2014 - Synode sur les défis pastoraux de la famille

[francismichel]

Bonjour,

connaissez-vous la position de l'Eglise orthodoxe sur le sujet du remariage et du divorce:

Voici un article chrétien (orthodoxe) sur le sujet qui peut donner des éclairages nouveaux sur ce sujet.

http://www.maldevivre-therapeute.com/remariage_et_divorce_dans_Eglise-orthodoxe.pdf

Dans l'amour du Christ

Francis

[AdoramusTe]

connaissez-vous la position de l'Eglise orthodoxe sur le sujet du remariage et du divorce:

Voici un article chrétien (orthodoxe) sur le sujet qui peut donner des éclairages nouveaux sur ce sujet.

Mgr Müller, préfet de la Congrégation pour la Doctrine de la Foi, s'est exprimé sur la question, dans un article remarquable :
(http://www.vatican.va/roman_curia/congr ... ti_fr.html)

Plus tard, surtout en raison du maillage croissant entre Église et État, on en vint à de plus grands compromis dans certaines zones. En Orient, ce développement s’est poursuivi et a conduit, surtout après la séparation d’avec la Chaire de Pierre, à une pratique toujours plus libérale. Aujourd’hui, dans les Églises orthodoxes, il existe une multitude de motifs de divorce, qui sont généralement justifiés par le renvoi à l’oikonomia, la clémence pastorale pour des cas particuliers difficiles, et ouvrent la voie à un deuxième ou à un troisième mariage à caractère pénitentiel. Cette pratique n’est pas conciliable avec la volonté de Dieu, telle qu’elle est clairement exprimée dans les paroles de Jésus sur l’indissolubilité du mariage, et cela représente un problème œcuménique qu’il ne faut pas sous-estimer.

[jean_droit]

Je ne suis pas certain que l'enseignement de Notre Seigneur se retrouve dans la position de l'Eglise Orthodoxe.
C'est le moins que l'on puisse dire.

[jean_droit]

Pour ma part je préfère cela en introduction au Synode de la famille ....

De fides :

ASIE/VIETNAM - La famille, berceau de la foi et du témoignage chrétien

Hanoi (Agence Fides) – « Pour l’Eglise au Vietnam, la famille demeure le berceau traditionnel de la foi, le lieu où la foi est transmise aux enfants. Il s’agit de la première école de formation pour les jeunes générations. Elle est l’espace privilégié du témoignage chrétien ».

C’est ce qu’affirme la Commission pour la Famille de la Conférence épiscopale du Vietnam, au terme d’une assemblée qui a eu lieu ces jours derniers à Thanh Hoa, en vue de la prochaine Assemblée du Synode des Evêques dédiée aux défis pastoraux de la famille dans le contexte de l’évangélisation, qui se tiendra au Vatican du 5 au 19 octobre.

Ainsi que l’a appris Fides, sous la conduite de S.Exc. Mgr Joseph Chau Ngoc Tri, Evêque de Da Nang et Président de la Commission, se sont réunis 155 délégués de 21 Diocèses, prêtres, religieuses et laïcs engagés dans la pastorale familiale.

La rencontre entendait actualiser dans le contexte vietnamien la réflexion sur les défis et les perspectives de la pastorale familiale qui se tiendra à Rome. Chaque Eglise locale est appelée à « écouter, penser, discuter, demander, prier pour pouvoir contribuer » a remarqué l’Evêque.

La conférence a présenté la situation de la pastorale familiale au Vietnam et les différentes activités qui sont menées dans ce cadre, invitant à une réflexion sur les orientations pastorales futures. Parmi les difficultés ayant émergé, celles des jeunes familles, d’une préparation adéquate au mariage chrétien, des responsabilités et des devoirs de la Paroisse et celle de la protection de la vie.

