Jean-Jacques, tout le monde vous a répondus très justement. Je ne vais pas revenir sur la notion d'amour.
Je veux juste vous montrer votre erreur complète de raisonnement.
Vous dîtes :
Donc on n'a pas le choix, c'est, soit on le choisi et on va au paradis,ou, on ne le choisi pas, et on brule pour l'éternité dans les flammes de l'enfer... et dieu est bon,foutaise. En comparaison, Lucifer accueille tous le monde. Et si on ne peux utiliser que pour suivre Dieu... ce n'est plus du libre arbitre.
Je vais reprendre votre perception un peu caricaturale du paradis et de l'enfer afin de me concentrer sur votre erreur de raisonnement :
1) "Donc on n'a pas le choix (...) et Dieu est bon, foutaise"
Et bien si justement, on a le choix. Le fait que vous posiez une alternative en est bien la preuve ! Vous n'auriez pas le choix si a) vous ne pouviez pas choisir entre aimer Dieu et ne pas l'aimer ; ou b) si quel que soit votre choix vous aillez ou en enfer ou au paradis (prédestination).
Or, vous pouvez choisir librement l'un ou l'autre. Et votre choix n'est pas vain. Ce qui est précisément la liberté.
Croyez-vous qu'un État ou l'on donne à chacun 13 millions d'euros par mois (paradis ?) et dans lequel on ne peut rien faire par soi-même, soit un État dans lequel nous serions libre ?
Croyez-vous qu'un État dans lequel vous pourriez tout ce que vous voulez, mais que votre action n'ai aucune influence sur le déroulement des événements, quels qu'ils soient, du plus petit au plus grand, soit un État dans lequel vous êtes libre ?
Non. Pour être libre il faut pouvoir choisir son action, et il faut que cette action puisse être "agissante".
Et parce que on peu choisir d'agir selon notre volonté, et que notre action influence le cours des événements. Il existe ce que l'on appelle la justice qui juge de la bonté ou de la malignité de nos actions par rapport à autrui.
La liberté suppose donc clairement la justice. Et nous reconnaissons tous que la base du bonheur réside dans la capacité à choisir nos actions, et dans le fait que nous sommes maîtres de notre vie, ce qui suppose que notre action ai une certaine effectivité.
L'amour de Dieu envers l'homme implique donc qu'il fasse l'homme libre.
2) "En comparaison, Lucifer accueille tous le monde."
Ça c'est tout à fait brillant ! Tout à fait significatif de la mentalité du "nous sommes tous absolument les mêmes" (égalitarisme total), qui est précisément le contraire de la liberté. Car si nous sommes libres, par définition nous faisons des choix qui nous distinguent !
C'est brillant, car c'est précisément ça Lucifer. Lucifer veut tout le monde, y compris ceux qui aiment Dieu, car son soucis n'est pas l'homme, son soucis c'est lui, son désir de montrer qu'il est le plus fort. Qu'importe ceux qu'il attire, seul importe la masse, le nombre etc.
C'est complètement dépersonnalisant. Finalement, politiquement parlant, Lucifer c'est le totalitarisme : les citoyens sont tous les mêmes, ils ne sont plus des personnes qui agissent librement, ils sont des rouages d'un système qui les dépassent et les écrasent.
Le système totalitaire accueille tous les hommes qui lui sont utiles. Il ne les accueille pas, il les prend, les utilise.
Le régime politique soucieux des citoyens n'utilise personne, il est là pour ses citoyens, pour le bien commun, pour gérer la liberté des hommes.
Vous vous trompez donc en supposant que Dieu n'accueille pas ceux qui ne l'aiment pas. Vous prenez le problème à l'envers :
ce n'est pas que Dieu refuse ceux qui ne l'aiment pas, c'est justement que parce que Dieu a fait l'homme libre qu'Il ne peut pas faire venir à Lui ceux qui ne veulent pas de Lui !
D'ailleurs votre attitude est tout à fait éclairante. Puisque vous ne voulez pas de Dieu, puisque vous ne vous voulez pas venir à lui, pourquoi lui reprochez-vous de ne pas vous prendre à ses côtés ?
À votre place je serai très énervé si j'apprenais qu'à ma mort je me retrouverai aux côtés de quelqu'un auquel je n'ai jamais voulu avoir part pendant l'éternité ! Dieu vous écoute, vous ne voulez pas de Lui, vous ne serez pas avec Lui. Vous devriez le remercier...