cmoi a écrit : ↑mar. 13 oct. 2020, 17:58
Merci pour ces citations. J'avais pensé à cet épisode avec Moïse mais je le trouvais un peu tiré par les cheveux.
Il est clair et j'aurais dû le savoir et en tenir compte, que les citations que Jésus fait de l'AT sont rarement littérales mais réinterprétées par lui en tenant compte et de leur sens profond et de celui vers lequel il les conduit en les rejoignant.
Donc ici, on peut penser à tous les puits et jaillissement, et 2 scènes me viennent à l'esprit qui me semblent symboliquement fortes : Agar et son fils en mal de déshydratation dans le désert après sa répudiation, et Samson après son combat.
Je vais donner mes ref car ce forum les aime bien : genèse 21:19 pour Agar et juges 15:18-19 pour Samson .
Ceci étant dit, le verset des évangiles dit: "Si quelqu’un croit en moi, il sortira des fleuves d’eau vive
de son cœur, comme dit l’Écriture."
Il ne s'agit pas du coeur de Dieu, mais bien de celui qui croit. Et il ne me semble pas que dans tous ces extraits à quoi nous pensons ce soit le cas, sinon très indirectement par la foi pour Samson. Mais on peut certes penser que cette ref aux écritures se limite quant à elle à l'expression "sortir des fleuves d'eau vive"... Mais c'est beaucoup moins "probant" et une ref purement littéraire dans ce cas...
A moins encore que Dieu ne se permette de nous comparer à lui ou de se comparer à nous, bref se mette à un tel niveau de ressemblance et d'égalité que ce serait un vrai SCOOP.
Carolus a écrit : ↑mar. 13 oct. 2020, 20:39
D’après notre pape François, il s’agit de l’adjectif démonstratif «
CE », n’est-ce pas ?
Cher Carolus,
vous êtes il est vrai parfois "usant" mais j'avoue que là, comme d'autres fois, cela me donne plus envie d'éclater de rire !
Gérardh nous a parlé de Roc, donc il a mis "ce" devant, et vous nous parlez encore de pierre, donc il faut mettre "cette".
Vu que le jeu de mot se fait entre une personne au masculin et un objet au féminin, je ne vois rien là qui mérite d'en tirer d'autres conclusions.
Car qui est apostrophé ? Pierre et lui seul, comme l'a noté Gérardh... et il en tire bien pour conclusion qu'un rôle particulier lui a été confié suite à cette phrase.
Alors si cela vous amuse d'y voir en filigrane la figure de Jésus ou du fils de l'homme, puisque cette périphrase lui servait à parler de lui de façon impersonnelle, soit ! Mais ce pronom démonstratif laisse entendre autre chose de préalable et qui ne se trouve pas dans le texte. Se montrait-il et désignait-il du doigt, comme les enfants ? Soyons sérieux, je vous ai connu plus rigoureux...
Auriez-vous fait cette interprétation si la suite de la phrase avait été qu'il "jouerait du violon" ou "prendrait son repas" au lieu de "batirait son Eglise"?
Il m'est à craindre qu'un autre que moi en rit aussi, et qui n'est pas un copain à moi....
Last, but not the least : vous citez le pape pour défendre un usage de pronom ; j'aurais préféré une oeuvre littéraire plus palpitante.
Et ce n'est pas un hasard, mais conforme à votre façon de vous exprimer, si cette citation concerne Pierre. Admettons que ce soit pour éviter un hors sujet... Pourtant vos voies détournées habituellement ne s'arrêtent pas à ces écarts mais les utilisent pour éviter les amalgames, précisément !
Donc il n'y a pas de hors sujet!, et ce passage parle de quoi ?
Et ce passage parle de quoi ? Des faiblesses de Pierre et de son reniement...
Alors là, souffrez que je l'écrive : c'est bas et mesquin ! Et en plus hors sujet.
Allez le reprocher à Jésus, le choix qu'Il a fait !
Parole de pur sang :
(Pierre n'était pas un lâche, il rusait(et non reniait) pour rester en place et peut-être pouvoir agir, et il ne pouvait deviner/"se faire à l'idée" (Cf le fil de Pierrot sur les peurs) que Jésus était un adepte de la "défense passive" !
Et moi je vous invite à méditer cette "intégrité morale de Jésus" qui le fit parler de reniement, au vu de la façon dont vous interprétez le texte... Pour adopter le point de vu et s'en donner le droit de Jésus, encore faudrait-il se montrer d'abord à la hauteur de l'exigence intransigeante qu'elle suppose. J'ai plusieurs fois au cours de ma vie et dans des situations au moins semblables, fait preuve du courage que Jésus exige, et pourtant je ne me permet toujours pas de qualifier l'attitude de Pierre de reniement sans me dire au fond de moi que c'est du moins l'avis de Jésus, qui ne l'avait pas abandonné et le lui faisait savoir ainsi - alors que ceux les autres qui lui en feraient reproche ne se seraient même pas introduits dans la gueule de l'ennemi...)