cmoi a écrit : ↑sam. 23 janv. 2021, 7:10
J'avoue que je n'aurai pas osé mettre en avant cela, car ce n'est pas en soi un argument mais faire appel à l'autorité de l'Eglise, dans laquelle entre les promesses du Christ, l'infaillibilité, etc. mais que les Traditionalistes mettent en balance avec... leur nouvelle vision des choses.
Pour moi ça l'est car l'Eglise est indissociable du Christ : in persona Christi
capitis et nous le corps.
Rappeler la norme c'est aussi rappeler l'autorité de l'Église dans ses choix ou réformes. Tout comme nous acceptons cette même autorité pour la messe ancienne, et ne l'oublions pas qui
reste un indult : une permission spéciale dérogeant à la règle générale.
Pour les spécialistes de la liturgie, il n'y a qu'un seul rite romain, qui peut se célébrer de deux manières : c'est la même foi catholique qui y est exprimée n'en déplaise à certain(e)s.
La différence c'est que Le Missel de Trente, et ses nombreux remaniements jusqu'à 1962, prévoyait la manière dont le prêtre doit dire «sa» messe alors que l'actuel insiste sur ces mots : «Lorsque le peuple est rassemblé ».
Le premier est le livre du prêtre, l'autre souhaite que la communauté chrétienne puisse entrer au mieux dans la prière de l'Église, pour la gloire de Dieu et sa propre édification. En d'autres termes : à la messe ancienne les fidèles y « assistent », à celle d'aujourd'hui ils y « participent ».
C'est comme pour une représentation, ceux qui y assistent ne parlent pas alors que ceux qui participent le font.
Il faudrait que ceux qui ne cessent de nous conspuer comprennent que la tolérance à leur encontre peut se terminer. Si un prochain pape prêtait l'oreille à l'influente Eglise des USA (d'Allemagne également) , au cardinal traditionaliste Raymond Leo Burke par exemple, cela pourrait être assez expéditif (je le cite car il est "tradi", on ne peut donc toujours faire son caliméro).
Comme il l'a souligné à la conférence sur la liturgie tenue à Medford (Oregon, USA) : « la condition pour qu’une excommunication soit levée est que la personne ait abandonné son insubordination et désire désormais être pleinement réconciliée avec l’Eglise. Mais cela n’a pas été fait, et là aussi c’est en quelque sorte une situation anormale: ils ne sont plus excommuniés, mais ils ne sont pas en communion régulière avec l’Eglise catholique ».
Je gage que ceux qui sont dans sa lignée, et ils ne sont pas peu nombreux, seront partisans pour régler cette situation.
Mais bon, cela ne concerne qu'un petit nombre de "tradis", les moins déraisonnables reviennent dans la communion de l'Église. Comme cette hémorragie de la FSSPX aux USA dont les membres ont rejoint les rangs de l’Institut du Christ Roi Souverain Prêtre, rattaché à Rome. Le nombre de ceux qui restent dans l'insubordination devient si anecdotique que Rome ne prend même plus la peine de condamner; comme me l'a fait remarquer quelqu'un récemment.
Mais pour revenir au sujet, qui reste les ministères institués aux femmes, je ne vois pas pourquoi on refuserait cette reconnaissance - qui n'est nullement moderne - à celles qui sont la colonne vertébrale de l'Église; sans elles tout péricliterait et pas que dans les tâches fonctionnelles.
Je constate au quotidien combien elles se dévouent dans tous les secteurs nécessaires à la vie d'une paroisse, d'un diocèse. Mais peut être n'est ce pas le quotidien de ceux qui contestent ?
Et merci Cmoi pour ce rappel concernant les religieuses, je l'ai trouvé des plus incontournables.
Alors messieurs les "tradis" si vous ne voyez pas la richesse qu'elles sont pour l'Église, mais surtout le côté pratique et ménager, alors je comprends pourquoi vous ne souhaitez pas qu'elles parlent ou n'obtiennent que la reconnaissance que vous daignez leur concéder : peut être la crainte qu'elles disent des choses plus intelligentes et inspirées.