Bonjour à tous,
cmoi a écrit : ↑mar. 21 févr. 2023, 8:22
Dieu nous a façonnés comme la bible le mentionne, ce qu'aucune science ne peut à ce jour contredire !
En ce qui concerne cette malédiction, ce n'est évidemment pas un acte de vengeance, mais d'incompatibilité de sa nature avec le péché.
Et sa venue sur terre nous a donné par la foi le moyen de recouvrer ce que nous avions perdu, et par le plus beau des moyens : l'amour.
Et qui lui a valu la dénomination de Sauveur.
Merci pour ces réflexions fort justes qui ne me semblent pas contredire celles de Trinité.
Trinité a écrit : ↑dim. 19 févr. 2023, 0:03
Je préférerai que Xavi intervienne sur ce sujet...mais c'est ce que j'ai cru comprendre...
Pour mémoire, il se baserait sur les tables d'argile, écrites par les Sumériens ...
La base historique que vous évoquez, concerne le contexte historique d’Abraham qui est originaire d’Ur en Chaldée, la capitale du pays de Sumer, mais c’est loin du sujet évoqué ici qui concerne principalement la question de l’imputabilité à Dieu des catastrophes et autres malheurs qui font souffrir les humains et, indirectement, la question du mal physique dans la création.
Cette question indirecte sur le mal physique fait l’objet d’un sujet spécifique :
https://www.cite-catholique.org/viewtop ... 92&t=16497
Le fil, même divisé, rebondit dans l’examen de multiples autres sujets particuliers concernant la création qu’il vaudrait mieux déplacer ailleurs.
Ici, en ce qui concerne la question du Dieu «
vengeur », cette expression rejoint tout ce que la Bible puis la Tradition ont exprimé en des termes judiciaires (juge, justice, châtiment, etc.) soit en ce qui concerne les fins dernières (enfer, purgatoire), soit par rapport aux épreuves subies sur la terre.
Les mots en cause me semblent particulièrement chargés de possibles malentendus et contresens.
Avant de revenir à cette question, il me semble utile de développer un minimum quelques questions particulière abordées incidemment (même s’il est impossible de développer ici les trop nombreuses réflexions présentées dans les messages qui précèdent).
Trinité a écrit : ↑sam. 18 févr. 2023, 22:04
Il me semble pourtant, et un peu en parallèle avec ce que dit Xavi sur la date de la création de l'homme qu'il estime (il me semble...) de l'ordre de 5000 à 10000 ans , d'après ce que j'ai cru comprendre dans le cadre de ses réflexions, et donc par rapprochement, serait la date du péché originel et de la tentation.
Auparavant, et conformément à ce que dit la science, dans l'esprit de la théorie de l'évolution, il y avait bien toute une vie végétale et animale qui mourrait et naissait, dans le système de la reproduction...
A moins, évidemment de ne pas croire en la théorie de l'évolution...
ChristianK a écrit : ↑sam. 18 févr. 2023, 22:14
5000 à 10000 ans semblent fantaisistes.
cmoi a écrit : ↑dim. 19 févr. 2023, 7:53
je ne vois pas d'intérêt théologique à ces spéculations éventuellement scientifiques.
Il me semble que cette question particulière s’éloigne trop du sujet ici.
Beaucoup ressentent en effet les réflexions sur la création dans l’histoire concrète comme des «
spéculations » «
fantaisistes ». Toute réflexion sur un sujet difficile peut être qualifiée ainsi par celui qui pense qu’il n’y a rien de sérieux en cause.
Mais, je pense, au contraire, que l’histoire sainte qui nous est transmise, par la Bible et la tradition, nous enseigne sur Dieu et ses actions pour éclairer notre chemin aujourd’hui et notre espérance pour demain.
cmoi a écrit : ↑lun. 20 févr. 2023, 8:18
De (Gen, 3, 23-24) je retiens que :
« nous avons été expulsés du jardin d’Eden » : donc nous n’y sommes plus, donc notre environnement n’est plus le même, …
toute spéculation tentant de rapprocher ce que la science peut nous apprendre sur notre univers ou environnement, son origine, etc. ne permet en rien d’en déduire quoi que ce soit sur l’Eden : son origine, la durée de notre séjour, ses habitants (espèces, plantes, etc.)
Car « la terre et les cieux » que le Seigneur Dieu fit (jusque Gen, 2, 6) peut englober bien plus que ce que nous connaissons…
Il m'apparaît donc fort probable que cet Eden fasse aujourd'hui partie de ce monde que notre CREDO qualifie d'invisible, et qui pour autant n'en puisse pas moins être matériel et fort proche…
Ceci dit, oui, je partage intuitivement l’idée que les animaux furent créés mortels et que ce n’est pas notre péché qui les rendit tels…
ces morts et ces cataclysmes naturels identifiés sur notre terre comme pouvant précéder le péché originel n'ont rien de dérangeant pour moi.
Voilà quelques extraits avec lesquels je me sens en parfait accord.
Pour le reste, toutes les questions dépendent de ce que nous appelons le jardin d’Eden.
En bref, il me semble que c’est l’image d’une réalité spirituelle dans laquelle Adam et Ève ont été plongés sans quitter en rien leur réalité terrestre à un endroit et à un moment bien concrets.
Plusieurs sujets sont ouverts concernant cette question qui concerne simultanément la réalité historique du péché originel.
