Citation :
Session XIV, chap. 8
Le Concile de Trente estime que nous pouvons expier les peines temporelles dû aux à nos péchés grâce à Jésus Christ qui a satisfait lui-même par le don de sa vie pour nos péchés et nous offres la capacité de participer à ses souffrances. Sans la croix nos peines seraient demeurées éternelles (l'enfer) et notre dette insolvable.Il est constant de plus, que dans l'Eglise de Dieu, jamais on n'a estimé qu'il y eust de voye plus asseûrée, pour détourner le chastiment dont Dieu menace continuellement les hommes, que de fréquenter ces œuvres de Pénitence, avec une véritable douceur de cœur. Joignez à cela, que pendant que nous souffrons pour nos péchez dans ces sortes de satisfactions, nous devenons conformes à Jésus-Christ, qui a satisfait luy-mesme pour nos péchez (Rom. 5. 10. I Joan. 2. 1.), & de qui vient toute nostre capacité de bien faire (2. Cor. 3. 5.) ; & par là nous avons un gage tres-asseûré, que nous aurons part à sa gloire, ayant part à ses souffrances (Rom. 8. 17.).
Session XIV, chap. 9
Citation :
Le Concile de Trente va même jusqu'à affirmer que Dieu envoi des souffrances afin d'aider les humains à se purifier de ses péchés.L E Saint Concile déclare de plus, que l'étenduë de la bonté & libéralité de Dieu est si grande, que par le moyen de Jésus-Christ, nous pouvons satisfaire à Dieu le Pere, non seulement par les peines que nous embrassons de nous-mesmes, pour chastier en nous le péché,[...]; mais encore, pour derniere marque de son amour, par les afflictions temporelles qu'il nous envoye dans le monde, en les souffrant patiemment.