Après trois jours de prière et de travail, la conférence a reconnu que la famille au Vietnam traverse une phase difficile et contraignante mais a renouvelé son enthousiasme et son espérance : l’Eglise au Vietnam annonce la Bonne Nouvelle à la famille, qui est la cellule primordiale de la société, afin que la foi puisse fleurir dans chaque famille, portant ainsi du fruit pour toute l’Eglise. (PA) (Agence Fides 23/09/2014)

[jean_droit]

De Aleteia :

http://www.aleteia.org/fr/religion/arti ... 24/09/2014

Recopie partielle :

Synode : sur quoi et comment vont plancher les évêques ?

Alors que le débat se focalise à l'excès sur la question de la communion pour les divorcés remariés, quels sont les objectifs du synode et comment vont-ils être mis en œuvre ?

Focaliser, c’est réduire. Quand ils se sont cristallisés sur la question de l’accès à la communion des divorcés remariés, les débats qui ont précédé le synode n’ont pas rendu compte des objectifs de ce synode. C’est vrai que la question n’est pas secondaire, car derrière elle, se profile celle de l’indissolubilité du mariage sacramentel. Mais elle n’occupe toutefois qu’une très petite place (trois articles sur 159, de 93 à 95) dans l’Instrumentum laboris qui servira de base aux travaux des pères synodaux.

L’Eglise, hôpital de campagne

Ceux-ci auront d’ailleurs moins à plancher sur le mariage que sur la famille, comme l’indique clairement le thème du synode (qu’on a parfois tendance à oublier) : « les défis pastoraux de la famille dans le contexte de l’évangélisation »

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L’Eglise, mère et éducatrice

Parce qu’elle est aussi apostolique, c'est-à-dire missionnaire, l’Eglise doit répondre à un autre défi : celui d’annoncer l’Evangile de la famille ; avec la certitude qu’au-delà des exigences parfois élevées, cette « Bonne nouvelle » constitue un chemin de bonheur profond pour ceux qui tâchent de la mettre en pratique (cf. interview d’Olivier et Xristilla Roussy dans Aleteia).

Dans ce domaine où l’Eglise rame le plus souvent à contre courant, les défis sont cruciaux. En voici quelques uns :
Comment aider les jeunes, qui baignent aujourd’hui dans la culture du provisoire, à s’engager pour la vie ?
Comment aider les couples, dans les sociétés où le divorce est banalisé, à surmonter les difficultés pour rester ensemble ?
Comment aider les familles à trouver l’équilibre nécessaire à l’épanouissement de chacun, dans un monde où quand on est inutile (malades, personnes âgées…), on est marginalisé ?
Comment aider les parents à transmettre la foi à leurs enfants, dans un monde sécularisé ?
............

[AdoramusTe]

Divorce et remariages. La conciliante "oikonomia" des Églises orthodoxes

Conciliante à l’égard des abus de pouvoir des tribunaux civils, depuis l’époque de l’empire byzantin. Le passé et l’actualité de la pratique des orthodoxes en matière de mariage, d’après une autorité en la matière, l'archevêque Cyril Vasil, secrétaire de la congrégation pour les Églises orientales

par Sandro Magister

ROME, le 26 septembre 2014 – L'exemple des Églises orthodoxes qui admettent les seconds mariages est un argument utilisé par les gens - au premier rang desquels le cardinal Walter Kasper - qui, au sein de l’Église catholique, veulent dépasser l’interdiction de distribuer la communion aux divorcés remariés.

Le pape François a donné à ces gens un sérieux coup de pouce, avec la "parenthèse" sibylline qu’il a ouverte et refermée alors qu’il discutait avec les journalistes à bord de l’avion qui le ramenait de Rio de Janeiro à Rome, le 28 juillet 2013 :

"Une parenthèse : les orthodoxes suivent la théologie de l’économie, comme ils l’appellent, et ils donnent une seconde possibilité [de mariage], ils le permettent. Mais je crois que ce problème – je ferme la parenthèse – on doit l’étudier dans le cadre de la pastorale du mariage".