L’achèvement de la création dans le jardin d’Eden (n'oubliez pas qu'elle reste aujourd'hui dans les douleurs d'un enfantement qui se prolonge encore) concerne le chemin que l’humain créé avec une nature corporelle et spirituelle avait encore à parcourir lui-même dans la réalité spirituelle pour entrer pleinement dans la vie de Dieu qui lui était offerte en partage.
Nous pouvons peut-être situer l’endroit géographique où Adam et Ève vivaient dans l’Eden, mais les traces terrestres que nous pourrions en retrouver sont dénuées d’intérêt car elles ne peuvent nous éclairer sur la réalité spirituelle dans laquelle ils ont vécus puis dont ils ont été privés sans aucun changement de leur lieu terrestre.
Pour ceux que cette réalité terrestre intéresse, la question est réfléchie dans le sujet intitulé «
Adam et Ève, où et quand ? » :
https://www.cite-catholique.org/viewtop ... 91&t=26432
cmoi a écrit : ↑lun. 20 févr. 2023, 8:18
je ne vois toujours pas l’intérêt de « dater » le péché originel, ni la possibilité de le faire.
« nous avons été expulsés du jardin d’Eden » : donc nous n’y sommes plus, donc notre environnement n’est plus le même, et nous ne savons pas si les animaux qui nous entourent sont les mêmes que ceux qu’il y avait dans ce jardin puisqu’ils ne sont pas mentionnés : Dieu les en a-t-il chassés avec nous ?
Il semblerait même que nous ayons été remis à l’endroit où nous avions été créés, lequel est différent de l’Eden…
Ce qui a été changé, c’est l’environnement spirituel (le jardin dans l’Eden de Dieu) où nous pouvions tout vivre, y compris avec toute la nature terrestre et avec les animaux, en communion avec Dieu.
Nous en étions les maîtres et tout nous était soumis, y compris les phénomènes naturels et la mort physique.
Les animaux n’ont pas été expulsés, mais ils ont perdu, de même que toute la nature, le contrôle et le développement dans l’harmonie que l’humain aurait pu y apporter en communion d’amour avec Dieu.
cmoi a écrit : ↑sam. 18 févr. 2023, 4:39
Suite au péché originel, Dieu a maudit le sol à cause de l’homme. Donc il s‘est introduit un dérèglement dans la nature – aucun animal ne nous était nuisible avant.
On peut en voir l’origine en Dieu
Dieu n’a pas maudit le sol, la nature. Il a seulement dû constater que le sol (toute la nature physique) était maudit par le péché originel de l’humain qui en avait perdu le contrôle.
ChristianK a écrit : ↑jeu. 16 févr. 2023, 17:56
La providence touche tous les événements causés par les lois de la nature qui sont nécessairement sous causalité divine, les évènements positifs ou négatifs. Les volcans sont donc une part du plan général
ChristianK a écrit : ↑jeu. 16 févr. 2023, 2:41
Pour transfigurer ces maux il faut faire comme la tradition et Bossuet: sous un angle ils sont des biens car justes châtiments divins (donc Dieu punit en ce monde), soit médicinaux pour les pénitents, soit vindicatifs pour les impénitents, soit des épreuves pour les justes (job). Si Dieu ne punit pas, on va arriver à des absurdités qui peuvent être dangereuses pour la foi car il est incontestable que Dieu est cause des lois de la nature, lesquelles sont causes des maux en bonne partie et on va être poussés à la conclusion que Dieu est méchant. Or il ne l'est pas s'il punit à raison.
ChristianK a écrit : ↑ven. 17 févr. 2023, 15:27
Tout est sous motion providentielle sauf le péché. Je peux faire une recherche au Denzinger mais je suis à peu près sûr que c'est dogmatique. D'où l'idée toute naturelle que la providence punit. D'ailleurs pas besoin de st Thomas pour savoir que Dieu est cause des lois de la nature, ca me semble unanime…
j'ai l'impression de répéter des banalités répétées pendant des siècles
Vous présentez en effet diverses réflexions sur la causalité divine mais il me semble nécessaire de ne pas oublier que le péché originel a causé une rupture qui brise toutes les adaptations par les humains qui auraient été possibles en communion avec Dieu.
À cet égard, il ne me semble pas juste de dire que Dieu «
veut » que des phénomènes se produisent avec leur lot de souffrances car ces souffrances ne se produisent que parce que l’humain ne tient pas, dans la création, le rôle qui lui avait été confié.
À cet égard, Dieu veille mystérieusement à la nécessaire liberté de l’humain sans laquelle sa participation à la vie d’amour de Dieu n’est pas possible, mais Il vient sans cesse à son secours autant que possible.
Bien sûr que sa puissance pourrait détourner tout mal, toute souffrance, toute mort, mais Dieu seul sait tout ce qui est nécessaire pour notre vie d’amour qui n’est pas celle de robots.
Dieu nous aime et nous aime vivants. De la vraie vie. Celle qui, au cœur de tant de souffrances, l’empêche d’agir autrement qu’il ne le fait.
cmoi a écrit : ↑sam. 18 févr. 2023, 15:26
la mort … la souffrance … sont bien des conséquences de ce premier péché, tel que l'expose la Genèse et tels qu'ils sont en tout cas aujourd'hui.
Oui, en effet.