.Perlum Pimpum a écrit : ↑mar. 25 janv. 2022, 10:39Et c’est dans le NT, principalement aux épîtres pauliniennes, qu’est explicitement enseigné la doctrine du péché originel, qui est un dogme de foi
Oui, mais là n'est pas le problème. Le problème c'est ce que vous en faites faute de sens logique puisque vous dites :
C'est faux puisqu'il n'y a pas de rémission pour les damnées :Le péché originel implique damnation.
Et vous citez Saint innocent III pour me contredire mais c'est vous qu'il contredit :Voir https://www.vatican.va/archive/FRA0013/__P1D.HTM :
414 Satan ou le diable et les autres démons sont des anges déchus pour avoir librement refusé de servir Dieu et son dessein. Leur choix contre Dieu est définitif. Ils tentent d’associer l’homme à leur révolte contre Dieu.
La privation de la vision de Dieu n'est pas définitive puisque Jésus est venu donner la vie éternelle, en correction de la séparation temporaire de l'homme avec Dieu, de la mort temporaire causé par le péché originel.« La peine du péché originel est la privation de la vision de Dieu, mais la peine du péché actuel est le supplice de la géhenne éternelle » (Innocent III, Lettre Maiores Ecclesiae causas à l'archevêque Humbert d'Arles, fin de 1201).
Si je vous comprend bien vous parlez du baptême puisque votre référence commence par la définir ainsi :La grâce habituelle est sanctifiante est un habitus surnaturellement infus par lequel Dieu opère notre justification, laquelle est rénovation et sanctification.de l’homme intérieur. C’est par elle que nous sommes saints. Sans elle, vous êtes en état de péché mortel.
Mais alors les non baptisés sont damnés d'office? C'est ce que j'en déduis de votre raisonnement, ou alors quelque chose m'échappe?La Très Sainte Trinité donne au baptisé la grâce sanctifiante, la grâce de la justification qui : le rend capable de croire en Dieu, d’espérer en Lui et de L’aimer par les vertus théologales ; lui donne de pouvoir vivre et agir sous la motion de l’Esprit Saint par les dons du Saint-Esprit ; lui permet de croître dans le bien par les vertus morales… » CEC, n. 1266.
Oui, donc celui qui aime Dieu de charité sans être baptisé est sauvé, damné selon vous?Je dis que celui qui n’aime pas Dieu de charité est sur la voie de la perdition, et qu’à défaut d’être trouvé en état de grâce sanctifiante au jour de son Jugement particulier, l’homme sera damné, car c’est de foi divine et catholique.