La suite ici : http://chiesa.espresso.repubblica.it/ar ... 50879?fr=y

[jean_droit]

De Riposte catholique :

http://www.riposte-catholique.fr/ripost ... le-mariage

Le rappel du pape François sur le mariage
29 SEPTEMBRE 2014

Lors d’un discours tenu devant les évêques espagnols qui lui rendaient la traditionnelle visite ad limina, le Pape, en plein pendant la tourmente autour de la question des divorcés remariés, et alors que le synode approche à grands pas, a affirmé
:

« une personne qui s’est mariée à l’église puis qui divorce et se remarie civilement ne peut en aucun cas recevoir la communion eucharistique. Ainsi en a décidé Jésus et aucun pape n’a le pouvoir de modifier cet enseignement. »

Il faut à nouveau constater qu’il y a de grandes chances pour que le souverain Pontife ne soit pas le progressiste révolutionnaire que les médias ne cessent de célébrer.

[Jean-Mic]

Devant un sujet bien difficile, il me semble que les catholiques que nous sommes devraient d'abord prier et croire sincèrement que c'est l'Esprit Saint qui s'exprime à travers les pères synodaux. Je ne sais pas pour vous, mais moi l'Esprit Saint j'y crois !

Fraternellement
Jean-Mic

[AdoramusTe]

Devant un sujet bien difficile, il me semble que les catholiques que nous sommes devraient d'abord prier et croire sincèrement que c'est l'Esprit Saint qui s'exprime à travers les pères synodaux. Je ne sais pas pour vous, mais moi l'Esprit Saint j'y crois !

De toute façon, ce n'est pas un concile. L'avis des pères synodaux n'est que consultatif.
C'est le Pape qui rédige le document conclusif. Il peut ou non tenir compte de leur avis.

[Belin]

Je commence à en avoir plus qu'assez que le synode de la famille semble se résumer à la communion des divorcés.

C'est ça la famille chrétienne ?

C'est à croire que la famille c'est le divorce.

Car il y a là un risque réel de schisme, poser déjà ce dossier sur la table de discussion est à mon avis très inquiétant. Si on autorise les divorcés à communier là il y aura clairement une imposture, et nous demanderons à Benoit 16 de reprendre son "poste".

[AdoramusTe]

Car il y a là un risque réel de schisme, poser déjà ce dossier sur la table de discussion est à mon avis très inquiétant. Si on autorise les divorcés à communier là il y aura clairement une imposture, et nous demanderons à Benoit 16 de reprendre son "poste".

Ca n'arrivera pas. Le Pape l'a même dit aux évêques espagnol en visite ad limina. L'Eglise ne l'officialisera jamais.

[Jean-Mic]

De toute façon, ce n'est pas un concile. L'avis des pères synodaux n'est que consultatif.
C'est le Pape qui rédige le document conclusif. Il peut ou non tenir compte de leur avis.

Cela n'empêche pas de croire à l'action de l'Esprit.

Jean-Mic

[AdoramusTe]

Cela n'empêche pas de croire à l'action de l'Esprit.

Comme tout catholique.

[le fureteur]

Le synode qui va s'ouvrir aura pour thème essentiel LA FAMILLE et non pas celui de l'accès à l'Eucharistie pour les divorcés-remariés même si les médias en ont fait le thème principal oubliant que c'était de la famille que les pères synodaux allaient débattre. D'ailleurs, par l'intermédiaire de leurs diocèses, tous les catholiques ont été interrogés. Ils ont pu donner leur avis. Les résultats ont été communiqués au Vatican. C'est à partir de ceux-ci que vont "plancher" les participants.
Jadis une famille était composée d'un père, d'une mère et des enfants. Elle était unique. Depuis certaines familles sont éclatées et recomposées. Comment alors expliquer aux enfants qui suivent une catéchèse et qui se préparent à recevoir l'Eucharistie que papa et maman ne pourront pas l'accompagner pour ce grand jour ?
Le pape François a évoqué l'idée d'actualiser "la nullité" du sacrement du mariage pour certains couples et accélérer les réponses. Il faut se rappeler que la nullité n'est pas seulement accordée aux princes ou autres personnalités mais que tous peuvent la demander. Hélas le commun des mortels ne sait pas ce qu'il faut "faire". Ils sont persuadés qu'il n'existe rien. Ils ne connaissent pas les tribunaux ecclésiastiques. Il serait nécessaire (et cela n'engage que moi) que soit publié un document officiel qui serait mis à la disposition de tout le monde et qui expliquerait clairement qui peut demander cette nullité.
Alors que personne n'anticipe les décisions. Seul le pape décidera ce qui sera le mieux.
Prions pour que ce synode soit inspiré par l'Esprit Saint. D'ailleurs cette session d'automne ne sera pas unique. Il y en aura d'autres. 15 jours ce n'est pas assez pour débattre sur un tel sujet. La famille mérite mieux.

