La Vulgate de Saint-Jérôme

« Alors il leur ouvrit l'esprit à l'intelligence des Écritures. » (Lc 24.45)
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jpm
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Re: La Vulgate de Saint-Jérôme

Message non lu par jpm » jeu. 22 oct. 2009, 15:03

Touriste a écrit :Il n'est pas écrit : AElohîm créa le ciel et la terre. (Deus creavit..) mais : Bereashith bara AElohîm... Premièrement en Principe, créa, AElohîm. Cycle/temps, temps, AElohîm.... où le temps -Dans: l'action: la création. est le résultat d'une
auto-extraction dans le Principe... Lui-les-Dieux étant contenu dans Le Principe....
Je ferai quelques remarques
1. AElohîm n'est pas dans le 1er versetGn1,1 Il y a Aleph qui ne se prononce pas car c'est la lettre de Dieu et qui est vocalisé avec è. C'est Dieu dans son acception de puissance et de force. Comme vous l'écrivez c'es Le Dieu. Il est au pluriel de plénitude
2. Barah est le verbe propre de la création, dans la bible il a toujours Dieu comme sujet. Pour les hommes un autre verbe est employé hasah faire, fabriquer
3. Le vav entre terre et cien ne convertit pas. Le vav ne convertit que pour les verbes à l'inaccompli pour en faire un inaccompli converti pour dire que l'action du passé a sa valeur dans le présent et annonce un avenir.
le ciel et la terre veut dire tout, de plus qu'il faut ajouter l'abîme. Dieu a absolument tout crée
4. Tohou bohou est une expression pour dire informe, cahos, rien de possible



pour nous faire comprendre que Dieu part de rien. La créatin sera une mise en ordre et en relation
5.Le Beth de Berèshit. Le Beth est la lettre de l'assise, du fondement, de la fondation et donc du principe, commencement. Il faudrait traduire dans le commencement. C'estla relation entre le Aleph Lettre de Dieu et le Beth lettre du commencement principe qui donne la création de toute choses et de l'humain. AU commencement Dieu créa est ce qui va faire tenir tout le crée dont on va avoir le détail dans les jours suivant
voila pourquoi il s'agit non du premier jour mais du jour un.
Et Jérôme a fait comme il a pu pour traduire Tohou et bohou, cette expression qui n'a pas d'équivalent dans une autre langue[/quote]


1. BRASinTH BRA ALEIM ( verset1. chapitre 1) Premièrement-en-Principe il créa Lui-les-Dieux.
la suite de vos remarques sont tirées de la même essence intellectuelle.

waw et non vav , etc... convertible universel placé dans verset 1 : OATh AERz: et l'ipséité de la terre. Il s'agit d'un conversion de position (argument d'écriture) plaçant la terre (verset 1) en face de Et la terre (verset 2). L'écrivain signale ici leur rapport pour définir, la Tebah ou vaisseau de l'univers. Vous confondez avec le verset 2. "et la lumiere
sera (fut) faite OIEI-AOR, définissant le passé.

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Re: La Vulgate de Saint-Jérôme

Message non lu par jeanbaptiste » jeu. 22 oct. 2009, 19:49

Je note :
Le vav ne convertit que pour les verbes à l'inaccompli pour en faire un inaccompli converti pour dire que l'action du passé a sa valeur dans le présent et annonce un avenir
faux, le waw conversif ne convertit certes pas toujours, mais il convertit les accomplis comme les inaccomplis lorsqu'il le fait.

Et un inaccompli converti par un waw ne devient pas un inaccompli converti, il devient un accompli et vise-versa.

Et vous faites encore la confusion : non l'inaccompli converti (l'accompli) n'est pas un futur, mais un passé (ou parfait). Et inversement, le futur (ou l'imparfait) c'est l'accompli converti soit : l'inaccompli.

Tout l'inverse de ce que vous dites à la fin de cette phrase.

Donc, avant même d'essayer d'éclaircir vos absconsités, je vous invite à apprendre l'hébreu biblique.

