Vous donnez aux mots un sens absolu, automatique et cela explique votre position.Coco lapin a écrit : ↑mar. 02 août 2022, 17:34En général, le Seigneur donne un ordre à exécuter, il ne donne pas un droit ni ne propose un choix. Il n'y a pas de "peut-être" ni de "vous pouvez". Ce n'est pas "ce pécheur est passible de la peine de mort" mais "ce pécheur sera puni de mort, vous le lapiderez". Certes, c'est au futur, et il n'y a pas d'emploi de l'impératif, mais ça reste clairement un ordre.
Il convient d’interpréter et de comprendre l’Écriture à la lumière de l’enseignement du Christ et des enseignements de l’Église sans chercher vainement à mettre des contradictions là où il n’y en a pas. Il n’y a qu’un seul Dieu, le même dans l’Ancien et dans le Nouveau Testament.
Mais, il se fait tout à tous et dans tous les contextes historiques successifs.
Dieu est amour et il me semble vain, de votre part, de prétendre le juger impitoyable dans telles ou telles circonstances et de prétendre le contraire de ce que le Christ enseigne.Coco lapin a écrit : ↑mar. 02 août 2022, 17:34Bien sûr, le Seigneur sait aussi faire preuve de patience et de pardon. Mais dans certains cas, le châtiment est exemplaire et immédiat (voir par exemple Nombres 15, 32-36). Cela s'appelle de l'impitoyabilité. Quand on ordonne une sentence de mort dès le premier crime, on se montre impitoyable.Xavi a écrit :Je ne peux pas suivre Coco Lapin dans de telles affirmations. Dieu n’a jamais enseigné l’impitoyabilité.
Maintenant veuillez s'il vous plaît me citer un passage de l'ancien testament où Dieu apprend aux hommes à pardonner à leur prochain. Parce que je pense que c'est tout nouveau quand Jésus dit « Vous avez appris qu'il a été dit "œil pour œil", mais moi je vous dis...»
Bref, Jésus a beau dire qu'il n'est pas venu abolir la Loi mais l'accomplir, force est de constater que beaucoup de choses ont été abolies (ex : circoncision, interdictions alimentaires, sentences de mort, etc).
Dès le jardin d’Eden, Dieu montre à l’homme son pardon sans cesse renouvelé et c’est une invitation pour les humains, créés à son image et à sa ressemblance, à faire de même.
Cependant, dans le langage de l’Ancien Testament, le pardon des péchés est un acte divin (comme Jésus le rappelle lors de la guérison du paralytique) et je ne connais en effet pas de texte de l’Ancien Testament utilisant ce mot pour la miséricorde que les humains exercent entre eux.
Bien sûr ! Le Christ nous montre ce qu’est une juste application.Coco lapin a écrit : ↑mar. 02 août 2022, 17:34Ne pas appliquer la loi quand elle doit s'appliquer, c'est ne pas respecter la loi.
La différence, c’était l’enfant et la cohabitation de Marie et Joseph qui, publiquement, paraissaient contredire la virginité consacrée de Marie.Coco lapin a écrit : ↑mar. 02 août 2022, 17:34Dans ce cas, il n'y a aucune différence entre cette renonciation à l'intimité physique du mariage et ce qui était prévu initialement du fait de la virginité consacrée de Marie. C'est bien ce que je disais, votre répudiation n'en est pas une.Xavi a écrit :La renonciation secrète à l’intimé physique du mariage n’implique en rien une cessation de ce mariage. Personne dans ce fil n’imagine un concubinage camouflé par une répudiation secrète.
La renonciation à toute union physique entre Joseph et Marie est la foi de l’Église. À chacun d’en percevoir ou non la trace dans la méditation de Joseph lorsqu’il a appris que son épouse était enceinte.
En cas de virginité consacrée, les fiancés seraient normalement restés séparés sans cohabitation. Ici, la grossesse inattendue bouleversait les prévisions de Joseph et Marie. Sans cohabitation publique et paternité assumée par Joseph, la réputation de Marie aurait été diffamée. D’où la question difficile à résoudre pour Joseph : comment concilier la préservation de la réputation de Marie avec la situation nouvelle ?
Joseph a voulu s’y adapter de manière secrète, mais craignait de prendre Marie chez lui d’une manière qui contredisait publiquement sa virginité consacrée. C’est l’Ange qui l’a rassuré : Ne crains pas puisque l’enfant vient de l’Esprit Saint !