[jean_droit]

Les médias, chrétiens ou pas, ne parlent que des divorcés remariés ...
Ce n'est plus le synode de la famille mais le synode du divorce ... ou comment divorcer sans divorcer de l'Evangile et de l'Eglise.

Et si on parlait de famille, pour une fois !

Lu dans le Salon beige :

http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog ... -pape.html

http://www.famillechretienne.fr/celebre ... ape-151366

Ici, nous proposons quelques moyens pratiques pour créer et soutenir ces communautés :

Commission du Conseil pontifical pour la famille : conduire une recherche longitudinale, interdisciplinaire, sur le rôle de la pornographie et le divorce ‘sans faute’ dans la crise du mariage.

Former les séminaristes. Leur offrir des cours obligatoires couvrant les preuves explorées en sciences sociales sur les avantages du mariage, les menaces contre le mariage, et les conséquences du divorce et de la cohabitation pour les enfants et la société.

Former les prêtres à mettre en avant dans leurs homélies la valeur spirituelle et sociale du mariage, les défis actuels qui se posent à celui-ci, et l’aide apportée par la paroisse pour les mariages en difficulté.

Selon une étude récente, pour 72 % des femmes catholiques américaines, l'homélie hebdomadaire représente leur principale source pour l'apprentissage de la foi.

Créer des petits réseaux, dynamiques, de couples mariés solides comme mentors au niveau de la paroisse, disponibles pour offrir aux conjoints des outils pour maintenir leur mariage sain et durable.

Sensibiliser les paroissiens à l'influence extraordinaire qu'ils peuvent avoir sur les mariages d'amis et de famille. Selon les données de la science sociale, la présence de famille et d’amis divorcés augmente son propre risque de divorce.

Par ailleurs, les données suggèrent que des membres de la famille et des amis peuvent contribuer à renforcer l’engagement et la satisfaction au sein des mariages de ceux qu’ils aiment, par leur exemple et leur soutien.

Encourager et concourir à la réconciliation des couples mariés qui sont séparés ou ont été divorcés par des tribunaux civils.

Demander aux évêques du monde entier de lancer des prières régulières pendant la messe du dimanche pour des mariages solides et fidèles.

Soutenir les efforts pour préserver ce qui est bon et juste dans les lois du mariage existantes, résister à toute modification de ces lois qui contribuerait à affaiblir encore l'institution, rétablir les dispositions légales qui protègent le mariage comme une union entre un homme et une femme, inscrit avec une ouverture au don des enfants, et vécu fidèlement et de façon permanente comme le fondement de la famille naturelle.

Soutenir la liberté religieuse dans les tribunaux compétents en matière de divorce. Beaucoup ne savent pas que la liberté religieuse est régulièrement violée par les juges de divorce qui ignorent ou dénigrent les vues d'un conjoint qui cherche à sauver un mariage, garder les enfants dans une école religieuse, ou empêcher un conjoint qui divorce d’exposer les enfants à un partenaire sexuel non marié. Lancer un consortium d’avocats et de législateurs pour lutter contre ce problème.