Ce serait à creuser/illustrer sur des exemples...Ombiace a écrit : ↑lun. 05 juin 2023, 18:11Aussi ne serais je sans doute pas disciple de notre Dieu si Il ne s'était fait connaître qu'au travers de l'AT.
Je le dis en guise de témoignage.
En matière de paradoxe, l'AT en fournit d'ailleurs un certain nombre, comme vous le soulignez, lorsqu'on le compare au NT.
Je la comprends comme une perplexité.Ombiace a écrit : ↑lun. 05 juin 2023, 18:11Or, bien qu'énigmatiques, j'accepte ces paradoxes sans tous chercher à les clarifier, ce qui vous laisse une marge de manœuvre pour penser, contrairement à moi que notre Dieu, n'est pas de nature uniformément douce et humble, mais qu'Il se ménage des écarts sur ces douceur et humilité que Jésus revendique. (Par exemple, notre Dieu laisse les flots se refermer sur l'armée des Egyptiens, je Le crois cependant doux et humble de cœur; ce n'est pas parce que je suis devant un paradoxe que je tire des conclusions, si vous comprenez ma démarche).
Mais je ne vois pas les choses comme vous me le prêtez. Il n'y a pas d'écarts en Dieu. Ainsi, quand il dit "que celui qui est sans péché..." il se trouve que lui, il est sans péché !
Pour rester sur le sujet de ce fil et le prendre en exemple, aimer ses ennemis cela ne veut pas dire ne pas les combattre et permet de les tuer avec amour (si la situation le permet : guerre, légitime défense... elle l'exige ! Voyez ses paraboles sur les vignerons homicide, le banquet, etc, ses personnages n'hésitent pas à tuer et c'est ce qui donne de la valeur à leur bonté !), si on a aucun péché à se reprocher à leur égard. Cela veut dire de ne pas avoir de haine ni de peur dans le coeur mais de la bienveillance (ils nous font progresser) et de ne pas les juger.
Si je reprends le sujet de ce fil, les 2 titres n'ont selon moi rien à voir ni faire ensemble, c'est un amalgame nauséeux relevant du jugement, de l'égoïsme, de l'orgueil, de la lâcheté, de la peur, de la paresse, etc. Y a-t-il à pardonner à un tigre de vouloir nous dévorer ? Un ennemi ne devrait pas soulever en nous d'autre sentiment que d'humilité et de reconnaissance, le désir de s'améliorer, de le comprendre et de s'épargner ses défauts, de l'éclairer et de n'être pas responsable de son inimitié (sauf en ce que nous obéissons à Dieu).
A mes yeux, Dieu a bien un comportement uniforme (congruent du moins), c'est nous qui le comprenons mal si nous pensons autrement !
Laissons tomber la royauté car cet accent relève selon moi d'une démarche douteuse.Ombiace a écrit : ↑lun. 05 juin 2023, 18:11On peut aussi s'inspirer des personnages de la Bible pour voir comment ils composent avec les paradoxes : Voyez Marie, qui croit les paroles de l'ange sur sa conception, contrairement à Zacharie, et en dépit de la plus communes des logiques.. Aujourd'hui, elle est reine. C'est dire,(je le souligne), qu'aucune autre femme ne l'est, et qui n'aurait peut pas cru les paroles de l'ange..
Il n'y a pas de paradoxe pour moi dans ces 2 réactions de l'ange, simplement qu'il n'est pas dupe de l'intention profonde (ou plus exactement de l'orientation du coeur et de son adhésion) et ne réagit pas selon les apparences, - ainsi déjà Dieu devant la réponse de CaÏn