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Re: La Vulgate de Saint-Jérôme

Message non lu par jpm » sam. 24 oct. 2009, 18:25

Merci pour votre invitation,
waw : convertible universel, celui qui fait passer d'une nature à l'autre , de l'être au néant, s'inscrit non seulement dans le verbe, comme cité plus haut, mais dans les noms communs et même au début de ceux-ci. AOR , OBIN final et entre
l'obscurité EHSinC final. précisant là une conversion entre A et R (la puissance absolue et le mouvement bon ou ou mauvais ( feu).
" Tout l'inverse de ce que vous dites à la fin de cette phrase".:

Je disais: l'écrivain s'est servi de ce signe : et l'ipséité de la terre , puis : et la terre (verset 2) comme argument d'écriture pour placer la terre en face de et la terre du verset 2.
Ainsi "entrent en scène" après l'acte de créer (BRA) AElohîm, l'ipséité du ciel, et l'ipséité de la terre, puis au verset 2 : et la terre.
l'argument d'écriture par la double waw, (un renversement, puis un croisement), décrit une "nouvelle entre en scène :
Aelohîm, et l'ipséité de la terre, la ciel, et enfin : et la terre.

dessinez un cercle ou cycle , puis placez les termes cités en suivant le 1er chemin, puis le second

Pourquoi cela ?

l' écrivain utilise plusieurs sens d'écriture différents: un sens propre, un figuré , un sens hiéroglyphique appuyé sur le nombre.
Dernière modification par jpm le sam. 24 oct. 2009, 18:44, modifié 1 fois.

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Re: La Vulgate de Saint-Jérôme

Message non lu par jpm » mar. 03 nov. 2009, 10:49

Touriste a écrit :Heureusement que Saint Jérôme pour traduire connaissait tout cela
Malheureusement non!

St-Jérôme en tant que père de l'église, consciemment ou non, ne sait pas engagé dans cette voie:
Traduire Barashith par In Principio , c'est bien ou presque, mais ce terme englobe la notion de Dans (La lettre Bet: action intérieure et active) , précisant la notion d'action et EN, en puissance d'être (la graine dans le fruit par ex.). Poursuivant sa traduction, il évite ainsi, de rentrer dnas le sens précis du mot Tohu bohu , celle-ci serait: "puissance contingente d'être dans une puissance d'être " en parlant de la terre, verset 2 ( Et la terre).
Le terme n'est pas simple, nombreux sont les traducteurs égarés :
-Le targum chaldaïque: : " divisée jusqu'à l'anihilation et vaine"
-la version samaritaine: "divisée jusqu'à l'incompréhensibité et très rare".
-les hellenistes: "invisible et décomposée".
-St-Jérôme: "inanée et vague ou informe et vide".
Enfin Chouraqui contournant adroitement la difficulté pour le pas dévoiler le sens, traduisant Tohu bohu, par ... toho bohu !

De là, le verset 3, le passage de la lumière du futur au passé - en puissance d'être.

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Re: La Vulgate de Saint-Jérôme

Message non lu par jeanbaptiste » mar. 03 nov. 2009, 20:24

De là, le verset 3, le passage de la lumière du futur au passé - en puissance d'être.
Certes, mais je le répète : le passé n'est pas l'inaccompli, mais l'accompli : l'actualité et non la puissance !

Vous faites encore la confusion : voir mon intervention ci-dessus.

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Re: La Vulgate de Saint-Jérôme

Message non lu par jpm » mer. 04 nov. 2009, 11:58

Mais non!:

- La lettre Waw en hébreu, mais aussi plus spécialement dans la Genèse ou Sepher Bereashith, dit de Moïse, employé dans la construction d'un verbe, a pour rôle de faire passer d'un temps à un autre (au verset 3.chap.1: la lumière du futur au passé.
Mis dans un mot, ou au début, dans tout ce que l'on peu appelé existence concomitante ou assimilée (les choses) , cette lettre appelée convertible universel, est le lieu" (point, noeud) (conjonction comme: et) autour de laquelle s'établit une conversion.
Pourquoi ?
-IL est une racine dite absolue formée de deux lettres EE (hé-hé) irréductible, représentant l'Ëtre Absolu (Dieu, AElohîm ou Lui-les-Dieux).

