Caritas a écrit :Mais ce que je pense, c'est que toutes ces questions dont vous parlez, célibat des prêtres, ordination des femmes, place de la femme dans l'Eglise.... participent sans doute à l'éloignement des gens. Autour de moi, je ne connais personne qui soit croyant. J'entends que l'Eglise est incapable de vivre avec son temps, que la société, les mentalités, évoluent, mais que l'Eglise, elle, reste figée dans ses dogmes.
Je trouve la remarque intéressante, voici ma réponse : si l'Église est vraiment l'
"âme du monde", elle se doit d'avoir une parole. Ce qui est exactement l'inverse de nos hommes politiques qui cherchent à tout prix à plaire en vue d'une perspective de réélection. L'évangile s'annonce à temps et à contretemps, et le moins que l'on puisse dire c'est qu'il n'a guère plut au monde, quelque fut l'époque. Et pourtant l'Église est toujours là, on ne peu gère en dire autant des idéologies ou des idées sociologiques qui ont essayé de renverser le christianisme au cours du temps.
Caritas a écrit :La question du célibat des religieux et religieuses est essentielle. Tout comme celle de la possibilité qu'auraient les femmes à exercer une fonction au sein de l'Eglise. En espérant ne pas dire une bêtise, il me semble que les Protestants se basent eux aussi sur la Bible. Qu'ont-ils donc trouvé pour permettre l'ordination des femmes, le mariage des religieux, ou qu'ont-ils trouvé pour ne pas l'interdire ?
En fait tout dépend du type de protestant dont on parle : il y a autant de doctrines protestantes qu'il y a de pasteurs protestants, y compris au seins d'une même communauté protestante, chacun pouvant interpréter l'Écriture comme bon lui semble.
Pour ce qui est du sacerdoce c'est très simple : dans la plupart des communautés protestante celui-ci n'existe tout simplement pas. Autrement dit le prêtre n'est pas l'équivalent du pasteur, celui-ci étant plutôt un laïc comme les autres à qui l'on aurait attribué, pour une durée plus ou moins longue, la mission de prêcher dans la communauté.
Je suis un simple serviteur, je ne fais que mon devoir.