2cpdf
HISTOIRE ILLUSTRÉE DES MONOTHÉISMES

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