-Pour prendre forme - création- seul le convertible universel permet par son inclusion cet effet : E O abaissé E : un être , avant cela E O élevé E: être étant (la vie de la vie).

-Enfin quand cela "tourne mal":
E O E un néant , mais avant cette affreuse calamité, nous avons E I O , (ici le waw d'origine), est remplacé par le signe de la manifestation I ou Yod) , exprime l'existence des choses.

Voici donc expliqué, clairement, un des points "hermétique" du Sepher ou livre du Principe.

Ps: ces citations sont tirées de la grammaire hébraïque, rapportée ici à la compréhension de la Genèse en écriture hébraïque, restaurée par Esdras

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Re: La Vulgate de Saint-Jérôme

Message non lu par jeanbaptiste » mer. 04 nov. 2009, 12:49

Ps: ces citations sont tirées de la grammaire hébraïque, rapportée ici à la compréhension de la Genèse en écriture hébraïque, restaurée par Esdras
Bon, et bien donnez-nous le nom de la grammaire que vous utilisez.

Car, franchement, je ne suis pas sûr que les J.-P. Lettinga, W. Gesenius et autre Mayer Lambert soient tout à fait d'accord avec vous.

Donnez-vous le nom de la grammaire que vous utilisez, le nom de son auteur, et veuillez, je vous prie, citer les passages qui justifient et expliquent votre gloubiboulga.

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Re: La Vulgate de Saint-Jérôme

Message non lu par jpm » mer. 04 nov. 2009, 13:14

vous la trouverez sur mon site.
Quant à l'auteur, il faut retenir de lui, l'aspect du grammairien , un peu comme si nous apprécions Wagner sans tenir compte de ses fréquentations. Bon, l'auteur développe dans une première partie, l'idée du verbe absolu EE, comme fondement de la pensée de Moïse, puis s'étend sur le vocabulaire radical en ne se limitant pas à la sensibilité hébraïque,
mais en donnant des exemples provenant de l'écriture arabe, samaritaine, chaldaïque.

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Re: La Vulgate de Saint-Jérôme

Message non lu par jeanbaptiste » mer. 04 nov. 2009, 13:26

J'apprécierai que vous donniez la référence ici-même. Je n'ai malheureusement pas été capable de la retrouver sur votre site, la section bibliographie ne propose aucune grammaire.

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Re: La Vulgate de Saint-Jérôme

Message non lu par jpm » mer. 04 nov. 2009, 18:48

effectivement dans un post précédemment j'avais évoqué cette grammaire sur mon site, persuadé d'en avoir donné le chemin ici.. Mille excuses. essayons de réparer l'erreur:

Page d'accueil / table des matières / Ecriture / 1. Grammaire, 2. vocabulaire radical ou série des racines.
Grammaire: il s'agit d'un extrait de l'introduction. Pour la version complète , vous pouvez charger le PDF,
Série des racines: 13 séries publiées à ce jour.

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Re: La Vulgate de Saint-Jérôme

Message non lu par jeanbaptiste » mer. 04 nov. 2009, 19:47

La grammaire de Fabre d'Olivet...

Voilà qui clarifie bien des choses.

Résumons : Fabre d'Olivet fut un ésotériste qui prétendit avoir retrouvé le sens véritable de l'hébreu perdu à la suite de ... l'exode. Il fonda par la suite une nouvelle religion, la théodoxie.

Je n'ai pas besoin de signaler que sa grammaire n'est pas jugée digne de considération chez les étudiants, les chercheurs en langue hébraïque.

Cher Jpm je vous invite à vous plonger dans des grammaires plus... sérieuses, telles que celles que j'ai cité plus haut (Lettinga etc.)

