Cela se discute pour Onan, car s'il n'avait pas eu la perspective que ensuite les enfants soient bien les siens, sa contestation était comme perdue d'avance.Libremax a écrit : ↑ven. 22 janv. 2021, 13:49En effet ; mais le lévirat ici reproduit ce qui se passe lorsque tout homme a un fils : c'est son premier né qui hérite.
L'article de loi semble ne pas se prononcer clairement sur ce que deviennent d'autres enfants de cette union ...
L'histoire d'Onana que cite le père Guigain semble étayer l'idée selon laquelle tout enfant fait à la belle-soeur ne peut être considéré comme celui du beau-frère.
Il est vrai qu'elle l'était quand même, mais je pense que sinon le caractère radical de la chose aurait pu le décourager de s'y opposer.
Enfin tout est possible, mais mon ressenti est que Dieu, après que l'homme aura sacrifié à la coutume, ne peut plus lui refuser d 'avoir sa propre descendance.
Car si cette coutume a pour but de donner une filiation au plus de vivanns possibles, en ce que cette fécondité représente la volonté de Dieu que "rien ne se perde" des branches de son arbre humain et de leur prolongation (c'est ainsi me semble-t-il que la bible en défend l'existence), cela perdrait son sens si pour cela l'homme ne pouvait avoir ensuite sa propre descendance !
Il y aurait substitution mais la perte se serait déplacée et serait la même quantitativement (puisque de toute façon côté qualité, elle est strictement irréparable sauf symboliquement)