Sachant que cette école fait à la fois collège et lycée comment peut-on avoir eu 188 élèves en 16 ans ? Bien sûr il semble que les effectifs soient très faibles et on peut penser que les élèves y font toute leur scolarité mais enfin ...
Par contre que 25 % des élèves aient intégré des séminaires après leur terminale est vraiment remarquable.
http://www.ecoleapostolique.fr/articles ... re-du-jour
Le reste de leur site est assez intéressant.Après seize ans de fondation à Méry-sur-Marne, nous comptons 41 entrées au noviciat de la Légion du Christ et 10 entrées dans d’autres séminaires. En tout, 188 élèves sont passés par l’école, ce qui signifie qu’un peu plus de 25% des élèves ont intégré un séminaire après la terminale. Deux prêtres ont déjà été ordonnés (les deux pour les diocèses) ; nous estimons qu’en cinq ans neuf autres le seront et, en dix ans, 26 autres, si les taux de persévérance demeurent inchangés. Les résultats scolaires sont tout aussi encourageants : 92% des élèves ont passé leur bac, dont 63% avec des mentions.
Bien sûr ils expliquent pourquoi il s'agit d'une école hors contrat ... mais comment pourrait-il en être autrement.
Enfin ils parlent de la fermeture des petits séminaires en France, je précise en France, dans l'affreuse période post-conciliaire :
Jusqu’au Concile Vatican II leur rôle joué dans la pastorale vocationnelle fut crucial. En 1934 l’Eglise de France comptait près de 11 mille élèves en Petit Séminaire dont on pouvait espérer la persévérance d’un tiers jusqu’au Grand Séminaire. Une enquête menée par le Comité national de l’enseignement libre pendant les années 1947-48 révélait qu’à cette époque 68% des grands séminaristes provenaient encore des petits séminaristes. Cette proportion se conservait en partie dans l’épiscopat majoritairement issu de ces institutions. Aujourd’hui encore, 12% des évêques titulaires leur doivent leur formation secondaire.
Dans les années soixante, la chute des effectifs et la remise systématique en question des solutions du passé entraînent néanmoins leur fermeture massive et précipitée. En 1966, la fermeture du Petit Séminaire de Guérande à Nantes est décidée alors que l’institution comptait encore 67 élèves.
Comment pouvait-on être assez fou ou idéologue pour scier une branche aussi fructueuse ?
L'Eglise de France devrait réouvrir - fissa, fissa - des petits séminaires.