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Re: La Vulgate de Saint-Jérôme

Message non lu par jeanbaptiste » mer. 04 nov. 2009, 22:08

Le problème de Fable d'Olivet : 1) partir du principe que l'on a découvert le sens véritable de l'hébreu perdu depuis l'Exode est osé, et exige un travail d'analyse sérieux avant de de considérer une telle affirmation comme juste 2) Fable d'Olivet n'est pas et n'a jamais été considéré comme une source sérieuse par les hébraïsant.

Je veux bien entendre que F.O. est un génie méconnu, que les linguistes et grammairiens d'aujourd'hui sont enfermés dans de vieilles traditions erronées, d'accord. Mais voilà, je suis sans doute un imbécile mais je fais un peu plus confiance à l'idée que se fait un peuple vieux de plusieurs millénaires de sa langue que celle que se fait un magnétiseur d'origine française qui prétendait avoir inventé une méthode musicale secrète permettant de redonner l'ouïe aux sourds entre deux travaux occultistes.

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Re: La Vulgate de Saint-Jérôme

Message non lu par jpm » lun. 09 nov. 2009, 19:02

Résumons: F. d'Olivet n'est recevable, pour moi, que sur sa grammaire, ce qu'il dit de: verbe absolu, conjugaisons, etc.. et surtout la série de radicaux ou racines*, sujets sur lesquels vous ne vous prononcez pas.

* Si vous avez parcouru mon site avec soin, vous avez sans doute remarqué, la précaution prise pour marquer mon désaccord avec cet auteur sur ses prises de positions philosophiques.

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Re: La Vulgate de Saint-Jérôme

Message non lu par ti'hamo » lun. 09 nov. 2009, 21:58

Oui, mais, concrètement : la conclusion de l'étude ? la signification du passage ?

Mettons qu'un auto-déclaré spécialiste des hiéroglyphes affirme nous donner la vraie traduction d'une plaque funéraire ou commémorative retrouvée en Égypte : s'il ne nous dit, tout le temps, que des choses comme "petit bâton vermicelle / aigle constipé / soleil abaissé / bonhomme assis", ou "ce signe là exprime un mouvement vers le haut, celui-ci, selon le contexte, l'eau ou le Nil, cet autre ici la chaleur, ou le feu, ou l'amour, ou un mouvement hésitant dirigé vers le haut"...

...mais qu'il ne nous dit jamais "bon, alors ici il est rapporté la quantité et le types des sacrifices offerts à Râ par le pharaon Touthmep II à l'occasion des fêtes de la crue d'équinoxe", alors on doutera de sa réelle capacité à déchiffrer et comprendre les hiéroglyphes.


En d'autres termes : le B-A-BA ou le note-à-note, c'est bien, c'est une première étape, mais normalement on en arrive dans la foulée à une première proposition quant au sens du texte (les phrases et les mots, pas seulement les lettres prises séparément ou quelques mots pris ici et là) ou à l'interprétation de la partition.
“Il serait présomptueux de penser que ce que l'on sait soi-même n'est pas accessible à la majorité des autres hommes.”
[Konrad Lorenz]

Celui qui connaît vraiment les animaux est par là même capable de comprendre pleinement le caractère unique de l'homme.
[Konrad Lorenz]
Extrait de L'Agression

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Re: La Vulgate de Saint-Jérôme

Message non lu par jeanbaptiste » mar. 10 nov. 2009, 1:57

Cher Ti'Hamo je vous invite à vous procurer la grammaire hébraïque de ce désormais cher Fabre d'Olivet. On arrive à la trouver en pdf sur le net. C'est la même chose que JPM, en bien mieux écrit, mais sur 400 pages.

Évidemment il faut avoir envie de s'enfiler 400 pages d'ésotérismes hébraïsant. Mais le monsieur écrit vraiment bien, et puis la préface est très drôle (si lire les idées d'un petit français du XIXe qui vous explique gentiment qu'il a retrouvé à lui tout seul le sens d'une langue perdu par son peuple depuis l'Exode vous fait rire).

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