La crainte de Dieu

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Perplexe
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Re: La crainte de Dieu

Message non lu par Perplexe » lun. 05 déc. 2022, 22:44

Æoline a écrit :
lun. 05 déc. 2022, 12:05
Cette crainte n’est pas un obstacle à l’amour, mais une conséquence de l’amour qui désire plus que tout au monde la compagnie du bien-aimé et qui ne redoute rien plus que la séparation. Cette crainte-là n'est pas une crainte du châtiment, mais elle procède bien du désir de la présence.
Aeoline

Vos mots que je trouve extrêmement jutes me font par ailleurs penser au padre Pio.

La crainte de Dieu n'est pas la conséquence d'une crainte du châtiment par exemple. Et comme je l'ai dit plus haut, c'est une crainte qui "libère" et qui apporte la "paix".

J'ai eu l'impression, lors de ces deux fois où j'ai ressenti la crainte de Dieu, que cette crainte (émotion forte) avait précédé mon impression (ensuite) d'être protégé et aimé de Dieu.

Étranges impressions qui semblent pour moi compléter ce que vous dites : "Cette crainte n'est pas un obstacle à l'amour" et elle "redoute la séparation".

Comme-ci il y avait consubstantialité entre crainte de Dieu et l'Amour que Dieu nous ferait ressentir. De plus, aimer Dieu (en retour) n'est pas sans exigences pour nous.

Trinité
(content de vous recroiser)

Le problème avec la pensée c'est que le paradoxe lui pose souvent des problèmes de représentations et il lui faut alors chercher à inclure ou à exclure. Pourtant cette crainte de Dieu permet (à mon avis) de désigner les places du Créateur et de sa créature.

Si j'ai pris le pseudo de Perplexe, c'est parce que juste avant mes deux expériences de la crainte de Dieu j'étais dans un état de perplexité. La première fois j'entrais dans un état de sidération (vulnérabilité) qui s'est "volatilisé"et dans le second cas (doute par manque de foi) j'étais dubitatif quant à un rêve très particulier que j'avais fait et ne pouvais l'accepter comme réalité spirituelle.

Il me semble que cette crainte "procéde bien du désir de la présence" de Dieu (comme il a été dit), même si nous n'en avons pas toujours pleinement conscience.

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