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par levergero78 » sam. 22 juin 2013, 17:29
Cette statistique de jean_droit est intéressante et ne surprend pas. En effet si on la compare à l'évolution du nombres de catholiques en France (information transmise par le quotidien LE FIGARO non suspecté de partialité), il y a parallélisme. Elle correspond tout à fait à la déperdition des catholiques dans notre pays :
"D'ici 20 à 30 ans, les personnes se disant sans religion pourraient être plus nombreuses que celles se revendiquant du catholicisme, selon l'institut de sondages CSA.
"Dans une note d'analyse publiée cette semaine, l'institut CSA présente une actualisation de ses données sur le catholicisme en France. La France a connu ces dernières décennies un important mouvement de déchristianisation. À l'image de celui sur le mariage homosexuel, de récents débats ont toutefois démontré que le catholicisme conserve un pouvoir d'influence et de mobilisation important au sein de la société française, affirme l'institut. Néanmoins, le catholicisme devrait, «sauf un retournement de tendance que ne laissent pas présager nos résultats, continuer à perdre en importance au sein de la population française, sans perdre son statut de première religion.» D'ici 20 à 30 ans, les personnes se disant sans religion pourraient être plus nombreuses que celles se revendiquant du catholicisme. Ceci marquerait, «un tournant historique pour la France», observe CSA.
La part des autres religions a progressé de 3,5% à 11 en vingt-six ans
'Entre 1986 et 2012, la proportion de catholiques en France a chuté de 25 points, pour l'essentiel au profit des personnes se disant «sans religion», le poids de ces dernières au sein de la population ayant un peu plus que doublé. La part des autres religions progresse quant à elle significativement, passant de 3,5% en 1986 à 11% aujourd'hui. Cette évolution s'expliquerait pour l'essentiel par le renforcement de l'islam dont se revendiquent aujourd'hui 6% des adultes. Viennent ensuite les religions protestante (2%) et juive (1%), détaille CSA.
Si le poids des catholiques au sein de la population a significativement baissé au cours des dernières décennies, la fréquence de pratique religieuse s'avère quant à elle à peu près stable. Les pratiquants réguliers, c'est-à-dire les personnes se rendant au moins une fois par mois à la messe, passant de 14% à 12%, ceux y allant de temps en temps ou seulement pour les grandes fêtes se stabilisant à 72%. Enfin, 16% des catholiques interrogés affirment ne jamais aller à un office religieux, soit deux points de plus qu'en 2001.
Dans le détail, la note explique que cette stabilité apparente ne doit pas masquer une baisse significative du nombre de catholiques pratiquants en raison de la baisse du nombre de personnes se déclarant catholiques. Lorsque l'on extrapole ces chiffres à l'échelle des individus, ils seraient passés de 4,4 millions en 2001 à 3,2 millions en 2012, soit une perte de plus d'un million de pratiquants réguliers. Si l'on additionne ce chiffre à celui des pratiquants occasionnels, la déperdition concernerait plus de 4 millions d'individus."
Comme disent certains, mieux vaut la qualité que la quantité.